Quelle est la place de la femme dans notre civilisation ?

il y a 21 minutes, Mr_Fox a dit :

Est-ce que "notre civilisation" est celle du Burkina Faso ? 

C'est un problème généralisé dans le progressisme mais plus particulièrement dans le féminisme de prendre l'exemple de l'Arabie Saoudite pour expliquer en quoi les français sont des ordures innommables qui doivent impérativement changer car ils sont coupables. 

Le fait est qu'avant de décider de changer "notre civilisation" ce serait une bonne idée d'être en mesure de la décrire, et tous ceux qui ont vécu une fusion ou une restructuration dans leur entreprise savent comment le changement échoue de manière systématique : parce qu'il ne prend jamais en compte le bilan de l'existant. 

Le progressisme a cette vertu de la persévérance, chaque fois qu'il échoue par absence complète d'analyse, il recommence. On dit à ce sujet qu'un certain Albert Einstein aurait déclaré que la folie c'est répéter sans cesse la même chose en espérant des résultats différents. 

 

la femme est le centre ou tous les intérêts convergent.Cette faible créature que nous rêvons  tous de mettre dans notre lit, subit la vigueur du vit. 

Ce qu'il y a de bien dans le mariage c'est que les hommes ont moins d'espérance de  vie et meurent souvent avant les femmes. Ce que j'en ai vu des veuves joyeuses, autrefois ! Les malheureuses étaient délivrées d'un grand poids et pouvaient enfin se reposer. 

Il y a 6 heures, Talon 1 a dit :

Pour le patriarcat, la femme est une possession. Elle doit appartenir à quelqu'un. Elle change de nom en se mariant, elle change de titre en vieillissant (mademoiselle, puis madame). Et les actrices (métier diabolique) restent demoiselles toute leur vie.

Aucune obligation de changer de nom pour la femme mariée....

Il y a 7 heures, Plouj a dit :

Qu'y a-t-il derrière tout ça ?

Des privilèges qui ont peur d'être perdus. 

Toujours les privilégiés qui oppressent les autres..

Il y a 7 heures, Plouj a dit :

Certains la connaissent et l'élèvent !

 

Mais tous ne pensent pas de la même façon !

En tous cas en voiture elle est majoritairement à la place du passager. C'est la place du mort alors qu'elles ont une espérance de vie plus longue : les hommes ont peut-être intérêt à leur laisser un peu plus celle du conducteur. 

Il y a 7 heures, Condorcet a dit :

Si la femme était bonne, Dieu en aurait une.

(Coluche)

Comme quoi même Coluche pouvait dire des conneries. Mais la phrase n'était pas de lui.

Il y a 7 heures, querida13 a dit :

Dieu a pris le meilleur et a laissé  tout le sale boulot à Joseph.

Dieu il a délégué au St Esprit c'est lui qui a eu le meilleur ! (Marie enceinte par l'opération du St Esprit) Joseph lui c'était le rabot !

il y a 17 minutes, ouest35 a dit :

Dieu il a délégué au St Esprit c'est lui qui a eu le meilleur ! (Marie enceinte par l'opération du St Esprit) Joseph lui c'était le rabot !

Et le St Esprit l'habite !

Il y en a un qui la sort tout le temps.... euh, la vanne hein, pas .... enfin bon !!

Il y a 9 heures, Crabe_fantome a dit :

" Où est-elle Catherine Leroux ? répéta le conseiller .

Elle ne se présentait pas, et l'on entendait des voix qui chuchotaient :
- Vas-y.
- Non .
- A gauche .
- N'aie pas peur .
- Ah ! qu'elle est bête .
- Enfin y est-elle ? s'écria Tuvache .
- Oui ! la voilà !
- Qu'elle approche donc .

Alors on vit s’avancer sur l’estrade une petite vieille femme de maintien craintif, et qui paraissait se ratatiner dans ses pauvres vêtements. Elle avait aux pieds de grosses galoches de   bois, et, le long des hanches, un grand tablier bleu. Son visage maigre, entouré d’un béguin (sorte de coiffe qui s'attachait sous le menton)  sans bordure, était plus plissé de rides qu’une pomme de reinette flétrie, et des manches de sa camisole rouge dépassaient de longues mains à articulations noueuses. La poussière des granges, la potasse des lessives et le suint des laines les avaient si bien encroûtées, éraillées, durcies, qu’elles semblaient sales quoi qu’elles fussent rincées d’eau claire ; et, à force d’avoir servi, elles restaient entrouvertes, comme pour présenter d’elles-mêmes l’humble témoignage de tant de souffrances subies. Quelque chose d’une rigidité monacale relevait l’expression de sa figure. Rien de triste ou d’attendri n’amollissait ce regard pâle. Dans la fréquentation des animaux, elle avait pris leur mutisme et leur placidité. C’était la première fois qu’elle se voyait au milieu d’une compagnie si nombreuse ; et, intérieurement effarouchée par le drapeaux, par les tambours, par les messiers en habit noir et par la croix d’honneur du Conseiller, elle demeurait tout immobile, ne sachant s’il fallait s’avancer ou s’enfuir, ni pourquoi la foule la poussait et pourquoi les examinateurs lui souriaient. Ainsi se tenait, devant ces bourgeois épanouis, ce demi-siècle de servitude..."

 

Madame Bovary  (GF)

Il est vain  de vouloir  cantonner la femme à un rôle de ménagère surtout en matière de littérature, Zola, Balzac, au XIX eme siècle, auteurs autrement plus  prolixes et prolifiques que ce pauvre Flaubert, nous ont brossé des cousines, Bette (vieilles fille aigrie et méchante), des Gervaise, des Nana (courtisane de haut vol), des filles Goriot ( vaines et ingrates).

il y a 6 minutes, querida13 a dit :

Il est vain  de vouloir  cantonner la femme à un rôle de ménagère surtout en matière de littérature, Zola, Balzac, au XIX eme siècle, auteurs autrement plus  prolixes et prolifiques que ce pauvre Flaubert, nous ont brossé des cousines, Bette (vieilles fille aigrie et méchante), des Gervaise, des Nana (courtisane de haut vol), des filles Goriot ( vaines et ingrates).

Lady Chatterley n'était pas comme ça !

à l’instant, querida13 a dit :

Il est vain  de vouloir  cantonner la femme à un rôle de ménagère surtout en matière de littérature, Zola, Balzac, au XIX eme siècle, auteurs autrement plus  prolixes et prolifiques que ce pauvre Flaubert, nous ont brossé des cousines, Bette (vieilles fille aigrie et méchante), des Gervaise, des Nana (courtisane de haut vol), des filles Goriot ( vaines et ingrates).

Je crois que c'est précisément le sens de Madame Bovary, un personnage féminin qui s'extrait de ce qu'on attendait des femmes à cette époque: D'un coté la belle Emma Bovary qui craque du pognon et s'envoie des tas de mecs, de l'autre la pauvre femme qui a été exploité par les bourgeois tout heureux de la féliciter pour sa servitude. La description de la vieille femme de Flaubert est saisissante de réalisme. 

Il y a 9 heures, Talon 1 a dit :

Pour le patriarcat, la femme est une possession. Elle doit appartenir à quelqu'un. Elle change de nom en se mariant, elle change de titre en vieillissant (mademoiselle, puis madame). Et les         actrices (métier diabolique) restent demoiselles toute leur vie.

Curieusement, bien que nous possédions un modèle patriarcal pire que le vôtre, la femme chez nous ne change pas de nom ni de titre.
 

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Ce qu'il y a de bien dans le mariage c'est que les hommes ont moins d'espérance de  vie et meurent souvent avant les femmes. Ce que j'en ai vu des veuves joyeuses, autrefois ! Les malheureuses étaient délivrées d'un grand poids et pouvaient enfin se reposer. 

Et hériter...

Maintenant, parle nous donc de Laclos. 

il y a 7 minutes, Plouj a dit :

Lady Chatterley n'était pas comme ça !

Certes elle est à mille lieues du personnage féminin du lys dans la vallée!

à l’instant, riad** a dit :

Curieusement, bien que nous possédions un modèle patriarcal pire que le vôtre, la femme chez nous ne change pas de nom ni de titre.
 

Le "changement de nom" 'est qu'une tradition, la femme garde officiellement son nom de naissance toute sa vie, mariée ou pas.Et désormais le "Melle" n'a plus cours.

il y a 3 minutes, BELUGA a dit :

Le "changement de nom" 'est qu'une tradition, la femme garde officiellement son nom de naissance toute sa vie, mariée ou pas.Et désormais le "Melle" n'a plus cours.

Oui je sais que c'est une tradition, la plupart des traditions sont pourris et ne servent à rien à part compliquer la vie inutilement.
 

En France la femme a les mêmes droits que l'homme.

En revanche dans la famille ( mariée ou non) la femme sera enceinte, acouchera, nourrira son bébé tandis que l'homme restera spectateur de ces grandes fonctions biologiques.

Mais dans le quotidien d'un couple, la séparation des tâches est une affaire qui se prévoit entre partenaires.

Sinon, outre les fonctions "maternelles", la femme devra assumer les tâches ménagères pendant que son gros porc de mari sirotera une bière sur le canapé devant son match à la TV.

Une femmes agée disait un jour : un mari ça se dresse ! sous entendu pour le partage des tâches ménagères !

Il reste le scandale du salaire inférieur des femmes à compétence égale.

Les liaisons dangereuses? C'est l'histoire d'une vieille rouée, madame de Merteuil qui se fait quitter par un amant qui a sensiblement  le même âge  qu'elle.

Celui -ci compte épouser Cécile de Volanges une jeune vierge de bonne famille. La jeune Cécile est  donc entourée de trois hommes , un jeune puceau maladroit dont elle est amoureuse mais qui tarde à user de ses avantages, l' ex de cette femme, un homme mûr qui a des intentions honnêtes, et l'envoyé de  la marquise de Merteuil qui n'est autre que son cousin, un libertin, qui finit par  atterrir dans le lit de la jeune Cécile.

En définitive, elle se venge  de son amant en  lui faisant élever un enfant de sa famille porté par la jeune fille qui se marie enceinte.

Non mais, c'est qui la patronne?

https://fr.m.wikisource.org/wiki/Les_Liaisons_dangereuses/Lettre_81

il y a 30 minutes, querida13 a dit :

Il est vain  de vouloir  cantonner la femme à un rôle de ménagère surtout en matière de littérature, Zola, Balzac, au XIX eme siècle, auteurs autrement plus  prolixes et prolifiques que ce pauvre Flaubert, nous ont brossé des cousines, Bette (vieilles fille aigrie et méchante), des Gervaise, des Nana (courtisane de haut vol), des filles Goriot ( vaines et ingrates).

Mais pas de femmes de ménage...