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La solitude et la lucidité


Invité Quasi-Modo

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Avez-vous remarqué combien la solitude était très souvent une condition à la lucidité ?

Les plus grands auteurs s'isolent avant d'écrire, les artistes cherchent l'inspiration dans le silence de leur atelier, le regard devient plus perspicace et lucide.

Tout se passe comme si les autres étaient un brouillard qui nous empêche de voir clair, et pourtant, la vie avec les autres est incontournable.

Pris dans le tourbillon du quotidien et les futilités des tendances et autres modes, le regard s'appauvrit et nous nous illusionnons alors sur notre condition : nous nous oublions en nous distrayant de choses futiles parfois par simple peur de la solitude.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 459 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Avez-vous remarqué combien la solitude était très souvent une condition à la lucidité ?

Les plus grands auteurs s'isolent avant d'écrire, les artistes cherchent l'inspiration dans le silence de leur atelier, le regard devient plus perspicace et lucide.

Tout se passe comme si les autres étaient un brouillard qui nous empêche de voir clair, et pourtant, la vie avec les autres est incontournable.

Pris dans le tourbillon du quotidien et les futilités des tendances et autres modes, le regard s'appauvrit et nous nous illusionnons alors sur notre condition : nous nous oublions en nous distrayant de choses futiles parfois par simple peur de la solitude.

C'est une question d'activité cérébrale : quand on est en interaction avec autrui le réseau par défaut, celui qui permet de réfléchir sur soi ou le monde, ne peut pas s'activer car l'attention et accaparée par un environnement plein de stimulations.

Et ces interactions sociales nourrissent le réseau par défaut quand il s'est activé.

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Invité riad**
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Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
Posté(e)

Mouai...bonne dissertation 6/10, tu peux faire mieux Quasi-Modo, concentre-toi un peu.

 

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Membre, Obsédé textuel, 71ans Posté(e)
Gouderien Membre 34 543 messages
71ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 5 minutes, riad** a dit :

Mouai...bonne dissertation 6/10, tu peux faire mieux Quasi-Modo, concentre-toi un peu.

 

Tu es bien généreux, moi je lui aurais mis 2/10.

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
5d5a966ecd97844eb30aab3b?width=1200&form

:D

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 44 940 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Ce qui me fait du bien, c'est le silence et le calme que l'on obtient en quittant la collectivité car les autres ça crie, ça piaille, ça caquette, ça glousse, ça hurle, ça dialogue et s'interpelle, ça objecte et interjette....

C'est comme une relaxation du système nerveux. On finit par choisir le son de ce qui va frapper nos oreilles. On finit par écouter volontairement ce qui frappe nos tympans. On se met alors à s'entendre respirer. Alors on s'écoute réfléchir, penser, nul n'interfère sur nos actes. On a enfin du temps à soi et pour soi.

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, CAL26 a dit :

C'est une question d'activité cérébrale : quand on est en interaction avec autrui le réseau par défaut, celui qui permet de réfléchir sur soi ou le monde, ne peut pas s'activer car l'attention et accaparée par un environnement plein de stimulations.

Et ces interactions sociales nourrissent le réseau par défaut quand il s'est activé.

Merci pour l'explication technique : donc il y a une base neurologique connue à ce que je constate. Je ne connaissais pas. C'était ma question : comment expliquer ce que je remarque, et déjà, est-ce bien ce que je constate.

Les deux réseaux se nourrissent donc l'un l'autre, et il faut alterner phases de socialisation et phases de solitude plus intense pour trouver l'inspiration. Après c'est peut-être davantage le cas des introvertis et moins des extravertis, non ?

il y a une heure, riad** a dit :

Mouai...bonne dissertation 6/10, tu peux faire mieux Quasi-Modo, concentre-toi un peu.

 

 

il y a une heure, Gouderien a dit :

Tu es bien généreux, moi je lui aurais mis 2/10.

Vous deux au fond de la classe, cessez d'être turbulents ou je vous mets le bonnet d'âne !

Sinon je vous envoie le principal du collège !

il y a une heure, Groenland a dit :
5d5a966ecd97844eb30aab3b?width=1200&form

:D

Il a des drôles de cheveux le monsieur c'est normal ?

il y a 47 minutes, querida13 a dit :

Ce qui me fait du bien, c'est le silence et le calme que l'on obtient en quittant la collectivité car les autres ça crie, ça piaille, ça caquette, ça glousse, ça hurle, ça dialogue et s'interpelle, ça objecte et interjette....

C'est comme une relaxation du système nerveux. On finit par choisir le son de ce qui va frapper nos oreilles. On finit par écouter volontairement ce qui frappe nos tympans. On se met alors à s'entendre respirer. Alors on s'écoute réfléchir, penser, nul n'interfère sur nos actes. On a enfin du temps à soi et pour soi.

La solitude a ses vertus.

Toutes mes meilleurs idées me sont toujours venues dans des moments de solitude, ou après avoir dormi et analysé inconsciemment la situation.

La créativité est bien mystérieuse chez l'Homme et ne se donne à voir que dans certaines conditions plus ou moins inspirantes.

Quel est le bon équilibre entre solitude et sociabilité ?

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 44 940 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Là on ne peut guère  te renseigner on est plus ou moins tous condamnés jusqu'à ce que covid se tasse à une forme de solitude, d'absence de familiarité.

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Invité Groenland
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Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 46 minutes, Quasi-Modo a dit :

Il a des drôles de cheveux le monsieur c'est normal ?

C'est justement une des finalité de "la solitude et la lucidité" maximale, on perd son look. :p

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Membre, 39ans Posté(e)
Fikra Membre 200 messages
Forumeur activiste‚ 39ans‚
Posté(e)

La solitude c'est être soi. La lucidité c'est briller. A être soi certainement on est brillant à définir.

Peut être parce que soi sous la main est alors simple a se definir et par le prisme de soi defini on brille a definir.

Quand on est seul il n'y a que soi à définir c'est plus simple qu'on en devient brillant, lucide.

Seul, soi c'est ce que l'on possede, la seule réalité et la realite est pleine d'evidences et permet de briller, d'etre lucide.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 780 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

C'est pour ça que les taulards écrivent beaucoup. Les oubliettes pour réfléchir ? Zut, une souris.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Fikra a dit :

La solitude c'est être soi. La lucidité c'est briller. A être soi certainement on est brillant à définir.

Peut être parce que soi sous la main est alors simple a se definir et par le prisme de soi defini on brille a definir.

Quand on est seul il n'y a que soi à définir c'est plus simple qu'on en devient brillant, lucide.

Seul, soi c'est ce que l'on possede, la seule réalité et la realite est pleine d'evidences et permet de briller, d'etre lucide.

Je comprends ce que tu veux dire : il est plus facile de se connaître soi-même, ou de prendre conscience de qui l'on est dans la solitude et l'introspection notamment, et cela nous rend plus aptes ensuite à analyser les autres, le monde et la société sans biais ou déformations du jugement. C'est possible, cela permet un plus grand recul ce qui est salutaire.

Il y a 5 heures, querida13 a dit :

Là on ne peut guère  te renseigner on est plus ou moins tous condamnés jusqu'à ce que covid se tasse à une forme de solitude, d'absence de familiarité.

Pas que le coronavirus, la solitude derrière les écrans est une problématique contemporaine. Les gens ne vivent plus aussi entourés qu'auparavant, et de plus en plus de gens se replient sur eux-mêmes dans leur bulle, célibataires endurcis, gamers ou souffrance de phobies sociales diverses et variées. Les japonais connaissent cela sous le nom Hikkikomori, sortes d'ermites des temps modernes qui s'isolent dans leur chambre ou appartement sans jamais en sortir durant des mois. Et le phénomène s'exporte en occident ces dernières années, ce qui est dramatique! Il y a un vrai phénomène de société autour de ça.

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Membre, 7ans Posté(e)
bouddean Membre 10 016 messages
Maitre des forums‚ 7ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Quasi-Modo a dit :

Il a des drôles de cheveux le monsieur c'est normal ?

C'est bob Marley avec son gros pétard :ninja:

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, bouddean a dit :

C'est bob Marley avec son gros pétard :ninja:

S'il me donne le nom de son coiffeur, je suis certain de ne jamais y mettre les pieds :D

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 459 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Quasi-Modo a dit :

Merci pour l'explication technique : donc il y a une base neurologique connue à ce que je constate. Je ne connaissais pas. C'était ma question : comment expliquer ce que je remarque, et déjà, est-ce bien ce que je constate.

Les deux réseaux se nourrissent donc l'un l'autre, et il faut alterner phases de socialisation et phases de solitude plus intense pour trouver l'inspiration. Après c'est peut-être davantage le cas des introvertis et moins des extravertis, non ?

 

 

Le réseau serait un réseau cérébral activé quand notre attention n'est pas accaparée par des stimulations extérieures envahissantes (elles sont envahissantes quand on traite une tâche complexe sur le plan cognitif comme un problème nouveau à résoudre ou quand on discute, participe à un karaoké, fait un créneau en ville le 31 décembre...) 

Le réseau par défaut ne se nourrit pas spécifiquement des relations sociales, il se nourrit de l'ensemble de la mémoire à long terme. Il est d'ailleurs parfois considéré comme polluant quand il est le théâtre de ruminements d'idées négatives émergeant du passé de l'individu.

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Membre, 35ans Posté(e)
ÈléonoreK Membre 330 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Avez-vous remarqué combien la solitude était très souvent une condition à la lucidité ?

Les plus grands auteurs s'isolent avant d'écrire, les artistes cherchent l'inspiration dans le silence de leur atelier, le regard devient plus perspicace et lucide.

Tout se passe comme si les autres étaient un brouillard qui nous empêche de voir clair, et pourtant, la vie avec les autres est incontournable.

Pris dans le tourbillon du quotidien et les futilités des tendances et autres modes, le regard s'appauvrit et nous nous illusionnons alors sur notre condition : nous nous oublions en nous distrayant de choses futiles parfois par simple peur de la solitude.

La solitude la plus profonde offrira l'expérience du sentiment que la séparation n'est qu'une illusion, en vérité, le brouillard justement, cache le pont qui nous unis dans la "mêmité" (inutile de chercher dans le dictionnaire Français).

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, ÈléonoreK a dit :

La solitude la plus profonde offrira l'expérience du sentiment que la séparation n'est qu'une illusion, en vérité, le brouillard justement, cache le pont qui nous unis dans la "mêmité" (inutile de chercher dans le dictionnaire Français).

Ma propre expérience de la vie confirme tout à fait cette idée qu'en fin de compte peu importe l'endroit, le temps ou les personnes avec qui j'étais, il n'y avait que moi et moi-même ! C'est je crois que cela que vous appelez "mêmité".

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 13 heures, CAL26 a dit :

Le réseau serait un réseau cérébral activé quand notre attention n'est pas accaparée par des stimulations extérieures envahissantes (elles sont envahissantes quand on traite une tâche complexe sur le plan cognitif comme un problème nouveau à résoudre ou quand on discute, participe à un karaoké, fait un créneau en ville le 31 décembre...) 

Le réseau par défaut ne se nourrit pas spécifiquement des relations sociales, il se nourrit de l'ensemble de la mémoire à long terme. Il est d'ailleurs parfois considéré comme polluant quand il est le théâtre de ruminements d'idées négatives émergeant du passé de l'individu.

Le réseau par défaut peut-il être impliqué dans les expériences mystiques ? Je crois savoir que c'est une constante pour ceux qui sont dominés par les fonctions associées au "cerveau droit" dans un vieux modèle bien connu.

Il y a 2 heures, ÈléonoreK a dit :

La solitude la plus profonde offrira l'expérience du sentiment que la séparation n'est qu'une illusion, en vérité, le brouillard justement, cache le pont qui nous unis dans la "mêmité" (inutile de chercher dans le dictionnaire Français).

Oui, j'ai déjà souvent ressenti que nous étions tous reliés par un champ d'énergie cosmique fondamental et unique, idée qu'on trouve évoquée implicitement par exemple dans le film Avatar (qui m'avait bien plu pour cette raison) chez les Navis (les créatures bleues).

C'est du Krishnamurti aussi dans une certaine mesure, si on prend une référence plus philosophique. Krishnamurti, qui est un personnage très étonnant, à l'approche singulière et non dénuée d'intérêt.

Donc le mal qu'on fait aux autres, on le fait finalement à soi-même ?

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Membre, 49ans Posté(e)
épixès Membre 1 815 messages
Forumeur alchimiste ‚ 49ans‚
Posté(e)
Le 12/12/2020 à 12:31, Quasi-Modo a dit :

Avez-vous remarqué combien la solitude était très souvent une condition à la lucidité ?

Sans en être une condition absolument indispensable, on ne peut nier qu'elle la favorise grandement, et ce pour 2 raisons:

-La présence d'autrui accapare l'attention ou au moins la distrait et la concentration exige de n'être pas partagée pour s'exercer pleinement.

-La solitude facilite la morosité, or des expériences de psychologie cognitive indiquent que les états d'humeur associés au bonheur favorisent la créativité tandis que ceux associés à la tristesse favorisent l'analyse et l'intellect.

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Membre, 35ans Posté(e)
ÈléonoreK Membre 330 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Le réseau par défaut peut-il être impliqué dans les expériences mystiques ? Je crois savoir que c'est une constante pour ceux qui sont dominés par les fonctions associées au "cerveau droit" dans un vieux modèle bien connu.

Oui, j'ai déjà souvent ressenti que nous étions tous reliés par un champ d'énergie cosmique fondamental et unique, idée qu'on trouve évoquée implicitement par exemple dans le film Avatar (qui m'avait bien plu pour cette raison) chez les Navis (les créatures bleues).

C'est du Krishnamurti aussi dans une certaine mesure, si on prend une référence plus philosophique. Krishnamurti, qui est un personnage très étonnant, à l'approche singulière et non dénuée d'intérêt.

Donc le mal qu'on fait aux autres, on le fait finalement à soi-même ?

C'est une évidence, d'ailleurs, il n'est pas sûr que l'on ne soit pas essentiellement la cible cachée derrière l'autre, c'est la théorie de la punition et du désamour envers soi-même, l'on se reproche les pires choses sans conscience, même le fait d'être venu au monde.

Il y a 2 heures, Groenland a dit :

Ma propre expérience de la vie confirme tout à fait cette idée qu'en fin de compte peu importe l'endroit, le temps ou les personnes avec qui j'étais, il n'y avait que moi et moi-même ! C'est je crois que cela que vous appelez "mêmité".

Oui, c'est cela.

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