Un Français qui a échoué à un test de français pour immigrer au Québec dénonce un processus «trop sélectif»

Un Français qui a échoué à un test de français pour immigrer au Québec dénonce un processus «trop sélectif»

Yohan Flaman est français et a fait toute sa scolarité en français. Arrivé au Québec en 2018, il a pourtant échoué à une partie du test de français pour obtenir sa résidence permanente. Il dénonce « un processus beaucoup trop sélectif », trop cher et « contre-productif », symptomatique selon lui des autres cafouillages récents du système d’immigration dans la province.

« Sincèrement, on dirait que c’est un examen qui est fait pour être raté », lance-t-il aujourd’hui après avoir réussi le test à son deuxième essai et déposé sa demande de résidence permanente. « Je m’étais dit que c’était dans la poche, mais les consignes sont tellement longues et certaines questions sont tirées par les cheveux. » Chaque section du test est également minutée de manière très serrée, ajoute-t-il.

Pour être sélectionné comme immigrant permanent à travers le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), un candidat doit en effet démontrer sa maîtrise du français. Il y a plusieurs façons de le faire : en ayant une scolarité de trois ans en français de niveau équivalent au secondaire, en prouvant la réussite d’un cours de francisation de niveau 7 ou encore en passant l’un des tests reconnus par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).

Pressé par le temps

Le niveau 7 (sur un total de 12) est considéré par le MIFI comme un niveau intermédiaire. Il implique de pouvoir communiquer à l’oral dans des situations partiellement prévisibles à propos de besoins courants. Quant au test, le niveau à atteindre est « B2 », soit intermédiaire avancé, ce qui implique de pouvoir donner « des avis argumentés » et de converser ou de comprendre un discours « de façon claire et détaillée ».

Suite de l'article.

J'ai une cousine originaire de Slovaquie. Après 10 années d'études en France et 5 années de vie commune avec mon cousin, ils ont souhaité se marier. Il y avait des questions en histoire de France, pour lesquelles mon cousin n'avait pas les réponses. Ceci pour dire que oui, l'obtention d'un permis de s'installer en France n'est plus des plus simples non plus.

il y a 39 minutes, goods a dit :

Un Français qui a échoué à un test de français pour immigrer au Québec dénonce un processus «trop sélectif»

 

Il ne faut jamais oublier que les processus de migration s’inscrivent dans une période spécifique, lorsque les pays, sous la pression de leur opinion publique, veulent diminuer la pression migratoire pour des raisons électorales, les frontières de tous ordres, culturelles comme physiques s’érigent et se ferment inéluctablement.

C’est observable partout dans le monde :

Entre les USA et le Mexique, entre une Allemagne vieillissante qui croyait qu’ouvrir les portes à la main d’œuvre peu qualifié serait la panacée, il suffit d’analyser le rejet outre Rhin et l’usure de popularité chez Merkel, l'invasion africaine de l'Europe proche du raz le bol des habitants, pour se convaincre que les brassages brutaux de population ne sont jamais un long fleuve tranquille pour nos démocraties.

il y a 44 minutes, goods a dit :

Un Français qui a échoué à un test de français pour immigrer au Québec dénonce un processus «trop sélectif»

Yohan Flaman est français et a fait toute sa scolarité en français. Arrivé au Québec en 2018, il a pourtant échoué à une partie du test de français pour obtenir sa résidence permanente. Il dénonce « un processus beaucoup trop sélectif », trop cher et « contre-productif », symptomatique selon lui des autres cafouillages récents du système d’immigration dans la province.

« Sincèrement, on dirait que c’est un examen qui est fait pour être raté », lance-t-il aujourd’hui après avoir réussi le test à son deuxième essai et déposé sa demande de résidence permanente. « Je m’étais dit que c’était dans la poche, mais les consignes sont tellement longues et certaines questions sont tirées par les cheveux. » Chaque section du test est également minutée de manière très serrée, ajoute-t-il.

Pour être sélectionné comme immigrant permanent à travers le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), un candidat doit en effet démontrer sa maîtrise du français. Il y a plusieurs façons de le faire : en ayant une scolarité de trois ans en français de niveau équivalent au secondaire, en prouvant la réussite d’un cours de francisation de niveau 7 ou encore en passant l’un des tests reconnus par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).

Pressé par le temps

Le niveau 7 (sur un total de 12) est considéré par le MIFI comme un niveau intermédiaire. Il implique de pouvoir communiquer à l’oral dans des situations partiellement prévisibles à propos de besoins courants. Quant au test, le niveau à atteindre est « B2 », soit intermédiaire avancé, ce qui implique de pouvoir donner « des avis argumentés » et de converser ou de comprendre un discours « de façon claire et détaillée ».

Suite de l'article.

C'est dommage qu'il n'y ait pas quelques exemples de ce test considérés comme "difficiles" dans l'article...

parce que quand on parcourt ça ; https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/francisation/MIFI/referentiel/NM_echelle_niveaux_competences.pdf

Ben ça parait pas monstrueux comme exigences, quand même...enfin il me semble.

Il y a 1 heure, soisig a dit :

Ceci pour dire que oui, l'obtention d'un permis de s'installer en France n'est plus des plus simples non plus.

Cela entre-t-il en jeu dans les demandes d'asile pour quelque raison que ce soit ?

il y a 11 minutes, Plouj a dit :

Cela entre-t-il en jeu dans les demandes d'asile pour quelque raison que ce soit ?

Il y a deux types distincts d’émigrés, ceux qui sont réfugiés de pays en guerre et les conventions internationales qui imposent aux pays voisins de les accueillir (au moins temporairement) et les réfugiés économiques qui représentent la plus grande part des candidats.

C’est d’ailleurs pour cette raison que tous les immigrés se présentent systématiquement comme mineur et argumente, que c’est la guerre dans leur pays qui justifie leur demande.

La plupart du temps ce sont des mensonges, distinguer le vrai du faux, toute la question est là !

il y a une heure, Plouj a dit :

Cela entre-t-il en jeu dans les demandes d'asile pour quelque raison que ce soit ?

Je ne sais pas. Mais s'il est si compliqué maintenant, d'obtenir ne serait ce qu'un permis de séjour, c'est bien que les conditions sont devenues plus drastiques. 

Beaucoup de ressortissants français on un niveau épouvantable dans leur propre langue et cela peut concerner l'écrit aussi bien que l'oral. C'était peut-être le cas de ce monsieur ? Comment en juger, il faudrait publier le test en question pour que l'on se rende compte. Evidemment si il faut faire zéro faute à la dictée à Pivot pour avoir son permis de séjour au Québec alors autant dire que le robinet est fermé. Si au contraire le test n'est pas vraiment difficile mais proposé à des gens qui font des fautes à tous les mots, ne savent pas conjuguer au futur, à l'imparfait, n'emmagasine pas qu'il faut dire "ils croient" et non "ils croivent"... 

Rendez-vous dans dix à quinze ans où la génération  du covid  arrivera aux frontières.

Il y a 2 heures, Enchantant a dit :

Il y a deux types distincts d’émigrés, ceux qui sont réfugiés de pays en guerre et les conventions internationales qui imposent aux pays voisins de les accueillir (au moins temporairement) et les réfugiés économiques qui représentent la plus grande part des candidats.

C’est d’ailleurs pour cette raison que tous les immigrés se présentent systématiquement comme mineur et argumente, que c’est la guerre dans leur pays qui justifie leur demande.

La plupart du temps ce sont des mensonges, distinguer le vrai du faux, toute la question est là !

Il y a un 3ème type d'immigré qu'il ne faudrait pas oublier: celui qui a envie de se changer les idées  et de voir du pays.

C'est ce qui m'est arrivé et je suis loin d'être la seule dans ce cas.

il y a 2 minutes, Atipique a dit :

Il y a un 3ème type d'immigré qu'il ne faudrait pas oublier: celui qui a envie de se changer les idées  et de voir du pays.

C'est vrai, mais faire du tourisme est une chose, s'installer définitivement dans un pays tiers en est une autre ?

Il y a 2 heures, soisig a dit :

Je ne sais pas. Mais s'il est si compliqué maintenant, d'obtenir ne serait ce qu'un permis de séjour, c'est bien que les conditions sont devenues plus drastiques. 

Si ça change quelque chose.. ce serait donc une immigration choisie.

Mais si il est plus simple de demander et d'obtenir l'asile pour n'importe quelle raison, ce type d'examen ne servira pas à grand chose.

il y a 31 minutes, Enchantant a dit :

C'est vrai, mais faire du tourisme est une chose, s'installer définitivement dans un pays tiers en est une autre ?

C'est bien ainsi que je l'entendais. Quand je suis allée aux USA, j'avais un petit boulot de prévu et je n'y allais pas pour 3 semaines; en fait, j'y suis restée une année. Et j'ai remis ça l'année suivante et d'année en année avec des visas étudiants. 

Et ensuite, j'y ai immigré.

Il y a 2 heures, soisig a dit :

Je ne sais pas. Mais s'il est si compliqué maintenant, d'obtenir ne serait ce qu'un permis de séjour, c'est bien que les conditions sont devenues plus drastiques. 

il y a 3 minutes, Atipique a dit :

Et ensuite, j'y ai immigré.

C'est une grosse faute, mais on vous pardonne cette fois. 

De plus en qualité de témoin, avoir des retours comparatifs entre des modes de vie différent du notre, c'est enrichissant.

Il y a 3 heures, soisig a dit :

J'ai une cousine originaire de Slovaquie. Après 10 années d'études en France et 5 années de vie commune avec mon cousin, ils ont souhaité se marier. Il y avait des questions en histoire de France, pour lesquelles mon cousin n'avait pas les réponses. Ceci pour dire que oui, l'obtention d'un permis de s'installer en France n'est plus des plus simples non plus.

 

Dans le cadre d’une demande de carte de résident ou de la nationalité française. 
Lorsque j’ai demandé la la nationalité j’ai eu un entretien oral j’ai été dispensé de l’écrit parce que j’ai eu le brevet des collèges ( validation socle commun de connaissances ) et le bac ici en France. 
A l’entretien j’ai eu des questions telles que : les symboles de la République, le début de la 5 éme République, citer des départements, qu’est ce que la constitution, citer des fleuves , savoir à quoi correspondaient certains jours fériés... 

La police est venue chez moi vérifier mon mode de vie et j’ai eu un entretien avec les renseignements généraux. Sarko était le président à l’époque. 

Il y a 3 heures, Plouj a dit :

Cela entre-t-il en jeu dans les demandes d'asile pour quelque raison que ce soit ?

demander l'asile n'est pas vouloir la nationalité effectivement

Rappel du sujet : 

Il y a 4 heures, goods a dit :

Un Français qui a échoué à un test de français pour immigrer au Québec dénonce un processus «trop sélectif»

Yohan Flaman est français et a fait toute sa scolarité en français. Arrivé au Québec en 2018, il a pourtant échoué à une partie du test de français pour obtenir sa résidence permanente. Il dénonce « un processus beaucoup trop sélectif », trop cher et « contre-productif », symptomatique selon lui des autres cafouillages récents du système d’immigration dans la province.

« Sincèrement, on dirait que c’est un examen qui est fait pour être raté », lance-t-il aujourd’hui après avoir réussi le test à son deuxième essai et déposé sa demande de résidence permanente. « Je m’étais dit que c’était dans la poche, mais les consignes sont tellement longues et certaines questions sont tirées par les cheveux. » Chaque section du test est également minutée de manière très serrée, ajoute-t-il.

Pour être sélectionné comme immigrant permanent à travers le Programme de l’expérience québécoise (PEQ), un candidat doit en effet démontrer sa maîtrise du français. Il y a plusieurs façons de le faire : en ayant une scolarité de trois ans en français de niveau équivalent au secondaire, en prouvant la réussite d’un cours de francisation de niveau 7 ou encore en passant l’un des tests reconnus par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).

Pressé par le temps

Le niveau 7 (sur un total de 12) est considéré par le MIFI comme un niveau intermédiaire. Il implique de pouvoir communiquer à l’oral dans des situations partiellement prévisibles à propos de besoins courants. Quant au test, le niveau à atteindre est « B2 », soit intermédiaire avancé, ce qui implique de pouvoir donner « des avis argumentés » et de converser ou de comprendre un discours « de façon claire et détaillée ».

Suite de l'article.

en même temps quand on voit le niveau d'orthographe, de grammaire, de syntaxe et de graphie sans parler de la culture, je pense qu'il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un français lambda échoue...

Il y a 2 heures, sovenka a dit :

Beaucoup de ressortissants français on un niveau épouvantable dans leur propre langue et cela peut concerner l'écrit aussi bien que l'oral. C'était peut-être le cas de ce monsieur ? Comment en juger, il faudrait publier le test en question pour que l'on se rende compte. Evidemment si il faut faire zéro faute à la dictée à Pivot pour avoir son permis de séjour au Québec alors autant dire que le robinet est fermé. Si au contraire le test n'est pas vraiment difficile mais proposé à des gens qui font des fautes à tous les mots, ne savent pas conjuguer au futur, à l'imparfait, n'emmagasine pas qu'il faut dire "ils croient" et non "ils croivent"... 

Si les écrits ou oraux sont en langue canadienne française, pas sûr de décrocher quelque chose.

Lorsque je visionne quelques films dans la langue du pays, aïe, besoin de sous-titres.

J'ai bossé avec ds Montréalais plusieurs années, pas simple, rien que leur calcul, à l'époque, système impérial, en pied/pouce.

il y a 17 minutes, hanss a dit :

Dans le cadre d’une demande de carte de résident ou de la nationalité française. 
Lorsque j’ai demandé la la nationalité j’ai eu un entretien oral j’ai été dispensé de l’écrit parce que j’ai eu le brevet des collèges ( validation socle commun de connaissances ) et le bac ici en France. 
A l’entretien j’ai eu des questions telles que : les symboles de la République, le début de la 5 éme République, citer des départements, qu’est ce que la constitution, citer des fleuves , savoir à quoi correspondaient certains jours fériés... 

La police est venue chez moi vérifier mon mode de vie et j’ai eu un entretien avec les renseignements généraux. Sarko était le président à l’époque. 

 

 

 

et ils ont découvert que tu faisais un trafic de sucettes à l'eucalyptus et que tu avais une communauté qui vivait à poil comme famille non ?