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Faut il du temps pour devenir soi même ?


Kellynkellia

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 354 messages
Mentor‚ 40ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Auger a dit :

On est forcément, et toujours, soi-même (mais ça se discute).

même sous hypnose ?

même sous l'emprise d'un gourou ?

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 571 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Kellynkellia a dit :

Bonjour pour mon devoir de philosophie je dois répondre à la question suivante : FAUT IL DU TEMPS POUR DEVENIR SOI MÊME ? 
mai quelqu’un pourrait m’aider je lui en serait reconnaissante! 
merci d’avance ;)

Même notre carte d'identité le dit par son appellation et par les informations qu'elle contient : nous sommes nous depuis notre date de naissance.

Mais cette carte d'identité doit être changée régulièrement et seuls le nom, le prénom et la date de naissance restent inchangés. Alors si on se réfère à notre nom et à notre date de naissance nous sommes nous-même depuis la naissance. Mais nous évoluons, nous changeons, tout en gardant notre identité.

Comme le pensaient les existentialistes :'l'existence précède l'essence" ce qui induirait qu'être soi-même (l'essence) n'est jamais figé, nécessite toute notre vie. Mais notre identité est pourtant la même depuis notre naissance.

Il faudrait donc aller voir ce que disent les différentes étapes de notre développement qui peuvent à la fois nous permettre de faire plus de choix (en grandissant on acquière généralement de l'autonomie) mais ces choix devenus possibles nous changent-ils essentiellement ou restent-ils enfermés dans notre identité de naissance ?

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Le 17/04/2021 à 13:43, Kellynkellia a dit :

Bonjour pour mon devoir de philosophie je dois répondre à la question suivante : FAUT IL DU TEMPS POUR DEVENIR SOI MÊME ? 
mai quelqu’un pourrait m’aider je lui en serait reconnaissante! 
merci d’avance ;)

Bonjour,

Cette question ressemble à un plagiat de Nietzsche : " deviens ce que tu es".

Mais à trop se chercher là où on est déjà, on risque de ne pas aller loin.

 

Oui, l'ontogénèse est extrapolative.

C'est-à-dire qu'elle ne fait que mûrir ce qui existe déjà.

Mais cette maturation fait émerger de nouveaux possibles.

Possibles qui n'étaient pas visibles aux stades immatures.

En ce sens, cette émergence nous fait devenir ce que nous n'avions pas anticipé.

 

Cette émergence est parfois regrettable.

Par exemple, la technologie nous fait parfois devenir ce que nous ne voulions pas devenir :

une société hypersensible et fliquée jusqu'aux toilettes, une société hyperconnectées et donc sujette à de nombreux chocs thermiques,...

Mais même si cette société semble enrôlée dans un design fusionnel, l'individu et l'association, quant à eux, ont toujours le choix.

Le choix d'être leur propre référence culturelle, le choix d'appartenir à leurs consanguins de corps ou d'esprit, et non pas à la bouillie collective.

 

Devenir soi-même exige de résoudre ses propres contradictions.

Ce que j'aime représente-t-il ce que je suis, ce que je dois, ou ce qui me rend fort ?

C'est aussi le lot des vertus : la sagesse, la morale, et la justice exigent une introspection contradictoire qui les rendraient compatibles les unes les autres.

La résolution de ces contradictions est millénaire, et nul ne sait si elle aboutit à un état stable.

Toujours est-il que le devenir demeure pluriel, que le prototype et l'idéal humain est pluriel, et que les individus comme les sociétés n'ont ni les mêmes stratégies, ni les mêmes références prototypiques, ni les mêmes aspirations au devenir.

Cordialement, Fraction

 

 

 

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 187 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Le 17/04/2021 à 14:10, Enchantant a dit :

L’empathie, se mettre mentalement à la place de l’autre, c’est un sentiment d’adulte…

L'empathie est beaucoup plus développé chez les enfants que chez les adultes qui  perdent en grandissant cette capacité , nous sommes nous même à la naissance, c'est le rester qui est compliqué . 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 536 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, bouddean a dit :

L'empathie est beaucoup plus développé chez les enfants que chez les adultes qui  perdent en grandissant cette capacité , nous sommes nous même à la naissance, c'est le rester qui est compliqué . 

Tu as des liens avec des expériences qui démontrent ça? Parce que pour moi l'enfant est un concentré de perversion égocentrique, je suis même persuadé que les tout petits enfants ne sont innocents que grâce à leur incapacité physique à faire du mal autour d'eux, et que si tu files la force d'un homme à un enfant de 3 ans, il tuerait ses parents à la moindre frustration. D'ailleurs, dès ils sont en âge d'arracher les pattes les mouches et de bruler des fourmis avec une loupe pour s'amuser ils ne se gênent absolument pas. 

 

Du coup oui, je veux bien n'importe quelle expérience démontrant l'empathie de l'enfant alors que je théorise moi même l'exacte inverse en pensant que l'enfant est totalement dénué d'empathie et que l'autre n'est pour lui qu'une utilité ou un amusement. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Quand la société définit étroitement les normes du succès ou de la perfection -apparence, force, virilité, féminité, ce que sont les bons enfants, les bonnes attitudes, la bonne conduite à adopter- il se produit dans la psyché de tous ses membres une intériorisation de ces critères, par introjection. Se sortir de tout ceci (du "nous afin de s'auto-déterminer en tant que "je") demande un travail sur soi, qui peut-être plus ou moins long. 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

Malraux dit dans " la condition humaine" qu'il faut 60 ans pour faire un homme, je pense que ça a rapport avec ce sujet.

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Membre, 103ans Posté(e)
Ysis Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚ 103ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, hell-spawn a dit :

Malraux dit dans " la condition humaine" qu'il faut 60 ans pour faire un homme, je pense que ça a rapport avec ce sujet.

Encore faut-il y arriver... aux 60 ans :unknw:

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 10 minutes, Ysis a dit :

Encore faut-il y arriver... aux 60 ans :unknw:

Patience il ne vous en reste que 3.

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Membre, 103ans Posté(e)
Ysis Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚ 103ans‚
Posté(e)
il y a 38 minutes, hell-spawn a dit :

Patience il ne vous en reste que 3.

En venant ici je me sens déjà plus sage ;)

Alors dans 3 ans je serai achevée (enfin ça dépend comment on l’entend), pour ne pas dire parfaite :ange2:

:):)

 

 

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 35 949 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)

Je crois qu'il faut surtout du temps pour se connaître. Et l'accepter...

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 536 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

Je crois au contraire que ce serait une erreur que de compter sur le temps pour faire de nous ce que nous sommes, ou des hommes ou n'importe quoi... à la limite le temps nous permet de devenir bilingue ou d'apprendre le Droit, la médecine ou l'ébénisterie. Mais dès l'instant où je décide de devenir moi même, le temps n'existe plus puisque c'est dans l'instant présent que je décide de devenir moi même. 

Je voudrais être plus généreux et moins égoïste... super. Mais pourquoi alors je fabrique une distance entre ce que je suis et ce que je voudrais être? Le temps est cette distance que je fabrique artificiellement parce que j'ai décidé, peut être, de prendre mon temps pour devenir plus généreux et moins égoïste. Pourtant le temps n'a rien à faire là dedans: si je décide de l'être maintenant, c'est maintenant que ce changement s'opère. Sinon quoi? Je me dis que je verrais bien quand j'aurais 60 ans et en attendant je vais dealer à la sortie des écoles pour m'acheter des armes et préparer un attentat?

Yoda disait sagement qu'il ne faut pas essayer mais faire ou ne pas faire les choses: C'est précisément ce qu'il faut faire. Vous voulez devenir vous même? Devenez le maintenant. 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 864 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 17/04/2021 à 15:17, La Denise a dit :

(...)

Alors,  peut être le mieux est de ne pas trop se poser la question et d'avancer comme on peut et au mieux ?

(...)

Voilà le meilleur conseil que l'on puisse donner.

(A mon avis)

Soi-même on n'est rien ! (Rien de particulier). Et c'est notre action qui nous construit petit à petit.

Sur un chaos indifférencié, (qui est mon soi-même-néant de départ) je me construis comme celui qui aura fait ce que j'ai fait.

Il s'agit de trier ce chaos, d'accepter ou de refuser chaque pièce du puzzle qui va me composer.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 864 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 18/04/2021 à 15:54, bouddean a dit :

L'empathie est beaucoup plus développé chez les enfants que chez les adultes qui  perdent en grandissant cette capacité , nous sommes nous même à la naissance, c'est le rester qui est compliqué . 

"nous sommes nous même à la naissance"

Peut-être, mais alors, c'est à dire : rien ! Seulement des possibilités indéterminées.

Quand on dit "être soi-même", il est sous entendu "respecter", être "fidèle" à sa "vraie" personnalité. Hors à notre naissance notre vraie personnalité... n'existe pas. Comment lui être fidèle ?

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Membre, 103ans Posté(e)
Ysis Membre 625 messages
Forumeur expérimenté‚ 103ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Blaquière a dit :

"nous sommes nous même à la naissance"

Peut-être, mais alors, c'est à dire : rien ! Seulement des possibilités indéterminées.

On dit bien « se réaliser », « s’épanouir »...

C’est bien qu’à la base il y a de la matière, du potentiel, et qu’à partir de cela il faut construire quelque chose, le développer.

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 864 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Ysis a dit :

On dit bien « se réaliser », « s’épanouir »...

C’est bien qu’à la base il y a de la matière, du potentiel, et qu’à partir de cela il faut construire quelque chose, le développer.

 

Oui ! C'est ce que je pense quand je dis "un chaos indéterminé" (au départ) qu'il nous revient d'ordonner. C'est exactement ça !

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 536 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Ysis a dit :

On dit bien « se réaliser », « s’épanouir »...

C’est bien qu’à la base il y a de la matière, du potentiel, et qu’à partir de cela il faut construire quelque chose, le développer.

 

Après sommes nous ce que nous faisons? Est ce que je suis charpentier si j'ai finis par le devenir à force d'étudier et travailler le bois? Mais n'est ce pas réducteur? Je peux être un excellent charpentier, peut être le meilleur du monde, mais je ne suis pas ce que je fais... Charpentier est ma fonction pour bouffer dans ce monde.

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 536 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Oui ! C'est ce que je pense quand je dis "un chaos indéterminé" (au départ) qu'il nous revient d'ordonner. C'est exactement ça !

En fait c'est une belle image : "ordonner son chaos" qui s'éloigne un peu des injonctions positives à abandonner son chaos pour ne devenir que ordonné et même très bien ordonné. Comment imaginer se séparer d'une jambe, d'un oeil ou d'une main? Il en va de même avec son chaos... Même si quelque part on voudrait se débarrasser de tel ou tel travers, "ordonner" son chaos consisterait plutôt à accepter, sans juger, ses travers. Mais à détourner la puissance chaotique vers une puissance vertueuse. Et n'est ce pas là l'illustration du mythe de St Michel? 

260px-Le_Grand_Saint_Michel,_by_Raffaell

 

Dans la plupart des représentations, l'archange ne tue pas le dragon/démon. Il le maitrise. C'est à dire que St Michel devient St Michel par cette maitrise, il représente avec le dragon, comme tu disais "le chaos ordonné". L'un sans l'autre n'a aucun intérêt: St Michel devant sa télé on s'en fout... Le dragon qui fout le bordel dans le jardin, on s'en fout aussi. Les deux ensembles nous offrent une réflexion sur ce que nous sommes. D'abord un dragon fougueux, puis une conscience ou une morale qui vient maitriser cette fougue, sans la détruire. Ce qui fait que finalement, nous sommes, naturellement, instinctivement, primitivement, ce dragon. 

 

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 864 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Crabe_fantome a dit :

Après sommes nous ce que nous faisons? Est ce que je suis charpentier si j'ai finis par le devenir à force d'étudier et travailler le bois? Mais n'est ce pas réducteur? Je peux être un excellent charpentier, peut être le meilleur du monde, mais je ne suis pas ce que je fais... Charpentier est ma fonction pour bouffer dans ce monde.

On n'est pas que charpentier ! Je ne suis pas que potier !

 Mais je le suis... beaucoup ! En partie, pour une bonne part.  Ce qui ne me va pas comme idée, c'est que notre "soi-même" soit comme transcendant, comme une entité fixe donnée a priori, ce que semble à mon avis sous entendre l'injonction "il faut être soi-même". Et même le "il faut devenir ce que l'on est" Si on le prend à la lettre, c'est qu'on est déjà bloqué dès le départ. Que tout est ficelé d'entrée.  Le "soi" est (peut être) une mosaïque. Je suis pour un soi à la carte, pas en menu !

C'est un peu le défaut des religions qui envahissent tout l'espace (pour les intégristes ou fanatiques). c'est d'ailleurs leur but, leur fonction, leur efficacité morbide. Il faut que le croyant ne soit qu'un pion interchangeable.  Qu'un soldat. Qu'une arme. Il n'a pas son mot à dire. Voilà un bel exemple du "Je-nous".

mais bien entendu, quand on est à l'extérieur, c'est facile à comprendre, évident. Quand on est pris dans les filets comme pour les sectes, je pense que ça doit être bien plus difficile dans sortir, de refaire surface, de récupérer un "quant à soi".  L'esprit est malléable, manipulable... Le principe de ces manipulations c'est d'effacer tout ce qui n'est pas conforme à l'idéologie en question : il n'y a plus que ça autour de soi. Et donc plus de possibilité de choix.

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 187 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Blaquière a dit :

"nous sommes nous même à la naissance"

Peut-être, mais alors, c'est à dire : rien ! Seulement des possibilités indéterminées.

Quand on dit "être soi-même", il est sous entendu "respecter", être "fidèle" à sa "vraie" personnalité. Hors à notre naissance notre vraie personnalité... n'existe pas. Comment lui être fidèle ?

Hello, Blaq, en gros, si tu as la chance de naitre dans une famille qui t'éleve dans la sincérité, sinon, en étant résilient, le résilient refuse d'adopter , de faire partie, d'être ce chaos dont tu parles, il ne cherche pas a copier, il cherche à être lui .

@Crabe_fantome , pour te répondre, je recherche une petite vidéo sur une expérience faite avec des enfants de 6 ans à la maternelle, on les fait asseoir tous en rond et on fait croquer un de leur camarade dans un citron, bien sur, il fait une horrible grimace, et aussitôt, ses camarades adopte une gestuelle corporelle qui ferait croire qu'ils ont croqué eux même dans le citron, mais je ne retrouve pas cette vidéo.

En la recherchant, j'ai réécouté quelques passages de conférences de SERGE TISSERON, qui s'est spécialisé dans l'étude de l'empathie.

Une chose : il parle de " capacité" pour lui l'empathie est une capacité, c'est à dire une faculté, elle sert à l'origine à apprendre, ( c'est en comprenant qu'on apprend) et qui plus que l'enfant doit apprendre ? En reconnaissant et en ressentant la sensation de l'autre, on apprend à savoir ce qui est bon ou mauvais pour nous, dans le monde d'aujourd'hui qui est fait à  [ met le chiffre que tu veux  ] % de mensonges, combien de chance un enfant à t'il de développer cette capacité quand verbalement on va lui raconter tous les bobards de la terre pour lui expliquer une situation inexplicable , ça me ramène à la sincérité, ( et à @Blaquière )  S. TISSERON a dit un truc qui m'a interpelé:

Apprendre ( enseigner) des jeux de rôles au enfants, il fait observer que les enfants sont naturellement habituer à jouer des rôles, cowboys/indiens , policiers/voleurs... Mais que certains ne savent pas faire semblant, qu'il font mal pour de vrai, et je pense qu'à l'inverse de ce qu'on pourrait penser, c'est dans les mondes ou on ne fait pas semblant ( ou qu'on apprend pas à le faire ) qu'on est le plus loin du climat nécessaire à rester soi même .

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