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Féminité, féminisme, féminitude... Et s'il fallait choisir ?


Guillaume_des_CS

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

La féminité chez une femme, c'est quand meme ce qui fait fantasmer l'homme masculin, les 2 autres termes sont nettement plus politiques et donc n'ont rien pour  inspirer des sentiments élevés.

A chacun ses priorités

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Lucy Van Pelt a dit :

Pour ma part, le "jemencâlisme."

? :( 

Il y a 5 heures, maddy a dit :

féminité sans aucune hésitation 

Le fait de préciser "sans aucune hésitation" n'emporte-t-il pas une dimension ou "féministe" ou de "féminitude" ? (Question sincère et dépassionnée, hein...)

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Léna-Postrof a dit :

Les causes qui sont défendues pour les femmes et surtout par des femmes, au Maroc, peuvent différer quelque peu de celles défendues ici bas.

"peuvent différer" : mais serais-tu d'accord pour considérer qu'elles sont identiques (toutes) dans leur nature ? Qu'elles ne peuvent différer que par leur ampleur, leur acuité (en regard du système social...), etc., c'est-à-dire seulement en regard de facteurs secondaires ?

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, Léna-Postrof a dit :

La religion -et la culture patriarcale qu'elle véhicule- n'épargne toutefois personne.

Cela pourrait presque faire une [base de] définition pour ce que Kovanien appelle "moraligion"... "Presque", car je ne suis pas certain que le formuler ainsi n'implique que la culture véhiculée par la religion soit forcément patriarcale. (Je ne pense pas que tu le dises, mais cela me semble trop implicite du fait de la formulation.) D'autre part, "...n'épargne..." suggère que la religion/culture est vue ici comme un "objet" à combattre, ou du moins un "objet négatif". Or, Kovanien ne peut juger. Il ne peut rien attaquer d'autre que le "blockhaus" (pris dans sa globalité, c'est-à-dire le système sociétal) du fait du troisième principe ("Il n'est de responsabilité qu'individuelle"). Pourquoi ? Parce que Kovanien sait qu'il est dans le blockhaus tout autant que le blockhaus est en lui. C'est donc bien "le blockhaus" sa cible, s'il veut changer (voire, "sortir" de) l'environnement "blockhausien" (sociétal ?). Et la religion n'est que l'un des innombrables rouages (sous-systèmes) du blockhaus. (Mais, bon, à chaque jour suffit sa peine : je reviendrai probablement plus longuement sur cette dualité fondamentale entre le kovanianisme — qui accepte forcément toutes les religions et toutes les cultures — et les nombreux préceptes religieux et culturels qui ne seraient (en apparence ?) pas compatibles avec la "philosophie" induite par le kovanianisme.

J'ai une question subsidiaire : aurais-tu (ou quelqu'un d'autre), un exemple dans l'histoire de l'homme (ou ailleurs) d'une société/civilisation matriarcale véhiculée par une religion ? 

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Membre, 59ans Posté(e)
eriu Membre 8 753 messages
Maitre des forums‚ 59ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Pour la féminitude, contactez Tahar Ben Jelloun (ou lisez-le ?). C'est lui qui a créé ce néologisme. Sinon, Fatima Mernissi peut ("pouvait", malheureusement...) vous en parler aussi : elle l'incarne(ait) je crois ! (La lire, elle aussi ? Whaoo ! J'suis en train de donner des devoirs de lecture moi ou quoi ?...)

Bon, imaginez, si, allez quoi, "jouez le jeu", imaginez donc que vous êtes... une femme ! Et qu'il vous faut choisir (c'est la règle du jeu !) entre ces trois termes : féminité, féminisme et féminitude. Et bé... lequel choisiriez-vous ? (Pourquoi ?)

Bonjour 

Pour le terme féminitude , ça me fait penser au terme humanitude , terme utilisé dans la bientraitance des personnes agées . Ca fait bien sur le papier ..

Sinon , des féminités comme des féminismes ..donc je reste une tortue ..  fille ;) 

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Léna-Postrof a dit :

Nous sommes toutes -ou presque- pour l'égalité en droits et en libertés.

Ici tu soulèves un point fondamental : l'égalité. L'égalité est un concept vide de sens pour un kovanien (!). J'ai posté un autre sujet (Peut-on concevoir "l'égalité" sans d'abord accepter la supériorité ?) pour expliquer cette défiance que nous avons, nous les kovaniens, à l'égard de ce mot valise... Nous l'avons carrément remplacé par le concept "d'ipséité". Ici (sur cette page), dans ma [longue] réponse à @Solla (deuxième partie), tu pourras en savoir davantage si tu le souhaites. Ton retour m'intéresse évidemment au plus haut point...

Bien sûr, je te lis : "...égalité en droits et en libertés." Pour moi, (es-qualité de kovanien si l'on peut dire), se pose la question suivante : quelle(s) réponse(s) apporte le concept kovanien d'ipséité aux nécessités (?) d'égalité d'accès aux droits et aux libertés ? Tu m'as compris, n'est-ce pas ? Y a-t-il nécessité d'égalité d'accès aux droits et aux libertés ? OUI, mais... Avons-nous les mêmes besoins (en la matière) ? NON. Or, n'est-ce pas le fait de n'avoir pas osé affronter cette question fondamentale plus tôt, qui fait qu'aujourd'hui les Droits de l'Homme sont si facilement bafoués (et risquent même d'être littéralement enterrés) par tous les dictateurs populistes (soutenus par des centaines de millions de "citoyens" !) à travers le monde (y compris "occidental"...) ? Et bien la réponse de Kovanien à cette question est la suivante : "Je n'ai pas de réponse à cette question, mais j'ai une méthode à vous proposer qui pourrait vous permettre de trouver une réponse à cette question dans le strict respect des quatre principes. Le concept d'ipséité est implicite (Premier principe : ""je" et le centre de tout")" Et cette méthode est [en l'occurrence sera bientôt], bien entendu, explicitée dans "son" livre. En effet, Kovanien n'est porteur d'aucune solution toute prête, d'aucun message, d'aucune parole, etc. Il nous propose 4 principes et une méthode d'application (en fait : un jeu de société !) À nous de nous en saisir et de "faire le boulot"... D'ailleurs tiens, pour commencer l'on pourrait ici-même lancer un sujet sur cette question... (Ce que je vais faire de ce pas !)

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Invité MmeM'amuse
Invités, Posté(e)
Invité MmeM'amuse
Invité MmeM'amuse Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, Guillaume_des_CS a dit :

? :( 

 

Lucy veut peut-être juste un câlin ? :hum:

Ou bedon en québécois ça veut dire quelque chose comme RAF ;)

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Membre, 155ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 155ans‚
Posté(e)

Féminité, tout le monde sait ce que c'est.

Féminisme, personne ne sait ce que c'est.

Féminitude, ce doit être un truc qui n'existait pas avant qu'on invente le mot. Ou alors c'est simplement quelque chose qui existait, et on a voulu fusionner deux mots pour faire plus court, au final vu l'encre et la salive que ça fait couler, ce n'est pas une économie.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Guillaume_des_CS a dit :

"peuvent différer" : mais serais-tu d'accord pour considérer qu'elles sont identiques (toutes) dans leur nature ? Qu'elles ne peuvent différer que par leur ampleur, leur acuité (en regard du système social...), etc., c'est-à-dire seulement en regard de facteurs secondaires ?

Les femmes au Maroc sont libres de se mouvoir dans l'espace public et ont le droit d'être chefs d'entreprise (comme nous autres françaises), néanmoins au sujet du mariage, des contraintes liées à la maternité, de la gestion des actifs, du salaire, de l'accès à la pension de retraite, il reste encore à faire.

Des marocaines se battent pour l'octroi de droits, là où d'autres femmes en France cherchent, quant à elles, à simplement les maintenir. Restent l'égalité salariale, l'accès à des postes stratégiques ou à hautes responsabilités, et encore à agir avec fermeté tant il s'agit des violences faites aux femmes. Le droit à l'IVG est constamment menacé par les populistes et les religieux, nous observons quelques reculades à ce sujet déjà en Europe (Hongrie, Italie, Espagne). Nombre de droits ont été accordées aux françaises sur le tard (droit de vote notamment), si bien, que toute une culture misogyne profondément ancrée, dont nous avons toujours à pâtir, reste encore à démanteler. 

Il y a une différence en ce qui concerne l'avancement, l'évolution de nos sociétés et ce qui les préoccupe a fortiori, si vous préférez. Tout ce que nous vivons aujourd'hui ici, il y a des chances pour qu'elles le vivent, par la suite.  

Il y a 8 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Cela pourrait presque faire une [base de] définition pour ce que Kovanien appelle "moraligion"... "Presque", car je ne suis pas certain que le formuler ainsi n'implique que la culture véhiculée par la religion soit forcément patriarcale. (Je ne pense pas que tu le dises, mais cela me semble trop implicite du fait de la formulation.) D'autre part, "...n'épargne..." suggère que la religion/culture est vue ici comme un "objet" à combattre, ou du moins un "objet négatif". Or, Kovanien ne peut juger. Il ne peut rien attaquer d'autre que le "blockhaus" (pris dans sa globalité, c'est-à-dire le système sociétal) du fait du troisième principe ("Il n'est de responsabilité qu'individuelle"). Pourquoi ? Parce que Kovanien sait qu'il est dans le blockhaus tout autant que le blockhaus est en lui. C'est donc bien "le blockhaus" sa cible, s'il veut changer (voire, "sortir" de) l'environnement "blockhausien" (sociétal ?). Et la religion n'est que l'un des innombrables rouages (sous-systèmes) du blockhaus. (Mais, bon, à chaque jour suffit sa peine : je reviendrai probablement plus longuement sur cette dualité fondamentale entre le kovanianisme — qui accepte forcément toutes les religions et toutes les cultures — et les nombreux préceptes religieux et culturels qui ne seraient (en apparence ?) pas compatibles avec la "philosophie" induite par le kovanianisme.

J'ai une question subsidiaire : aurais-tu (ou quelqu'un d'autre), un exemple dans l'histoire de l'homme (ou ailleurs) d'une société/civilisation matriarcale véhiculée par une religion ? 

En tapant le mot-clé "kovanien" dans mon moteur de recherche préféré, cela m'amène sur un site où il est expliqué que ce serait un blockchain (facteur bloquant ?) et s'en suivent des histoires de programmes informatiques, semblerait-il. C'est un peu obscur pour moi, vous avouerais-je et peut-être que je me trompe (Kézaco) ?

L'absence de prise de positions est aussi souvent facile, à mon sens. Vous pouvez constater, en tant que "kovanien", le constat n'étant pas jugement... il reste dépassionné et objectif, n'est-ce pas ? 

Qu'il s'agisse des religions judéo-chrétiennes ou de l'Islam, absolument toutes se sont appliquées à rendre la Femme invisible, à travers le temps. Simple constat, que même un "kovanien" peut faire. Les religieux ont empêché les femmes de se réaliser, toujours. Les confinant à la reproduction, la maternité ou encore les servantes des hommes. Préconisant de les couvrir même contre leur gré et afin de ne pas attirer la convoitise d'autres hommes. Objets de leur possession. Elles ont été constamment chosifiées, accusées de tous les malheurs du monde (d'abord Lilith puis Eve), violentées et diabolisées alors qu'elles refusaient de se soumettre. Mais encore brûlées vives quand elles survivaient simplement à leur mari, qu'elles pratiquaient l'herboristerie ou aidaient les femmes à avorter. La religion n'a trop qu'été un outil de domination, de contrôle et de répression à l'endroit des femmes, patriarcal par excellence. 

J'ai des exemples de sociétés matriarcales qui ont existé en dépit de la religion, mais pas d'exemples qui vous intéressent donc. Peut-être que d'autres pourront vous éclairer sur ce point. 

Il y a 7 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Ici tu soulèves un point fondamental : l'égalité. L'égalité est un concept vide de sens pour un kovanien (!). J'ai posté un autre sujet (Peut-on concevoir "l'égalité" sans d'abord accepter la supériorité ?) pour expliquer cette défiance que nous avons, nous les kovaniens, à l'égard de ce mot valise... Nous l'avons carrément remplacé par le concept "d'ipséité". Ici (sur cette page), dans ma [longue] réponse à @Solla (deuxième partie), tu pourras en savoir davantage si tu le souhaites. Ton retour m'intéresse évidemment au plus haut point...

Bien sûr, je te lis : "...égalité en droits et en libertés." Pour moi, (es-qualité de kovanien si l'on peut dire), se pose la question suivante : quelle(s) réponse(s) apporte le concept kovanien d'ipséité aux nécessités (?) d'égalité d'accès aux droits et aux libertés ? Tu m'as compris, n'est-ce pas ? Y a-t-il nécessité d'égalité d'accès aux droits et aux libertés ? OUI, mais... Avons-nous les mêmes besoins (en la matière) ? NON. Or, n'est-ce pas le fait de n'avoir pas osé affronter cette question fondamentale plus tôt, qui fait qu'aujourd'hui les Droits de l'Homme sont si facilement bafoués (et risquent même d'être littéralement enterrés) par tous les dictateurs populistes (soutenus par des centaines de millions de "citoyens" !) à travers le monde (y compris "occidental"...) ? Et bien la réponse de Kovanien à cette question est la suivante : "Je n'ai pas de réponse à cette question, mais j'ai une méthode à vous proposer qui pourrait vous permettre de trouver une réponse à cette question dans le strict respect des quatre principes. Le concept d'ipséité est implicite (Premier principe : ""je" et le centre de tout")" Et cette méthode est [en l'occurrence sera bientôt], bien entendu, explicitée dans "son" livre. En effet, Kovanien n'est porteur d'aucune solution toute prête, d'aucun message, d'aucune parole, etc. Il nous propose 4 principes et une méthode d'application (en fait : un jeu de société !) À nous de nous en saisir et de "faire le boulot"... D'ailleurs tiens, pour commencer l'on pourrait ici-même lancer un sujet sur cette question... (Ce que je vais faire de ce pas !)

J'irai lire cela quand je disposerai de plus de temps (avec plaisir). Juste une idée : toute personne disposant de pouvoir, est souvent tentée d'en abuser. Nous l'aurons vu au travers de la religion précisément au service des mâles. 

Depuis la Révolution française (lutte pour l'égalité, la liberté, l'humanité, la fraternité) chaque avancée du féminisme a déclenché des inquiétudes chez certains hommes.

En 1789, les femmes avaient autant de pouvoir, que les enfants soumises à la tutelle de l'homme, déclarées irresponsables sauf au regard de la loi (elles pouvaient purger des peines de prison et être abattues). Rares sont les hommes qui s'intéressent au féminisme à ce moment-là, mis à part Condorcet pour le plus connu. Aujourd'hui, nombreux encore sont d'avis que le féminisme reste une histoire de bonnes femmes. Ce n'est pas dérangeant en soi tant ils ne viennent pas, en plus, hurler qu'on leur vole leurs droits, qu'on leur en retire, qu'ils sont à l'article de la mort. Attitude consistant à monopoliser le pouvoir autant dans le domaine de la séduction, comme du travail ou sur internet. Réaction haineuse contre la supposée toute puissance des femmes. Soit ce que l'on n'ose pas assez souvent dénommer masculinisme. 

Il n'est pas normal, qu'en 2019, des femmes soient moins rémunérées à travail égal. Pas plus qu'elles n'aient pas accès à des postes à hautes responsabilités au motif qu'elles pourraient avoir et même simplement vouloir des enfants un jour. Il demeure honteux que des hommes s'octroient le droit de décider, à la place des femmes, des vêtements qu'elles doivent et ne doivent pas porter. Il reste abject que sous couvert de religion, de sacralité de la vie, des femmes soient obligées de porter un enfant non souhaité et même dans des cas de viol et d'inceste.

Il y a 5 heures, Don Juan a dit :

Féminité, tout le monde sait ce que c'est.

Féminisme, personne ne sait ce que c'est.

Féminitude, ce doit être un truc qui n'existait pas avant qu'on invente le mot. Ou alors c'est simplement quelque chose qui existait, et on a voulu fusionner deux mots pour faire plus court, au final vu l'encre et la salive que ça fait couler, ce n'est pas une économie.

Rien de sorcier pourtant. 

Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées philosophiques, sociales, politiques, allant vers un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité culturelle, personnelle, sociale, économique, politique et juridique entre les femmes et les hommes.

Le féminisme a en effet pour objectif d'abolir dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme, dont les femmes sont les principales victimes. Et promouvoir ainsi les droits des femmes, dans la société civile et dans la vie privée. 

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Membre, 155ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 461 messages
Forumeur expérimenté‚ 155ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Léna-Postrof a dit :

Rien de sorcier pourtant. 

Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées philosophiques, sociales, politiques, allant vers un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité culturelle, personnelle, sociale, économique, politique et juridique entre les femmes et les hommes.

Le féminisme a en effet pour objectif d'abolir dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme, dont les femmes sont les principales victimes. Et promouvoir ainsi les droits des femmes, dans la société civile et dans la vie privée. 

Oui, j'étais ironique en pensant que tout le monde en parle différemment et puis dans les actes c'est encore bien différent.

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 37 minutes, Léna-Postrof a dit :

Les femmes au Maroc sont libres de se mouvoir dans l'espace public et ont le droit d'être chefs d'entreprise (comme nous autres françaises), néanmoins au sujet du mariage, des contraintes liées à la maternité, de la gestion des actifs, du salaire, de l'accès à la pension de retraite, il reste encore à faire.

Des marocaines se battent pour l'octroi de droits, là où d'autres femmes en France cherchent, quant à elles, à simplement les maintenir. Restent l'égalité salariale, l'accès à des postes stratégiques ou à hautes responsabilités, et encore à agir avec fermeté tant il s'agit des violences faites aux femmes. Le droit à l'IVG est constamment menacé par les populistes et les religieux, nous observons quelques reculades à ce sujet déjà en Europe (Hongrie, Italie, Espagne). Nombre de droits ont été accordées aux françaises sur le tard (droit de vote notamment), si bien, que toute une culture misogyne profondément ancrée, dont nous avons toujours à pâtir, reste encore à démanteler. 

Il y a une différence en ce qui concerne l'avancement, l'évolution de nos sociétés et ce qui les préoccupe a fortiori, si vous préférez. Tout ce que nous vivons aujourd'hui ici, il y a des chances pour qu'elles le vivent, par la suite.  

En tapant le mot-clé "kovanien" dans mon moteur de recherche préféré, cela m'amène sur un site où il est expliqué que ce serait un blockchain (facteur bloquant ?) et s'en suivent des histoires de programmes informatiques, semblerait-il. C'est un peu obscur pour moi, vous avouerais-je et peut-être que je me trompe (Kézaco) ?

L'absence de prise de positions est aussi souvent facile, à mon sens. Vous pouvez constater, en tant que "kovanien", le constat n'étant pas jugement... il reste dépassionné et objectif, n'est-ce pas ? 

Qu'il s'agisse des religions judéo-chrétiennes ou de l'Islam, absolument toutes se sont appliquées à rendre la Femme invisible, à travers le temps. Simple constat, que même un "kovanien" peut faire. Les religieux ont empêché les femmes de se réaliser, toujours. Les confinant à la reproduction, la maternité ou encore les servantes des hommes. Préconisant de les couvrir même contre leur gré et afin de ne pas attirer la convoitise d'autres hommes. Objets de leur possession. Elles ont été constamment chosifiées, accusées de tous les malheurs du monde (d'abord Lilith puis Eve), violentées et diabolisées alors qu'elles refusaient de se soumettre. Mais encore brûlées vives quand elles survivaient simplement à leur mari, qu'elles pratiquaient l'herboristerie ou aidaient les femmes à avorter. La religion n'a trop qu'été un outil de domination, de contrôle et de répression à l'endroit des femmes, patriarcal par excellence. 

J'ai des exemples de sociétés matriarcales qui ont existé en dépit de la religion, mais pas d'exemples qui vous intéressent donc. Peut-être que d'autres pourront vous éclairer sur ce point. 

J'irai lire cela quand je disposerai de plus de temps (avec plaisir). Juste une idée : toute personne disposant de pouvoir, est souvent tentée d'en abuser. Nous l'aurons vu au travers de la religion précisément au service des mâles. 

Depuis la Révolution française (lutte pour l'égalité, la liberté, l'humanité, la fraternité) chaque avancée du féminisme a déclenché des inquiétudes chez certains hommes.

En 1789, les femmes avaient autant de pouvoir, que les enfants soumises à la tutelle de l'homme, déclarées irresponsables sauf au regard de la loi (elles pouvaient purger des peines de prison et être abattues). Rares sont les hommes qui s'intéressent au féminisme à ce moment-là, mis à part Condorcet pour le plus connu. Aujourd'hui, nombreux encore sont d'avis que le féminisme reste une histoire de bonnes femmes. Ce n'est pas dérangeant en soi tant ils ne viennent pas, en plus, hurler qu'on leur vole leurs droits, qu'on leur en retire, qu'ils sont à l'article de la mort. Attitude consistant à monopoliser le pouvoir autant dans le domaine de la séduction, comme du travail ou sur internet. Réaction haineuse contre la supposée toute puissance des femmes. Soit ce que l'on n'ose pas assez souvent dénommer masculinisme. 

Il n'est pas normal, qu'en 2019, des femmes soient moins rémunérées à travail égal. Pas plus qu'elles n'aient pas accès à des postes à hautes responsabilités au motif qu'elles pourraient avoir et même simplement vouloir des enfants un jour. Il demeure honteux que des hommes s'octroient le droit de décider, à la place des femmes, des vêtements qu'elles doivent et ne doivent pas porter. Il reste abject que sous couvert de religion, de sacralité de la vie, des femmes soient obligées de porter un enfant non souhaité et même dans des cas de viol et d'inceste.

Rien de sorcier pourtant. 

Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées philosophiques, sociales, politiques, allant vers un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité culturelle, personnelle, sociale, économique, politique et juridique entre les femmes et les hommes.

Le féminisme a en effet pour objectif d'abolir dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme, dont les femmes sont les principales victimes. Et promouvoir ainsi les droits des femmes, dans la société civile et dans la vie privée. 

Merci pour ce partage. Je ne vois pas qui pourrait, de bonne foi ("de bonne volonté" me conviendrait davantage, mais la langue commande hélas...), après l'avoir lu, ne pas éprouver une sympathie sincère pour la cause féministe, et agir en conséquence ! Je pense pouvoir dire que je l'ai toujours fait et le ferai jusqu'à ma mort, hélas. Pourquoi "hélas" ? Parce que je suis d'accord avec votre analyse qui nous montre implicitement que le chemin sera encore long, long, très très long... (et que je serai mort depuis très très longtemps quand l'objectif que vous décrivez magnifiquement sera atteint). À moins que...

À moins que nous ne changions de stratégie, car "agir en conséquence" ne signifie pas forcément (pour moi) "agir de concert". Mais quand je dis "nous", je ne parle pas de vous et moi (disons "les féministes", ce que je revendique clairement), mais de nous tous ! Féministes et machistes ! Communistes et patrons, religieux et athées, etc. etc., vous m'avez compris, je pense. Et c'est exactement ce que propose Kovanien avec son "jeu" de société ! Changer de stratégie dans notre seul combat commun : survivre et, non pas continuer à progresser, mais [RE]commencer à progresser ! Tous ensemble. 

C'est à mes yeux la seule solution. Nous n'avons plus d'autre choix. Et tous "les hommes de bonne volonté" le savent. Vous pourriez m'opposer que, des "hommes de bonne volonté", dans ce monde d'aujourd'hui, il n'y en a pas beaucoup... Et je vous donnerais raison ! "Mais s'il n'en restait qu'un...". Et là encore j'appelle Kovanien à la rescousse : qu'à cela ne tienne, me dit-il, 1% nous suffiront amplement pour sortir du "blockhaus". Lisez Kovanien, croyez-moi. (Je n'ai rien à vendre, c'est totalement gratuit et très intéressé...)

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 768 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Il y a 19 heures, Don Juan a dit :

Oui, j'étais ironique en pensant que tout le monde en parle différemment et puis dans les actes c'est encore bien différent.

Vous étiez ironique. Vous n'aviez pas tort.

La plupart ne trouvant pas de définition au féminisme, se borne à ne voir qu'idéologie et extrémisme. 

Il y a 18 heures, Guillaume_des_CS a dit :

Merci pour ce partage. Je ne vois pas qui pourrait, de bonne foi ("de bonne volonté" me conviendrait davantage, mais la langue commande hélas...), après l'avoir lu, ne pas éprouver une sympathie sincère pour la cause féministe, et agir en conséquence ! Je pense pouvoir dire que je l'ai toujours fait et le ferai jusqu'à ma mort, hélas. Pourquoi "hélas" ? Parce que je suis d'accord avec votre analyse qui nous montre implicitement que le chemin sera encore long, long, très très long... (et que je serai mort depuis très très longtemps quand l'objectif que vous décrivez magnifiquement sera atteint). À moins que...

À moins que nous ne changions de stratégie, car "agir en conséquence" ne signifie pas forcément (pour moi) "agir de concert". Mais quand je dis "nous", je ne parle pas de vous et moi (disons "les féministes", ce que je revendique clairement), mais de nous tous ! Féministes et machistes ! Communistes et patrons, religieux et athées, etc. etc., vous m'avez compris, je pense. Et c'est exactement ce que propose Kovanien avec son "jeu" de société ! Changer de stratégie dans notre seul combat commun : survivre et, non pas continuer à progresser, mais [RE]commencer à progresser ! Tous ensemble. 

C'est à mes yeux la seule solution. Nous n'avons plus d'autre choix. Et tous "les hommes de bonne volonté" le savent. Vous pourriez m'opposer que, des "hommes de bonne volonté", dans ce monde d'aujourd'hui, il n'y en a pas beaucoup... Et je vous donnerais raison ! "Mais s'il n'en restait qu'un...". Et là encore j'appelle Kovanien à la rescousse : qu'à cela ne tienne, me dit-il, 1% nous suffiront amplement pour sortir du "blockhaus". Lisez Kovanien, croyez-moi. (Je n'ai rien à vendre, c'est totalement gratuit et très intéressé...)

Il faudrait croire que tout le monde alors n'est pas de bonne volonté. 

Il faut avoir confiance pour changer de stratégie. 

Il faudrait que je trouve le temps de lire ce mystérieux kovanien. 

N.B J'ai une indéfectible foi en l'humain, c'est sans doute l'un de mes plus gros défauts.  

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Membre, 40ans Posté(e)
truebypass Membre 2 060 messages
40ans‚
Posté(e)
Le 16/10/2019 à 07:30, Don Juan a dit :

Féminité, tout le monde sait ce que c'est.

Féminisme, personne ne sait ce que c'est.

Féminitude, ce doit être un truc qui n'existait pas avant qu'on invente le mot. Ou alors c'est simplement quelque chose qui existait, et on a voulu fusionner deux mots pour faire plus court, au final vu l'encre et la salive que ça fait couler, ce n'est pas une économie.

https://fl24.net/2019/10/12/des-feministes-allemandes-attaquent-et-vandalisent-un-centre-daide-aux-femmes-enceintes-en-detresse/?fbclid=IwAR34u1klBnoTzl9sjZwjlfonKgaY7ZnvTngcwOth7rDxV-mqEacpWUenMy8

Il y a même des féministes autoproclamées qui ne savent pas ce qu'est le féminisme. Moi je dis bravo.

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Membre, Posté(e)
Guillaume_des_CS Membre 1 420 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, Léna-Postrof a dit :

J'ai une indéfectible foi en l'humain, c'est sans doute l'un de mes plus gros défauts.  

C'est à mes yeux une grande qualité au contraire... Puissiez-vous la garder toujours, envers et contre... tous ? C'est difficile, croyez-moi.

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Membre, 104ans Posté(e)
maddy Membre 7 260 messages
Maitre des forums‚ 104ans‚
Posté(e)
Le 16/10/2019 à 03:39, Guillaume_des_CS a dit :

? :( 

Le fait de préciser "sans aucune hésitation" n'emporte-t-il pas une dimension ou "féministe" ou de "féminitude" ? (Question sincère et dépassionnée, hein...)

non, c'est parce que je ne me reconnais pas du tout, dans les autres définitions

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Membre, 44ans Posté(e)
Deremensis Membre 91 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)
Le 15/10/2019 à 11:28, Guillaume_des_CS a dit :

Pour la féminitude, contactez Tahar Ben Jelloun (ou lisez-le ?). C'est lui qui a créé ce néologisme. Sinon, Fatima Mernissi peut ("pouvait", malheureusement...) vous en parler aussi : elle l'incarne(ait) je crois ! (La lire, elle aussi ? Whaoo ! J'suis en train de donner des devoirs de lecture moi ou quoi ?...)

Bon, imaginez, si, allez quoi, "jouez le jeu", imaginez donc que vous êtes... une femme ! Et qu'il vous faut choisir (c'est la règle du jeu !) entre ces trois termes : féminité, féminisme et féminitude. Et bé... lequel choisiriez-vous ? (Pourquoi ?)

oou lala ! subtil... je choisi feminitude c est inclusive des deux autres non ? cest plus simple en anglais...

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