Mort ou Absence de vie ?

Une terre isolée est une terre à peuplée.

Une terre peuplée nous mène à la recherche d'une terre isolée. 

Jamais content.

Et l'équilibre ?

C fade l'équilibre? Non?C moi?

Encore moi. 

Esperer c installer une frontière. 

Désespérer est l'absence de l'idée même de frontière. 

Une a une fin,l'autre est sans fin.

Mais tout ça n'est que

"Never let your feeling get you down" 
 

Il y a 11 heures, Jane Doe a dit :

J aimerais voir comment vous regleriez des problemes comme les miens ou des blessures comme les miennes avec légèreté. 

Je suis lasse de lire tout ça. @Annalevine et @Dzag sont les seuls je crois, à avoir compris ce topic et son but

Si je vous dis cela c'est que j'ai pas mal de problemes en ce moment qui menacent de me submerger.

Je trouve curieux la confiance que vous portez a des personnes qui pour moi ne m'inspireraient aucune confiance en cas de problème, mais chacun voit midi a sa porte.

Il y a 11 heures, Passiflore a dit :

 

Non mais il vous aide et vous soutient dans l'épreuve ; vous n'êtes pas seule.

 

 

Je  n ai pas dit que j etais seule. J ai dis que je n avais aucune envie de vivre et que je ne pouvais mourir. Il s agissait d une queqtion rhetorique. Elle ne demandait aucune reponse. C etait plus une envie de le dire tout haut. Peut etre de voir si d autres vivaient ça et comment ils le supportaient.

Au vue des reponses j n ai pas su me faire comprendre. C etait donc une erreur. Je m en excuse. 

Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

Si je vous dis cela c'est que j'ai pas mal de problemes en ce moment qui menacent de me submerger.

Je trouve curieux la confiance que vous portez a des personnes qui pour moi ne m'inspireraient aucune confiance en cas de problème, mais chacun voit midi a sa porte.

Votre commentaire m’amuse comme il amusera sans doute @Dzag. Mais je réagis sur un autre point : la confiance que @Jane Doene devrait pas nous donner. 
Tant que nos dialogues resteront publics j’ai la certitude que @Jane Doesaura nous combattre si nous allions au delà de ce qu’elle désire que nous allions.

La seule perversite qui pourrait blesser Jane ce serait de glisser vers le MP.  Ce que j’ai appris du forum c’est qu’il peut apporter beaucoup à condition de ne pas s’égarer en MP. Le MP donne l’illusion d’une intimité. Cette illusion pervertit tout. C’est pourquoi je ne vais plus jamais en MP. Et c’est parce que je n’y vais plus jamais que Jane  n’a rien à craindre de moi. Car le dialogue entre elle et moi restera toujours public. Et la publicité de nos éventuels et futurs dialogues la protègera de moi. Car si je venais à déraper, en public, vis à vis d’elle, je sais que vous apparaîtriez, vous et les autres pour la défendre. Donc ne craignez rien. Ni pour Jane, ni pour vous.

Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

Si je vous dis cela c'est que j'ai pas mal de problemes en ce moment qui menacent de me submerger.

Je trouve curieux la confiance que vous portez a des personnes qui pour moi ne m'inspireraient aucune confiance en cas de problème, mais chacun voit midi a sa porte.

Il ne s agit pas de confiance. Il faudrait etre bien naif pour faire confiance a des gens qu on ne connait pas. 

il y a 1 minute, Jane Doe a dit :

Je  n ai pas dit que j etais seule. J ai dis que je n avais aucune envie de vivre et que je ne pouvais mourir. Il s agissait d une queqtion rhetorique. Elle ne demandait aucune reponse. C etait plus une envie de le dire tout haut. Peut etre de voir si d autres vivaient ça et comment ils le supportaient.

Au vue des reponses j n ai pas su me faire comprendre. C etait donc une erreur. Je m en excuse. 

Ne vous dévaluez pas. Ne vous dévaluez jamais. Votre histoire personnelle soyez en toujours fière, même si trop de personnes tendent à dire de l’histoire des autres : votre histoire n’est rien. L’histoire est tout. 
Je n’ai pas répondu à votre message qui m’était adressé car j’ai du mal à ne pas me protéger ( d’une manière générale je me protège ). Et je ne vois pas comment vous répondre si je cherche à me protéger quand je vous réponds.

à l’instant, Annalevine a dit :

Ne vous dévaluez pas. Ne vous dévaluez jamais. Votre histoire personnelle soyez en toujours fière, même si trop de personnes tendent à dire de l’histoire des autres : votre histoire n’est rien. L’histoire est tout. 
Je n’ai pas répondu à votre message qui m’était adressé car j’ai du mal à ne pas me protéger ( d’une manière générale je me protège ). Et je ne vois pas comment vous répondre si je cherche à me protéger quand je vous réponds.

Rassurez vous. Je me connais tres bien. Et je sais que communiquer avec les autres ne figure pas dans mes talents. Ne pas reussir a transmettre mes pensees est chose courante. Je sais pourquoi et je sais que cela fausse mes rapports aux autres. Ce n est pas grave au final si personne n est blesse. 

il y a 1 minute, Jane Doe a dit :

Rassurez vous. Je me connais tres bien. Et je sais que communiquer avec les autres ne figure pas dans mes talents. Ne pas reussir a transmettre mes pensees est chose courante. Je sais pourquoi et je sais que cela fausse mes rapports aux autres. Ce n est pas grave au final si personne n est blesse. 

Pour ma part je n’ai pas renoncé à communiquer avec vous. Mais je ne suis pas arrêté par votre façon d’être, je suis arrêté par mes propres émotions ! J’attends que la mer redevienne étale ( ou presque ) pour vous écrire.

Donnez moi du temps. Et ne renoncez pas, pas encore, à vous faire comprendre ici.

Le 27/11/2019 à 09:22, Jane Doe a dit :

Que peut-il bien rester entre la non envie de vivre et l'impossibilité de mourir ? 

 

Gérer le quotidien, gérer sa peine, se forcer à respirer chaque matin. Apporter des sourires et le plus de confort, voire de bonheur, à ceux que nous aimons et qui nous aiment, savoir profiter des petites belles choses de la vie même si elles ne changent rien à nos profondes difficultés de vie.....et attendre, attendre le temps qui passe et qui va aussi nous engouffrer dans son néant mais , avant, qui saura alléger notre peine/désespoir sans pour autant nous le faire oublier mais l'accepter mieux, nous y "habituer" pour vivre moins péniblement avec.

Il y a 1 heure, Jane Doe a dit :

Je  n ai pas dit que j etais seule. J ai dis que je n avais aucune envie de vivre et que je ne pouvais mourir. Il s agissait d une queqtion rhetorique. Elle ne demandait aucune reponse. C etait plus une envie de le dire tout haut. Peut etre de voir si d autres vivaient ça et comment ils le supportaient.

Au vue des reponses j n ai pas su me faire comprendre. C etait donc une erreur. Je m en excuse. 

Ne vous en excusez pas, le problème étant que vous en avez trop dit ou plutôt, pas assez (dit) pour que nous soyons à même de savoir de quoi il retourne exactement mais vous avez bien raison de ne pas trop en dire, de vous tenir sur la réserve.

Je suis navrée pour vous (je vous le dis sincèrement) que vous n'ayez trouvé aucune raison d'aimer la vie, que vous n'ayez aucune envie de vivre, que vous la subissiez cette vie si détestable à vos yeux... cependant il y a une touche de couleur dans le lugubre tableau : l'amour qui vous lie à celui que vous aimez ; ce n'est pas rien, cela.

il y a une heure, Lou ! a dit :

Gérer le quotidien, gérer sa peine, se forcer à respirer chaque matin. Apporter des sourires et le plus de confort, voire de bonheur, à ceux que nous aimons et qui nous aiment, savoir profiter des petites belles choses de la vie même si elles ne changent rien à nos profondes difficultés de vie.....et attendre, attendre le temps qui passe (...) qui saura alléger notre peine/désespoir sans pour autant nous le faire oublier mais l'accepter mieux, nous y "habituer" pour vivre moins péniblement avec.

Plus facile à dire qu'à faire lorsque l'envie n'est pas ou plus là...

Lorsque j'ai commencé il y a une dizaine d'années le boulot que j'exerce, j'ai été confrontée à cette situation : une vieille dame dans une résidence pour personnes âgées. Il faisait si beau que je lui ai proposé de sortir pour marcher un peu au soleil. Elle a planté son regard vide, déjà mort (elle n'était pas si âgée que cela pourtant) dans le mien et m'a dit, laconique : "je n'ai plus l'envie..." Elle ne m'a pas dit : "je n'ai pas envie" mais : "je n'ai plus l'envie".

Ne plus avoir l'envie, au sens général du terme ; plus l'envie de se lever le matin, plus l'envie de manger, plus l'envie de rien en fait... juste attendre la mort en espérant que l'attente ne sera pas trop longue... Que répondre à cela lorsque l'envie a déserté l'esprit d'une personne ? Rien, les mots sont vains lorsque l'envie n'est plus...

il y a 22 minutes, Dzag a dit :

Allez fin du HS.... laissons donc les psychanalyses du cru dresser son profil

Bonjour

Je ne crois pas que @Jane Doe demandait de l'aide, ou que le but soit de dresser son profil. J'ai l'impression qu'elle voulait juste poser une question pour avoir des retours d'expériences, pour ne pas attendre seule, que c'est sa façon à elle de communiquer.

Pour vous réponde, @Jane Doe, je ne crois pas avoir suffisemment vécu pour vous répondre. Je n'ai jamais vécu ce que vous décriver, ou en tout cas pas aussi fort. Mais j'ai été témoin de personnes semblant souffrir (je ne sais même pas si c'est le bon mot) de ce que vous décrivez. J'ai vu des personnes qui semblaient tout à fait comme une autre, avec ses souffrances et sa vie, mais qui, à mes yeux, étaient vides (c'est dur d'exprimer ce que je ressens avec des mots rigides!).La seule chose qui les mouvait était la mécanique du semblant de vie, mais je les percevais comme loin, presqu'effacés, innatteignables par des mots, oui vide. Je savais alors que la seule chose qui était en mon pouvoir était de rester avec cette personne, si le "hasard" m'avait mis sur sa route, sans rien dire, sans rien faire et lui laisser l'espace nécessaire dont elle avait besoin. J'ai toujours su si je devais rester ou partir, et à quel moment partir.

J'ai cottoyé une aveugle qui l'était devenue subitement par accident. Elle ne voulait rien, ne souffrait pas physiquement, mais rien ne la faisait réagir. Elle ne voulait voir personne, ou en tout cas personne de sa connaissance. La vie m'a jettée à son côté quand je lui en voulais. Je cru bon de traiter la vie de façon sarcastique. Et cette femme m'a parlé d'une façon si froide et si dénuée de sentiment qu'elle m'asséna un coup violent. J'eus été tentée de me fâcher et de la planter là, mais autre chose se passa. Je m'assis à côté 'elle sans rien dire, ni rien faire. Je ne sais pas combien de temps je suis restée. Un moment je su qu'il fallait que je parte. Je suis revenue au même endroit plusieurs jours d'affilée, et à chaque fois je m'asseyais à côté d'elle, sur le même banc, toujours sans rien dire et rien faire d'autre que regarder. Parfois je ne pouvais pas venir, et parfois elle n'était pas là. Mais quand je la voyais je faisais toujours de même. Et puis un jour, quand je décidais de partir, j'ai senti sa main retenir mon bras. Je suis restée tard ce jour-là, toujours en silence. Je suis partie quand elle-même est partie. Je ne l'ai pas revue pendant longtemps et puis un jour je l'ai revue. Et elle a parlé: elle m'a dit merci!

il y a 5 minutes, Passiflore a dit :

 

Plus facile à dire qu'à faire lorsque l'envie n'est pas ou plus là...

Lorsque j'ai commencé il y a une dizaine d'années le boulot que j'exerce, j'ai été confrontée à cette situation : une vieille dame dans une résidence pour personnes âgées. Il faisait si beau que je lui ai proposé de sortir pour marcher un peu au soleil. Elle a planté son regard vide, déjà mort (elle n'était pas si âgée que cela pourtant) dans le mien et m'a dit, laconique : "je n'ai plus l'envie..." Elle ne m'a pas dit : "je n'ai pas envie" mais : "je n'ai plus l'envie".

 

Ne plus avoir l'envie, au sens général du terme ; plus l'envie de se lever le matin, plus l'envie de manger, plus l'envie de rien en fait... juste attendre la mort en espérant que l'attente ne sera pas trop longue... Que répondre à cela lorsque l'envie a déserté l'esprit d'une personne ? Rien, les mots sont vains lorsque l'envie n'est plus...

Et pourtant, elle vivait encore...

à l’instant, Lou ! a dit :

Et pourtant, elle vivait encore...

Oui mais elle était déjà morte en dedans...

il y a 12 minutes, Passiflore a dit :

 

Plus facile à dire qu'à faire lorsque l'envie n'est pas ou plus là...

Lorsque j'ai commencé il y a une dizaine d'années le boulot que j'exerce, j'ai été confrontée à cette situation : une vieille dame dans une résidence pour personnes âgées. Il faisait si beau que je lui ai proposé de sortir pour marcher un peu au soleil. Elle a planté son regard vide, déjà mort (elle n'était pas si âgée que cela pourtant) dans le mien et m'a dit, laconique : "je n'ai plus l'envie..." Elle ne m'a pas dit : "je n'ai pas envie" mais : "je n'ai plus l'envie".

 

Ne plus avoir l'envie, au sens général du terme ; plus l'envie de se lever le matin, plus l'envie de manger, plus l'envie de rien en fait... juste attendre la mort en espérant que l'attente ne sera pas trop longue... Que répondre à cela lorsque l'envie a déserté l'esprit d'une personne ? Rien, les mots sont vains lorsque l'envie n'est plus...

Certes, et lorsque l'on pouvait me le dire il y a quelques temps je pensais comme toi.

Mais le sujet demandait des témoignages de vécu, je parle de mon vécu et de "mes solutions". Ne t' en déplaise. Après, à chacun ses actions/réactions.

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

 

Oui mais elle était déjà morte en dedans...

Il me semble que c'est bien ce dont on parle ici. Morte dedans mais vivante tout de même...et comment le gérer.

il y a 12 minutes, Passiflore a dit :

 

Oui mais elle était déjà morte en dedans...

Une personne n'est jamais morte complètement tant qu'elle vit alors bien sûr des situations peuvent s'éterniser...

il y a 4 minutes, Lou ! a dit :

(...) Mais le sujet demandait des témoignages de vécu, je parle de mon vécu et de "mes solutions". Ne t' en déplaise. Après, à chacun ses actions/réactions.

Il me semble que c'est bien ce dont on parle ici. Morte dedans mais vivante tout de même...et comment le gérer.

Pas la peine de vous fâcher, personnellement je partage votre avis quand vous dites :

"gérer le quotidien, gérer sa peine, se forcer à respirer chaque matin. Apporter des sourires et le plus de confort, voire de bonheur, à ceux que nous aimons et qui nous aiment, savoir profiter des petites belles choses de la vie même si elles ne changent rien à nos profondes difficultés de vie.....et attendre, attendre le temps qui passe (...) qui saura alléger notre peine/désespoir sans pour autant nous le faire oublier mais l'accepter mieux, nous y "habituer" pour vivre moins péniblement avec".

Les propos de Jane Doe ont fait resurgir ce souvenir...

Patienter attendre que la vie nous offre une nouvelle motivation, d'autres occasions de la changer..

Le 27/11/2019 à 09:22, Jane Doe a dit :

Que peut-il bien rester entre la non envie de vivre et l'impossibilité de mourir ? 

 

Pas de réponses à la question, pas de conseils. Simplement une histoire qui n’est, sans doute,  aucunement en rapport avec ce que vous cherchez, juste un témoignage.

 Cette non envie de vivre avec impossibilité de mourir, cette souffrance, c’était la désespérance. La désespérance davantage dans la non envie de vivre. Alors on végète, jour après jour, on décide, mais est-ce vraiment une décision car on est au fond d’un gouffre, dans l’incapacité de penser ! on « décide » de ne plus se nourrir, ce n’est pas compliqué puisque l’impression est que la vie n’est plus en soi, jusqu’à ce que l’on tombe dans la rue et, là, direction l’hôpital, car on est en état d’urgence. Plusieurs mois à l’hôpital avec séances de psychothérapie. Eh oui il y avait aussi un travail psychique !

Et puis on ressort, mais avec une béquille. Et là, détermination : retrouver la vie, évidemment une autre vie, décider, car maintenant c’est une volonté, décider que la vie, après tout, est digne d’être vécue. Alors jeter sa béquille et vivre la vie comme elle se présente, pas toujours facile, essayer de ne plus se concentrer sur soi, pas évident, mais sur les autres. Ce fut la meilleure des thérapies. La mienne.