Notre cerveau nie notre propre mortalité

Il y a 4 heures, rokutonoken a dit :

"Le cerveau n'accepte pas que la mort puisse nous être associée" ça veut dire qu'on a passé des cerveaux à l'IRM et qu'on sait si notre cerveau associe notre personne avec un concept ou pas.

Mais pourtant le cerveau c'est soi et on sait que soi ayant un début, la naissance, on a une fin, la mort.

Il y a 5 heures, rokutonoken a dit :

"Le cerveau n'accepte pas que la mort puisse nous être associée" ça veut dire qu'on a passé des cerveaux à l'IRM et qu'on sait si notre cerveau associe notre personne avec un concept ou pas.

Et alors? Parce que même si la mesure de l'activité cérébrale montre que le cerveau n'associe pas notre personne avec le concept de mort ça ne contredit pas ce que j'ai dit et ça n'apporte aucune information supplémentaire.

Il y a 2 heures, Boutetractyxreqs a dit :

Mais pourtant le cerveau c'est soi et on sait que soi ayant un début, la naissance, on a une fin, la mort.

Tout le monde le sait !

mais sa prope mort est éludée, comme virtuelle !

Déjà, il nous faut bien admettre que l’ affirmation qui soutient ce post se pare de vêtements plus dogmatiques qu’ axiomatiques. Ceux-là qui y participent baignent dans le bouillon originel de la philosophie d’où l’on ne peut sortir qu’en se reconnaissant idéaliste, ou matérialiste.
La dualité « esprit / matière » à laquelle on a fini par se résoudre tant bien que mal quand il a fallu définir l’ être humain a conduit à définir ces deux entités qui cohabitent. Pour ce qui est de la matière, le choix fut c’est relativement simple.: la matière, c’est nous ! entendons notre corps, notre peau, nos muscles et nos intestins. On a chaud, on a froid, on a mal aux dents ou au ventre et on sait très bien de quoi on parle quand on dit cela. Pour ce qui est de l’esprit, c’est plus subtil. D’abord, on l’a localisé dans notre coeur, région de notre poitrine qui semblait réagir face aux sentiments que l’on pouvait ressentir. Et puis la science ayant évolué et fait de notre coeur rien de plus respectable qu’une vulgaire pompe de vidange ou d’ assèchement, on a opté pour notre cerveau pour tenir le rôle de palais présidentiel de notre Ego. C’est vrai, que ce bougre de cerveau se révèle être sacrément plus respectable que n’importe lequel de nos organes.

Il est amusant ici de voir l’ébauche du débat qui a opposé un bref moment un @Répy et un @Annalevine et force est de constater que les arguments développés par le littéraire sont infiniment plus convaincants que la triste énumération que fait le "scientifique" des propriétés et qualités de notre cerveau.

Quand à moi, j'avoue humblement que je ne sais pas où se cache cette supposée chose mystérieuse que d' aucuns s'obstinent à appeler âme. Mais j'ose espérer que ce n'est pas dans notre cerveau car on comprendrait aisément qu'en tant que responsable chargé du bon fonctionnement et de la coordination de tous nos organes dans le but de maintenir notre corps en vie, ce dernier, conscient de sa finitude, devrait se tenir comme premier responsable de la mort de ce corps dont il devait assurer le bon fonctionnement. 

Ajout.

Quand on voit l'immensité des ressources que l'  évolution a apporté aux êtres vivants via, par exemple, leur système immunitaire pendant des milliards d' années, quand on sait que notre cerveau en est le dépositaire et quand on constate qu'il laisse passer des mutations malignes et assassines, on comprend mieux qu'il ne soit pas très fier de lui.

La mort c'est comme avant la naissance. Personne pour témoigner d'apres la vie et encore moins d'avant sa naissance.

CouCou.

notre cerveau nous protège:

_ il nous dispense des certains bruits .

_ le bruit d’un voisin ami est mieux accepté .

 _  nous ne mettons au point que 10%nviron de ce que notre cerveau voit

_ pourtant le!-‘immense majorité de nos écrits ne sont pas (des bruits 

Le 22/10/2019 à 20:39, Barbara lebol a dit :

Pour C. G. Jung, il existe un inconscient collectif, commun à l'ensemble des hommes et différent de l'inconscient personnel.

Cet inconscient collectif qui fait partie du processus évolutif présent depuis des millénaires rappelle sa présence sous une forme intuitive ; c'est par cet aspect que notre cerveau peut se croire immortel.

Je me cite pour compléter mon message :

C'est le néant pour nous après la mort, sauf pour notre part inconsciente qui continue d'être. Cette part inconsciente de l'humanité c'est peut être dieu.

(Cette pensée est évidemment plus philosophique  que scientifique)

il y a 4 minutes, Barbara lebol a dit :

Je me cite pour compléter mon message :

C'est le néant pour nous après la mort, sauf pour notre part inconsciente qui continue d'être. Cette part inconsciente de l'humanité c'est peut être dieu.

(Cette pensée est évidemment plus philosophique  que scientifique)

Oui, peut être .....

mais je ne crois pas au néant ( croire c’est ne pas savoir) , je crois aux innombrables particules avec qui nous avons vécu. Je crois à leur mémoire, aux traces que chacun d’entre nous ont laissé en elles....

je respect les croyants religieux, mais je préfère croire à cela ( la mémoire de nos particules). 
j’y pense parfois avec optimisme, notre âme soutenue par ces « particules » une non disparition, une indéfinie conservation de l’une des merveilles de cet univers: La pensée. 
.....et pourtant...lol