Seulement 4% des personne diplômées d'un Bac+ 5 sont des enfants d'ouvriers ou immigrées

c'est pas nouveau 

Et ?

il y a 26 minutes, Bluehawk a dit :

 

Conclusion : 4 minutes en vidéo centrées sur le témoignage d'une personne ne dit rien d'une situation complexe. 

Merci pour ses réponse constructive, je vois que la mono-phrase est préférée au silence, on progresse au moins... 

il y a une heure, Plouj a dit :

Et ?

Et on doit poser la question : est ce que la sélection naturelle marche toujours?

Les espèces incapables de s'adapter doivent disparaitre, or se sont les pauvres qui pullulent.
 

Les chats ne font pas des chiens.

Je fais partie des 4%, mes parents ouvriers et analphabètes.

Pour réussir, il suffit de ne pas être un feignant et d'attendre d'être gavé aux allocs.

Et d'ânonner sans cesse : c'est la faute aux colonisateurs (spécialité de notre pleurnicheur de service)

Oui j'avais vue ça sur Brut les enfants riche vont souvent dans des écoles priver il on des profs a domicile par exemple leur parents les aide plus en général..... a mon avis il faudrait que L'école public sois meilleurs 

J'ai en tête la réflexion d'une collègue (personnel sécu), qui m'avait dit d'un air effaré: "Ta fille, des études pour être avocat ?! mais c'est pas pour nous ça! on est des ouvriers..." je précise qu'il ne s'agissait pas des moyens financiers, cette collègue aurait pu, comme nous, payer les études de son fils. Non, c'était pire: elle était persuadée que les ouvriers et employés ne pouvaient diriger leur progéniture vers ce monde inconnu qui, pour eux, représente dieu sait quoi... Les moyens financiers ne sont pas toujours en cause, ce serait trop manichéen comme raisonnement ; les gens des classes populaires et moyennes se mettent eux mêmes des freins à l'ascenseur social.

Il y a 6 heures, riad** a dit :

Et on doit poser la question : est ce que la sélection naturelle marche toujours?

Les espèces incapables de s'adapter doivent disparaitre, or se sont les pauvres qui pullulent.
 

Surement parce qu'ils ont un taux de reproduction supérieur aux restes de la population ?

il y a 34 minutes, miscookiyou a dit :

Oui j'avais vue ça sur Brut les enfants riche vont souvent dans des écoles priver il on des profs a domicile par exemple leur parents les aide plus en général..... a mon avis il faudrait que L'école public sois meilleurs 

je pense que pour une partie du problème tu as raison, les chances du côté environnement ne sont pas les mêmes. un étudiant en fac qui doit bosser pour payer ses études subit un handicap par rapport à un étudiant de même niveau mais dont les parents payent les études et le petit appart. 

Donc oui, les ressources familiales jouent en faveur d'une meilleure réussite scolaire.

Il y a aussi l'effet pygmalion et les préjugés sociaux ..... lorsque je me suis pointé en avant dernière année de fac pour une aide de réorientation, le "psy scolaire universitaire" m'a gentillement expliqué qu'avec un père ouvrier et une mère femme de ménage, je devais déjà m'estimé très content et très fier d'avoir eu le bac.  Si les gens projettent la réussite ou l'échec d'une personne en fonction de critères sociaux économiques, culturels.... ça joue sur la confiance en soi, l'estime de soi, la motivation, la résilience et donc la réussite.

il y a 4 minutes, Imaginaerum a dit :

je pense que pour une partie du problème tu as raison, les chances du côté environnement ne sont pas les mêmes. un étudiant en fac qui doit bosser pour payer ses études subit un handicap par rapport à un étudiant de même niveau mais dont les parents payent les études et le petit appart. 

Donc oui, les ressources familiales jouent en faveur d'une meilleure réussite scolaire.

Il y a aussi l'effet pygmalion et les préjugés sociaux ..... lorsque je me suis pointé en avant dernière année de fac pour une aide de réorientation, le "psy scolaire universitaire" m'a gentillement expliqué qu'avec un père ouvrier et une mère femme de ménage, je devais déjà m'estimé très content et très fier d'avoir eu le bac.  Si les gens projettent la réussite ou l'échec d'une personne en fonction de critères sociaux économiques, culturels.... ça joue sur la confiance en soi, l'estime de soi, la motivation, la résilience et donc la réussite.

Un paresseux (ou un looser) trouvera toujours une excuse à son échec.

Je crains que le pleurnicheur fasse la confusion entre vouloir et pouvoir !

J'ai entendu dire que Rama Yade, Rachida Dati (père maçon), Malika Sorel, Zineb El Rhazoui (ma préférée), pour n'en citer que 4 et des femmes en plus, beurk !!! étaient issues de l’immigration.

Mais quand on est sûr de gagner de 4 à 10 fois plus qu'un salarié en jouant les dealers, pourquoi aller jusqu'au bac ?

il y a 1 minute, Plouj a dit :

Mais quand on est sûr de gagner de 4 à 10 fois plus qu'un salarié en jouant les dealers, pourquoi aller jusqu'au bac ?

Ca les regarde mais en contrepartie, ça ne dure pas.

il y a 1 minute, Dan229 a dit :

Ca les regarde mais en contrepartie, ça ne dure pas.

Eh oui ! Et ensuite, quelle est la voie à suivre ? Se plaindre de l'instruction reçue ?

Le premier jour d'hypokhâgne, ça m'avait fait tout drôle d'entendre le prof principal nous dire que nous étions l'élite de la nation. Il a repris une camarade qui mâchait un chewing-gum parce que ce n'était pas digne d'hypokhâgne. Après, il a commencé à parler de Normale Sup' ; je n'en avais jamais entendu parler. Autour de moi, pas d'étonnement. À cette époque, je voulais devenir journaliste et donc j'étais venue pour intégrer Sciences Po (un projet que j'ai abandonné moi-même pour cause de nullité absolue en histoire de toute manière). Je me souviens d'un soir où mon père m'a gueulé dessus, en me disant que de toute manière, il pourrait jamais me payer ça et que je devais redescendre sur terre. Il ne s'était pas spécialement renseigné. Durant les deux années de prépa, toute ma famille s'est beaucoup inquiétée pour moi. Mes parents pensaient que j'allais mal, que ça n'était pas bon de passer autant de temps à lire et à travailler. Ils pensaient que j'étais malade. Je ne me suis jamais tant amusée que ces deux années. Par ailleurs, j'étais en philo, et ils voyaient cela d'un mauvais œil, puisque selon eux, les bonnes lectures étaient islamiques, alors que tous les livres que je lisais m'éloignaient encore d'eux un peu plus. 

À un moment, j'ai songé aux RH mais la mentalité qui allait avec n'était pas la mienne, et les écoles de commerce étaient encore plus inaccessibles. Intellectuellement, cela m'aurait plu. J'ai une copine, fille d'ouvriers, qui l'a fait ; elle a dû emprunter 30.000€ et elle rembourse 500€ par mois actuellement. 

Plus tard, j'ai découvert que certains collégiens ou lycéens de 2nde se demandaient déjà dans quelle prépa ils iraient. J'ai aussi fréquenté des hommes issus de ces familles favorisées. Les us et coutumes ne sont pas les mêmes. Quand on vient d'une famille diplômée, aisée, on a  généralement les codes, on ne se sent pas à côté de la plaque comme ça a pu être mon cas. Les histoires de savoir-être, d'aisance, le vocabulaire adéquat (dire à tout bout de champ que ses amis sont brillants, qu'ils ont brillamment réussi tel concours, naturaliser un maximum les qualités héritées) tout cela, il faut l'acquérir en cours de route et cela demande de trahir d'un côté ou de l'autre. Soit on devient faux, soit on se met à penser comme sa nouvelle classe. 

Bien au-delà de l'argent, ce problème est épineux. 

Se plaindre de l'instruction reçue ? Là encore, c'est se trouver des excuses.

Quelqu'un qui a vraiment envie d'apprendre n'a plus besoin de profs qui le font rester passif.

Internet est devenue une immense base de données. Il suffit de s'en servir de façon active. L'occasion d'utiliser intelligemment des smartphones.

Il y a 10 heures, Bluehawk a dit :

Merci pour ses réponse constructive, je vois que la mono-phrase est préférée au silence, on progresse au moins... 

Certaines affirmations sont de l’ordre des chiffres arguments qui sont utilisés comme un hochet par leurs propagandistes.

De nombreux fils ou filles d’ouvriers ou de migrants réussissent, ainsi que beaucoup d’autres avec eux, sans être bac+5, il faut arrêter la victimisation orientée, qui consiste à faire pleurer dans les chaumières ou de faire croire que seul les diplômés réussissent leur vie.

il y a 20 minutes, Enchantant a dit :

De nombreux fils ou filles d’ouvriers ou de migrants réussissent

Le groupe « migrants » cache cependant des réalités multiples. Au pays, certains migrants étaient diplômés et très intégrés. Souvent, leurs qualifications ne sont pas reconnues en France (c'est particulièrement le cas chez les employés de l'administration et les médecins), alors ils exercent des professions subalternes ici. Leurs enfants constituent l'essentiel du vivier des-qui-réussissent. Même quand la culture familiale est inutile ici (qui reconnaît en France la compétence de maîtriser l'arabe classique, l'araméen et autres… ?), ils ont une culture de la réussite par l'intégration des codes sociaux et par l'école. Et puis ils mettent un point d'honneur à rester dignes et à préserver un peu de leur mode de vie passé. Même pauvre, on est propre sur soi, on cuisine bien, on dort à certaines heures, on ne défie pas l'autorité, on garde la tête haute le plus possible. 

Les tranfuges de classe sont très rares, si l'on remonte à la génération des grands-parents.