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Définition de l'empathie


Grem

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Membre, Posté(e)
Totolasticot Membre 826 messages
Forumeur accro‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Grem a dit :

Le psychiatre Serge Tisseron a consacré tout une partie de son livre L'empathie au cœur du jeu social (vivre ensemble ou mourir) à l'empathie pour les objets.

un peu comme philippe katerine dans sa chanson "vieille chaine" alors.

ou alors c'est comme dans le documentaire infrarouge que j'avais vu où la psychologue du cmp explique à la nana dont les deux enfants ont été assassinés par le mari qu'un enfant ça s'investit comme un crayon et qu'on peut très bien investir d'autres objets, là faut avoir les moyens intellectuels pour comprendre parce qu'ils sont dans l'analyse mais c'est du très haut niveau.

ça peut être les deux en fait. :|

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 632 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, Grem a dit :

Une étymologie n'est pas une autorité. Le sens d'un mot peut évoluer du tout au tout avec le temps.
Quant au mot "compassion", j'ai l'impression que son étymologie se rapporte autant aux émotions que celle "d'empathie" ("Le mot passion [comme dans compassion] vient du latin passio, qui signifie « souffrance », lui-même apparenté au grec pathos [comme dans empathie], de même sens").

 

Certes une étymologie n'est pas une autorité mais elle donne des indications importantes.

Les connotations prises avec l'usage élargissent le champ. En l'occurrence l'empathie reste une notion totalement liée aux émotions, alors que la compassion relève plus du sentiment avec donc une dimension plus cognitive.

Mais tu ne peux pas décider tout seul d'un sens à donner à un mot.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, CAL26 a dit :

Certes une étymologie n'est pas une autorité mais elle donne des indications importantes.

Les connotations prises avec l'usage élargissent le champ. En l'occurrence l'empathie reste une notion totalement liée aux émotions, alors que la compassion relève plus du sentiment avec donc une dimension plus cognitive.

Mais tu ne peux pas décider tout seul d'un sens à donner à un mot.

Pardonnez moi, mais il n'y a pas plus stérile comme démarche que de philosopher avec le dictionnaire.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 342 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Grem a dit :

Bonsoir,

Je suis en train de me renseigner sur l'empathie mais j'ai l'impression que c'est un peu le bordel au niveau de ses définitions. Certains admettent même qu'aucune d'entre elles ne fait l'unanimité. Pourtant, l'interprétation que j'en fais est si simple que j'ai l'impression de pouvoir mettre tout le monde d'accord dessus. 🤔

En version très très raccourcie, ça donne : empathie =  sentiment excentré de soi-même. Mais ça vous paraîtra peut-être trop flou. Plus développé : vous prenez n'importe quelle définition de "l'âme", la "conscience", "l'identité", la "personnalité", le "cogito", "l'ego", le "Moi" [edit], le "nombril" et j'en passe... ben l'empathie, selon moi, peut se résumer au fait d'en reconnaître le potentiel (d'où la notion de sentiment) hors de soi (alias son "âme"/"conscience"/"identité"/"ego"/etc.).

Cette définition me plaît beaucoup plus que celles habituelles ("fait de se mettre à la place d'autrui", etc.), et m'arrange aussi considérablement pour la façon dont j'intègre l'empathie à certaines de mes réflexions sans devoir me borner comme la plupart des spécialistes de l'empathie au champs des émotions. En l'occurrence, je trouve que dans ce bordel lexicographique, les spécialistes de l'empathie négligent celui des croyances, valeurs, systèmes de pensée... impliqués.

Qu'en dites-vous ? Est-ce que vous êtes d'accord avec ma définition, voire même avec mon constat sur le flou illégitime autour de celles rencontrées dans la littérature sur le sujet ?

J'ai trouvé une autre définition qui correspond tout à fait à l'idée que je me faisait de ce mot : "Capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent."

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Invité korvo
Invités, Posté(e)
Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 27 minutes, Enchantant a dit :

S'agit il ici de votre poupée gonflable ?

Bref, vous devriez consulté, je n'ai pas l'impression que vous avez toutes vos facultés ?

Ici par exemple :

 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 514 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 47 minutes, korvo a dit :

C'est possible si l’objet a une forme humanoïde.

korvo pris dans mon élan, je m’adressais à @Grem au sujet de la poupée gonflable ! :hello:

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Membre, 33ans Posté(e)
Grem Membre 43 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Précisément, j'avais pris la définition ou l'expression : sentiment excentré de soi comme un synonyme d'identification psychologique. Pourriez-vous creuser cette distinction entre empathie et identification ? Comment savoir si l'on est dans l'un ou dans l'autre ?

À vrai dire, j'ai surtout répété, peut-être un peu trop hâtivement, ce que j'ai lu dans plein de textes qui traitent de l'empathie. Peut-être qu'au fond, il n'y a pas tant de différence que ça...

Pour essayer d'en relever une quand même, je prendrais cet exemple : prenons deux boîtes. Un assistant vient déposer quelque chose dans l'une d'elles puis quitte les lieux. Un autre assistant vient alors déplacer cette chose depuis ladite boîte jusque dans l'autre. On pose alors la question : si le premier assistant revient chercher cette chose, dans quelle boîte regardera-t-il en premier, celle vide ou celle pleine ? Je dirais que la personne qui s'identifie à l'assistant en question répondra celle pleine, tandis que la personne empathique reconnaîtra qu'il ne peut que commencer par se tromper (à moins d'avoir été averti par l'autre assistant).

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Se sentir désolé pour le joli vase qui vient de se briser fait-il partie de ce sentiment ?

Probablement.

il y a une heure, Enchantant a dit :

S'agit il ici de votre poupée gonflable ?

Perso, mes exemples sont ceux de mon PC que j'engueule tout le temps quand il rame ou ma voiture auprès de laquelle je m'excuse quand je fais trop cirer son embrayage, passe mal une vitesse, etc. Et justement, pourquoi "un" vase, "une" poupée, "un" PC, "une" voiture, et tout autre nom (nom masculin) d'objet (nom masculin aussi) genré ? 😋

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

En clair, tu redéfinis un mot pour en faire autre chose qui vient se loger dans ton système de pensée ?

Pour en faire autre chose qu'un mot ? Non.

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Un concept s'explique objectivement...

Ah bon... ?

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

... avoir sa propre définition c'est du coup ne pas parler de la même chose.

Et c'est parler de quoi, alors ?

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Cela ne me semble pas la bonne démarche de vouloir déformer un concept parce que du coup il rentrerait ainsi mieux dans notre système de pensée.

Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu entends par "déformer un concept"... ?

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Qu'est-ce qui te dérange dans la définition plus générale de l'empathie ? 

Pour commencer : elle est floue. Beaucoup de ses spécialistes le déplorent, peinant à s'accorder dessus. Comme je l'ai dit dans mon post initial, certains admettent même qu'aucune définition de l'empathie ne fait l'unanimité.

Ensuite, dans les contextes où elle est abordée, l'empathie ne semble concerner que les émotions, ce que je trouve restrictif.

il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Que l'altruisme qui y serait lié irait à l'encontre d'une vision de l'homme comme être par essence égocentrique ?

Ce n'est pas ma vision.

il y a une heure, CAL26 a dit :

Certes une étymologie n'est pas une autorité mais elle donne des indications importantes.

Certes.

il y a une heure, CAL26 a dit :

Tu ne peux pas décider tout seul d'un sens à donner à un mot.

Jamais je n'aurai cette prétention. Même pour son usage général, c'est pour ça que j'ai créé ce topic.

il y a une heure, Totolasticot a dit :

Un peu comme Philippe Katerine dans sa chanson "vieille chaine" alors.

Euh, non.

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Pardonnez moi, mais il n'y a pas plus stérile comme démarche que de philosopher avec le dictionnaire.

Si seulement ma prof de Philo en Terminale l'avait compris... On a passé tout une année à ça. 😭

il y a une heure, Répy a dit :

J'ai trouvé une autre définition qui correspond tout à fait à l'idée que je me faisait de ce mot : "capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent."

Le truc, c'est qu'autrui ne fait pas que ressentir... Quant à l'identification, voir plus haut dans mon message.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 632 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Quasi-Modo a dit :

Pardonnez moi, mais il n'y a pas plus stérile comme démarche que de philosopher avec le dictionnaire.

Pardonne moi, mais je trouve cette assertion totalement gratuite.

Connaître l'origine des mots est une base pour explorer une notion et la philosophie n'utilise que le langage pour explorer. Mais il ne s'agit pas d'enfermer un mot et donc une notion dans son étymologie.

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 400 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Grem a dit :

"fait de se mettre à la place d'autrui",

Mimétisme ? 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Grem a dit :

Et c'est parler de quoi, alors ?

Bah d'autre chose.

En clair, ce que tu défini comme de l'empathie n'en est pas. C'est autre chose.

Personnifier les objets, par exemple, ce n'est pas essayer de se mettre à leur place, de ressentir leurs émotions ou d'essayer de comprendre leur mode de pensée.

C'est projeter ses émotions dans un objet. Aussi, si tu fais le parallèle avec les humains, projeter ses propres valeurs, transférer ses propres émotions ou ses propres pensées au travers de quelqu'un d'autre, ce n'est justement pas de l'empathie.

Le terme d'empathie implique justement un changement de référent, que tu n'opères absolument pas dans les cas précédents.

 

Il y a 6 heures, Grem a dit :

Pour commencer : elle est floue. Beaucoup de ses spécialistes le déplorent, peinant à s'accorder dessus. Comme je l'ai dit dans mon post initial, certains admettent même qu'aucune définition de l'empathie ne fait l'unanimité.

Aucune définition ne fait à 100% l'unanimité, ni ne donne forcément tous les ressorts d'un mot

De même qu'un mot peut prendre différents sens selon le contexte (dans compter toutes les évolutions de sens qu'il peut subir au fil du temps) : mais pour se comprendre, il faut que chaque sens soit tout de même reconnu et compris par ceux qui utilisent cette même langue.

Bref, un mot n'est pas non plus un totem : s'il ne suffit pas à décrire ou résumer ce que tu y mets derrière, il reste toujours la possibilité d'expliciter par une description utilisants plusieurs mots.

 

Il y a 6 heures, Grem a dit :

Ensuite, dans les contextes où elle est abordée, l'empathie ne semble concerner que les émotions, ce que je trouve restrictif.

L'empathie émotionnelle, ou innée, est un type d'empathie. Le fait de ressentir, selon plus ou moins de degré, l'émotion qui est chez l'autre. 

Mais effectivement il y a une différence entre percevoir ce que ressent l'autre, et croire savoir ce qu'il ressent en transférant au final ses propres sentiments.

Et tu as raison, l'empathie ne se limite pas qu'aux émotions, mais également aux idées, aux manières de réagir ou de penser qui font sens pour l'autre. On peut ainsi chercher à comprendre la logique d'un individu (sans la partager pour autant).

 

Et donc j'ajouterais qu'il y a en effet des degrés d'empathie, entre celle qui est innée, une sorte de perception ou sensibilité naturelle envers les autres, et une empathie recherchée, raisonnée... qui consiste à essayer de se mettre, intellectuellement, à la place de l'autre. Chercher à comprendre.

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Membre, 72ans Posté(e)
Coraline Membre 114 messages
Forumeur activiste‚ 72ans‚
Posté(e)

Il paraît qu'il existe plusieurs sortes d'empathies :

- L'hyper-empathie kinésiques : concerne les personnes qui ressentent les symptômes physiques des autres ou qui peuvent être dynamisé par leur énergie. A ne pas confondre avec les hypocondriaques, qui ressentent des symptômes mais par peur interne de couver une maladie. 
- L'hyper-empathie émotionnels :concerne les personnes qui perçoivent avec acuité les émotions tristes ou joyeuses de l’entourage, au risque de les absorber.
- L'hyper-empathie intuitifs :concerne les personnes qui vivent des expériences perceptives qui sortent de l’ordinaire (télépathie, intuition exacerbée, rêves prémonitoires, communication avec des plantes ou des animaux… ).

Qu'en pensez-vous ?

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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 400 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Grem a dit :

Il n'y a qu'à penser à l'empathie qu'on peut ressentir à l'égard d'objets (notion proche du fétichisme) pour comprendre que l'empathie n'est pas du tout synonyme d'altruisme.

Il y a 11 heures, Grem a dit :

Perso, mes exemples sont ceux de mon PC que j'engueule tout le temps quand il rame ou ma voiture auprès de laquelle je m'excuse quand je fais trop cirer son embrayage, passe mal une vitesse, etc. Et justement, pourquoi "un" vase, "une" poupée, "un" PC, "une" voiture, et tout autre nom (nom masculin) d'objet (nom masculin aussi) genré ? 😋i

 

Seul-au-Monde.gif

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 157 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

C'est simple : ressentir une émotion sans en subir les causes.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Coraline a dit :

Il paraît qu'il existe plusieurs sortes d'empathies :

- L'hyper-empathie kinésiques : concerne les personnes qui ressentent les symptômes physiques des autres ou qui peuvent être dynamisé par leur énergie. A ne pas confondre avec les hypocondriaques, qui ressentent des symptômes mais par peur interne de couver une maladie. 
- L'hyper-empathie émotionnels :concerne les personnes qui perçoivent avec acuité les émotions tristes ou joyeuses de l’entourage, au risque de les absorber.
- L'hyper-empathie intuitifs :concerne les personnes qui vivent des expériences perceptives qui sortent de l’ordinaire (télépathie, intuition exacerbée, rêves prémonitoires, communication avec des plantes ou des animaux… ).

Qu'en pensez-vous ?

C'est très intéressant. D'où tenez-vous cette typologie ?

Je n'avais jamais jamais lu cela, mais il m'est arrivé à de multiples reprises, de ressentir les symptômes physiques d'une autre personne, jusqu'au fait d'en parler et que la personne en face de moi m'avoue qu'elle a réellement mal au même endroit où j'avais ressenti la douleur.

Je ressens même certaines douleurs en l'absence de la personne en question parfois, notamment après que la personne m'en ait parlé au téléphone ou en face à face, et ce sans avoir besoin de faire un effort conscient (cela me surprend comme n'importe quelle autre douleur inattendue le ferait), mais de façon contrôlée dans le sens où je ne vais pas non plus me mettre à hurler de douleur.

Et ça passe au bout de quelques secondes. Il n'y a aucune angoisse hypochondriaque de ma part, je sais que ça va passer.

C'est très troublant. Et je ne me l'explique pas.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

D'un point de vue psychologique il y a bien une tendance à personnifier certains objets, comme cela se voit dans l'animisme, le totémisme, l'idée de mana, ou le folklore mythologique japonais. Ou lorsque l'on se cogne après la porte du placard et que l'on va l'insulter, ou le frapper en retour.

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Membre, 72ans Posté(e)
Coraline Membre 114 messages
Forumeur activiste‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 44 minutes, Quasi-Modo a dit :

C'est très intéressant. D'où tenez-vous cette typologie ?

Je n'avais jamais jamais lu cela, mais il m'est arrivé à de multiples reprises, de ressentir les symptômes physiques d'une autre personne, jusqu'au fait d'en parler et que la personne en face de moi m'avoue qu'elle a réellement mal au même endroit où j'avais ressenti la douleur.

Je ressens même certaines douleurs en l'absence de la personne en question parfois, notamment après que la personne m'en ait parlé au téléphone ou en face à face, et ce sans avoir besoin de faire un effort conscient (cela me surprend comme n'importe quelle autre douleur inattendue le ferait), mais de façon contrôlée dans le sens où je ne vais pas non plus me mettre à hurler de douleur.

Et ça passe au bout de quelques secondes. Il n'y a aucune angoisse hypochondriaque de ma part, je sais que ça va passer.

C'est très troublant. Et je ne me l'explique pas.

C'est toujours délicat d'aborder un tel sujet mais j'ai l'habitude de déclencher l'ironie chez certains. Donc je viendrai répondre cet après-midi. Ravie de rencontrer quelqu'un qui vit les mêmes choses que moi. Je pourrai parler d'expériences vécues.

A plus.

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Membre, 33ans Posté(e)
Grem Membre 43 messages
Forumeur inspiré‚ 33ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

Bah d'autre chose. En clair, ce que tu défini comme de l'empathie n'en est pas. C'est autre chose.

Ben oui mais c'est quoi ? Parce que j'ai vraiment l'impression de ne rien inventer comme concept. Je pourrais bien trouver un néologisme mais j'ai l'impression que c'est trop prétentieux. Je viens aussi de vérifier vite fait ce qu'est la compassion, et direct, le besoin de "remédier [à la souffrance d'autrui], par amour, morale ou éthique" est éliminatoire pour décrire mon idée.

Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

Personnifier les objets, par exemple, ce n'est pas essayer de se mettre à leur place, de ressentir leurs émotions ou d'essayer de comprendre leur mode de pensée.

La personnification est une figure de style donc forcément pas un phénomène psychologique, mais elle sous-entend selon moi une forme d'empathie. Sinon, je ne vois pas comment personnifier quelque chose sans considérer la place qu'il occupe, ni considérer ses émotions sans les ressentir, ne serait-ce qu'atténuées, ou son mode de pensée sans le comprendre, ne serait-ce qu'un peu. C'est juste que la personnification part du principe que c'est l'observateur qui donne la qualité de personne à un élément de l'environnement, là où l'empathie n'exclut pas la préexistence de cette qualité.

Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

C'est projeter ses émotions dans un objet.

Euh, non, ça n'a rien à voir avec la personnification.

Il y a 7 heures, Pheldwyn a dit :

Aucune définition ne fait à 100% l'unanimité [...].

Non, mais, franchement, je peux te citer plein de sources où des spécialistes présentent l'empathie comme un cas à part.

 

Sinon, je suis plutôt d'accord avec tout ce que tu dis ensuite. Ma démarche est cependant d'essayer de définir l'empathie au sens le plus large possible.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je pense que les dessins animés pour enfants dans lesquels on va personnifier des objets pour les animer, correspondent à un certain stade du développement humain. Les spécialistes du développement de l'enfant vous en parleraient mieux que moi. C'est pourquoi ces dessins animés là, créés par des spécialistes ou inspirés par ceux-ci, ont un tel succès auprès de ceux-ci. Les enfants sont également naturellement dualistes (distinction corps/esprit) et ce n'est que par la biais de l'éducation scientiste bien formatée, que la plupart d'entre eux, sous l'impulsion de la philosophie mécaniste et matérialiste, vont devenir des monistes, sans percevoir l'exceptionnalité en termes anthropologiques de cette manière de penser le monde qui est omniprésente et hégémonique en Occident sécularisé.

C'est pourquoi Darwin est profondément subversif et dérange autant, en étant désigné, avec Copernic et Freud, comme l'un des auteurs d'une des trois grandes blessures narcissiques infligées à l'humanité : en mettant en jeu l'évolution des espèces et décrivant ses mécanismes, il a montré que des processus simplement matériels expliquaient la vie, ce qui implique une différence de degré de complexité entre la matière minérale et l'être humain, mais non une différence de nature qualitative comme la différence entre corps et esprit. Cela poserait donc plus de questions que cela n'apporterait de réponses de supposer l'existence de l'âme ou de l'esprit : à partir de quand l'esprit est-il apparu dans l'évolution des espèces ? Les animaux ont-ils une âme ? Les pierres en ont elles ? etc. etc.

Avec toute la diversité possible des cultures humaines et des données anthropologiques sur le sujet que vous pouvez imaginer : c'est pire qu'au supermarché il y a l'embarras du choix. C'est aussi tout le concept de Volonté chez Schopenhauer, qui implique la lutte pour la survie et réhabilite l'Absolu, la Volonté étant présente selon lui chez les animaux, mais aussi chez les plantes et même chez les pierres. Ou encore le concept de mana chez les indiens d'Amazonie. Ou les kamis dans la mythologie japonaise.

Bref, comme d'habitude @Pheldwyn ne sait pas ce qu'il dit, ou plutôt, il est très limité dans ses analyses.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Si tu le dis :laugh:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, korvo a dit :

J'ai pas compris.

Là je comprends encore moins.

Étymologiquement, l'empathie c'est  quand on marche dans le pâté !

Ceci est une métaphore approuvée par Poutine, les banques et la CIA !

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