LA FAUTE DE TOUT LE MONDE

Les hommes politiques déçoivent, une fois au pouvoir. Le dire est devenu un cliché. La contradiction de notre système est la suivante : on se lance en politique pour l'intérêt public, supposément, mais l'on sert surtout ses intérêts privés durant le processus. Soyons larges : on pourrait faire ce procès à la société dans son ensemble. Les mœurs du pouvoir reflètent les nôtres. Mais il nous est plus facile de choisir, tous les 5 ans, un bouc-émissaire, un coupable désigné, qui symbolise alors un sentiment de malaise général. Cela nous exempte de corriger nos propres fautes, ou même de penser à le faire.

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il y a 45 minutes, Ohnonpasmoi a dit :

mais l'on sert surtout ses intérêts privés

On est confronté à des problèmes qu'on n'avait pas envisagés. Vous croyez qu'il suffit de vouloir pour pouvoir ? Vous lisez trop de BD.

il y a 15 minutes, Talon 1 a dit :

On est confronté à des problèmes qu'on n'avait pas envisagés. Vous croyez qu'il suffit de vouloir pour pouvoir ? Vous lisez trop de BD.

En dehors de la réussite ou de l'échec d'une politique, je questionne les raisons qui motivent l'engagement.

Pas faut ,mais hélas  il est vrai que tout le monde c est personne

Il y a 2 heures, Ohnonpasmoi a dit :

Les hommes politiques déçoivent, une fois au pouvoir. Le dire est devenu un cliché. La contradiction de notre système est la suivante : on se lance en politique pour l'intérêt public, s

Pour faire de la politique, effectivement, il faut être déjà intimement persuadé soi-même que l’on transformera durablement les intérêts du pays. Si l’on se contente de critiquer ceux qui sont en place, comme vous le faites, des vœux pieux à formuler la bouche pleine, genre YAKA, FOKE, IZONKA, vaut mieux rester couché.

Déjà, pour être politique, il faut se présenter, convaincre, puis être élu. Ce n’est pas gagné d’avance.

Or, lorsque vous êtes élu, vous devenez l’arbitre des intérêts contraires et légitimes à la fois.

De plus, l’ingratitude de la fonction, en supposant que vous ayez réussi à bouger les choses pendant votre mandat, c’est que les effets positifs de vos mesures surviennent en général, lorsque vous n’êtes plus aux affaires. Les élections et le mandat c’est le temps court, la réalité c’est le temps long.

Pour l’exemple, à l’époque de Giscard d’Estaing, la SNCF était complètement en perdition, or ce président à lancer l’étude du TGV. Durant son mandat, la crise pétrolière de 1973 puis celle de 1980, multipliant le prix du pétrole par 4, crise économique affectant les résultats, trahison de Chirac, favorisant l’arrivée de François Mitterrand.

C’est Mitterrand qui a inauguré le TGV, roulant pour la première fois.

Du haut de vos 26 ans, lancer vous donc dans la politique, revenez nous expliquer tranquillement ensuite que tous les politiques sont pourris, en plus c’est facile à dire et à faire, lorsque l'on est spectateur professionnel et que l'on s'imagine béatement que la politique peut tout ?

il y a une heure, Ohnonpasmoi a dit :

En dehors de la réussite ou de l'échec d'une politique, je questionne les raisons qui motivent l'engagement.

L'engagement d'un "jeune" en politique peut s'avérer très souvent motivé par des impulsions vertueuses, un désir sincère de s'investir pour sa commune, sa région, son pays et leur population.

Mais qu'en est il plusieurs années plus tard, quand l'élu a gouté au Pouvoir, aux avantages, à la proximité appétissante des Fonds Publics...

Bien souvent, pour cet élu, les chastes pulsions de l'engagement initial ne se réveillent qu'à la veille d'échéances électorales… 

Moi je pense que l'âge idéale pour être vraiment mure a s'engager en politique (être actif) c'est a 30/40ans avant c'est encore trop jeune après c'est limite 70/80ans!!

Pour ma part, la politique c’est un métier, comme tout métier cela ne s’improvise pas, l’âge n’a que peu d’importance pour exercer un mandat politique.

Il faut nécessairement faire ses gammes avant, au niveau local, régional, puis national.

Tout homme ou femme politique est issu d’un territoire, d’une région, c’est le terreau de leur apprentissage de politicien.

Que la notion de non cumul des mandats se traduise par le non cumul des émoluments des fonctions, c'est normal, mais il faut tenir compte du local et du national parallèlement au regard de cette nécessaire appartenance...

Politicien n'est pas un métier. Une personne qui entre en Politique reçoit un mandat. On ne leur demande qu'une chose, aux élus : faire leur travail correctement. Gérer, travailler dans l'intérêt général.

Il faut limiter la durée les mandats, en donnant au maximum 15 ans aux élus pour faire du bon travail.

Les moutons galeux, au trou.

il y a 23 minutes, pila a dit :

Politicien n'est pas un métier. Une personne qui entre en Politique reçoit un mandat. On ne leur demande qu'une chose, aux élus : faire leur travail correctement. Gérer, travailler dans l'intérêt général.

Hug ! Le grand YAKA Pila à parler ! 

Si l’avancée en âge était toujours synonyme d’un minimum de bon sens, cela se saurait

Depuis longtemps. La preuve que l’âge ne fait rien à l’affaire…

Le problème : nous avons ce que les Romains appelaient cursus honorum. L'homme politique grimpe les marches du pouvoir. C'est un parcours difficile et long, et le temps d'arriver en haut, ces hommes et ces femmes perdent la bonne volonté ou l'intégrité qui les animaient. Les affaires échoient à des technocrates. Seuls des requins se fichant de l'intérêt public arrivent donc à un certain stade.

Il y a 7 heures, Ohnonpasmoi a dit :

Le problème : nous avons ce que les Romains appelaient cursus honorum. L'homme politique grimpe les marches du pouvoir. C'est un parcours difficile et long, et le temps d'arriver en haut, ces hommes et ces femmes perdent la bonne volonté ou l'intégrité qui les animaient. Les affaires échoient à des technocrates. Seuls des requins se fichant de l'intérêt public arrivent donc à un certain stade.

Ben oui, ce qui arrive quand l'engagement citoyen des débuts cède la place à l'ambition personnelle débridée.

En politique quand on aime les Français comme lui et que l'on fait rien pour les contrer on peux être adulé et porter aux nues, c'est net et flagrant aussi

Jacques Chirac pudique : ce qu’il refusait de dire aux Français

https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/jacques-chirac-pudique-ce-quil-refusait-de-dire-aux-français/ar-BB10S0zN?li=AAaCKnE&ocid=UP21DHP

@versys

Il existe peut-être une solution au problème, que nous n'avons pas encore trouvée. On ne peut plus se permettre de dire : "c'est comme ça" et laisser passer. Ce cynisme, ce renoncement font du mal au pays. Ces élus font du mal à ceux qu'ils devraient servir.

"La faute de tout le monde !" ?!? Je ne suis pas d'accord avec ça !

C'est de la faute de cette politique là ! Cela fait quarante ans qu'élection après élection, on nous promet le changement..... et ça fait quarante ans que rien ne change ! Quelques soit le guignol de l'Elysée, quarante ans que les dinosaures de la pensée politique n'ont pas changé de logiciel ! Le seul changement de politique dont j'ai été le témoin, c'est entre 1981 et 1983, période durant laquelle, en France, on a essayé le socialisme...

Il y a 5 heures, Francelibre a dit :

"La faute de tout le monde !" ?!? Je ne suis pas d'accord avec ça !

C'est de la faute de cette politique là ! Cela fait quarante ans qu'élection après élection, on nous promet le changement..... et ça fait quarante ans que rien ne change ! Quelques soit le guignol de l'Elysée, quarante ans que les dinosaures de la pensée politique n'ont pas changé de logiciel ! Le seul changement de politique dont j'ai été le témoin, c'est entre 1981 et 1983, période durant laquelle, en France, on a essayé le socialisme...

C'est "la faute de tout le monde", si vous me permettez ce raccourci. Il y a de la lâcheté et du manque d'imagination chez les votants. Il y a cette tendance à vouloir se reposer sur l'État tout en ne servant soi-même que ses intérêts privés.

Il y a 5 heures, Ohnonpasmoi a dit :

C'est "la faute de tout le monde", si vous me permettez ce raccourci. Il y a de la lâcheté et du manque d'imagination chez les votants. Il y a cette tendance à vouloir se reposer sur l'État tout en ne servant soi-même que ses intérêts privés.

Non ! C'est de la faute des poltichiens qui trahissent ! J'ai voté socialiste pendant des années,.... Jusqu'en 2007, jusqu'au jour où ils nous ont fait le coup du traité de Lisbonne ! Depuis, même un flingue sur la tempe, je ne voterai pas pour les socialistes et surtout, je pense à tous ces faux-jetons qui ont retourné leur veste en 2017 pour rejoindre Macron. Moi, quand on trahi ma confiance, c'est une fois, pas deux !!!

La politique est à l'image de la société et la société et la société est à l'image de la nature humaine.

Il y a 10 heures, asphodele a dit :

La politique est à l'image de la société et la société et la société est à l'image de la nature humaine.

 

Je vous réponds en citant Saint-Just: avant la Révolution, le peuple rendait la "nature humaine" responsable des vices de la société inégalitaire, qui étaient en fait des vices politiques. Il faut avoir le courage et l'espoir du progrès.

Le 07/03/2020 à 17:34, Enchantant a dit :

Pour faire de la politique, effectivement, il faut être déjà intimement persuadé soi-même que l’on transformera durablement les intérêts du pays. Si l’on se contente de critiquer ceux qui sont en place, comme vous le faites, des vœux pieux à formuler la bouche pleine, genre YAKA, FOKE, IZONKA, vaut mieux rester couché.

Déjà, pour être politique, il faut se présenter, convaincre, puis être élu. Ce n’est pas gagné d’avance.

 

La politique n'a rien à voir avec les convictions.

Avant tout il faut être du sérail, sortir d'une bonne école et avoir de bons réseaux.

Ensuite, il faut choisir un parti et parier sur celui qui a le plus de chance de s'imposer. Un fois dans le parti, il faut lutter pour le pouvoir et tous les coups sont permis: complots, intrigues, promesses, trahison, etc..., le but est d'attirer sur sa personne le maximum  d'adeptes pour bousculer les autres sensibilités. Enfin, il n'est pas nécessaire d'avoir des idées il suffit de prendre celles des autres, mais l'essentiel est de savoir bien parler. Le pouvoir est à la parole et non à la compétence.

Voila mon expérience de .....terrain.