Nouvelles révélations sur l'affaire Cantat

il y a 13 minutes, Adras a dit :

Pas l'emission, les images de sa déposition, rien à voir. 

Je comprends la detresse, le stresse d'être dans un pays étranger, les enjeux... Mais je ne peux pas cautionner ce petit comportement. Je pensais qu' il avait un peu plus assumé... même en larme ou abbatu... Non, une bonne énergie pour faire passer quel message ? Qu' un p'tit bout de bonne femme lui à foutue des claques..? Arf... barre toi quand c'est comme ça, t'es une vedette, t'as des tunes, tu changes d'hotel et tu vas désaouler... fin de l'histoire. Et même que le lendemain t'auras droit à des excuses etc...

'fin bref 

Pourquoi n'est-elle pas ELLE partie? s'il était si violent elle aurait dû avoir peur...

Elle était aussi bourrée et droguée que lui...la violence des coups a répondu à la violence verbale...

Combien de morts, non médiatisées, sur le même thème?

il y a 15 minutes, Adras a dit :

Oui bon après attention... il faut voir l'intégralité du contenu et en une seule fois, dans un montage vous avez forcément un "point de vu" exterieur plus ou moins assumé. 

On connait mieux les faits maintenant, pas mal de gens ont parlé depuis, tel l'assistant réalisateur et certaines personnes du groupe. Non seulement ça donne une meilleure compréhension de ce qui s'est passé,  mais met à mal les mensonges de Cantat.
 

il y a 16 minutes, Adras a dit :

Il se lamente aussi sur ce qu'il a perdu à un moment.

C'est bien ce que je disais, il pleurniche sur ce qu'il a perdu. Non pas sur ce qu'il a fait.
Je, je, je, cette loque est concentrée sur lui, et  ne parle que de lui.

il y a 3 minutes, Morfou a dit :

Pourquoi n'est-elle pas ELLE partie? s'il était si violent elle aurait dû avoir peur...

Elle était aussi bourrée et droguée que lui...la violence des coups a répondu à la violence verbale...

Combien de morts, non médiatisées, sur le même thème?

Et alors? c'est bien fait pour elle?

il y a 20 minutes, Morfou a dit :

Pourquoi n'est-elle pas ELLE partie? s'il était si violent elle aurait dû avoir peur...

Elle était aussi bourrée et droguée que lui...la violence des coups a répondu à la violence verbale...

Combien de morts, non médiatisées, sur le même thème?

Faut pas tout mélanger hein.. le sujet c'est Cantat.

Si l'on suit sa déposition, il dit que c'est elle qui commence à l'agriper et le frapper... donc ben tu te casses quand c'est comme ça, sinon ça se fini mal.

il y a 19 minutes, Atipique a dit :

On connait mieux les faits maintenant, pas mal de gens ont parlé depuis, tel l'assistant réalisateur et certaines personnes du groupe. Non seulement ça donne une meilleure compréhension de ce qui s'est passé,  mais met à mal les mensonges de Cantat.
 

C'est bien ce que je disais, il pleurniche sur ce qu'il a perdu. Non pas sur ce qu'il a fait.
Je, je, je, cette loque est concentrée sur lui, et  ne parle que de lui.

C'est un peu normal, c'est lui l'accusé et on lui demande des comptes sur ce qu'il a fait.

C'est fou de vouloir à ce point incriminer la victime. J'avoue que là ça m'assoit cet acharnement.

à l’instant, Out of Paprika a dit :

Et alors? c'est bien fait pour elle?

J'ai déjà dit que je ne cautionnais pas...encore heureux s'pas?

il y a 1 minute, Morfou a dit :

J'ai déjà dit que je ne cautionnais pas...encore heureux s'pas?

 

Ben on jurerait le contraire, bizarrement.

il y a 5 minutes, Atipique a dit :

C'est bien ce que je disais, il pleurniche sur ce qu'il a perdu. Non pas sur ce qu'il a fait.
Je, je, je, cette loque est concentrée sur lui, et  ne parle que de lui.

C'est complètement normal, je valide Adras. Attention nous sommes à une audition d'instruction, pas à la cour d'Assises. C'est un interrogatoire, pas des débats. Et en Lituanie, la procédure est accusatoire aussi, faut y penser  

à l’instant, January a dit :

C'est fou de vouloir à ce point incriminer la victime. J'avoue que là ça m'assoit cet acharnement.

 

Faut pas!

Je n'ai d'empathie ni pour l'une ni pour l'autre...

Ils ont récolté ce qu'ils ont semé...

Que ce soit parce que Cantat est célèbre que l’on parle encore et beaucoup de cette histoire, ok. Mais ça n’explique pas tout. 

Il a littéralement massacrée Marie Trintignant, et pas avec quelques baffes, l’autopsie le prouve. Il l’a laissée agoniser pendant sixheures dans la chambre à côté, en discutant avec le frère de Marie qu’il avait appelé, et à qui il a monté un bateau : elle dort, au lieu de : elle a perdu connaissance, car j’ai tapé trop fort.

La justice est passée, et il me semble qu’elle a été clémente. Je crois que c’est ça que beaucoup de gens ne supportent pas, il a fait quatre ans de prison, est-ce adapté à ce qu’il a fait ? Alors oui, quand une personne a été jugée et a purgé sa peine, il faut lui foutre la paix. 

Sauf qu’il y a un hic, après s’en être " bien sorti " pénalement, avec sa femme qui a témoigné pour lui, disnt qu’il n’était pas violent. Sa femme se suicide, l’on apprend qu’elle était victime de violences conjugales, et que pour ça il ne sera pas poursuivi. 

À l’heure du Grenelle sur les violences, un cas comme celui-ci ne peut qu’être monté en épingle. C’est quand même le cas d’un homme violent qui après avoir tué une femme, a continué d’être violent en toute impunité, et qu’une autre femme est morte. 

il y a 2 minutes, Ines Presso a dit :

Que ce soit parce que Cantat est célèbre que l’on parle encore et beaucoup de cette histoire, ok. Mais ça n’explique pas tout. 

Il a littéralement massacrée Marie Trintignant, et pas avec quelques baffes, l’autopsie le prouve. Il l’a laissée agoniser pendant sixheures dans la chambre à côté, en discutant avec le frère de Marie qu’il avait appelé, et à qui il a monté un bateau : elle dort, au lieu de : elle a perdu connaissance, car j’ai tapé trop fort.

La justice est passée, et il me semble qu’elle a été clémente. Je crois que c’est ça que beaucoup de gens ne supportent pas, il a fait quatre ans de prison, est-ce adapté à ce qu’il a fait ? Alors oui, quand une personne a été jugée et a purgé sa peine, il faut lui foutre la paix. 

Sauf qu’il y a un hic, après s’en être " bien sorti " pénalement, avec s femme qui a témoigné pour lui, disnt qu’il n’était pas violent. Sa femme se suicide, l’on apprend qu’elle était victime de violences conjugales, et que pour ça il ne sera pas poursuivi. 

À l’heure du Grenelle sur les violences, un cas comme celui-ci ne peut qu’être monté en épingle. C’est quand même le cas d’un homme violent qui après avoir tué une femme, a continué d’être violent en toute impunité. 

Ce que je ne comprends pas c'est, s'il avait cette réputation de violence, pourquoi le frère s'est contentée de sa parole et n'est pas allé voir sa soeur et se rendre compte par lui-même?

Pourquoi n'a t-il pas douté?

Je sais qu'avec des "si" on pourrait refaire le monde, mais la question n'a pas été posée au frère?

Parce que s'il venait de massacrer MT il devait avoir les poings en mauvais état, non?

il y a 17 minutes, Morfou a dit :

Pourquoi n'est-elle pas ELLE partie? s'il était si violent elle aurait dû avoir peur...

C'est bien ce que je me suis toujours demandé pour toutes les femmes battues. A part pour celles qui sont assasinées en voulant partir, yaka s'en aller résoudrait la plupart des cas.

il y a 18 minutes, Morfou a dit :

Elle était aussi bourrée et droguée que lui...la violence des coups a répondu à la violence verbale...

Combien de morts, non médiatisées, sur le même thème?

Ce n'est pas parce qu'elle a été salie et décrite comme une ivrogne et droguée par Cantat et son entourage,  que c'est vrai. 
Je vois que les violences contre les femmes ne sont pas près de cesser.

Cela dit, c'était déjà régulièrement monté en épingle entre la sortie de taule et aujourd'hui, sans qu'il y ait de grenelle.

il y a 10 minutes, Morfou a dit :

Faut pas!

Je n'ai d'empathie ni pour l'une ni pour l'autre...

Ils ont récolté ce qu'ils ont semé...

Exact ! On sait tous que la drogue amène les gens dans des situations complètement bêtes et idiotes. Ils seraient pas drogués, sans doute que ceci ne serait jamais passé. Quand on joue avec le feu...

La chambre devait être sacrément vaste.... vu le nombre de témoins directs

il y a 3 minutes, Fuck Them All a dit :

Exact ! On sait tous que la drogue amène les gens dans des situations complètement bêtes et idiotes. Ils seraient pas drogués, sans doute que ceci ne serait jamais passé. Quand on joue avec le feu. 

Cette histoire, donnée en "exemple" sur les violences conjugales, devrait l'être aussi sur les méfaits des addictions...alcool et drogues...

il y a 2 minutes, Morfou a dit :

Ce que je ne comprends pas c'est, s'il avait cette réputation de violence, pourquoi le frère s'est contentée de sa parole et n'est pas allé voir sa soeur et se rendre compte par lui-même?

Pourquoi n'a t-il pas douté?

Je sais qu'avec des "si" on pourrait refaire le monde, mais la question n'a pas été posée au frère?

Parce que s'il venait de massacrer MT il devait avoir les poings en mauvais état, non?

Pour l’article en entier 

https://www.liberation.fr/societe/2003/09/01/le-voile-se-leve-sur-la-nuit-de-vilnius_443505

Selon l'équipe du tournage, il était ivre depuis trois jours. Ils s'enfilent un tiers de bouteille de vodka. Le Lituanien a couché la suite par écrit, à la demande de la famille Trintignant : «Tout à coup, sans aucune raison particulière, Bertrand Cantat s'est mis en colère. Il a attrapé Marie Trintignant par la main, a tiré vers lui et l'a bousculée. Marie a perdu l'équilibre et s'est cognée au mur.» L'altercation se serait arrêtée là, ponctuée par un jet de verre sur le mur. Mais l'attestation contient aussi deux autres phrases : «Je ne peux pas dire que c'était une agression forte [...]. Ce n'était pas un coup fort.» Lambert Wilson a lui aussi raconté la scène, telle qu'Andreus Leliuga la lui a rapportée : «Il avait été le témoin d'une altercation violente entre Marie et Bertrand.

..........

Le médecin légiste français qui a pratiqué l'autopsie de Marie Trintignant vient d'être mandaté pour vérifier si son premier rapport est compatible avec sa version des faits. L'autopsie décrit un «éclatement des os propres du nez par écrasement», des «lésions cérébrales dues à des secousses multiples et violentes». Les premières constatations visuelles de la brigade criminelle, effectuées le jour où fut prononcée la mort de Marie Trintignant, font état d'un «fort hématome autour de l'oeil gauche», d'une arcade entamée sur «1,5 cm», d'ecchymoses sur «le pourtour des lèvres», sous le menton et à la mâchoire droite. Elles peuvent correspondre à la description mécanique faite par Bertrand Cantat, mais sans pour autant expliquer son coup de folie. Bertrand Cantat indique être «sorti de lui-même», tout comme Marie Trintignant serait «sortie de ses gonds». Il mesure 1,85 m (80 kilos), elle 1,65 m (60 kilos). Il la met au lit, une compresse sur le front, comme pour soigner une mauvaise cuite.

......

Sur place, Vincent Trintignant va voir immédiatement sa soeur. Il n'y a pas de lumière dans la chambre, mais une lampe brisée remise sur son socle : «Je pouvais apercevoir Marie dans la pénombre, allongée sur le dos. Elle respirait comme une personne qui dort. J'ai pu voir son visage tuméfié, avec un cocard sur l'oeil.» Il voit, mais ne s'alarme pas non plus : «Avec ses propos rassurants, je n'étais pas trop inquiet, d'autant qu'il n'y avait pas de trace de sang. Il m'a toujours dit avoir donné des claques.» Ils discutent au salon, Bertrand lui parle de sa jalousie, de son «sentiment d'exclusion de la famille du cinéma». Vincent, encore : «Pour être tout à fait honnête, j'aurais pu couper court à cette discussion. Il ne m'a jamais interdit d'aller la voir ni d'alerter les secours.» A 7 heures, du sang coule aux lèvres de Marie Trintignant. Son frère appelle les urgences : «J'ai pris alors conscience que Bertrand Cantat avait peur d'appeler les secours, peur de Nadine, peur de ce qu'il avait fait.» Une fois à l'hôpital, il lui ordonne de déguerpir. Bertrand Cantat retourne seul à l'hôtel, avale une boîte de médicaments. En Lituanie, il n'est pas poursuivi pour non-assistance à personne en danger.

........

Un témoignage indirect trois fois contredit

Lors de l'audience du 31 juillet, quand la justice lituanienne a décidé l'incarcération de Bertrand Cantat, Nadine Trintignant a déclaré : «Il y a eu d'autres femmes battues, je l'ai su après.» Les enquêteurs français lui ont demandé d'en dire un peu plus : «J'ai appris qu'il avait battu des femmes dans le passé, jusqu'à les envoyer à l'hôpital. Je ne me souviens plus qui me l'a dit.» Ils ont interrogé toute l'équipe, sont tombés sur Agnès, maquilleuse lors du tournage. Celle-ci raconte que, le dimanche 27 juillet à Vilnius, alors que les médecins tentent de sauver Marie Trintignant, un membre de Noir Désir s'est présenté à eux, pour entamer le dialogue. Khristina est là aussi, Agnès reconstruit ainsi la discussion qu'elles auraient eue en tête-à-tête : «Etait-il violent ?» «Oui.» «Avec vous ?» «Oui.» «Etes-vous déjà allée à l'hôpital à cause de ça ?» «Oui.» «Combien de temps avez-vous vécu ensemble ?» «Onze ans.» «Comment peut-on rester aussi longtemps avec un homme pareil ?» «Il a aussi une immense tendresse, et quand je sentais la violence monter, je m'éloignais.» «Mais c'est Dr Jekyll et M. Hyde ?» «Oui.»

Pour l’article en entier

https://www.purepeople.com/article/marie-trintignant-battue-avec-acharnement-par-cantat-l-autopsie-devoilee_a361982/1

L'actrice de 41 ans, qui a été victime des violences de son compagnon dans la nuit du 26 et 27 juillet 2003 dans sa chambre d'hôtel, est décédée à la suite de coups violents portés au visage et d'un oedème cérébral fatal. Mais le rapport d'autopsie que se sont procuré les journalistes d'Enquête exclusivemontre que la comédienne a subi des violences sur tout le corps. Elle a été "frappée avec acharnement" et on compte une "vingtaine de traces de coups", relate le narrateur de l'enquête.

DES TRACES DANS LE DOS, AU VENTRE ET AUX BRAS

L'énumération qui suit glace la sang : "Plusieurs hématomes sur le visage dont trois énormes sur le côté gauche, éclatement des os du nez qui pourrait correspondre à un coup de poing ou de tête, plaie au niveau de l'arcade sourcilière - peut-être l'impact d'une bague qui aurait pu avoir l'effet d'un coup de poing américain [lors de son audition, Bertrand Cantat signale lui-même qu'il portait effectivement des bagues lorsque, dans une colère noire, il asséna des coups à Marie Trintignant, NDLR]." Et ce n'est pas tout, un expert indique que Marie Trintignant a été si violemment saisie et bousculée qu'elle a souffert en quelque sorte du syndrome du bébé secoué.

il y a 1 minute, Morfou a dit :

Cette histoire, donnée en "exemple" sur les violences conjugales, devrait l'être aussi sur les méfaits des addictions...alcool et drogues...

Tout à fait ! C'est dommage qu'on oublie de parler de cette partie là extrêmement importante  ! Et qu'on ne voit Cantat que comme un criminel sans coeur qui aurait tué sa compagne volontairement. Alors qu'il était totalement cramé au moment des faits, elle aussi.... Qu'il n'est fait que 8 ans, sans doute que le juge a aussi retenu cette partie, soit le fait que quand on est drogué, on est pas responsable de ces gestes de la même manière... il aurait dû être condamné aussi pour substance de drogues par contre. Malheureusement dans le show-biz la drogue coule à flot... Et voilà ou ceci mène.

Il y a 16 heures, Gouderien a dit :

Oui, un thriller bien gore. Pour moi c'est une brute manipulatrice, doublée d'un poivrot et d'un drogué. Mais il est de "gôche", n'est-ce pas, donc il lui sera beaucoup pardonné (par les c...)

  Et "pan" !!!!! ….

A côté de la plaque , je suis résolument de droite et je le proclame .

Mais ce n' est pas parce que je suis de droite que je n' aime pas ce qui est juste et équilibré .

il y a 12 minutes, Ines Presso a dit :

Pour l’article en entier 

https://www.liberation.fr/societe/2003/09/01/le-voile-se-leve-sur-la-nuit-de-vilnius_443505

Selon l'équipe du tournage, il était ivre depuis trois jours. Ils s'enfilent un tiers de bouteille de vodka. Le Lituanien a couché la suite par écrit, à la demande de la famille Trintignant : «Tout à coup, sans aucune raison particulière, Bertrand Cantat s'est mis en colère. Il a attrapé Marie Trintignant par la main, a tiré vers lui et l'a bousculée. Marie a perdu l'équilibre et s'est cognée au mur.» L'altercation se serait arrêtée là, ponctuée par un jet de verre sur le mur. Mais l'attestation contient aussi deux autres phrases : «Je ne peux pas dire que c'était une agression forte [...]. Ce n'était pas un coup fort.» Lambert Wilson a lui aussi raconté la scène, telle qu'Andreus Leliuga la lui a rapportée : «Il avait été le témoin d'une altercation violente entre Marie et Bertrand.

..........

Le médecin légiste français qui a pratiqué l'autopsie de Marie Trintignant vient d'être mandaté pour vérifier si son premier rapport est compatible avec sa version des faits. L'autopsie décrit un «éclatement des os propres du nez par écrasement», des «lésions cérébrales dues à des secousses multiples et violentes». Les premières constatations visuelles de la brigade criminelle, effectuées le jour où fut prononcée la mort de Marie Trintignant, font état d'un «fort hématome autour de l'oeil gauche», d'une arcade entamée sur «1,5 cm», d'ecchymoses sur «le pourtour des lèvres», sous le menton et à la mâchoire droite. Elles peuvent correspondre à la description mécanique faite par Bertrand Cantat, mais sans pour autant expliquer son coup de folie. Bertrand Cantat indique être «sorti de lui-même», tout comme Marie Trintignant serait «sortie de ses gonds». Il mesure 1,85 m (80 kilos), elle 1,65 m (60 kilos). Il la met au lit, une compresse sur le front, comme pour soigner une mauvaise cuite.

......

Sur place, Vincent Trintignant va voir immédiatement sa soeur. Il n'y a pas de lumière dans la chambre, mais une lampe brisée remise sur son socle : «Je pouvais apercevoir Marie dans la pénombre, allongée sur le dos. Elle respirait comme une personne qui dort. J'ai pu voir son visage tuméfié, avec un cocard sur l'oeil.» Il voit, mais ne s'alarme pas non plus : «Avec ses propos rassurants, je n'étais pas trop inquiet, d'autant qu'il n'y avait pas de trace de sang. Il m'a toujours dit avoir donné des claques.» Ils discutent au salon, Bertrand lui parle de sa jalousie, de son «sentiment d'exclusion de la famille du cinéma». Vincent, encore : «Pour être tout à fait honnête, j'aurais pu couper court à cette discussion. Il ne m'a jamais interdit d'aller la voir ni d'alerter les secours.» A 7 heures, du sang coule aux lèvres de Marie Trintignant. Son frère appelle les urgences : «J'ai pris alors conscience que Bertrand Cantat avait peur d'appeler les secours, peur de Nadine, peur de ce qu'il avait fait.» Une fois à l'hôpital, il lui ordonne de déguerpir. Bertrand Cantat retourne seul à l'hôtel, avale une boîte de médicaments. En Lituanie, il n'est pas poursuivi pour non-assistance à personne en danger.

........

Un témoignage indirect trois fois contredit

Lors de l'audience du 31 juillet, quand la justice lituanienne a décidé l'incarcération de Bertrand Cantat, Nadine Trintignant a déclaré : «Il y a eu d'autres femmes battues, je l'ai su après.» Les enquêteurs français lui ont demandé d'en dire un peu plus : «J'ai appris qu'il avait battu des femmes dans le passé, jusqu'à les envoyer à l'hôpital. Je ne me souviens plus qui me l'a dit.» Ils ont interrogé toute l'équipe, sont tombés sur Agnès, maquilleuse lors du tournage. Celle-ci raconte que, le dimanche 27 juillet à Vilnius, alors que les médecins tentent de sauver Marie Trintignant, un membre de Noir Désir s'est présenté à eux, pour entamer le dialogue. Khristina est là aussi, Agnès reconstruit ainsi la discussion qu'elles auraient eue en tête-à-tête : «Etait-il violent ?» «Oui.» «Avec vous ?» «Oui.» «Etes-vous déjà allée à l'hôpital à cause de ça ?» «Oui.» «Combien de temps avez-vous vécu ensemble ?» «Onze ans.» «Comment peut-on rester aussi longtemps avec un homme pareil ?» «Il a aussi une immense tendresse, et quand je sentais la violence monter, je m'éloignais.» «Mais c'est Dr Jekyll et M. Hyde ?» «Oui.»

 

 

 

Pour l’article en entier

https://www.purepeople.com/article/marie-trintignant-battue-avec-acharnement-par-cantat-l-autopsie-devoilee_a361982/1

 

L'actrice de 41 ans, qui a été victime des violences de son compagnon dans la nuit du 26 et 27 juillet 2003 dans sa chambre d'hôtel, est décédée à la suite de coups violents portés au visage et d'un oedème cérébral fatal. Mais le rapport d'autopsie que se sont procuré les journalistes d'Enquête exclusivemontre que la comédienne a subi des violences sur tout le corps. Elle a été "frappée avec acharnement" et on compte une "vingtaine de traces de coups", relate le narrateur de l'enquête.

 

DES TRACES DANS LE DOS, AU VENTRE ET AUX BRAS

L'énumération qui suit glace la sang : "Plusieurs hématomes sur le visage dont trois énormes sur le côté gauche, éclatement des os du nez qui pourrait correspondre à un coup de poing ou de tête, plaie au niveau de l'arcade sourcilière - peut-être l'impact d'une bague qui aurait pu avoir l'effet d'un coup de poing américain [lors de son audition, Bertrand Cantat signale lui-même qu'il portait effectivement des bagues lorsque, dans une colère noire, il asséna des coups à Marie Trintignant, NDLR]." Et ce n'est pas tout, un expert indique que Marie Trintignant a été si violemment saisie et bousculée qu'elle a souffert en quelque sorte du syndrome du bébé secoué.

Tout ça et le frère n'a rien vu? elle devait être méconnaissable...

Et il n'a pas été inculpé pour ne pas avoir prévenu les secours à son arrivée?

Comment avoir pitié de ces gens là?

Et la NT qui profite de l'instant pour faire sa petite enquête...de quoi avait-elle peur?