Le capitalisme responsable

Dans le cadre de sa campagne et sous l'impulsion de l'instut Montaigne, Emmanuel Macron souhaite réformer le capitalisme pour le rendre responsable.

Peut il l'être ?

Responsable de bien des maux, il l'est déjà. Tout système vient avec ces tares, aucun ne fait exception.

Macron manipule des mots, mais concrètement il brasse du vent. C'est pas lui qui va changer la nature du capital.

Bien sûr que non. Le capitalisme repose sur le fantasme de s'enrichir encore et toujours plus, sans scrupule. On fait du lobbying pour que des pratiques scandaleuses restent légales, on se dédouane quand on fait des morts, on repeint des produits polluants en vert...

Le capitalisme, par essence, est vicieux, pervers, sournois et destructeur

C'est dans la bonne direction. Le free-market est surement pas la chose à faire. Comme on laisse pas le monde faire ce qu'ils veulent.

Il y a 2 heures, Globure a dit :

Dans le cadre de sa campagne et sous l'impulsion de l'instut Montaigne, Emmanuel Macron souhaite réformer le capitalisme pour le rendre responsable.

Peut il l'être ?

...je changerais "responsable" pas "imputable"!

Macron va encore faire sa spécialité pour endormir ; le blablabla , comme le grand débat

en 4 ans , Macron , pour le moment , c'est le grand néant , comme son grand débat

Capitalisme responsable ?

Peut-être " avouer" ses crimes comme certains génocides (Afrique,  Asie,...).

Être "responsable" de nombreux morts pour le capitalisme. C est comme en Chine avec les ouïghours,  la Chine avouera un jour être responsable...

Déjà macron, lui qui fait de Blackrock son pygmalion,  de Rothschild son entremetteur pour placer un capitalisme débridé qui va placer la Misère en France à un niveau sans précédent. 

La crise covid et sa dette nous plongera dans un monde post apocalyptique. Il faudra rembourser comment? Restaurer le servage? Restaurer l esclavagisme ? Ou faire un salariat sans droits ? 

La seule chose de bien,  c est qu en 2022, nous serons responsables de voter...

"capitalisme responsable"

Bonjour 

Deux mots qui ne peuvent aller ensemble , mais bon .

Capitalisme responsable: j’avoue j’ai ri en lisant ça 

Le capitalisme n'est pas un système philosophique, c'est un système économique. 

Il n'est pas moral, économique, humaniste dans sa nature et n'a pas vocation à l'être. 

Il est basé sur l'enrichissement personnel, enrichissement qui se fait forcément à un moment pour le bien des uns au détriment des autres. 

On peut le baliser, mettre des limites, mais le rendre responsable ? Ce serait en faire autre chose que du capitalisme. 

Il y a 14 heures, Totof44 a dit :

Bien sûr que non. Le capitalisme repose sur le fantasme de s'enrichir encore et toujours plus, sans scrupule. On fait du lobbying pour que des pratiques scandaleuses restent légales, on se dédouane quand on fait des morts, on repeint des produits polluants en vert...

Le capitalisme, par essence, est vicieux, pervers, sournois et destructeur

Bonjour Totoff,

Le capitalisme est le fruit d'égoïstes, qui ont permis aux sociétés d'exister et de s'amplifier.

Bonne journée Totoff.

"Le capitalisme c'est la source du mal".  J. Chirac.

« La responsabilité sociale des entreprises [RSE] a été professionnalisée et instrumentalisée par le néolibéralisme », nous explique l’économiste Thomas Lamarche. Le but : rendre acceptable un ordre capitaliste tous les jours plus contesté en faisant mine de dénoncer les excès de la financiarisation et du court-termisme sans pour autant céder aux demandes concrètes de régulation, de contrôle des capitaux ou de taxation. M. Jean-Dominique Senard, coauteur du rapport qui a inspiré la loi Pacte, le disait explicitement aux Échos en 2018 (6) : « Les “trente glorieuses” ont fait leur temps et l’État-providence disparaît. Il y a aujourd’hui une véritable nécessité de créer un libéralisme acceptable par tous. (…) Car si on ne s’engage pas sur la voie d’un libéralisme apaisé et solidaire, on va vers de très gros problèmes », expliquait celui qui dirigeait alors Michelin, quelques mois avant que n’éclate le mouvement des « gilets jaunes ». Deux ans et une pandémie plus tard, M. Senard, devenu patron de Renault, annonce la suppression de 4 600 postes en France et de plus de 10 000 à l’étranger, malgré les 5 milliards d’euros de prêts garantis par l’État dont a bénéficié le constructeur automobile.

https://www.monde-diplomatique.fr/2021/07/RAIM/63269