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Qui sont les black- blocs ?

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PASCOU

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

moi je leur trouve une certaine esthétique ....

 

File:Lyon 6e - Graffiti Black Block recrute (janv 2019).jpg - Wikimedia  Commons

 

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 10 954 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
il y a 29 minutes, pluc89 a dit :

Les caricaturistes de Charlie ont du talent ... eux !

:pap:    Là , je ne suis pas convaincu ........... du tout .

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
il y a une heure, new caravage a dit :

Va savoir!! Ce mec est tellement instable,c'est toute proportion gardées une sorte de Caligulla à qui on a donné un pouvoir au dessus de ses faibles capacités.

               On est de plus en plus mal barrés je crois!

Il a quand même réalisé unebonne moitié de son programme malgré les gilets jaunes et le covid ..

Heureusement qu'on n'avait pas un Chirac ou un Hollande

 

 

 

il y a une heure, PASCOU a dit :

Oui,

,:)

 

Quand charlie fait pire tu applaudis.

 

C'est qui Charlie ?

 

 

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

Ce mouvement date des années 80

 

"Leur violence collective, contenue et auto-limitée, se présente comme ciblée et différenciée, mais aussi comme une réponse aux violences sociales, économiques et autres destructions environnementales. Par Bryan Muller, Université de Lorraine et Hugo Melchior, Université Rennes 2

"Héritage contemporain du mouvement autonome implanté en ex-RFA dans les années 1980et qui souhaitait défendre les « lieux de vie collectifs » contre les irruptions policières jugées illégitimes, le « black bloc » est devenu un acteur politique remarqué à l'échelle internationale, et par là même un mode opératoire imitable et universalisable, à partir de 1999, lors du contre-sommet de l'OMC à Seattle.

Un cortège de militants révolutionnaires habillés en noir susceptibles de recourir à l'action directe

Ni parti, ni syndicat, n'ayant aucune existence légale et résultant de la réunion éphémère d'un certain nombre d'acteurs politiques ne se connaissant pas nécessairement en amont, mais qui sont issus des rangs de l'extrême-gauche « extra-parlementaire, anti-capitaliste et antifasciste » : un black-bloc pourrait se définir comme une forme d'action et d'apparition collective non conventionnelle de militants révolutionnaires habillés en noir dans le cadre d'une manifestation de rue. Autrement dit, comme un « cortège révolutionnaire d'action directe » ou, pour le dire encore d'une autre façon, « un cortège de militants révolutionnaires habillés en noir susceptibles de recourir à l'action directe ».

Ceux qui décident d'agir en commun en se regroupant momentanément dans l'espace public pour former un « black bloc » sont, le plus souvent, partie prenante de « groupes d'affinités » qui s'inscrivent eux-mêmes dans ce que l'on désigne de façon générique sous le nom de « mouvance autonome ».

Ils peuvent être également sans attache partisane, ni enchâssés dans des réseaux de connivences affectives et ainsi venir se greffer à la faveur de la constitution d'un black bloc à des groupes déjà constitués en nouant des relations amicales sur le tas.

Enfin, ils peuvent - même si c'est moins commun - appartenir à des organisations légales évoluant dans le champ politique radical, qu'elles soient d'obédiences anarchistes, communistes libertaires ou marxistes-léninistes. Ces derniers, décidant de contribuer à la formation et à la mise en mouvement d'un cortège de type black bloc, viennent de leur propre chef et agissent en leur nom propre, c'est-à-dire qu'ils n'engagent pas leur organisation.

Ni chaîne de commandement, ni unité de direction

De ce point de vue, loin d'être monolithique, un black bloc est d'abord un agrégat, c'est-à-dire un assemblage hétérogène d'éléments qui adhèrent solidement entre eux et qui développent en réaction une puissance d'agir dans l'espace public à la vue de tous, et notamment des médias.

Par-delà leur relative diversité, les participants à un black bloc ont des dénominateurs communs qui leur donnent la possibilité d'agir ensemble. Outre la critique radicale de l'ordre des choses existant, l'intégration du recours à la violence physique dans le répertoire d'action, au risque d'être réprimé par les institutions coercitives - que ce soit la police et la justice -, il y a aussi le fait d'apparaître tout de noir vêtu et de s'encagouler de façon à demeurer anonymes aux yeux des autorités et des médias.

Cela leur permet de se rendre collectivement le plus remarquable dans l'espace public, tout en affirmant un refus des hiérarchies et des figures de leaders. Ainsi, n'étant la courroie de transmission d'aucune organisation politique et n'ayant aucun lien organique avec un quelconque syndicat, le black bloc est-il un cortège se voulant à la fois inclusif et autonome. C'est-à-dire que n'importe quel militant révolutionnaire peut venir prendre part à ce cortège non orthodoxe qui ne dépend de personne en particulier.

En l'absence de chaîne de commandement et d'unité de direction officielles et identifiables, les membres d'un black bloc peuvent autant décider de manifester seulement pacifiquement avec des banderoles renforcées et des drapeaux servant à publiciser leurs aspirations communes que de recourir, parallèlement, à des modes d'action illégaux qui relèvent de la « propagande par le fait non insurrectionnel » au sens qu'ils ne sont pas mortifères - contrairement à ce qui pouvait se donner à voir en Russie tsariste ou en France à la fin du XIXᵉ siècle.

Ces militants usant de la violence physique n'ont, d'ailleurs, pas la prétention que leurs dégradations et/ou leurs interactions violentes avec les forces de l'ordre puissent servir de levier pour permettre une montée impétueuse des masses subalternes ou engendrer un tel cycle de répression de la part du pouvoir d'État qu'il arracherait le peuple de sa torpeur, de son atonie sociale.

La revendication du rôle incontournable de la « violence révolutionnaire »

Recourir à l'émeute politique, c'est une façon d'exprimer publiquement sa tolérance, sinon son appétence, à l'endroit de la violence en politique. C'est revendiquer le rôle incontournable de la « violence révolutionnaire » dans un processus de recomposition générale des rapports sociaux au travail et en société. C'est récuser pratiquement le « pacifisme intégral » comme guide pour l'action collective, tout en affirmant que les procédures électorales ne sauraient constituer a priori une modalité d'accès au pouvoir envisageable pour des militants révolutionnaires.

Ces derniers doivent envisager a contrario soit une stratégie révolutionnaire de conquête du pouvoir d'État par l'avènement d'une situation de dualité du pouvoir (grève générale insurrectionnelle, guerre populaire prolongée) ; soit une politique visant à multiplier à l'échelle du territoire national des isolats, c'est-à-dire des « zones autonomes » émancipées du « règne de la marchandise » devant permettre de vivre le futur post-capitaliste dès à présent.

Automatiquement, en agissant de la sorte, ces militants révolutionnaires assument une forme d'insubordination par rapport à la loi en vigueur, consentent à se positionner en marge de la légalité. Toutefois, contrairement aux discours fantasmagoriques de certains commentateurs ou ceux émanant des services de renseignement, il n'est pas question pour ces militants, ayant momentanément recours à des modes d'action relevant de la « délinquance politique » du fait qu'ils transgressent des normes juridiques, de s'abandonner à une quelconque dérive militariste/brigadiste.

Le rejet de la lutte armée

En effet, aucun groupe ou réseau révolutionnaire connu à ce jour ne prône publiquement un recours à la lutte armée clandestine, et donc le maintien prolongé dans l'illégalité, dans nos sociétés démocratiques et libérales, l'enlèvement de personnes assumant des fonctions électives ou encore l'assassinat ou la mutilation de décideurs économiques.

De même, en ce qui concerne les militants formant des « black blocs », il est notable qu'ils ne viennent jamais en manifestation avec des armes à feu avec l'intention de causer la mort d'un ou de plusieurs policiers, mais avec un outillage composé exclusivement d'armes par destination (pierres, bouteilles, feu d'artifice...) qui sont, certes, susceptibles de provoquer des blessures plus ou moins sérieuses chez les fonctionnaires, mais qui demeurent néanmoins de faible intensité.

Outre les considérations morales et éthiques, outre le refus pour ces militants de risquer de sacrifier 20 ou 30 ans de liberté sur l'autel d'un engagement politique qui ne se veut en définitive ni total, ni absolu, il n'est pas question de recourir à la lutte armée du fait de l'échec historique de la stratégie des groupes ayant eu recours en Europe (dans des contextes politiques dissemblables) à la « violence révolutionnaire armée ».

Ainsi, si le Comité invisible fait l'apologie de l'émeute dans son dernier opuscule Maintenant, en tant qu'expérience collective sensorielle et émotionnelle au-dessus de l'ordinaire, son propos apparaît sans commune mesure avec celui tenu par la Ligue communiste au début des années 1970 qui défendait la nécessité « d'armer les masses du désir de s'armer » dans le cadre de « l'autodéfense ouvrière » et dans la perspective d'une conquête révolutionnaire du pouvoir d'État. Sans même parler du « Mai-rampant » italien et de ces dizaines d'organisations révolutionnaires ayant assumé une militarisation de leurs modes d'action dans le contexte politique de l'Italie des années 1968, celui « d'une guerre civile de basse intensité ».

Marquer l'ennemi au fer rouge

Dans le cadre d'un black bloc, il s'agit essentiellement pour ces membres de marquer l'ennemi au fer rouge, autrement dit de commettre des actes de déprédation à l'endroit de ce qui est identifié comme des cibles politiques - que ce soient les symboles de « l'État de classe » (commissariats de police, casernes de gendarmerie, véhicules des forces de l'ordre), du « mode de production capitaliste » (banques, assurances, agences immobilières, boutiques de luxe), de la démesure consumériste et « bourgeoise ». C'est-à-dire tout ce qui incarne, aux yeux de ces militants révolutionnaires, le « règne de la marchandise » et celui de la propriété privée et lucrative.

En parallèle, il s'agit d'assumer des interactions violentes avec les forces de l'ordre chargées de protéger le « statu quo pro-capitaliste », l'ordre usinier, et de façon générale la structure normative de la société que ces militants révolutionnaires voudraient abolir à terme.

Même si aucune victoire « militaire » n'est évidemment pensable du fait d'un rapport de forces totalement et définitivement asymétrique, les agents du maintien de l'ordre sont des cibles, car ils se situent à l'interface entre eux et les décideurs politiques et économiques introuvables et inatteignables le temps de la manifestation de rue. Aussi, s'en prendre physiquement à eux, c'est essayer d'atteindre - par personne interposée - les différentes formes de gouvernances jugées illégitimes se dissimulant derrière.

Par ailleurs, leur violence collective, qui demeure en France en permanence contenue et auto-limitée, se présente comme une violence ciblée et différenciée, mais aussi comme une réponse aux violences sociales, économiques et autres destructions environnementales. Elle se définit comme une contre-violence politique, comme l'expression de la légitime défense auxquels auraient le droit de recourir à un moment donné « les dominés », « les exploités », « les opprimés » et, plus largement, celles et ceux qui souhaiteraient que les sociétés modernes ne soient plus régies par « la morale de l'intérêt privé » et « la concurrence des égoïsmes » pour reprendre les expressions chères au philosophe Alain Badiou.

Dès lors, la réalité de cette violence militante sera toujours perçue et présentée par ses acteurs comme inversement proportionnelle aux multiples formes de violences structurelles d'un « système capitaliste autophage », pour reprendre l'expression d'Anselm Jappe.

The Conversation _______

 

Par Bryan MullerDoctorant contractuel chargé d'enseignement en Histoire contemporaine, Université de Lorraine et Hugo MelchiorDoctorant en histoire politique contemporaine, Université Rennes 2

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/black-bloc-qu-est-ce-que-c-est-exactement-816087.html

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Franchement hein, j'ai pas tout lu..... peux-tu nous faire un résumé STP Ouest ? Merci

@ouest35 :fidelia:

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Membre, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 641 messages
130ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, stvi a dit :

ce sont des policiers payés par Darmanin ,pour brûler et piller afin de discréditer la gentille manifestation en cours ... 

j'déconne mais c'est la théorie du complot que @PASCOU essaie de nous faire avaler  ...

on ne peut pas t'en vouloir , à force de te faire bourrer le mou , tu commences toi même à y croire ...tu oublies les gilets jaunes qui ont été filmé en train de casser des vitrines au côté de ces anarchistes .... 

ma théorie du complot ( moi aussi j'en ai une) c'est que lorsque des manifestations s’essoufflent , et qu'il n'y a plus beaucoup de manifestants , les organisateurs promettent aux black blocs une certaine bienveillance(protection)afin d'avoir des scènes d'émeutes qui attirent les médias afin de faire la une de leur quotidien à peu de frais ...  

 

Je partage tout à fait ton point de vue, et j'ajoute que je n'avais jamais entendu parler des black-blocs, avant les manifs des jaunes. Pour moi, ils sont associés et je reste convaincue que si les jaunes se chargeaient bien d'étaler leurs appels aux manifs, sur les réseaux sociaux, c'était pour être surs que les BB seraient présents, pour apporter la violence nécessaire, pour qu'on parle d'eux. Sans  la violence durant les manifs jaunes, ce mouvement aurait vite cessé d'exister, vu que ça n'aurait intéressé les médias, que dans la rubrique des faits divers., qui ne passionnent pas grand monde. 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

Linda Kebbab: «Samedi soir, les black blocs n’auraient pas dû se trouver là»

FIGAROVOX/ENTRETIEN - La déléguée syndicale de l’Unité SGP Police - FO s’étonne du peu de contrôles réalisés au début de la manifestation de samedi, et regrette que les policiers aient «servi de punching-balls» face aux black blocs.

Par Paul Sugy
Publié le 30/11/2020 à 21:10, Mis à jour hier à 17:55
 
Pour lire la suite.

Bonjour,

Les black-blocs sont des délinquants urbains d’initiative pseudo-politique.

Ils utilisent l’argument de nuisance systématique, en le revendiquant comme une résistance victimaire face au système, c’est un classique.

 Comme leurs homothétiques anarchistes, ils sont en rupture socio-culturelle.

 

Le défaut de conception anarchiste est d’abord subjectif :

Le capitalisme c’est les autres, la police c’est l’autre, ...

On devine facilement le biais cognitif.

Ensuite, tout le monde est facho sauf nous : la police, l’école, la religion, la famille, …, toute forme d’institution n’est pour eux qu’un arbitrage égoïste et corporatiste.

L’état de droit, le gouvernement, et l’économie de marché y sont perçus comme une aliénation d’intérêt privé.

Cet infantilisme navigue à 15, 20 ans d’âge mental, 30 pour les plus tardifs.

Cordialement, Fraction

Modifié par Fraction
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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Les blackblocs sont l'armée de Soros contre qui aucun politique occidental n'ose se lever, ils sont invités a venir armés dans les manifs par la police mater la rebellion, ils ont le droit et le privilège de casser ce qu'ils veulent et jamais la police ne les en empêche même si épisodiquement le ministre de l'intérieur vient ensuite chialer à la télé de comment ces étudiants gringalets en droit et en socio ont mis la misère à leurs CRS qui avaient ordre de ne pas bouger le petit doigt.

Mais évidemment ça implique de croire à Soros, et l'on sait bien comme ce serait conspirationniste. Il arrive aussi que les blackblocs soient des flics, mais dans ces cas là ils se font toujours filmer et démasquer. Malgré ça certains continuent de croire que ça n'est pas le cas, mais ça c'est leur religion donc on n'y peut rien.

Ces croyants qui sont donc totalement à la rue arrivent à croire qu'on pourrait potentiellement ne pas connaitre leur identité et ça me fait bien rire.

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 45 minutes, soisig a dit :

Je partage tout à fait ton point de vue, et j'ajoute que je n'avais jamais entendu parler des black-blocs, avant les manifs des jaunes. Pour moi, ils sont associés et je reste convaincue que si les jaunes se chargeaient bien d'étaler leurs appels aux manifs, sur les réseaux sociaux, c'était pour être surs que les BB seraient présents, pour apporter la violence nécessaire, pour qu'on parle d'eux. Sans  la violence durant les manifs jaunes, ce mouvement aurait vite cessé d'exister, vu que ça n'aurait intéressé les médias, que dans la rubrique des faits divers., qui ne passionnent pas grand monde. 

Si la cantiniere, s' en mêle et s' emmêle,  c'est  cuit. :)

 

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
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il y a 26 minutes, Mr_Fox a dit :

Les blackblocs sont l'armée de Soros contre qui aucun politique occidental n'ose se lever, ils sont invités a venir armés dans les manifs par la police mater la rebellion, ils ont le droit et le privilège de casser ce qu'ils veulent et jamais la police ne les en empêche même si épisodiquement le ministre de l'intérieur vient ensuite chialer à la télé de comment ces étudiants gringalets en droit et en socio ont mis la misère à leurs CRS qui avaient ordre de ne pas bouger le petit doigt.

Mais évidemment ça implique de croire à Soros, et l'on sait bien comme ce serait conspirationniste. Il arrive aussi que les blackblocs soient des flics, mais dans ces cas là ils se font toujours filmer et démasquer. Malgré ça certains continuent de croire que ça n'est pas le cas, mais ça c'est leur religion donc on n'y peut rien.

Ces croyants qui sont donc totalement à la rue arrivent à croire qu'on pourrait potentiellement ne pas connaitre leur identité et ça me fait bien rire.

 

Bonsoir,

Je suis d'accord sur le constat : on pourrait interpeller les black-blocs, mais on ne le fait pas.

Mais je ne suis pas d'accord avec votre interprétation.

La police ne laisse pas faire.

Elle économise les risques de dérapages, si probables lorsque les interpellés veulent explicitement et collectivement "casser du flic".

 

Le focus médiatique a un effet loupe, et la police a été traumatisée par le cas Malik Oussekine.

Face à l'indignation publique, sa doctrine s'est imprégnée d'un "plus jamais ça", malheureusement perméable aux violences des manifestations futures.

Mais aujourd'hui, nos protecteurs ont plutôt tendance à se faire castrer indument par la vigilance populaire, puisqu'Internet est devenu une sorte de "démocratie directe" et que "Channel Flic" est de moins en moins audible.

C'est un retournement de situation dont l'excès ne sera guère plus glorieux que le cas Malik Oussekine.

Cordialement, Fraction

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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https://francais.rt.com/france/81239-black-blocs-idiots-utiles-pouvoir-avec-benjamin-cauchy-georges-kuzmanovic

Les black blocs, idiots utiles du pouvoir ? Avec Benjamin Cauchy et Georges Kuzmanovic

En savoir plus sur RT France :

https://francais.rt.com/france/81239-black-blocs-idiots-utiles-pouvoir-avec-benjamin-cauchy-georges-kuzmanovic

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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«Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», estime Georges Kuzmanovic De son côté, Georges Kuzmanovic a estimé que ces manifestations étaient une «réussite tant à Paris que dans le reste de la France». Il considère par ailleurs qu'«Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», citant pour exemples «l'intégration de l'état d'urgence dans le droit commun dès 2017, la loi contre les fake news en 2018» ou encore «la loi anti-casseurs» adoptée en 2019, qui «vont contre l'article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789». Si «énormément de gens à Paris se sont dispersés à 18h» lorsque la manifestation touchait à sa fin, «des petites crapules qui sont les black blocs» sont quant à elles restées sur les lieux», selon le président de République souveraine, et «ont réussi à flamber une succursale de la Banque de France». Et d'ajouter : «Ces crétins pensent qu'ils ont fait un acte révolutionnaire. Il faut savoir que ces fils à papa, puisque la plupart d'entre eux sont des enfants de bourgeois qui ne finissent jamais en prison, ne sont jamais interpellés ni blessés, n'ont jamais de problème avec la police.» Or, selon Georges Kuzmanovic, «quand vous êtes Gilets jaunes, vous finissez en prison : 12 000 arrestations, 3 000 condamnations, 1 000 personnes envoyées en prison alors qu'elles n'avaient jamais manifesté».

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/81239-black-blocs-idiots-utiles-pouvoir-avec-benjamin-cauchy-georges-kuzmanovic

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Membre, 75ans Posté(e)
hybridex Membre 8 333 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

La permanence de ceux qu'on appelait autrefois les casseurs dans les manifs est pour moi une énigme. C'est un phénomène constant depuis bien longtemps. On change les désignations, on fait des études et de nouveaux papiers, ça nourrit des sociologues et des politiciens, ça fait jaser.

Depuis 50 ans c'est toujours la même chose.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
il y a 31 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

Je suis d'accord sur le constat : on pourrait interpeller les black-blocs, mais on ne le fait pas.

Mais je ne suis pas d'accord avec votre interprétation.

La police ne laisse pas faire.

Elle économise les risques de dérapages, si probables lorsque les interpellés veulent explicitement et collectivement "casser du flic". 

 

Le focus médiatique a un effet loupe, et la police a été traumatisée par le cas Malik Oussekine. 

Face à l'indignation publique, sa doctrine s'est imprégnée d'un "plus jamais ça", malheureusement perméable aux violences des manifestations futures. 

Mais aujourd'hui, nos protecteurs ont plutôt tendance à se faire castrer indument par la vigilance populaire, puisqu'Internet est devenu une sorte de "démocratie directe" et que "Channel Flic" est de moins en moins audible.

C'est un retournement de situation dont l'excès ne sera guère plus glorieux que le cas Malik Oussekine.

Cordialement, Fraction

L'affaire de ce weekend nous prouve allègrement que tout ça est faux, la police se lâche sans pitié et sa doctrine est de massacrer les gens qui n'ont pas de lobby pour passer à la télé (les français) mais en revanche la terreur totale et absolue de faire mauvaise presse existe, chez les donneurs d'ordres, l'échelon politique. Faire mauvaise presse c'est "être raciste". Les blancos tu peux leur casser les rotules personne ne viendra chialer à la télé.

Les blackblocs, c'est Soros, donc les taper c'est obtenir cette mauvaise presse. Leur péter un bras est probablement antisémite et rappelle sans aucun doute les heures les plus sombres de l'histoire, même si l'instant d'avant ils jetaient un molotov sur ta voiture.

Ne rien assumer en aucun cas est la première de toutes les politiques.

 

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Invités, Posté(e)
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Invité Invités 0 message
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Rien à dire sauf que j'avais oubliée de cocher la case "m'avertir"....

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 632 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Mr_Fox a dit :

L'affaire de ce weekend nous prouve allègrement que tout ça est faux, la police se lâche sans pitié et sa doctrine est de massacrer les gens qui n'ont pas de lobby pour passer à la télé (les français) mais en revanche la terreur totale et absolue de faire mauvaise presse existe, chez les donneurs d'ordres, l'échelon politique. Faire mauvaise presse c'est "être raciste". Les blancos tu peux leur casser les rotules personne ne viendra chialer à la télé.

Les blackblocs, c'est Soros, donc les taper c'est obtenir cette mauvaise presse. Leur péter un bras est probablement antisémite et rappelle sans aucun doute les heures les plus sombres de l'histoire, même si l'instant d'avant ils jetaient un molotov sur ta voiture.

Ne rien assumer en aucun cas est la première de toutes les politiques.

 

Oui, trois policiers ont confondu puissance et impunité, et ils doivent probablement être condamnés et licenciés pour cela.

Je dirais que le sentiment d'impunité est une déviance inhérente au sentiment de puissance.

Mais si l'on souhaite être honnête intellectuellement, il faudrait rapporter le nombre de bavures au nombre total de policiers, et plus précisément au nombre d'interventions.

En factorisant ce rapport par une circonstance coefficiente : le respect de l'ordre, ou la légitime défense, la plupart du temps.

Modifié par Fraction
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Membre, Posté(e)
versys Membre 17 114 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, elbaid a dit :

moi je leur trouve une certaine esthétique ....

 

 

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.... et même un romantisme évocateur certain... :rolle:

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 27 minutes, hybridex a dit :

La permanence de ceux qu'on appelait autrefois les casseurs dans les manifs est pour moi une énigme. C'est un phénomène constant depuis bien longtemps. On change les désignations, on fait des études et de nouveaux papiers, ça nourrit des sociologues et des politiciens, ça fait jaser.

Depuis 50 ans c'est toujours la même chose.

Non , ce n'est  pas la même chose.

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Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
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il y a une heure, PASCOU a dit :

«Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», estime Georges Kuzmanovic De son côté, Georges Kuzmanovic a estimé que ces manifestations étaient une «réussite tant à Paris que dans le reste de la France». Il considère par ailleurs qu'«Emmanuel Macron attaque les piliers de la République depuis le début de sa présidence», citant pour exemples «l'intégration de l'état d'urgence dans le droit commun dès 2017, la loi contre les fake news en 2018» ou encore «la loi anti-casseurs» adoptée en 2019, qui «vont contre l'article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme de 1789». Si «énormément de gens à Paris se sont dispersés à 18h» lorsque la manifestation touchait à sa fin, «des petites crapules qui sont les black blocs» sont quant à elles restées sur les lieux», selon le président de République souveraine, et «ont réussi à flamber une succursale de la Banque de France». Et d'ajouter : «Ces crétins pensent qu'ils ont fait un acte révolutionnaire. Il faut savoir que ces fils à papa, puisque la plupart d'entre eux sont des enfants de bourgeois qui ne finissent jamais en prison, ne sont jamais interpellés ni blessés, n'ont jamais de problème avec la police.» Or, selon Georges Kuzmanovic, «quand vous êtes Gilets jaunes, vous finissez en prison : 12 000 arrestations, 3 000 condamnations, 1 000 personnes envoyées en prison alors qu'elles n'avaient jamais manifesté».

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/81239-black-blocs-idiots-utiles-pouvoir-avec-benjamin-cauchy-georges-kuzmanovic

pourquoi lorsqu'il y a un service d'ordre dans une manifestation notamment des manifs présidées par MLP avec ses services d'ordre musclés , il n'y a pas de black blocs? ... 

 si les gilets jaunes ont été condamnés c'est qu'ils se sont mêlés aux black blocs pour leur donner un coup de main afin de casser ... il y a des photos de presse qui ne présentent aucun doute sur la présence de gilets jaunes au milieu de BB ... seulement ils sont trop cons , ils  sont là à essayer de casser du flic alors que les autres se sont barrés depuis longtemps ... 

maintenant tout le monde s'habille en noir dans les manifestations pour faire BB et compliquer le travail de la police ... 

ce genre de manifestations sont le plus souvent sans service d'ordre , et même parfois appelées sur les réseaux sociaux , avec des rassemblements intempestifs ... 

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 4 minutes, stvi a dit :

pourquoi lorsqu'il y a un service d'ordre dans une manifestation notamment des manifs présidées par MLP avec ses services d'ordre musclés , il n'y a pas de black blocs? ... 

 si les gilets jaunes ont été condamnés c'est qu'ils se sont mêlés aux black blocs pour leur donner un coup de main afin de casser ... il y a des photos de presse qui ne présentent aucun doute sur la présence de gilets jaunes au milieu de BB ... seulement ils sont trop cons , ils  sont là à essayer de casser du flic alors que les autres se sont barrés depuis longtemps ... 

maintenant tout le monde s'habille en noir dans les manifestations pour faire BB et compliquer le travail de la police ... 

ce genre de manifestations sont le plus souvent sans service d'ordre , et même parfois appelées sur les réseaux sociaux , avec des rassemblements intempestifs ... 

Quelle manif.

Et c'est  reparti, lepen, hitler...

 

Modifié par PASCOU
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