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Pourquoi avons nous besoin de compassion ?


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La compassion constitue le cœur de la motivation morale et donne l’impulsion première à l’action désintéressée pour les autres, estime la philosophe Zona Zaric. Qu’est ce qui nous empêche, malgré cela, d’agir avec compassion ?

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MembreR, 23ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 23ans‚
Posté(e)

Un zona ça fait mal … et les gens qui s'autoproclament philosophes aussi.

Avoir besoin de compassion n'est qu'un signe de faiblesse.

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 180 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)

  Peut être qu'avoir besoin de compassion est une faiblesse, mais faire preuve de compassion demande de la force . Maintenant, mais c'est vrai qu'à la longue ,c'est épuisant . Comme dans tout, il s'agit de trouver le juste équilibre .

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Invité
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Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 16 minutes, arrial a dit :

Un zona ça fait mal … et les gens qui s'autoproclament philosophes aussi.

Avoir besoin de compassion n'est qu'un signe de faiblesse.

Quand tu auras son CV, n'hésites pas à le mettre sur le forum. 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 180 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)

Je parle d'avoir de la compassion pour ceux qui n'ont pas de compassion,  (ce qui n'était pas évident ) avoir de la compassion pour ceux qui en on besoin n'est pas épuisant, c'est une source de force au contraire .

 

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Tu as besoin de compassion parce que tu ne peux qu'implorer ma pitié :sleep:

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 874 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)
il y a 32 minutes, bouddean a dit :

Je parle d'avoir de la compassion pour ceux qui n'ont pas de compassion,  (ce qui n'était pas évident ) avoir de la compassion pour ceux qui en on besoin n'est pas épuisant, c'est une source de force au contraire .

 

Il faut d'abord éprouver de l'empathie.

"Les maux d'autrui sont lourds à porter.

Il n'est pas facile de pardonner aux malheureux le pouvoir qu'ils ont sur nous."

Alain

 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

La compassion ? La violence résout tout.

Si tu as des problèmes c'est seulement parce que tu n'as pas tapé assez fort :p

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Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 697 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

L'amour et le mode de vie correct mène vers de telles requêtes. Faut être dur pour ne pas exiger cela. Et être dur c'est le devenir.

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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Intéressantes ces réponses lorsqu on a lu son article.

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Membre, Posté(e)
shyiro Membre 15 609 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Yemaia a dit :

Pourquoi avons nous besoin de compassion ?

La compassion constitue le cœur de la motivation morale et donne l’impulsion première à l’action désintéressée pour les autres, estime la philosophe Zona Zaric.

- Qu’est ce qui nous empêche, malgré cela, d’agir avec compassion ?

Article complet

- parce qu'on peut aussi subir ce que d'autres ont subi

- la situation (être soi même en difficulté), l'égoïsme, la haine gratuite

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Yemaia a dit :

La compassion constitue le cœur de la motivation morale et donne l’impulsion première à l’action désintéressée pour les autres, estime la philosophe Zona Zaric. Qu’est ce qui nous empêche, malgré cela, d’agir avec compassion ?

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Zora Zoric  distingue nettement l'empathie de la compassion. L'empathie, telle qu'elle en parle, c'est vivre avec l'autre ses émotions. L'empathie est une émotion, une "passion". La compassion, telle qu'elle en parle, est un sentiment. C'est à l'origine une émotion (il est nécessaire de vivre l’émotion de l'autre) qui n'en reste pas là, à la "passion". C'est une émotion qui se mue en désir d'action. Et qui, comme tel, sort de l'émotion pour devenir un sentiment. Un sentiment qui donne l'impulsion à l'action désintéressée pour l'autre et pour les autres. "Dans la hiérarchie des sentiments c'est le sentiment suprême"

Lévinas écrit : "le fait qu'autrui puisse compatir à la souffrance de l'autre est le grand évènement  humain, le grand évènement ontologique". Mais il écrit cela après la catastrophe, et il s’arrête exclusivement à la souffrance. Faut-il alors attendre l'accident ou la catastrophe pour accéder à la compassion ?

Z.Z. aimerait répondre non. Mais l’expérience nous revèle ceci : nous n’accédons à la compassion qu’après avoir subi un ou des chocs, voire une ou des catastrophes, qui engage soi (compassion pour soi) ou les autres (compassion pour les autres). Lévinas avant la catastrophe communie avec Heidegger.

Je serais encore plus pessimiste. Subir soi-même un choc ou une catastrophe, assister au choc subi par sa communauté ou son groupe de référence n’engendre pas forcement la compassion, ni pour soi, ni pour les autres.

Il est nécessaire encore que l'individu porte en soi cette tension : construire ou reconstruire le monde. Sans cet a priori spirituel ou mental la compassion n'apparait pas. 

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Yemaia a dit :

La compassion constitue le cœur de la motivation morale et donne l’impulsion première à l’action désintéressée pour les autres, estime la philosophe Zona Zaric. Qu’est ce qui nous empêche, malgré cela, d’agir avec compassion ?

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Très bon topic.

Selon moi, c'est la raison.

Si l'on suit le fil logique et pragmatique, il apparait une vérité objective, qui rejette toute forme d'influence sur l'autre. Positive ET négative.

Prenons pour exemple ce qui est considéré comme un harcèlement aujourd'hui, avec des défenseurs prêts à aller au pénal.
Hier, personne n'aurait prit la peine d'engager un procès pour une incitation au bisou.
Aujourd'hui les incitations au bisou brisent des vies, et je n'exagère pas.

Alors, sur le papier, effectivement c'est logique, c'est pragmatique.
Mais dans les faits, il m'apparait que notre époque est bien moins capable de compassion que fusse l'époque passé, assez laxiste pour tolérer un bisou.

C'est la dichotomie entre l'interrogation et l'affirmation.

Interroger est infini. C'est interroger le vide.
Affirmer, c'est abouti, c'est affirmer le bien et le mal, et toutes les nuances chaotiques de la vie.
Plus on creuse la justesse, plus on s'éloigne de la justice.

En ce sens, il n'est pas question d'une raison capable de bien ou de mal.
La raison est capable du vide, de l'abstraction.

Plus je donne raison à la raison, moins je donne de crédit à l'émotion.

Y'a qu'a voir aujourd'hui, tu vas voir un spécialiste en lui disant que t'es triste et seul.
Lui il va te soigner parceque c'est mal d'être triste et seul.
Mais à aucun moment il va t'aider à sortir ni de ta tristesse, ni de ta solitude.
Au bout du compte, tu ne vas pas être moins triste et moins seul.
Tu vas moins souffrir de ta tristesse et de ta solitude.
Alors même que tes émotions furent tout à fait légitimes.

Et je dis pas que les spécialistes ont tort.
C'est justement là la subtilité.
Je dis que la raison, par définition, s'éloigne de l'émotion.
Autant de la haine que de la compassion.

Seulement voilà.
Si la raison peut faire le procès de l'émotion, l'émotion ne peut pas faire le procès de la raison.
L'émotion n'est pas technique. Elle n'est même pas éthique.
Pour plus de compassion, il ne faut pas plus de raison. Il en faut moins.

La question étant :
Est-ce que tu veux que cette personne soit moins triste ?
Est-ce que tu veux que cette personne soit plus heureuse ?

Si tu veux qu'elle soit moins triste, tu n'as qu'à lui expliquer que l'émotion n'est pas rationnelle.
Si tu veux qu'elle soit plus heureuse... Il faut l'aimer.

Selon moi, quelqu'un de moins triste, c'est aussi quelqu'un de moins heureux.
Quelqu'un de plus triste, c'est aussi quelqu'un de plus heureux.

La question n'étant pas celle de la tendance de l'émotion, mais bien de l'intensité de l'émotion.

La tendance, ce n'est pas le bien face au mal.
C'est le positif et le négatif, face au vide.
En somme, la force de l'émotion, face à la force de la raison.

Quelqu'un qui pleure une décénie, t'inquiète que le jour où il sourit c'est pas pour de faux.
Quelqu'un qui ne pleure et qui ne rit pas.. Tu peux être sur que quand il fait une blague c'est pas pour l'effet comique.

Est-on prêts à accepter d'être triste pour être heureux ?
Parcequ'avoir raison, c'est ni l'un ni l'autre.


Maintenant, je crois que c'est beaucoup plus profond qu'une histoire de psychanalyse.
En vérité, la mienne, il m'apparait que par essence, le patrimoine technologique s'éloigne du patrimoine biologique.

En fin de compte, la loi est juste.
Elle est tellement juste, qu'elle ne me semble pouvoir se diriger dans une seule direction.
L'interdiction formelle et raisonnable de n'avoir aucune influence, aucun contact, aucune forme d'interaction avec l'autre.
Hier l'on a dit, le meurtre, le viol c'est mal, on proscrit.
Demain, l'on pourrait dire, parler, regarder, c'est mal, on proscrit.
Parcequ'au bout du compte, dans l'essence, c'est exactement la même chose.
C'est avoir une influence sur l'autre, qui n'est pas le fruit de sa volonté.
C'est un viol de sa volonté.

La question c'est de savoir, pourquoi l'on interdirait le viol, et pourquoi l'on interdirait pas le regard.
Et la raison n'est pas la raison.
La raison, c'est que même si c'est de justesse, ce n'est pas de justice.

Moi je veux bien être protégé du meurtre, mais je veux pas être protégé d'un regard non-consenti.
Pourquoi ? Y'a pas de raison. C'est comme ça.

On constate que le fond de l'éthique, c'est celui de créer une limite dans les interactions entre les individus.
Le fait est que la limitation, n'a pas de limite.

La question c'est de savoir, à quel endroit l'on coupe court à la raison.
Pour promouvoir la compassion.

Si on laisse faire la raison, demain on a plus le droit de se regarder ni de se parler.
Parceque c'est ce que dit la justesse.

Si on laisse faire la compassion, alors, peut-être, sans pouvoir, sans devoir le définir, l'on saurait faire la différence entre un meurtre et un regard.
Et alors, trouver un équilibre propice à un bien. Non pas un bien raisonable, mais un bien évident.

Car si le soleil n'a pas révélé l'évidence, la lucidité humaine ne le peut pas non plus.
Aucune formule ne saurait justifier ma présence sur ce topic.
Et pourtant, je met au défi quiconque de me dire que ce n'est pas pour le bien.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 554 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Yemaia a dit :

La compassion constitue le cœur de la motivation morale et donne l’impulsion première à l’action désintéressée pour les autres, estime la philosophe Zona Zaric. Qu’est ce qui nous empêche, malgré cela, d’agir avec compassion ?

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A noter la distinction faite entre empathie et compassion. La compassion est plus rationnelle et peut ainsi fonder une morale. Mais la morale est-elle désintéressée ?

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 180 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Talon 1 a dit :

Il faut d'abord éprouver de l'empathie.

"Les maux d'autrui sont lourds à porter.

Il n'est pas facile de pardonner aux malheureux le pouvoir qu'ils ont sur nous."

Alain

 

Salut talon

Je dirais que tout le monde à la capacité d'empathie, mais que tout le monde ne sait pas la gérer . Déjà, vous êtes nombreux à vous focaliser sur la douleur d'autrui, mais si vous pouvez ressentir la douleur de quelqu'un d'autre , qu'est ce qui vous empêche de ressentir son bonheur ? C'est la logique de :" aimez vous les uns les autres" , si nous ressentons le bonheur de celui qui en a  et qu'il ressent notre bonheur lorsque nous en avons , n'est il pas logique de créer du bonheur chez autrui ? 

Vous ne comprenez pas ce que je dis , croyez moi, je compatis :D

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 873 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 5 minutes, bouddean a dit :

Salut talon

Je dirais que tout le monde à la capacité d'empathie, mais que tout le monde ne sait pas la gérer . Déjà, vous êtes nombreux à vous focaliser sur la douleur d'autrui, mais si vous pouvez ressentir la douleur de quelqu'un d'autre , qu'est ce qui vous empêche de ressentir son bonheur ? C'est la logique de :" aimez vous les uns les autres" , si nous ressentons le bonheur de celui qui en a  et qu'il ressent notre bonheur lorsque nous en avons , n'est il pas logique de créer du bonheur chez autrui ? 

Vous ne comprenez pas ce que je dis , croyez moi, je compatis :D

 

Je ne crois pas que tout le monde soit capable d'empathie. Ce n'est pas quelque chose qu'on décide d'avoir. On l'a ou pas.

On peut éprouver de la compassion, vouloir être  bienveillant, mais l'empathie c'est autre chose.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
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il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

A noter la distinction faite entre empathie et compassion. La compassion est plus rationnelle et peut ainsi fonder une morale. Mais la morale est-elle désintéressée ?

La compassion c'est l'amour qui s'exprime pour faire diminuer ou cesser la souffrance d'autrui, et l'amour est au dessus de la rationalité.

L'empathie c'est la faculté de ressentir ce que l'autre ressent, il n'y a rien en acte dans l'empathie c'est l'équivalent de recevoir de plein fouet les émotions de l'autre sans avoir de filtre.

 

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à l’instant, hell-spawn a dit :

La compassion c'est l'amour qui s'exprime pour faire diminuer ou cesser la souffrance d'autrui, et l'amour est au dessus de la rationalité.

L'empathie c'est la faculté de ressentir ce que l'autre ressent, il n'y a rien en acte dans l'empathie c'est l'équivalent de recevoir de plein fouet les émotions de l'autre sans avoir de filtre.

 

Mais une personne emphatique n’est-elle pas forcément quelqu’un qui a de la compassion ? 

Pour ma part, par expérience c’est oui. La souffrance de l’autre est la mienne et à ce titre je ne peux pas rester indifférente, et ne rien faire. 
 

Peut-être que finalement je me trompe quand je pense que je n’aime pas les autres. 

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Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
Posté(e)
il y a 8 minutes, hell-spawn a dit :

La compassion c'est l'amour qui s'exprime pour faire diminuer ou cesser la souffrance d'autrui, et l'amour est au dessus de la rationalité.

L'empathie c'est la faculté de ressentir ce que l'autre ressent, il n'y a rien en acte dans l'empathie c'est l'équivalent de recevoir de plein fouet les émotions de l'autre sans avoir de filtre.

 

Et avoir de la sympathie envers l'autre?

il y a 1 minute, Ines Presso a dit :

La souffrance de l’autre est la mienne et à ce titre je ne peux pas rester indifférente, et ne rien faire. 

Tu as de la compassion envers toute l'humanité ou simplement qu'avec les personnes que tu te sens d'attache avec eux sans rien attendre en retour ?

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, goods a dit :

Et avoir de la sympathie envers l'autre?

La sympathie c'est encore différent, c'est deja plus sélectif, donc moins passif que l'empathie, il y a un choix qui s'opère.

il y a 3 minutes, Ines Presso a dit :

Mais une personne emphatique n’est-elle pas forcément quelqu’un qui a de la compassion ? 

Pour ma part, par expérience c’est oui. La souffrance de l’autre est la mienne et à ce titre je ne peux pas rester indifférente, et ne rien faire. 
 

Peut-être que finalement je me trompe quand je pense que je n’aime pas les autres. 

Non pas forcement, en toute rigueur.

Les profileurs qui traquent les tueurs en série ont trés probablement un degré d'empathie supérieur a la moyenne.

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