l'ego ami ou ennemi ?

https://lavoie.eu/2018/01/04/ego-ami-ou-ennemi/

Il existe un sujet courant chez les personnes qui se préoccupent de spiritualité, ce sujet est:  »l’ego, ami ou ennemi ? » Certains estiment que l’ego n’a en rien partie liée à la spiritualité mais relève de la psychologie. D’autres pensent que l’ego appartient au domaine de la spiritualité. Selon les uns l’ego serait le moi, l’individualité psychique indispensable à la vie et véritable ami dans l’évolution de soi. Selon les autres il serait un ennemi qui vous couperait de votre être vrai, profond et vous plongerait dans les souffrances de l’illusion.

 – 

Comme toujours il faut, pour comprendre un mot, en connaître l’origine. Le mot ego vient de l’indo-européen commun : « eghom » en passant par le grec ancien « egô » et veut dire « je », « moi »

il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est tantôt considéré comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).

[Wikipédia]

Ce mot a plusieurs sens

 –

Pourquoi se disputer l’usage de ce mot ? Comme beaucoup de mots, ego possède différentes acceptions. Faisons un focus sur deux d’entre-elles : une matérialiste, platonicienne, cartésienne, l’autre spirituelle pour qui l’ego serait la représentation fausse qu’un individu se ferait de lui-même.

 –

Cette représentation ferait écran à la vraie nature de l’homme. Certains auteurs parlent de l’ego comme d’un faux-soi constitué de souvenirs et d’expériences. Elle différerait de la nature originelle de tout être humain. Une telle confusion produirait une illusion qui priverait ceux qui en sont prisonniers d’une vraie liberté et les enchaînerait à des schémas de souffrance (égocentrisme, orgueil, vanité,  perception erronée du monde).

Là où c'est fourbe, c'est que c'est l'égo lui même à qui on demande de juger s'il est bon ou mauvais.

Je crois que c'est Lou Andrea Salomé qui estimait que l'égo s'exprimait parce qu'il souffrait de ne pas être assez considéré. Un peu comme si, si j'ai bien compris sa pensée, l'égocentrique manquait paradoxalement d'égo, comme s'il était un glouton qui en réalité n'avait pas mangé depuis des jours. Et donc que l'égo discret était un égo beaucoup plus fort, mieux considéré, mieux accepté (quitte à lui faire une place dans un tiroir négatif de notre cerveau, ça reste un tiroir, ça reste une place dans notre cerveau pour lui). 

Je pense que l'ego est une mauvaise chose, il est à l'origine de ce que C.G. Jung appel la "Persona". D'après ce que j'ai compris de Jung, il y a 2 choses distinctes : le "moi" et le "soi", il faut essayer de se détacher du "moi" (ego) pour arriver à "soi" (individu). 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Persona_(psychologie_analytique)

Il y a 6 heures, miscookiyou a dit :

https://lavoie.eu/2018/01/04/ego-ami-ou-ennemi/

Il existe un sujet courant chez les personnes qui se préoccupent de spiritualité, ce sujet est:  »l’ego, ami ou ennemi ? » Certains estiment que l’ego n’a en rien partie liée à la spiritualité mais relève de la psychologie. D’autres pensent que l’ego appartient au domaine de la spiritualité. Selon les uns l’ego serait le moi, l’individualité psychique indispensable à la vie et véritable ami dans l’évolution de soi. Selon les autres il serait un ennemi qui vous couperait de votre être vrai, profond et vous plongerait dans les souffrances de l’illusion.

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Comme toujours il faut, pour comprendre un mot, en connaître l’origine. Le mot ego vient de l’indo-européen commun : « eghom » en passant par le grec ancien « egô » et veut dire « je », « moi »

il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est tantôt considéré comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).

[Wikipédia]

Ce mot a plusieurs sens

 –

Pourquoi se disputer l’usage de ce mot ? Comme beaucoup de mots, ego possède différentes acceptions. Faisons un focus sur deux d’entre-elles : une matérialiste, platonicienne, cartésienne, l’autre spirituelle pour qui l’ego serait la représentation fausse qu’un individu se ferait de lui-même.

 –

Cette représentation ferait écran à la vraie nature de l’homme. Certains auteurs parlent de l’ego comme d’un faux-soi constitué de souvenirs et d’expériences. Elle différerait de la nature originelle de tout être humain. Une telle confusion produirait une illusion qui priverait ceux qui en sont prisonniers d’une vraie liberté et les enchaînerait à des schémas de souffrance (égocentrisme, orgueil, vanité,  perception erronée du monde).

 

Bonsoir,

J'ai effectué un 360 degrés sur l'ensemble de mes ennemis possibles, et je me suis rendu compte qu'aucun d'entre eux n'en valait la peine.

Je n'ai aucun ennemi : je n'ai que des rivaux, des concurrents, des adversaires.

Vous mélangez volontiers l'ego et la vanité, la mégalomanie, le narcissisme, l'ambition.

Mais l'ego est avant tout sécuritaire et nourricier.

Il nous préserve de la violence et de la précarité de l'environnement.

Certes l’égotisme est sujet à la perversité, mais sans lui nous serions tous des esclaves.

Or la raison sociale de Dieu, l'amorce divine, est une amorce anti-esclavagiste.

Le Dieu de l'Ancien Testament a libéré le peuple juif de l'esclavage en lui instillant une pulsion de vie de nature égotique.

Cordialement, Fraction

il y a 18 minutes, Fraction a dit :

Bonsoir,

J'ai effectué un 360 degrés sur l'ensemble de mes ennemis possibles, et je me suis rendu compte qu'aucun d'entre eux n'en valait la peine.

Je n'ai aucun ennemi : je n'ai que des rivaux, des concurrents, des adversaires.

Vous mélangez volontiers l'ego et la vanité, la mégalomanie, le narcissisme, l'ambition.

Mais l'ego est avant tout sécuritaire et nourricier.

Il nous préserve de la violence et de la précarité de l'environnement.

Certes l’égotisme est sujet à la perversité, mais sans lui nous serions tous des esclaves.

Or la raison sociale de Dieu, l'amorce divine, est une amorce anti-esclavagiste.

Le Dieu de l'Ancien Testament a libéré le peuple juif de l'esclavage en lui instillant une pulsion de vie de nature égotique.

Cordialement, Fraction

Une pulsion de vie égotique. Ça n’a aucun sens ce que vous écrivez là. Egotique qualifie un individu, un individu chiant qui ne parle que de lui. Une pulsion de vie égotique ça me laisse rêveuse. À moins de personnaliser la « pulsion de vie », ce serait donc une figure de style de votre part ? Cela donne un style littéraire vraiment ampoulé et lourd.

Nous ne savons toujours pas si Pessah a bien eu lieu. Bon supposons que l’esclavage des Hébreux en Égypte fût une réalité, la fuite  hors d’Egypte aussi, etc. La sortie d'Égypte fut  alors organisée par un homme, un chef, Moise. Quand à Dieu, à l’époque, ce mot ne recouvrait pas encore le sens futur de ce mot. Moise angoissait en plus à mort, il demanda à Dieu ( qui s’était mis à lui causer du sein d’un buissant ardent) : bordel, Dieu,  comment vais-je me présenter devant les Hébreux  ?  ( car Moise voulait  sauver les Hébreux sans qu’on sache trop pourquoi ). Alors Dieu  dit : bon, mec tu vas dire que «  je suis celui qui suis » . Super, boum, Yaveh est ainsi conçu. Sauf que j'imagine mal que les Hébreux , en bons travailleurs de force qu’ils étaient à l’époque, en bons esclaves,  aient pu être séduits par cette formule : je suis celui qui suis. Ils  se seraient tapés  sur les cuisses les tailleurs de pierres en entendant ça. Bon ils ont en fait  suivi un chef, très persuasif, qui leur a promis la Terre Promise. C’est ça qui les a motivés, et non pas une pulsion de vie égotique. D’ailleurs dans le désert, quand ils ont commencé à crever la dalle, ils se sont remis à adorer Apis, le dieu égyptien ( le veau d’or). Ils n’y croyaient plus en Moise. Il a fallu que Moise s’appuie sur les Lévites et se mettent à passer par les armes les contestataires pour que les Hébreux se remettent à obéir à Moise.

il y a 4 minutes, Annalevine a dit :

Une pulsion de vie égotique. Ça n’a aucun sens ce que vous écrivez là. Egotique qualifie un individu, un individu chiant qui ne parle que de lui. Une pulsion de vie égotique ça me laisse rêveuse. À moins de personnaliser la « pulsion de vie », ce serait donc une figure de style de votre part ? Cela donne un style littéraire vraiment ampoulé et lourd.

Nous ne savons toujours pas si Pessah a bien eu lieu. Bon supposons que l’esclavage des Hébreux en Égypte fût une réalité, la fuite  hors d’Egypte aussi, etc. La sortie d'Égypte fut  alors organisée par un homme, un chef, Moise. Quand à Dieu, à l’époque, ce mot ne recouvrait pas encore le sens futur de ce mot. Moise angoissait en plus à mort, il demanda à Dieu ( qui s’était mis à lui causer du sein d’un buissant ardent) : bordel, Dieu,  comment vais-je me présenter devant les Hébreux  ?  ( car Moise voulait  sauver les Hébreux sans qu’on sache trop pourquoi ). Alors Dieu  dit : bon, mec tu vas dire que «  je suis celui qui suis » . Super, boum, Yaveh est ainsi conçu. Sauf que j'imagine mal que les Hébreux , en bons travailleurs de force qu’ils étaient à l’époque, en bons esclaves,  aient pu être séduits par cette formule : je suis celui qui suis. Ils  se seraient tapés  sur les cuisses les tailleurs de pierres en entendant ça. Bon ils ont en fait  suivi un chef, très persuasif, qui leur a promis la Terre Promise. C’est ça qui les a motivés, et non pas une pulsion de vie égotique. D’ailleurs dans le désert, quand ils ont commencé à crever la dalle, ils se sont remis à adorer Apis, le dieu égyptien ( le veau d’or). Ils n’y croyaient plus en Moise. Il a fallu que Moise s’appuie sur les Lévites et se mettent à passer par les armes les contestataires pour que les Hébreux se remettent à obéir à Moise.

Je ne suis pas un réaliste.

Je suis un impressionniste. 

L'important ce n'est pas ce que Moïse a dit, ni ce qu'il a fait, l'important c'est la trace qu'il a imprimé dans les mémoires.

Ce sont ces mémoires qui l'ont justifié et invoqué rétroactivement.

Le temps n'est pas une flèche qui va d'un point à un autre.

Le temps est la preuve et la raison, animée et éprouvée, d'un absolu qui ne souffre d'aucune contrainte chronométrique.

Cordialement, Fraction.

Par ailleurs les mots « moi » et « soi » commencent à avoir du plomb dans l’aile. Je pourrais par simple provocation faire remarquer que depuis le développement des neurosciences et le développement de leurs techniques d’observations personne n’a pu observer le moi et le soi, comme d’ailleurs personne n’a encore pu observer Dieu. Bon ce n’est pas très gentil de parler comme ça, mais ce que je veux dire c’est que nous sommes en fait  en pleine métaphysique quand nous employons ces mots, c’est à dire que le sens de ces mots ouvre sur l’arbitraire. Chaque Maître en psychologie y va de sa définition, qui de toute façon, reste toujours floue.Autrement dit avec de tels mots on peut dire n’importe quoi. Tant mieux ça permet à n’importe quel quidam de se déclarer Maître en psychologie et Maître en philosophie. 

Il y a 2 heures, Annalevine a dit :

Par ailleurs les mots « moi » et « soi » commencent à avoir du plomb dans l’aile. Je pourrais par simple provocation faire remarquer que depuis le développement des neurosciences et le développement de leurs techniques d’observations personne n’a pu observer le moi et le soi, comme d’ailleurs personne n’a encore pu observer Dieu. Bon ce n’est pas très gentil de parler comme ça, mais ce que je veux dire c’est que nous sommes en fait  en pleine métaphysique quand nous employons ces mots, c’est à dire que le sens de ces mots ouvre sur l’arbitraire. Chaque Maître en psychologie y va de sa définition, qui de toute façon, reste toujours floue.Autrement dit avec de tels mots on peut dire n’importe quoi. Tant mieux ça permet à n’importe quel quidam de se déclarer Maître en psychologie et Maître en philosophie. 

Ce n'est pas parce que ce "forum" est un espace virtuel dont personne n'a pu l'observer dans la nature qu'il n'existe pas ! Et surtout qu'il ne permet pas des échanges vrais entre vous et moi...

Le "moi" et le "soi" sont des concepts virtuels mais ils existent (vous pouvez les appeler "X" et "Y" si vous voulez). Le "moi" est une entité plus petite de "soi", il est contenu dans le "soi". Un individu qui a passé le processus d'individuation, prend conscience de son "soi", sa vision qu'il a de lui même s'élargit en dépassant son ego ("moi") et englobe la totalité de sa personnalité ("soi"), il devient conscient de ce qu'il est réellement dans son intégralité.

En général les personnes qui réussissent sont ceux qui on un égo très fort si  te vois comme un champion tu sera un champion sans attraper le complexe de Dieux pensez que l'on est le meilleurs reste le meilleurs moyen de l’être (oui je sais ce n'est pas de la haute philosophie)   

Le 20/08/2019 à 12:48, miscookiyou a dit :

https://lavoie.eu/2018/01/04/ego-ami-ou-ennemi/

Il existe un sujet courant chez les personnes qui se préoccupent de spiritualité, ce sujet est:  »l’ego, ami ou ennemi ? » Certains estiment que l’ego n’a en rien partie liée à la spiritualité mais relève de la psychologie. D’autres pensent que l’ego appartient au domaine de la spiritualité. Selon les uns l’ego serait le moi, l’individualité psychique indispensable à la vie et véritable ami dans l’évolution de soi. Selon les autres il serait un ennemi qui vous couperait de votre être vrai, profond et vous plongerait dans les souffrances de l’illusion.

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Comme toujours il faut, pour comprendre un mot, en connaître l’origine. Le mot ego vient de l’indo-européen commun : « eghom » en passant par le grec ancien « egô » et veut dire « je », « moi »

il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est tantôt considéré comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).

[Wikipédia]

Ce mot a plusieurs sens

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Pourquoi se disputer l’usage de ce mot ? Comme beaucoup de mots, ego possède différentes acceptions. Faisons un focus sur deux d’entre-elles : une matérialiste, platonicienne, cartésienne, l’autre spirituelle pour qui l’ego serait la représentation fausse qu’un individu se ferait de lui-même.

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Cette représentation ferait écran à la vraie nature de l’homme. Certains auteurs parlent de l’ego comme d’un faux-soi constitué de souvenirs et d’expériences. Elle différerait de la nature originelle de tout être humain. Une telle confusion produirait une illusion qui priverait ceux qui en sont prisonniers d’une vraie liberté et les enchaînerait à des schémas de souffrance (égocentrisme, orgueil, vanité,  perception erronée du monde).

 

âme c'est le choix?

Pensée dualiste . Si il y a autre chose que JE quoi ?

voir en ego son ennemi ou son ami , ça relève du trouble d’ego de personnalité non ?

Ego est satisfait ou non de lui même . 

J'ai tendance à représenter l'ego, comme l'animal de bât, celui qui porte, sur ses membres il avance en portant le poids de sa suffisance. La suffisance est un grand sac dans lequel on peut voir des tas d'objets, mais la suffisance n'est pas l'ego. On ne survit pas longtemps à la perte de l'ego, quelques secondes, quelques minutes tout au plus.

AInsi parlait Zarabloumbloum.

Le 20/08/2019 à 11:48, miscookiyou a dit :

Comme toujours il faut, pour comprendre un mot, en connaître l’origine. Le mot ego vient de l’indo-européen commun : « eghom » en passant par le grec ancien « egô » et veut dire « je », « moi »

il désigne généralement la représentation et la conscience que l’on a de soi-même. Il est tantôt considéré comme le fondement de la personnalité (notamment en psychologie) ou comme une entrave à notre développement personnel (notamment en spiritualité).

[Wikipédia]

Ce mot a plusieurs sens

 

En lisant ça, je viens de comprendre ce qu'on entend par spiritualité.... Et que  je n'entendais donc pas !

La spiritualité, signifie que l'esprit est une sorte de liquide universel où tout baigne.

Et tout baigne !

Notre esprit personnel n'étant qu'une infime fraction de ce bain universel qui a tendance (dans mon cas) à se prendre pour le seul esprit.

Il s'agit donc d'ouvrir ce-notre esprit fermé à l'esprit universel...

La spiritualité, c'est du pur Hollywood !

L'égo l'ennemi ?

Nenni !

Car l’ergot

de l'égo

est réglo !

Le ‎20‎/‎08‎/‎2019 à 17:35, Fraction a dit :

Bonsoir,

J'ai effectué un 360 degrés sur l'ensemble de mes ennemis possibles, et je me suis rendu compte qu'aucun d'entre eux n'en valait la peine.

Je n'ai aucun ennemi : je n'ai que des rivaux, des concurrents, des adversaires.

 

Vous mélangez volontiers l'ego et la vanité, la mégalomanie, le narcissisme, l'ambition.

Mais l'ego est avant tout sécuritaire et nourricier.

Il nous préserve de la violence et de la précarité de l'environnement.

Certes l’égotisme est sujet à la perversité, mais sans lui nous serions tous des esclaves.

 

Or la raison sociale de Dieu, l'amorce divine, est une amorce anti-esclavagiste.

Le Dieu de l'Ancien Testament a libéré le peuple juif de l'esclavage en lui instillant une pulsion de vie de nature égotique.

Cordialement, Fraction

Bonjour à toi,

Peux-tu m'en dire un peu plus sur le sujet ? L'ego est donc vital, non seulement d'un point de vu sécuritaire et nourricier, mais également pour notre "liberté". "Liberté" à entendre donc comme antagonisme à "esclavage". De quoi sommes-nous esclaves sans égo et surtout, de quoi nous libérons-nous grâce à lui ?

Aussi, quelle différence fais-tu entre tes ennemis et tes rivaux, concurrents, adversaires ?

Il y a 2 heures, Zerethoustre a dit :

Bonjour à toi,

Peux-tu m'en dire un peu plus sur le sujet ? L'ego est donc vital, non seulement d'un point de vu sécuritaire et nourricier, mais également pour notre "liberté". "Liberté" à entendre donc comme antagonisme à "esclavage". De quoi sommes-nous esclaves sans égo et surtout, de quoi nous libérons-nous grâce à lui ?

Aussi, quelle différence fais-tu entre tes ennemis et tes rivaux, concurrents, adversaires ?

Bonjour,

L’ego est un concept un peu fourre-tout qui consiste à collecter l’ensemble des propriétés de la personnalité qui circonscrivent l’estime et l’affirmation de soi.

L’ego n’existe pas, il n’est pas objectivable, il n’existe que parce qu’on le définit, qu’on lui donne sens : c’est un peu comme les races.

Charité bien ordonnée commençant par soi-même, la première lecture du problème égotique exige un minimum d’optimisme, en présumant son bienfondé existentiel.

Mais la plupart du temps qu’on emploie le terme « ego », c’est péjoratif.

Pourquoi ?

Parce qu’à mon avis, l’ego est légitime lorsqu’il est invisible, et sa mise en évidence est systématiquement à charge.

L’ego est légitime lorsqu’il fait corps avec la véracité et le réalisme : lorsque la volonté ne fait pas ingérence sur la vérité et la mémoire, qu’elle ne les corrompt pas.

J’ai parlé de l’ego nourricier et de l’ego sécuritaire simplement parce que l’énergie et la sécurité sont les deux mamelles de l’ontogenèse.

On les retrouve en chaque être, institution, créature, …

De quoi nous libérons-nous grâce à l’ego ?

De l’autorité subjective indue de notre condition.

La spiritualité, quant à elle, reconnait au contraire l’ego comme un boulet.

J’irai partiellement dans ce sens en observant les jeunes de 25 ans qui ont dans leurs postures et leur communication encore plein de choses à prouver et tant de cœurs à séduire.

Personnellement, je me suis affranchi de cette velléité charmeuse, mais je ne saurais pas vous dire si c’est une bonne chose.

Mais c’est peut-être le signe de l’émancipation de l’esprit sur le temps hormonal.

Cordialement, Fraction

Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Bonjour,

L’ego est un concept un peu fourre-tout qui consiste à collecter l’ensemble des propriétés de la personnalité qui circonscrivent l’estime et l’affirmation de soi.

L’ego n’existe pas, il n’est pas objectivable, il n’existe que parce qu’on le définit, qu’on lui donne sens : c’est un peu comme les races.

 

Charité bien ordonnée commençant par soi-même, la première lecture du problème égotique exige un minimum d’optimisme, en présumant son bienfondé existentiel.

Mais la plupart du temps qu’on emploie le terme « ego », c’est péjoratif.

Pourquoi ?

Parce qu’à mon avis, l’ego est légitime lorsqu’il est invisible, et sa mise en évidence est systématiquement à charge.

L’ego est légitime lorsqu’il fait corps avec la véracité et le réalisme : lorsque la volonté ne fait pas ingérence sur la vérité et la mémoire, qu’elle ne les corrompt pas.

 

J’ai parlé de l’ego nourricier et de l’ego sécuritaire simplement parce que l’énergie et la sécurité sont les deux mamelles de l’ontogenèse.

On les retrouve en chaque être, institution, créature, …

 

De quoi nous libérons-nous grâce à l’ego ?

De l’autorité subjective indue de notre condition.

La spiritualité, quant à elle, reconnait au contraire l’ego comme un boulet.

J’irai partiellement dans ce sens en observant les jeunes de 25 ans qui ont dans leurs postures et leur communication encore plein de choses à prouver et tant de cœurs à séduire.

Personnellement, je me suis affranchi de cette velléité charmeuse, mais je ne saurais pas vous dire si c’est une bonne chose.

Mais c’est peut-être le signe de l’émancipation de l’esprit sur le temps hormonal.

Cordialement, Fraction

Je continu donc avec mes questions, c'est intéressant.

S'émanciper du contrôle des hormones revient-il à s'émanciper de l'égo que la spiritualité voit comme un boulet ? Ou partiellement, tout comme tu vas "partiellement dans ce sens" ?

Ps : personnellement je tutoie, le vouvoiement mettant une distance, ou tout simplement un emballage inutile à mes yeux. 

il y a 5 minutes, Zerethoustre a dit :

Je continu donc avec mes questions, c'est intéressant.

S'émanciper du contrôle des hormones revient-il à s'émanciper de l'égo que la spiritualité voit comme un boulet ? Ou partiellement, tout comme tu vas "partiellement dans ce sens" ?

Ps : personnellement je tutoie, le vouvoiement mettant une distance, ou tout simplement un emballage inutile à mes yeux. 

Oui, et plus largement, il serait également intéressant de considérer l'inhibition culturelle face au moteur naturel.

Le facteur culturel tend à faire muter notre systématique bien propre vers un bien plus collectif, voire général.

Cordialement, Fraction.

il y a 7 minutes, Fraction a dit :

Oui, et plus largement, il serait également intéressant de considérer l'inhibition culturelle face au moteur naturel.

Le facteur culturel tend à faire muter notre systématique bien propre vers un bien plus collectif, voire général.

Cordialement, Fraction.

Ce que tu appelles le moteur naturel, qu'est-ce ? Ce que tu nommes "l'ego invisible" ?