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Le temps de réaction - Dire qu'on a été victime

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January

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Membre, 47ans Posté(e)
bcbg Membre 10 855 messages
Mentor‚ 47ans‚
Posté(e)

Même si un enfant comprend qu'il y a un truc anormal , il va se taire par peur ou simplement occulter pour  ne pas être différents des autres 

Modifié par bcbg
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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 203 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
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il y a 2 minutes, Cheragaz a dit :

Même si tous les enfants ayant subi ces maltraitances se sentent coupables, n'ont t'ils pas conscience que les autres parents,  ceux qui sont "normaux" existent et que, par le fait, il y a bien des personnes à qui ont peut faire confiance ?

Je précise que c'est une vraie question que je pose et que les sous doués de la communication à qui j'ai déjà eu à faire lors d'interrogations similaires  sont priés de  s'abstenir de me sauter sur le paletot :o°

Là c'est encore un peu différent, une fois adulte tu ne cherches pas quelqu'un en qui avoir confiance pour t'aider mais c'est l'avouer à une personne que tu aimes profondément et qui du jour au lendemain pourrait changer son regard à ton égard. C'est prendre le risque d'y déceler de la pitié en quelque sorte, voir son comportement changer même si c'est involontaire et quasiment imperceptible, finalement c'est voir ta douleur à travers ses yeux. Et puis c'est aussi lui faire porter le poids d'un crime que tu as subi....

Enfin de mon point de vue c'est ce qui me dérangerait, ce n'est peut-être pas le cas pour tout le monde.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Je ne sais pas, je ne peux pas dire ce que je ferais.

Mais ce qui est sûr, c’est que j’aurais très/trop peur de parler, et des conséquences.

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Membre, 44ans Posté(e)
BOULOUS Membre 21 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
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Rien de moins simple que de parler dans ces cas là... Tant qu'on ne l'a pas vécu

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Membre, 109ans Posté(e)
Cheragaz Membre 6 507 messages
Forumeur vétéran‚ 109ans‚
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il y a 1 minute, titenath a dit :

Là c'est encore un peu différent, une fois adulte tu ne cherches pas quelqu'un en qui avoir confiance pour t'aider mais c'est l'avouer à une personne que tu aimes profondément et qui du jour au lendemain pourrait changer son regard à ton égard. C'est prendre le risque d'y déceler de la pitié en quelque sorte, voir son comportement changer même si c'est involontaire et quasiment imperceptible, finalement c'est voir ta douleur à travers ses yeux. Et puis c'est aussi lui faire porter le poids d'un crime que tu as subi....

Enfin de mon point de vue c'est ce qui me dérangerait, ce n'est peut-être pas le cas pour tout le monde.

Je n'ai pas subi de viol et c'est très certainement différent de la maltraitance physique et psychique que j'ai vécue enfant.

Mais,  peut être parce que j'ai eu la chance d'avoir un parent sur deux qui était formidable et parce que je voyais que mes copains n'avaient pas les mêmes préoccupations que moi,  j'ai su très tôt,  bien que je subisse encore aujourd'hui la culpabilité éprouvée durant mon enfance, que le comportement de mon père n'était pas normal,  que les autres étaient différents et que l'on pouvait,  peut être,  leur faire confiance.  

En parler à des gens qui ne vivent pas la même chose n'a longtemps pas été possible et ce n'est qu'à mon 1er amour que j'ai pu me confier sans ressentir de la honte.

Ça a été un brin libérateur. 

Maintenant,  dans le cas de viol, peut être que c'est encore plus difficile. Je n'arrive pas à l'imaginer :(

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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il y a une heure, Cheragaz a dit :

Même si tous les enfants ayant subi ces maltraitances se sentent coupables, n'ont t'ils pas conscience que les autres parents,  ceux qui sont "normaux" existent et que, par le fait, il y a bien des personnes à qui ont peut faire confiance ?

Je précise que c'est une vraie question que je pose et que les sous doués de la communication à qui j'ai déjà eu à faire lors d'interrogations similaires  sont priés de  s'abstenir de me sauter sur le paletot :o°

C’est l’enfant qui se sent coupable, anormal  envers tous les autres qu’ils peuvent être gentils, normaux ou autres d’où ça lui sera difficile de parler même à une personne qui pourrait mériter sa confiance alors que lui culpabilisera, aura l’impression d’avoir mal agit…

Pour une victime adulte, bien sûr que bien souvent, c’est la confiance envers l’autre qui aide à parler mais pour avoir confiance en l’autre, il faut avoir aussi confiance en soi et cela est difficile quand on a subi un traumatisme. Et c’est petit à petit, quand la personne apprivoise ses peurs, au contact de l’autre qui saura lui être bénéfique qu’elle perdra ses peurs, sa culpabilité…d’où elle pourra de nouveau avoir confiance en elle et aux autres et c’est à ce moment-là, qu’elle arrivera à s’en exprimer. Mais tout dépend des victimes, il faut souvent plusieurs années avant que la personne arrive à vivre bien et il peut rester certaines souffrances, une personne peut se sentir détruite et pas sûr que la personne s'en sorte complètement d'ailleurs. 

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Membre, 109ans Posté(e)
Cheragaz Membre 6 507 messages
Forumeur vétéran‚ 109ans‚
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il y a 17 minutes, Forum0123 a dit :

C’est l’enfant qui se sent coupable, anormal  envers tous les autres qu’ils peuvent être gentils, normaux ou autres d’où ça lui sera difficile de parler même à une personne qui pourrait mériter sa confiance alors que lui culpabilisera, aura l’impression d’avoir mal agit…

Pour une victime adulte, bien sûr que bien souvent, c’est la confiance envers l’autre qui aide à parler mais pour avoir confiance en l’autre, il faut avoir aussi confiance en soi et cela est difficile quand on a subi un traumatisme. Et c’est petit à petit, quand la personne apprivoise ses peurs, au contact de l’autre qui saura lui être bénéfique qu’elle perdra ses peurs, sa culpabilité…d’où elle pourra de nouveau avoir confiance en elle et aux autres et c’est à ce moment-là, qu’elle arrivera à s’en exprimer. Mais tout dépend des victimes, il faut souvent plusieurs années avant que la personne arrive à vivre bien et il peut rester certaines souffrances, une personne peut se sentir détruite et pas sûr que la personne s'en sorte complètement d'ailleurs. 

Tu peux te sentir coupable, même toute ta vie, car comme tu le soulignes, je ne pense pas que l'on puisse s'en sortir complètement,  tout en sachant que la faute ne vient pas vraiment de toi.

 C'est un peu impossible à expliquer cette ambivalence.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)
il y a une heure, Cheragaz a dit :

Je n'ai pas subi de viol et c'est très certainement différent de la maltraitance physique et psychique que j'ai vécue enfant.

Mais,  peut être parce que j'ai eu la chance d'avoir un parent sur deux qui était formidable et parce que je voyais que mes copains n'avaient pas les mêmes préoccupations que moi,  j'ai su très tôt,  bien que je subisse encore aujourd'hui la culpabilité éprouvée durant mon enfance, que le comportement de mon père n'était pas normal,  que les autres étaient différents et que l'on pouvait,  peut être,  leur faire confiance.  

En parler à des gens qui ne vivent pas la même chose n'a longtemps pas été possible et ce n'est qu'à mon 1er amour que j'ai pu me confier sans ressentir de la honte.

Ça a été un brin libérateur. 

Maintenant,  dans le cas de viol, peut être que c'est encore plus difficile. Je n'arrive pas à l'imaginer :(

Quand tu parles de maltraitance, un enfant peut voir la différence entre des parents qui peuvent être gentils et d’autres non d’autant  que certains qui frappent leurs enfants, le font même devant les autres.  Après cela n’empêche pas qu’un enfant peut culpabiliser parce qu’il pourra penser que c’est de sa faute, si on le frappe donc difficile aussi d’en parler même si l’enfant peut  voir que d’autres peuvent être plus gentils à son  égard d’ailleurs, il t’a fallu quand même du temps avant que tu en parles. Pour le viol, je pense que c’est différent et là, je ne parlerais pas  niveau souffrance mais du fait que c’est plus tabou, plus en cachette donc quelque chose qui doit être encore plus difficile à exprimer.   

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 327 messages
Un oiseau la tête en bas !,
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Il y a 2 heures, Cheragaz a dit :

Même si tous les enfants ayant subi ces maltraitances se sentent coupables, n'ont t'ils pas conscience que les autres parents,  ceux qui sont "normaux" existent et que, par le fait, il y a bien des personnes à qui ont peut faire confiance ?

Je précise que c'est une vraie question que je pose et que les sous doués de la communication à qui j'ai déjà eu à faire lors d'interrogations similaires  sont priés de  s'abstenir de me sauter sur le paletot :o°

Non ..relis un de mes posts plus haut .. le cerveau d'un enfant n'a pas la maturité et le recule pour comprendre que ce qu'il vit dans sa famille (OU PAS) Mais toujours  avec des personne dont il est sensé  pouvoir avoir confiance n'est pas normal ..

Et lorsque il dénonce au mieux personne ne le crois au pire il peut se sentir coupable de trahison ..

C'est une double peine pour cet enfant ..

.

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
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il y a 1 minute, Cheragaz a dit :

Tu peux te sentir coupable, même toute ta vie, car comme tu le soulignes, je ne pense pas que l'on puisse s'en sortir complètement,  tout en sachant que la faute ne vient pas vraiment de toi.

 C'est un peu impossible à expliquer cette ambivalence.

Selon les témoignages, l'enfant se demande ce qu'il a pu faire pour susciter la réaction de l'adulte, une position, un regard ?? Est-ce de ma faute ?

Puis il se sent coupable de ne pas avoir réagi après cette agression, il s'enfonce alors dans le silence en se posant des questions et en culpabilisant.

Enfin, le fait que l'adulte le manipule en lui imposant de garder le secret, une forme de chantage dont la victime serait responsable des conséquences si elle parlait.

 

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Membre, 109ans Posté(e)
Cheragaz Membre 6 507 messages
Forumeur vétéran‚ 109ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Sittelle a dit :

Non ..relis un de mes posts plus haut .. le cerveau d'un enfant n'a pas la maturité et le recule pour comprendre que ce qu'il vit dans sa famille.....

Un enfant de quel âge ? 

Parce que très tôt, en contact avec des copains de classe, il se rend compte que ce qu'il vit est différent de ce que vivent les autres. 

J'ai envie de dire qu'à partir du CE2 (on appelle toujours ça comme ça ?) Soit à 8/9 ans, il est capable de ce recul.

 

 

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 12 327 messages
Un oiseau la tête en bas !,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Cheragaz a dit :

Un enfant de quel âge ? 

Parce que très tôt, en contact avec des copains de classe, il se rend compte que ce qu'il vit est différent de ce que vivent les autres. 

J'ai envie de dire qu'à partir du CE2 (on appelle toujours ça comme ça ?) Soit à 8/9 ans, il est capable de ce recul.

 

 

Franchement ..je ne sais pas .. mais comme dit plus haut par plouj sur le viol ..l'inceste c'est le règne du silence qui domine et donc pas de c'est pas normal chez moi .. 

C'est ... ça te mine mais c'est tu ..

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 779 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 14 heures, January a dit :

Bonjour,

On parle beaucoup en ce moment du "temps de réaction" des victimes mineures de viol. Pourquoi ne parlent-elles pas plus tôt bla bla bla.

Pour ceux qui voudraient des explications ils demanderont et j'en donnerais. Perso ça m'a fait rebondir sur autre chose.

Imaginez une seconde : vous avez été ravagé dans votre chair, pour beaucoup c'est un membre de la famille le coupable, là, c'est le meurtre psychique et je pèse mes mots. Ca se répare ? Oui, mais alors attention, il y a très peu d'élus et quoi qu'il en soit, il y a toujours des séquelles plus ou moins handicapantes.

Ca y est ? Vous avez vraiment enfilé les pompes d'un enfant victime de viol ? Pensez-y très fort hein, c'est pas vraiment un jeu sympa que je propose là mais ça en fera peut être réagir quelques un.e.s.

Ok, alors continuons. Vous avez été victime enfant et vous aviez bien trop honte et bien trop peur pour en parler. Vous avez bien essayé de le dire, mais personne n'a entendu, alors vous avez mis ça dans un coin. Et puis quelques 20 ans plus tard, vous rencontrez la femme ou l'homme de votre vie (attention pas l'actuel.le hein, simplement, le conjoint que vous jugez idéal) Vous lui dites ? Vous lui racontez ?

 

Attention : le postulat est celui que j'ai énoncé, pas un autre (sinon on ne pourra plus discuter :) )

Alors, vous lui dites ?

C'est moins simple hein ?

@Promethee_Hadesm’assurait  que oui . Si le conjoint est à l’écoute forcément il saura de suite . Perso je suis dubitatif sur le fait qu’on puisse en faire une généralité.

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 11 minutes, Cheragaz a dit :

Un enfant de quel âge ? 

Parce que très tôt, en contact avec des copains de classe, il se rend compte que ce qu'il vit est différent de ce que vivent les autres. 

J'ai envie de dire qu'à partir du CE2 (on appelle toujours ça comme ça ?) Soit à 8/9 ans, il est capable de ce recul.

J'ai soulevé le cas des enfants victimes de l'église.. la culpabilité les fera taire longtemps. Même un enfant sait se taire, dissimuler son malheur pendant de longues années, jusqu'à ce qu'un déclic libère sa parole.

Il se videra enfin de cette culpabilité qui le muselait, à condition qu'il ait une oreille qui sache écouter, mais jamais il ne guérira de ce qui lui est arrivé !

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)

Il faut bien voir aussi que pour l’enfant l’agression sexuelle ( et aussi certaines violences physiques) ne sont pas perçues aussitôt comme des actes à dénoncer. L’enfant n’a aucune expérience préalable de ce qu’il lui arrive. Si l’agression est en plus commis par une personne de la famille, une personne en qui il a confiance ou une personne qui a une autorité légitime sur lui, il est d’abord dans un état de sidération. Il ne pense pas parler. Pas du tout même. Ce n’est pas la honte qui l’arrête. Je ne saurai dire.

Nombreux aussi une fois qu’ils ont parlé le regrettent. Il faut trouver la personne à qui parler, la bonne personne. C’est cela qui sauve. 

Ce n’est pas parler qui sauve, c’est parler à la bonne personne. Ça sauve pas d’ailleurs. Ça sert à repousser loin de soi l’évènement.

De toute façon c’est un désastre.


 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 071 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
Il y a 6 heures, DroitDeRéponse a dit :

Perso je suis dubitatif sur le fait qu’on puisse en faire une généralité. 

On ne peut pas.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 071 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Cheragaz a dit :

Même si tous les enfants ayant subi ces maltraitances se sentent coupables, n'ont t'ils pas conscience que les autres parents,  ceux qui sont "normaux" existent et que, par le fait, il y a bien des personnes à qui ont peut faire confiance ?

Dans les cas extrêmes d'abus intra-familiaux réguliers, ce n'est pas un problème, on ne cherche même pas d'aide. Le psychisme est complètement en vrac, la "transaction" quelle qu'elle soit devient uniquement sexuelle, et c'est "normal". Je sais que c'est difficile à admettre, mais c'est pourtant la vérité dans certains cas. Imagine un gamin du genre, il va venir sur tes genoux et pour être "bien vu" ou même juste pour te dire "merci" va se mettre à te caresser l'entrejambe, c'est comme ça, il réfléchit comme ça. Oui, je sais c'est complètement tabou, c'est bien pour ça que je le dis.

Ensuite il y a des enfants qui se pensent privilégiés, contents que la fratrie les jalouse, les abuseurs savent très bien mettre ça en place. Le ou la préféré.e de papa ... Ceux-là mettent des années et des années à parler, la culpabilité est totalement écrasante.

C'est juste deux exemples, mais voilà, non, ils n'ont pas toujours conscience que ce n'est pas "comme ça" chez les autres.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Vouiiiiii histoire de faire la mouche du coche, ou plutôt le taon. Par ce que j'ai connu, enfin j'ai pas vécu mais on m'a raconté, c'est Violette une adorable bambine, curieuse de tout comme tout les gamins. Un jour elle se retrouve seule chez son oncle, le frère aîné de sa mère. Et celui ci se livre à des attouchement sur elle, La pauvre petite Violette ne comprends pas pourquoi Tonton Paul fait ça, puis chaque fois qu'elle va chez tonton Paul ça recommence, la bambine est de plus en plus gêné. Alors un beau jour de retour au foyer elle en parle à sa mère. Maman il y a tonton Paul qui me fait enlever ma culotte et il touche, il me met le doigt dedans. Et la mère qui ne dit rien. Même mieux je me souvient de la femme qui me racontant se souvenir traumatisant de son enfance, me raconte que sa mère avait dit mais c'est normal Violette. Les enfants ça parlent aussi, ça parlent parfois très tôt, mais les adultes, hein les adultes. Quand certaines se retranche dans le silence pour ne pas perdre leur maris qui souvent en plus est violent avec la mère.

Et en plus cette société schizophrène qui ne veut pas que l'on punisse à leur juste valeur ces auteurs de crimes, les pauvres.  Combien de fois on a put lire ici sur nos écrans des personnes s'émouvant pleurnichant sur les coupables, se sont des victimes enfin parait.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Ce que j’ai vécu n’a absolument rien à voir avec le viol d’un enfant par un proche, mais illustre à quel point il peut être difficile de parler, je n’imagine même pas ce que ça peut être. 

À treize ans, un homme d’entretien de la résidence où j’habitais, un jour je l’ai croisé à la cave où je rangeais mon vélo, soi disant pour me dire bonjour m’attrapé par la main pour m’attirer à lui, et me faire une "bise", j’ai dégagé aussitôt ma main, j’ai dit non, et filé sans demander mon reste. 

À 17 ans, je rentrais d’avoir promené le chien, quand est arrivé le père de la fiancée de mon frère aînée, au moment où je j’allais lui faire la bise, il a voulu que je l’embrasse sur la bouche, j’ai commencé aussitôt à m’écarter tout en disant non, et là il m’a attrapé fermement par les deux bras ( je me suis retrouvée avec un magnifique bleu à chaque bras ) , pour me plaquer contre le mur et m’embrasser de force, j’ai résisté, tourné la tête en tout sens, et il a abandonné. Et tout ça, au vu et au su de n’importe qui juste sous la fenêtre du salon où se trouvait la toute la famille. 

Pour ces deux faits, ma réaction a été la stupéfaction, l’incompréhension, et la peur. Peur aussi de le dire, dans les deux cas, j’avais honte,  sans raison pourtant, je n’avais pas une attitude provocante, c’était tabou, et peur aussi du bordel que ça mettrait, de la réaction de mon frère etc.  La seule personne à qui j’en ai parlé, c’est ma soeur avec qui j’avais un fonctionnement de jumelle, quand elle a voulu savoir l’origine des bleus que je cachais, en lui faisant promettre de ne jamais en parler à personne. Par la suite, je me suis arrangée pour ne jamais me trouver seule face à lui. Je n’ai pu en parler à ma famille, qu’au bout de vingt cinq ans, bien après le divorce de mon frère. Probablement que si mon frère n’avait pas divorcé, je n’en aurait jamais rien dit. C’est maintenant que j’en parle, que je réalise que ma soeur elle-même a gardé le silence, et que je me demande pourqoui ? 

Pour ça, je peux comprendre qu’une personne qui a vécu bien pire, ne puisse en parler, je crois que l’on ne peut en parler d’abord dès lors que soi-même l’on se sent suffisamment fort, que l’on sente l’autre capable d’entendre ce genre de choses, et bien sûr avoir entièrement confiance en l’autre.

Modifié par Ines Presso
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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 054 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Ines Presso a dit :

Ce que j’ai vécu n’a absolument rien à voir avec le viol

Tu appellerais ça comment ?

C'est une tentative de viol, ça peut commencer comme ça.

Le viol est un acte de pénétration sexuel commis ou tenté par violence contrainte ou surprise...  Et si tu n'avais pas eu la force de bien résister ... !

 

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