Son père a obtenu sa garde : Louis, 4 ans, partira pour le Japon le lendemain de Noël

Enfant d’un couple franco-japonais qui s’est séparé en 2017, le garçonnet doit repartir au Japon ce jeudi avec son père. La justice française en a décidé ainsi malgré les arguments de sa mère et de tout un village.

© LP/Christian Goutorbe Le Parisien

A quelques heures de Noël, un vent froid qui balaie Salles-d’Aude et glace le sang des proches de la famille Verhoeven. Tous sont rassemblés pour que Louis, 4 ans, continue de vivre ici, auprès de sa mère Marine Verhoeven, 30 ans en instance de divorce du père de l’enfant, Susheido Kudo. Le père japonais de 40 ans a réclamé et obtenu de la justice française le retour de l’enfant au Japon en attendant qu’un tribunal japonais statue sur le droit de garde.

LIRE AUSSI >Retour de Louis, 4 ans, au Japon : «Je ne l’empêcherai jamais de voir sa maman»

Sauf miracle très improbable, Louis quittera le village le lendemain de Noël à 11 heures récupéré par son père. L’ultime appel lancé le 18 décembre par l’association « Jamais sans Louis » est resté lettre morte. Ni Emmanuel Macron, le président de la République sollicité pour empêcher ce départ, ni le procureur de la République de Montpellier, qui doit veiller à l’exécution de la décision de justice, ne se sont manifestés. Alors, dans la famille Verhoeven on prépare comme on peut le plus beau Noël possible avant de plonger dans l’inconnu.

« Louis ne veut pas entendre parler de cette séparation »

« Si mon fils part au Japon ce jeudi, cela signifie que je n’aurai plus aucun moyen de le voir avant qu’il ait 20 ans, sa majorité selon la loi japonaise. Contrairement à ce que maintient son père, je n’ai pas la possibilité d’obtenir un visa pour vivre au Japon et il y a de très fortes chances que je me retrouve en garde à vue pour des mois comme c’est le cas actuellement d’un père de famille australien », souffle la maman, 29 ans, terrorisée par l’idée d’être séparée de ce fils qui partage sa vie depuis quatre ans sans interruption.

« Je me battrai jusqu’au bout : devant la Cour européenne de justice et l’ONU pour obtenir gain de cause, mais cela ne fera pas revenir mon fils condamné à vivre loin de moi au Japon. Ce qui se joue c’est une sorte de chantage sur ma liberté de divorcer », poursuit la jeune mère. Le petit garçon est décrit comme parfaitement intégré dans cette enfance villageoise, joyeuse et insouciante entre école maternelle, anniversaires de petits copains et parties de pêche ou sortie à la plage. Les maîtresses et les parents des autres enfants sont montés créneau. Ils ont multiplié les actions de mobilisations et les pétitions (450 signatures à l’Elysée).

Article ici : https://www.msn.com/fr-fr/news/france/son-p-c3-a8re-a-obtenu-sa-garde-louis-4-ans-partira-pour-le-japon-le-lendemain-de-no-c3-abl/ar-BBYi9f6

On peux imaginer le moment ou le père va venir récupérer son fils , quand il va se pointer devant la porte de la mère, tout ne vas pas être simple avec en drame un enfant qui va être "enlevé" à celle ci et qui apparemment refuse d'y aller.

On ne vas pas incriminer le père car c'est son droit de voir son fils lui aussi, c'est surtout les lois Japonaises qui elles, plaident en a la faveur du père car la mère a forte chance de ne plus le revoir avant sa majorité, a moins qu'elle retourne vivre là bas , comme elle a demandé le divorce et lui pas, la situation est bloqué à cause d'un visa qu'elle n'aura pas, cruel dilemme quand même

Il y a 4 heures, Bluehawk a dit :

Enfant d’un couple franco-japonais qui s’est séparé en 2017, le garçonnet doit repartir au Japon ce jeudi avec son père. La justice française en a décidé ainsi malgré les arguments de sa mère et de tout un village.

© LP/Christian Goutorbe Le Parisien

A quelques heures de Noël, un vent froid qui balaie Salles-d’Aude et glace le sang des proches de la famille Verhoeven. Tous sont rassemblés pour que Louis, 4 ans, continue de vivre ici, auprès de sa mère Marine Verhoeven, 30 ans en instance de divorce du père de l’enfant, Susheido Kudo. Le père japonais de 40 ans a réclamé et obtenu de la justice française le retour de l’enfant au Japon en attendant qu’un tribunal japonais statue sur le droit de garde.

 

LIRE AUSSI >Retour de Louis, 4 ans, au Japon : «Je ne l’empêcherai jamais de voir sa maman»

Sauf miracle très improbable, Louis quittera le village le lendemain de Noël à 11 heures récupéré par son père. L’ultime appel lancé le 18 décembre par l’association « Jamais sans Louis » est resté lettre morte. Ni Emmanuel Macron, le président de la République sollicité pour empêcher ce départ, ni le procureur de la République de Montpellier, qui doit veiller à l’exécution de la décision de justice, ne se sont manifestés. Alors, dans la famille Verhoeven on prépare comme on peut le plus beau Noël possible avant de plonger dans l’inconnu.

« Louis ne veut pas entendre parler de cette séparation »

 

 

« Si mon fils part au Japon ce jeudi, cela signifie que je n’aurai plus aucun moyen de le voir avant qu’il ait 20 ans, sa majorité selon la loi japonaise. Contrairement à ce que maintient son père, je n’ai pas la possibilité d’obtenir un visa pour vivre au Japon et il y a de très fortes chances que je me retrouve en garde à vue pour des mois comme c’est le cas actuellement d’un père de famille australien », souffle la maman, 29 ans, terrorisée par l’idée d’être séparée de ce fils qui partage sa vie depuis quatre ans sans interruption.

« Je me battrai jusqu’au bout : devant la Cour européenne de justice et l’ONU pour obtenir gain de cause, mais cela ne fera pas revenir mon fils condamné à vivre loin de moi au Japon. Ce qui se joue c’est une sorte de chantage sur ma liberté de divorcer », poursuit la jeune mère. Le petit garçon est décrit comme parfaitement intégré dans cette enfance villageoise, joyeuse et insouciante entre école maternelle, anniversaires de petits copains et parties de pêche ou sortie à la plage. Les maîtresses et les parents des autres enfants sont montés créneau. Ils ont multiplié les actions de mobilisations et les pétitions (450 signatures à l’Elysée).

Article ici : https://www.msn.com/fr-fr/news/france/son-p-c3-a8re-a-obtenu-sa-garde-louis-4-ans-partira-pour-le-japon-le-lendemain-de-no-c3-abl/ar-BBYi9f6

en étant en instance de divorce, la mère et le père ont les mêmes droits, donc il est normal que la justice française s'incline... si il y avait eu un divorce effectif et acté au civil au Japon et en France, la décision aurait été différente mais là, hélas, ils ne sont pas encore "divorcés". au Japon, la prééminence du père est traditionnelle, si il revendique son ou ses enfants, en général, il en obtient la garde... épouser un étranger, pourquoi pas? mais il faut toujours réfléchir à la suite si cela ne marche pas. notre président n'y peut rien et la justice non plus!  

La justice a tranché pour ce qui est de plus normal. Après tout le gamin est né au Japon, il a vécu son enfance au Japon. La mère est partie seule avec son fils pour le ramener en France. Le père a été exclu de son enfant depuis deux ans. L'enfant a dû se réadapter à un pays dont il ne connaît pas, loin de son pays d'origine. Le père n'interdit pas à la mère de voir son enfant. C'est elle qui a décidé de faire un enfant au Japon et d'y vivre, il y a forcément des conséquences. La justice tranche non pas pour ce qu'il y a de mieux pour les parents mais ce qu'il y a de mieux pour l'enfant. 

il y a 7 minutes, Fuck Them All a dit :

La justice a tranché pour ce qui est de plus normal. Après tout le gamin est né au Japon, il a vécu son enfance au Japon. La mère est partie seule avec son fils pour le ramener en France. Le père a été exclu de son enfant depuis deux ans. L'enfant a dû se réadapter à un pays dont il ne connaît pas, loin de son pays d'origine. Le père n'interdit pas à la mère de voir son enfant. C'est elle qui a décidé de faire un enfant au Japon et d'y vivre, il y a forcément des conséquences. La justice tranche non pas pour ce qu'il y a de mieux pour les parents mais ce qu'il y a de mieux pour l'enfant. 

tout à fait d'accord, Fuck! bonne journée à toi.

il y a 8 minutes, jacky29 a dit :

tout à fait d'accord, Fuck! bonne journée à toi.

À toi aussi ! Joyeux Noël. 

Un père obtient le droit de garde d'un enfant...et la mère fait appel au président de la république... tout est dit sur la mainmise des mères sur les enfants.

il y a 2 minutes, libredeparler a dit :

Un père obtient le droit de garde d'un enfant...et la mère fait appel au président de la république... tout est dit sur la mainmise des mères sur les enfants.

bonjour libredeparler, je tiens quand même à faire une mise au point, au Japon, les épouses ou époux étrangers n'ont guère de chance de gagner quand il y a des enfants... au Japon, hélas, la violence masculine et conjugale n'est pas une vue de l'esprit et la justice n'en a rien à faire, c'est affreux à écrire mais c'est hélas vrai... la femme au Japon est encore considérée comme une "mineure" au niveau de la loi. épouser un japonais revient à se mettre entre les mains d'un système qui privilégie le principe "mâle". c'est culturel.  

En 2017, Marine, qui habitait au Japon, revient en France pour les vacances avec Louis, alors âgé de 2 ans. Elle explique alors à sa famille être victime de violences conjugales et vouloir rester en France avec son fils, puis demande le divorce. Mais son mari japonais, de son côté, saisit la justice pour enlèvement d'enfant, en s'appuyant sur la Convention de La Haye. Celle-ci lui donne raison. Et comme la loi japonaise ne prévoit pas de garde partagée pour les enfants de divorcés, et favorise toujours le parent japonais en cas de couple binational, l'époux a donc le droit de venir récupérer Louis.

Désormais, Marine ne sait comment expliquer à son petit garçon qu'il ne vont probablement pas se revoir pendant (très) longtemps. "Il ne veut pas, il ne comprend pas, il est en colère", glisse-t-elle à Europe 1. "Je lui ai dit que je reviendrai, que je ferai tout pour essayer de le revoir et de le ramener en France.

Viviane, la grand-mère du garçonnet, ne comprend pas que les magistrats ne mesurent pas le traumatisme de la séparation à venir. "C'est très dur, il pleure la nuit, se cache sous son lit quand quelqu'un sonne à la maison. C'est cruel", lâche-t-elle. "Je ne comprends pas que des juges puissent dire que ça n'impacte pas un enfant. C'est inhumain pour lui. Je ne comprends pas que ce soit possible."

https://www.europe1.fr/societe/je-ferai-tout-pour-le-revoir-dans-laude-une-mere-separee-de-son-fils-renvoye-au-japon-3938233

On parle d'une soit disant femme battue. Mais pas d'un enfant battu. La justice statue au nom de l'enfant. Il est normal que l'enfant soit triste de ne plus revoir sa mère. La mère ne parle cependant pas de la tristesse de l'enfant qui n'a pas revu son père. Dans tous les cas, l'enfant va souffrir d'un manque affectif. Personnellement je pense qu'un enfant est souvent mieux avec sa mère lors d'un divorce, je pense que la relation mère enfant est primordial. Mais ici il s'agit d'une situation particulière. Le mieux serait que la mère trouve le moyen de vivre au Japon. 

ça fait encore une mauvaise pub pour macron 

La décision n'a rien à voir avec le fait de choisir le meilleur pour l'enfant ou quoi ce soit par rapport au père ou à la mère, ils se sont basé juste sur la loi et pensent que c'est au Japon que cela doit se régler de savoir qui doit obtenir la garde : 

Marine avait avancé à l'époque des violences conjugales. Ce départ est assimilable à une soustraction de l'enfant à l'autorité parentale. « La convention est claire. On n'enlève pas un enfant sans l'accord du parent. 

en s'appuyant sur la Convention de La Haye. Celle-ci lui donne raison. Et comme la loi japonaise ne prévoit pas de garde partagée pour les enfants de divorcés, et favorise toujours le parent japonais en cas de couple binational, l'époux a donc le droit de venir récupérer Louis.

Il y a 3 heures, fullmetal06 a dit :

ça fait encore une mauvaise pub pour macron 

En aimant bien ce que ça vient faire là dedans  avec Macron le saint sauveur des opprimés

Il y a 5 heures, Forum0123 a dit :

En 2017, Marine, qui habitait au Japon, revient en France pour les vacances avec Louis, alors âgé de 2 ans. Elle explique alors à sa famille être victime de violences conjugales et vouloir rester en France avec son fils, puis demande le divorce. Mais son mari japonais, de son côté, saisit la justice pour enlèvement d'enfant, en s'appuyant sur la Convention de La Haye. Celle-ci lui donne raison. Et comme la loi japonaise ne prévoit pas de garde partagée pour les enfants de divorcés, et favorise toujours le parent japonais en cas de couple binational, l'époux a donc le droit de venir récupérer Louis.

Désormais, Marine ne sait comment expliquer à son petit garçon qu'il ne vont probablement pas se revoir pendant (très) longtemps. "Il ne veut pas, il ne comprend pas, il est en colère", glisse-t-elle à Europe 1. "Je lui ai dit que je reviendrai, que je ferai tout pour essayer de le revoir et de le ramener en France.

Viviane, la grand-mère du garçonnet, ne comprend pas que les magistrats ne mesurent pas le traumatisme de la séparation à venir. "C'est très dur, il pleure la nuit, se cache sous son lit quand quelqu'un sonne à la maison. C'est cruel", lâche-t-elle. "Je ne comprends pas que des juges puissent dire que ça n'impacte pas un enfant. C'est inhumain pour lui. Je ne comprends pas que ce soit possible."

https://www.europe1.fr/societe/je-ferai-tout-pour-le-revoir-dans-laude-une-mere-separee-de-son-fils-renvoye-au-japon-3938233

Et l'on prêche pour les mariages mixtes en France...

Faire un enfant n'est pas un jeu.

Il y a 5 heures, fullmetal06 a dit :

ça fait encore une mauvaise pub pour macron 

tu peux m'expliquer cette répartie qui n'a pas lieu d'être, full? merci. 

il y a 41 minutes, jacky29 a dit :

tu peux m'expliquer cette répartie qui n'a pas lieu d'être, full? merci. 

dans l'article il est dit que macron ne sait pas manifester

il y a 18 minutes, fullmetal06 a dit :

macron ne sait pas manifester

Ben il n'a pas appris, c'est tout !

Il y a 2 heures, pila a dit :

Faire un enfant n'est pas un jeu.

C'est un investissement .. pour qu'il soit rentable il en faut au moins 3 !

“Nous sommes à leurs côtés”, a déclaré Emmanuel Macron au pupitre de son discours devant la communauté française au Japon, mercredi 26 juin. Le président de la République a eu un petit mot pour les pères français divorcés et privés de leurs enfants binationaux.

“Je sais la difficulté de ces pères français, séparés de leur conjointe japonaise et la souffrance qu’ils vivent pour retrouver et pour partager la vie de leurs enfants”, a rappelé Emmanuel Macron, en visite impériale pour quatre jours. Derrière ces mots, un phénomène méconnu mais fréquent : le droit japonais de la famille est très différent du nôtre. Du jour au lendemain, un père ou un mère peut se retrouver privé de ses enfants, sans aucun moyen légal de les récupérer.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/japon-macron-peres-enfants-abandonnes_fr_5d13483ce4b0aa375f56319f

«Il y a un droit japonais, qui est très différent du nôtre, mais il y a des situations de détresse qui sont absolument inacceptables», a déclaré le président aux journalistes au lendemain d'un entretien avec trois de ces pères dont les épouses sont parties avec les enfants. «J'ai pu en effet entendre ces pères. On ne peut pas laisser certains de nos compatriotes vivre dans cette situation, et je crois que les droits fondamentaux des enfants et les leurs en tant que parents doivent être défendus», a-t-il insisté promettant de «travailler de façon constructive avec les services consulaires et la justice japonaise». «On fera tout pour être aux côtés de ces pères», a-t-il assuré précisant avoir évoqué ce problème avec le premier ministre japonais Shinzo Abe.

De nombreux étrangers divorcés ou séparés se battent depuis des mois ou des années pour tenter de voir ou récupérer leurs fils et filles avec lesquels leur mère japonaise (ou père parfois) a soudainement quitté le foyer. Souvent, la justice nippone valide le fait accompli, car en cas de divorce, l'autorité parentale n'est confiée qu'à l'un des deux parents, le code de la famille japonais ne reconnaissant pas l'autorité parentale partagée.

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/macron-juge-inacceptables-les-cas-de-peres-separes-de-leurs-enfants-au-japon-20190627

Emmanuel Macron explique qu'il cherchera à faire le nécessaire mais ça ne se fait pas du jour au lendemain après concernant le sujet, c'est une mère mais c'est exactement le même problème puisque l'avantage est pour celui (ou celle)  qui vit au Japon. 

Il y a 23 heures, jacky29 a dit :

bonjour libredeparler, je tiens quand même à faire une mise au point, au Japon, les épouses ou époux étrangers n'ont guère de chance de gagner quand il y a des enfants... au Japon, hélas, la violence masculine et conjugale n'est pas une vue de l'esprit et la justice n'en a rien à faire, c'est affreux à écrire mais c'est hélas vrai... la femme au Japon est encore considérée comme une "mineure" au niveau de la loi. épouser un japonais revient à se mettre entre les mains d'un système qui privilégie le principe "mâle". c'est culturel.  

Vous voyez je pense d'abord à l'enfant, avant les parents, et voir comment il va vivre tout cela..

Qu'au Japon les femmes ont un statut est regrettable, toutefois la femme savait ce qu'elle faisait en allant vivre avec un japonais, c'était son choix, qu'elle assume!

On va tout de même pas envoyer les forces armées pour une femme qui a choisi de vivre avec un macho et qui le regrette aujourd'hui.

Quant à la violence conjugale, le viol conjugal, c'est visiblement pas beaucoup mieux en France, vu les interventions sur cette thématique dans d'autres postes...où les femmes affirment que la grande majorité des femmes sont violées à longueur d'année au sein de leur couple, à commencer par la nuit de noces.

Donc entre les viols conjugaux et l'enfer du harcèlement au travail, dans la rue, toujours d'après les affirmations de femmes, le statut de la femme française ressemble visiblement à un calvaire...calvaire choisit que l'on s'entende bien...