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Annalevine

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Membre, 6ans Posté(e)
Bla-bla-bla Membre 239 messages
Baby Forumeur‚ 6ans‚
Posté(e)
il y a 58 minutes, Aruna a dit :

Une tentative d'investigation par rapport à cette idée de se définir par le territoire.

L'individu dans sa quête récurrente d'une définition de lui même utilise ces différentes appartenances: territoire, culture, caste, lignée, classe sociale... Ces notions ne sont pas de pures abstractions intellectuelles. Elles ont fini par rentrer dans notre chair, par devenir nous, nos corps corroborant ainsi ce que nous pensons de nous même. Je suis comme ceci, je suis comme cela, mon apparence, mes réactions, mes émotions me le prouvent. Je suis semblable à celui-ci et différent de cet autre. J'appartiens à telle  catégorie, etc...

L'investigation est elle pour autant terminée ?  J'ai certes rempli mon sac de mots et cette démarche m'a permis de me différencier de mon voisin et d'avoir ainsi le sentiment d'exister.  Mais mon voisin a fait de même, mon ami a fait de même et mon ennemi aussi.  Ce que nous avons tous fait a été de nous différencier les uns des autres. Je remarque donc que je peux maintenant porter mon attention non sur le contenu de ma definition mais sur la demarche même de me définir. Ce qui me permet d'en adopter une nouvelle  mais qui aura pour caractéristique d'être valable aussi pour mon voisin je suis celui qui cherche à se définir.

Le contenu de la définition nous distingue,  mais la démarche même de définir nous est commune. Pourquoi?  Est- ce que j'existe encore si je cesse de me définir ? L'investigation continue...🤔

Prmièr réaction : Oui !

 Deuxièm : non !

Je ne cherche absolument pas à me distinguer. Ce n'est pas le but. Le but c'est de s'enrichir, de comprendre, de se comprendre, de s'illustrer, d'illustrer. (Pour voit ça de façon plus superficielle.)

Il se trouve qu'en s'approfondissant, on se distingue, mais c'est pas le but.

Mon idée, c'est qu'un approfondissement en vaut toujours un autre.

L'important, c'est la profondeur de l'approfondissement ! :smile2:

:smile2: = "je suis content de moi !"

Modifié par Bla-bla-bla
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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 502 messages
Mentor‚ 59ans‚
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Il y a 1 heure, Zerethoustre a dit :

L'homme de "nulle part", celui de "partout, ici et ailleurs", peut-il encore se considérer de "quelque part" ?

Cela dépend de l' échelle que l'on se donne.

Si l 'instant est éternité, est origine et  finalité alors, mon regard embrasse la totalité du territoire. Pas de frontières, je suis chez moi par le simple fait que je suis  ici.

Les détenteurs d'une culture s'ils n'y prennent garde, figent le regard et adorent des fantômes. Je ne suis chez moi que là où d'autres ont déjà vécus et y on laissé leur loi.

Cela est pour moi les deux extrémités. 

Après, heureusement on est pas tous passionnés ! Mais bon l'axe est là. 

Ils y en a qui vivent sans emmerder le monde avec leur culture ou leur inculture. Il se font une petite idée ici bas. Pour moi ce sont des sages.

 

Ni trop fous, ni trop pieux. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Bla-bla-bla a dit :

Je ne cherche absolument pas à me distinguer. Ce n'est pas le but. Le but c'est de s'enrichir, de comprendre, de se comprendre, de s'illustrer, d'illustrer. (Pour voit ça de façon plus superficielle.)

Oui, peut-être, que le besoin de se définir répond à des objectifs  avec des jolis noms, comme ceux que tu cites: s'enrichir, s'illustrer, etc mais est-ce que ce n'est  pas dire la même chose autrement. J'y vois à chaque fois le reflet de ma propre importance: je me définis, je m'enrichis, je m'illustre. Et en tout état de cause, cela me sépare. 

Je ressens cela comme un besoin compulsif, j'ai la sensation que si j'étais empêché de me définir, que ce soit par rapport au territoire, à la religion, à des positions philosophiques ou n'importe quelle autre catégorie imaginable, je n'existerais plus. Et pourtant...

 

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)

Se définir par rapport à un territoire, c'est adhérer à une image et à un récit. On appelle actuellement "identitaires" les gens qui gravitent dans la mouvance RN, mais d'une certaine manière, nous sommes tous identitaires, car le plus souvent nous sommes totalement incapable d'envisager sacrifier cette image et ce récit de nous-mêmes. Nous vivons à travers ce phénomène d'appartenance.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 57 minutes, Aruna a dit :

Se définir par rapport à un territoire, c'est adhérer à une image et à un récit. On appelle actuellement "identitaires" les gens qui gravitent dans la mouvance RN, mais d'une certaine manière, nous sommes tous identitaires, car le plus souvent nous sommes totalement incapable d'envisager sacrifier cette image et ce récit de nous-mêmes. Nous vivons à travers ce phénomène d'appartenance.

Votre petit texte me permet de repartir dans le déroulé de ma pensée (les interventions précédentes, un peu fouillies m'ont "desordonnée").

Je ne me suis pas rendu compte que j'étais en France et que le sigle même RN ne peut pas être neutre quand je l’emploie. Pourtant je ne pensais pas aux implications politiques de ce sigle, je pensais à ce qui peut fonder chez certains citoyens leur adhésion à ce parti.

Je pense qu'en effet beaucoup de citoyens sinon tous, à part quelques exceptions dont je fais partie, exception due à une errance de mon ascendance, sont liés à un territoire. A travers ce territoire ils se reconnaissent dans un récit, dans une histoire, dans des coutumes, dans des habitudes dans une langue etc. Comme vous le faites remarquer chaque personne a un besoin d'appartenance. Et cette appartenance à un groupe, à une communauté, ne peut être vécue, ressentie qu' à travers une identité, c'est à dire à travers de nombreux points communs.

Ce besoin d'appartenance ( besoin c'est encore plus puissant qu'un désir) fonde les États mais aussi les Nations, et d'abord les Nations. C'est pourquoi les attaques frontales contre le nationalisme sont peine perdue. Il vaut mieux au contraire prendre en compte ce besoin pour justement savoir maitriser les moyens pris pour assurer ce besoin appartenance.

J'ai une position privilégiée puisque je n'ai pas de territoire, si bien que je peux observer les évenements de l’extérieur. Les attaques contre les nationalismes actuels me paraissent manquer leur but. Les Européens d'origine catholique (qu'ils soient athées ou pas) sont dévorés par la culpabilité  (culpabilité face à leur histoire). Ils ne voient pas que les nationalismes actuels répondent à une forte angoisse. C'est cette angoisse qu'il faut prendre en considération. Caricaturer les nationalismes actuels c'est renvoyer les gens vers leur angoisse, et l'angoisse est dotée d'une puissance phénoménale qu'aucun jugement moral ne pourra jamais refouler.

Les nationalismes des années 30 étaient des nationalismes de conquête, aujourd'hui les nationalismes dont des nationalismes de défense. Faire croire que les nationalismes actuels sont ceux des années 30 c'est refuser de voir le problème actuel, ce n'est pas voir les angoisses actuelles.

J'en reviens à la question de l’identité, fondement de la communauté, elle-même issue du besoin appartenance. Nombre de Français historiques se sentent menacés dans leur identité et donc dans leur communauté et donc dans leur besoin d’appartenance  par émergence de nouvelles identités sur leur propre territoire. On a beau leur expliquer par exemple que le voile islamique est uniquement un signe de manifestation religieuse ils pressentent que ça va beaucoup plus loin qu'une manifestation religieuse. Il s'agit d'une manifestation identitaire. Cette manifestation identitaire va beaucoup plus loin que le religieux. Le citoyen le sent, le ressent, tout bonnement parce que son espace public, celui de sa civilisation, celui dans lequel il avait ses habitudes, ses habitudes comportementales, ses habitudes visuelles, etc. est désormais altéré par l’irruption de personnes animées d'une autre identité. L’espace public devient ainsi le lieu d'une guerre territoriale. Le citoyen français historique alors ressent une angoisse. Cette angoisse elle ne s'évanouira pas dans la condamnation morale du RN. L'angoisse est le sentiment le plus puissant de tous les sentiments.

 

Modifié par Annalevine
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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)

L'angoisse à l'origine du besoin d'appartenance, oui c'est ainsi que je le vois et effectivement cette angoisse ne saurait être effacée par une condamnation morale.

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Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Aruna a dit :

L'angoisse à l'origine du besoin d'appartenance, oui c'est ainsi que je le vois et effectivement cette angoisse ne saurait être effacée par une condamnation morale.

Si je vous ai bien suivi, diriez-vous que le besoin d'appartenance est proportionnel au besoin d'exister ?

A la question :"Qui suis-je ?", je réponds que je suis de tous les visages. Après tout, ça crève les yeux.

A la question :"Qu'est-ce que je suis ?", je sais que je suis un visage terne à la seconde où je m'y accroche.

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
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il y a une heure, Aruna a dit :

besoin d'appartenance

appartenir : être à quelqu'un ? comme une chose qui lui appartient ? 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Zerethoustre a dit :

Si je vous ai bien suivi, diriez-vous que le besoin d'appartenance est proportionnel au besoin d'exister ?

Oui, cette partie de moi-même, qui éprouve le besoin de l'appartenance, est également celle qui éprouve l'angoisse de l'inexistence.

(Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse de la peur de l'anéantissement, comme cela a été dit plus haut à propos de l'invention des religions, mais de la peur de se retrouver face à son propre néant, d'une façon immédiate et actuelle).

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 34 minutes, Zerethoustre a dit :

A la question :"Qui suis-je ?", je réponds que je suis de tous les visages. Après tout, ça crève les yeux.

A la question :"Qu'est-ce que je suis ?", je sais que je suis un visage terne à la seconde où je m'y accroche.

Il y a là l'image du masque, ( ou personna),  ce masque qui colle à ma peau et finit par me faire croire qu'il est moi. Ce masque qui insidieusement est capable de se superposer à un autre masque, et encore à un autre, comme autant de poupées gigognes. L'appartenance aussi est un masque, et si il n'est pas moi, alors qui suis-je ?

 

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Aruna a dit :

la peur de se retrouver face à son propre néant

en quoi le fait d'appartenir à quelque chose ou bien est-ce à quelqu'un, change quelque chose à ce néant ? 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, g.champion a dit :

en quoi le fait d'appartenir à quelque chose ou bien est-ce à quelqu'un, change quelque chose à ce néant ? 

Le fait de se percevoir comme appartenant à quelque chose (ou à quelqu'un) ne change sans doute rien à ce néant. Je pense que c'est un palliatif.

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Aruna a dit :

Je pense que c'est un palliatif.

se retrouver face au néant ? toute la question est donc de déterminer la nature de ce néant ? 

Modifié par g.champion
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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, g.champion a dit :

Se retrouver face au néant ? toute la question est donc de déterminer la nature de ce néant

"Qui" doit déterminer la nature de ce néant ? :p

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
à l’instant, Aruna a dit :

"Qui" doit déterminer la nature de ce néant ? 

celui à qui il se présente ? il semble le mieux placé ? 

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Membre, 52ans Posté(e)
Aruna Membre 527 messages
Forumeur balbutiant‚ 52ans‚
Posté(e)

Si le néant se présente à celui qui existe à travers les définitions qu'il produit, les définitions disparaissent et le producteur de définitions du même coup.

Modifié par Aruna
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Membre, 28ans Posté(e)
Zerethoustre Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚ 28ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, Aruna a dit :

Il y a là l'image du masque, ( ou personna),  ce masque qui colle à ma peau et finit par me faire croire qu'il est moi. Ce masque qui insidieusement est capable de se superposer à un autre masque, et encore à un autre, comme autant de poupées gigognes. L'appartenance aussi est un masque, et si il n'est pas moi, alors qui suis-je ?

 

Puis-je vous proposer "Que suis-je ?". Je préfère le "que" au "qui", car le premier suggère une dimension qui "n'appartient pas". Il suggère un état.

Comme je vous l'ai dit, je ne me pose plus la question "qui-suis je ?", car c'est une évidence que je suis un masque, puis un masque, puis encore un masque.

En revanche, je me pose à chaque seconde la question de ce que je suis. J'aime être ce que je décide d'être. Raison pour laquelle j'aime "casser" tous les mécanismes d'identifications qui sont, faut-il le rappeler, là pour rassurer le "je".

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Membre, Posté(e)
g.champion Membre 700 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Aruna a dit :

Si le néant se présente

vous parlez de la mort, mais le néant n'est-il pas autre chose ? par exemple, le Christ, au moment de mourir, s'adresse à son père et lui demande pourquoi celui-ci l'a laissé seul, il éprouve la disparition de l'amour sur lequel il comptait jusqu'à présent (sans se poser de question): est-ce le diable qui le tente une dernière fois ? 

Modifié par g.champion
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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 123 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, g.champion a dit :

vous parlez de la mort, mais le néant n'est-il pas autre chose ? par exemple, le Christ, au moment de mourir, s'adresse à son père et lui demande pourquoi celui-ci l'a laissé seul, il éprouve la disparition de l'amour sur lequel il comptait jusqu'à présent (sans se poser de question): est-ce le diable qui le tente une dernière fois ? 

Si le christ a prononcé ces mots, c'est uniquement parce qu'il était homme, dans ses derniers instants il a peur, c'est pourquoi il exprime le vœu que la coupe qu'il a sut devoir boire depuis longtemps puisse s'écarter de sa "bouche". Comme tout humain et tout animal probablement, ils regrette de devoir mourir, et il en exprime un dernier et vain souhait, celui de continuer à vivre, si toutefois c'est possible.

 

Est.

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Zerethoustre a dit :

Puis-je vous proposer "Que suis-je ?". Je préfère le "que" au "qui", car le premier suggère une dimension qui "n'appartient pas". Il suggère un état.

Comme je vous l'ai dit, je ne me pose plus la question "qui-suis je ?", car c'est une évidence que je suis un masque, puis un masque, puis encore un masque.

En revanche, je me pose à chaque seconde la question de ce que je suis. J'aime être ce que je décide d'être. Raison pour laquelle j'aime "casser" tous les mécanismes d'identifications qui sont, faut-il le rappeler, là pour rassurer le "je".

Oui soyez ce que vous avez décidé d’être même si 7 milliards d’humains vous opposent : tu n’as pas le droit d’être ce que tu as décidé d’être. Soyez fort.

Cela dit dans : « j’aime être ce que je décide d’être » il y a le « ce » et le « ce » a un contenu. Le «  ce » n’est pas néant.

Enfin si vous faites un choix par besoin d’être rassuré ne vous dévalorisez pas. Ne sombrez pas dans cette culture française catho qui ne fonctionne que sur la base de la culpabilité et de la dévalorisation. Ce n’est ni coupable ni dévalorisant de désirer être rassuré. Soyez aussi capable de briser l’exigence de virilité. Ce n’est pas ne pas être viril que de désirer être rassuré. Cassez vos conditionnements issus de la religion chrétienne  et de votre genre masculin.

Modifié par Annalevine
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