Je ne comprends pas la vie...

il y a 17 minutes, Jane Doe a dit :

Je ne sais pas, juste je ne comprends pas ce monde, je ne comprends pas cette vie, je ne comprends pas les règles du jeu, je ne sais même pas à quoi on joue. J'espérais juste que d'autres sauraient... 

Je trouve ce monde, la vie, les autres tellement violents. 

Ce que je sais c'est qu'on vit une époque agitée, que c'est de plus en plus chacun pour soi et qu'il y a beaucoup de détresse.

Ma théorie c'est qu'à force de créer le besoin dans le consumérisme, on arrive à ce qui se passe aujourd'hui en temps de crise, la peur de manquer, de se retrouver sans argent, sans possession, ce qui explique la montée de violence, verbale et physique. Mais aussi la division.

Notre société actuelle échappe à toute analyse donc à nos repères premiers dont nous sommes issus. Je ne suis même pas sûr que nous sommes encore dans la théorie de l'évolution ...

il y a 45 minutes, Jane Doe a dit :

Je ne sais pas, juste je ne comprends pas ce monde, je ne comprends pas cette vie, je ne comprends pas les règles du jeu, je ne sais même pas à quoi on joue (...)

Et si vous voyiez la vie non pas comme un jeu mais plutôt comme un voyage (un voyage existentiel avec maints paysages à découvrir) ou bien comme un chemin que vous suivriez avec diverses directions possibles et il vous appartiendrait de choisir la vôtre ?

il y a 45 minutes, Jane Doe a dit :

Je trouve ce monde, la vie, les autres tellement violents. 

Soyez une observatrice attentive du monde (on en revient au côté explorateur du voyage existentiel) et vous verrez qu'il n'y a pas QUE de la violence ici-bas et pas non plus QUE de la laideur.

il y a 29 minutes, brooder a dit :

Notre société actuelle échappe à toute analyse donc à nos repères premiers dont nous sommes issus. Je ne suis même pas sûr que nous sommes encore dans la théorie de l'évolution ...

C'est ce que je pense aussi.

il y a une heure, Jane Doe a dit :

je suis amoureuse. 

Y a t'il un lien entre ceci et votre sujet sur le mensonge ?

il y a une heure, Jane Doe a dit :

Je ne comprends pas la vie. Expliquez-la moi ? 

Si c'est moi le problème, c'est quoi la solution ? 

Bonjour Jane Doe, amicalement

Tu en as de la chance de ne pas la comprendre, par ce que au moins tu sais ce que c'est. A 85 ans je ne sais pas ce que c'est.

En avril de cette année, j'ai eu une opération à cœur ouvert, il s'est passé des choses là, je suis mort 3 fois il me fut refilé des drogues, avec de l'héparine à gros dosage, ou il y a eu une énorme cagade dans le cerveau, une belle hémorragie cérébrale. Ce qui occasionna des délires, et bien figures toi que c'est ces délires qui m'ont tout détruit de ce que je pensais ou croyai qu'est la vie, tout fut remis à zéro, a tel point que je ne sais pas si ce que je vis fait maintenant est vrai.

Mais je vais essayer de t'aider, la vie faut la vivre, chercher à la comprendre est illusoire, car nous ne la connaissons mais alors pas du tout, faut savoir pour comprendre, nous manquons de trop d'éléménts. Par contre faut la vivre, elle peut paraitre stupide, injuste, plein de choses c'est certain que c'est ceci dans nos perceptions, mais c'est nos perceptions pas la vie. Nous ne serons jamais la référence absolu du cosmos, nos jugement, nos appréciations sont dans l'erreur, nos mensonges. Pourtant j'ai une vague idée de ce que peut être la vie, enfin je me demande si c'est pas le cosmos dans son intégralité. Mais là d'un seul coup je redeviens un primitif qui pense être une partie du cosmos tout en étant lui.

Il y a 1 heure, Jane Doe a dit :

Je ne sais pas imaginer, je n'ai pas été fabriquée ainsi. 

Tu sais pas imaginer, alors rêve là !!!

il y a une heure, Jane Doe a dit :

Je ne sais pas, juste je ne comprends pas ce monde, je ne comprends pas cette vie, je ne comprends pas les règles du jeu, je ne sais même pas à quoi on joue. J'espérais juste que d'autres sauraient... 

Je trouve ce monde, la vie, les autres tellement violents. 

Mais la vie est violence, la vie est meurtre, la vie est douleurs, la vie est cruautés, c'est par ce qu'elle nous offre pour certain ce qui est pire, c'est ça qui fait sa beauté, la vie est paradoxe, la vie est ambivalence, la vie est folie, mais elle est belle, belle par ce qu'elle nous offre la mort.  Mais c'est par ce qu'elle nous l'offre que nous devons nous battre avec l'acharnement du désespoirs pour vivre.

Le problème avec le savoir c'est qu'il faut savoir le mettre en boite pour les moments difficiles.

Tout notre savoir sur la (notre) vie est sans fin alors il nécessite une préparation avant consommation.

Il va s'en dire que ce n'est pas le savoir qui nous protège des coups durs (sauf des bonimenteurs) mais il peut soigner ...

Il y a 6 heures, Jane Doe a dit :

Je ne comprends pas la vie. Expliquez-la moi ? 

Si c'est moi le problème, c'est quoi la solution ? 

C'est donc pour cela que vous approuvez certaines personnes et en désapprouvez d'autres ?

La vie peut être absurde mais l'existence peut être sauvée s'il y a une vraie possibilité de communication entre les êtres.

Il y a 6 heures, Jane Doe a dit :

Je ne comprends pas la vie. Expliquez-la moi ? 

Si c'est moi le problème, c'est quoi la solution ? 

Mais il n'y a rien à comprendre... C'est le règne de l'absurde et plus tu essaies d'y comprendre quelque chose justement plus tu t’éloigne de la solution... qui en fait c'est d'admettre que l'absurde est le maître-mot et que la seule solution c'est de tourner la vie en dérision (et chacun à sa manière...) ! 

Bonjour 

Tout d'abord merci à tous pour toutes ces réponses. j'en ai lu certaines cette nuit, d'autres ce matin. J'en est "ingéré" certaines, d'autres pas encore. Je vais tenter de donner une réponse globale pour plus de clarté qu’enchaîner des copié/collé. Cette question hier était posée dans l'émotionnel, je vais tenter de l'être moins ce matin. J'avais espéré une réponse, LA réponse, comme si on pouvait répondre à cette question de la même façon que combien font 2+2. C'était naïf, j'en conviens ce matin.

Il n'y a pas de réponse unique, pour certains c'est l'amour qui fait sens à la vie, pour d'autres le partage ou la communication, pour d'autres c'est de la vivre tout simplement, pour d'autres c'est lutter pour survivre, pour d'autres un voyage ou un rêve, 

Je retiens globalement que pour beaucoup la vie c'est les rapports que nous entretenons aux autres. J'ai réfléchis à ma question sous cet angle, mon rapport aux autres, inconnus, connus. et c'est ainsi que j'en arrive à cette conclusion pour ce matin. Ma conclusion, c'est que ma réponse est en fait dans la seconde question comme il l'a été suggéré plus haut.

La vie est ainsi, il n'y a effectivement rien à comprendre. Je suis le problème. Pour tenter de mettre des mots sur mon ressenti, cela donne à peu près cela.

Je suis un être dysfonctionnel (comme il en existe d'autres) qui tente de s'intégrer auprès de personnes normales. Mes "dysfonctionnements" rendent ce monde, ces personnes, la vie, chaotique et incompréhensible et de ce fait potentiellement dangereuse. Sans que je suis d'une certaine façon privée d'instinct de survie où certains l'entendent. Le mien n'est pas préventif mais curatif (j'aurais dû mal à vous expliquer ce "concept" personnel sans me heurter aux incompréhensions et jugements. Je suis le problème, je suis la solution. 

Merci à vous pour votre aide 

il y a 2 minutes, Jane Doe a dit :

Bonjour 

Tout d'abord merci à tous pour toutes ces réponses. j'en ai lu certaines cette nuit, d'autres ce matin. J'en est "ingéré" certaines, d'autres pas encore. Je vais tenter de donner une réponse globale pour plus de clarté qu’enchaîner des copié/collé. Cette question hier était posée dans l'émotionnel, je vais tenter de l'être moins ce matin. J'avais espéré une réponse, LA réponse, comme si on pouvait répondre à cette question de la même façon que combien font 2+2. C'était naïf, j'en conviens ce matin.

Il n'y a pas de réponse unique, pour certains c'est l'amour qui fait sens à la vie, pour d'autres le partage ou la communication, pour d'autres c'est de la vivre tout simplement, pour d'autres c'est lutter pour survivre, pour d'autres un voyage ou un rêve, 

Je retiens globalement que pour beaucoup la vie c'est les rapports que nous entretenons aux autres. J'ai réfléchis à ma question sous cet angle, mon rapport aux autres, inconnus, connus. et c'est ainsi que j'en arrive à cette conclusion pour ce matin. Ma conclusion, c'est que ma réponse est en fait dans la seconde question comme il l'a été suggéré plus haut.

La vie est ainsi, il n'y a effectivement rien à comprendre. Je suis le problème. Pour tenter de mettre des mots sur mon ressenti, cela donne à peu près cela.

Je suis un être dysfonctionnel (comme il en existe d'autres) qui tente de s'intégrer auprès de personnes normales. Mes "dysfonctionnements" rendent ce monde, ces personnes, la vie, chaotique et incompréhensible et de ce fait potentiellement dangereuse. Sans que je suis d'une certaine façon privée d'instinct de survie où certains l'entendent. Le mien n'est pas préventif mais curatif (j'aurais dû mal à vous expliquer ce "concept" personnel sans me heurter aux incompréhensions et jugements. Je suis le problème, je suis la solution. 

Merci à vous pour votre aide 

C'est parce que tu n'as pas compris le sens du mot comprendre....Comprendre étymologiquement veut dire incorporer , mettre en soi. Il faut tout mettre en soi et trier après

il y a 51 minutes, Jane Doe a dit :

Bonjour 

Tout d'abord merci à tous pour toutes ces réponses. j'en ai lu certaines cette nuit, d'autres ce matin. J'en est "ingéré" certaines, d'autres pas encore. Je vais tenter de donner une réponse globale pour plus de clarté qu’enchaîner des copié/collé. Cette question hier était posée dans l'émotionnel, je vais tenter de l'être moins ce matin. J'avais espéré une réponse, LA réponse, comme si on pouvait répondre à cette question de la même façon que combien font 2+2. C'était naïf, j'en conviens ce matin.

Il n'y a pas de réponse unique, pour certains c'est l'amour qui fait sens à la vie, pour d'autres le partage ou la communication, pour d'autres c'est de la vivre tout simplement, pour d'autres c'est lutter pour survivre, pour d'autres un voyage ou un rêve, 

Je retiens globalement que pour beaucoup la vie c'est les rapports que nous entretenons aux autres. J'ai réfléchis à ma question sous cet angle, mon rapport aux autres, inconnus, connus. et c'est ainsi que j'en arrive à cette conclusion pour ce matin. Ma conclusion, c'est que ma réponse est en fait dans la seconde question comme il l'a été suggéré plus haut.

La vie est ainsi, il n'y a effectivement rien à comprendre. Je suis le problème. Pour tenter de mettre des mots sur mon ressenti, cela donne à peu près cela.

Je suis un être dysfonctionnel (comme il en existe d'autres) qui tente de s'intégrer auprès de personnes normales. Mes "dysfonctionnements" rendent ce monde, ces personnes, la vie, chaotique et incompréhensible et de ce fait potentiellement dangereuse. Sans que je suis d'une certaine façon privée d'instinct de survie où certains l'entendent. Le mien n'est pas préventif mais curatif (j'aurais dû mal à vous expliquer ce "concept" personnel sans me heurter aux incompréhensions et jugements. Je suis le problème, je suis la solution. 

Merci à vous pour votre aide 

Bonjour Jane,

Je n’arrive pas à faire de vous au moins une esquisse, un schéma. Vous me restez incompréhensible. 

J’y vois une qualité chez vous. Avoir face à soi une personne incompréhensible oblige à une attention sans cesse soutenue.

Je n’aime pas trop vous sentir souffrir. Ne comprenant pas votre souffrance je ne peux que souffrir avec vous.

il y a 1 minute, Annalevine a dit :

Bonjour Jane,

Je n’arrive pas à faire de vous au moins une esquisse, un schéma. Vous me restez incompréhensible. 

J’y vois une qualité chez vous. Avoir face à soi une personne incompréhensible oblige à une attention sans cesse soutenue.

Je n’aime pas trop vous sentir souffrir. Ne comprenant pas votre souffrance je ne peux que souffrir avec vous.

 

Bonjour, je pourrais vous donner les explications de ce que je suis de façon claire, mais je ne suis pas aussi naïve que je l'aimerais et je sais bien que cette description pourrait se retourner contre moi et je ne souhaite pas devoir y faire face. 

Hier soir je souffrais, j'étais dans l'émotionnel. Ce matin mon intellectuel a repris le dessus, je ne souffre plus. Ne vous inquiétez pas, mais votre compassion me touche, je vous remercie.

il y a une heure, Jane Doe a dit :

il n'y a effectivement rien à comprendre.

La vie n'a pas de sens, elle n'en a d'ailleurs pas besoin. Nous si.

Paréidolies, synchronicité, corrélations illusoires, anthropomorphisme, apophénie….nous voyons du sens partout.

Le cerveau humain est un champion de la détection d'agent, c'est pourquoi le psychologue Justin Barett nous estime dotés d'un «détecteur d'agentivité hyperactif». La plupart des animaux sont également très forts dans ce domaine. Toujours à l'affût, ils décampent au moindre bruit, réagissent à la première odeur. Que ce soit dans le but de repérer un prédateur, une proie ou un partenaire, la règle Darwinienne est stricte: il vaut mieux se tromper en croyant détecter ce qui n'est pas là que se tromper en ne voyant pas (ou trop tard) ce qui est vraiment là.

Pour l'humain le principal danger, mais aussi la principale ressource, ce sont les autres humains. Ce qui doit être détecté avant tout, et ne jamais rester inconnu, c'est la présence d'une intention humaine derrière les bruits, les mouvements, les objets. Ceux qui ont perdu à ce jeu n'ont pas laissé de descendants, les autres sont nos ancêtres; ils nous ont légué leur gènes. Et comme eux nous voyons de l'humain partout.

En conséquence nous donnons du sens a des choses qui n'en ont pas et nous établissons des connexions dans la course aléatoire des événements.

Camus disait que «l'absurde nait de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde».

Le sentiment de l'absurde peut surgir de la «nausée» qu'inspire le caractère machinal de l'existence sans but; il peut naitre du sentiment de l'étrangeté de la nature, de l'hostilité primitive du monde auquel on se sent tout à coup étranger. Ou encore de l'idée que tous les jours d'une vie sans éclat sont stupidement subordonnés au lendemain, alors que le temps qui conduit à l'anéantissement de nos efforts est notre pire ennemi. Enfin, c'est surtout la certitude de la mort, ce «côté élémentaire et définitif de l'aventure» qui nous en révèle l'absurdité. En fait ce n'est pas le monde qui est absurde mais la confrontation de son caractère irrationnel et ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'Homme. Ainsi l'absurde n'est ni dans l'Homme ni dans ce monde, mais dans leur présence commune.

il y a 8 minutes, Jane Doe a dit :

Bonjour, je pourrais vous donner les explications de ce que je suis de façon claire, mais je ne suis pas aussi naïve que je l'aimerais et je sais bien que cette description pourrait se retourner contre moi et je ne souhaite pas devoir y faire face. 

Hier soir je souffrais, j'étais dans l'émotionnel. Ce matin mon intellectuel a repris le dessus, je ne souffre plus. Ne vous inquiétez pas, mais votre compassion me touche, je vous remercie.

 

Bien sûr que je ne vous demande pas de m’éclairer sur vous, j’ai moi-même mes violences qui pourraient bien vous prendre pour objet. Se dire, se raconter, se confier est possible auprès de personnes dont nous avons éprouvé longtemps la confiance. 
Il faut beaucoup d’amour pour écouter, et je sais ne pas avoir cet amour là encore. Non qu’il soit impossible cet amour ( il s’agit là du don de soi, de l’effacement de soi pour vous) mais il faut tellement de temps pour qu’il s’installe.

il y a 1 minute, Annalevine a dit :

Bien sûr que je vous demande pas de m’éclairer sur vous, j’ai moi-même mes violences qui pourraient bien vous prendre pour objet. Se dire, se raconter, se confier est possible auprès de personnes dont nous avons éprouvé longtemps la confiance. 
 

 

Nous sommes d'accord sur ce point.

Il y a 9 heures, Jane Doe a dit :

Je ne comprends pas la vie. Expliquez-la moi ? 

Si c'est moi le problème, c'est quoi la solution ? 

Est-ce la vie, au sens large,  que vous ne comprenez pas ou est-ce une vie, dans un cadre précis et spécifique ?

à l’instant, ÈléonoreK a dit :

Est-ce la vie, au sens large,  que vous ne comprenez pas ou est-ce une vie, dans un cadre précis et spécifique ?

 

Ma première impulsion aurait été de dire la vie au sens large, mais en réfléchissant un peu, il s'agit de moi donc de ma vie