La Mort

Je suis dans une impasse terrible, je me rends compte que MAINTENANT de l'importance de notre vie, parce que, en espérant décevoir personne, nous mourons tous à la fin du voyage, comme disait Bernard Le Bovier de Fontenelle: "Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant". Et il est là tout l'enjeu, c'est comment vivre sa vie ? Nous avons un temps limité pour faire ce que nous pouvons et jugeons de pouvoir faire. Et la fin m'angoisse profondément, ce n'est pas mourir qui m'angoisse mais la mort (au contraire de Montaigne). J'ai une vision très rationnel des choses, je pense et je pense en être certain, c'est que lorsque nous mourons, et bien il n'y a rien, c'est la fin de la machine, le cerveau ne transmet plus d'informations au corps et donc plus rien ne se passe. C'est se dire que la vie est un peu une exception dans le monde physique et froid qui nous entoure et donc la mort est normale et même l'état de toute chose. Du coup, une question se pose: Est-ce que, mon Moi - elle diffère de l'âme, le Soi est la symbiose entre le corps et la tête, étant littéralement une donnée physique et matérielle, peut-elle se retranscrire à différentes échelles ? Et même former une nouvelle forme de conscience ? Une question courte mais relativement complexe que je me pose.

Le lien ci-après pourra t'aider à comprendre que tu traverses, comme tout un chacun, des étapes dans ta vie, la quatrième décrite au lien est la plus importante puisqu'elle te libérera de tes angoisses existentielles, beaucoup ne l'atteignent jamais, faute de ne pas s'interroger sur le sens de la vie. Avoir ou être, là est le choix essentiel opposant matérialistes et spiritualistes.

« Sans plus de préparation, nous parvenons à l’étape de l’après-midi de la vie. Pire encore, nous franchissons cette étape avec la fausse croyance que nos vérités et idéaux nous serviront comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Mais il est impossible de vivre l’après-midi de la vie selon le programme du matin de la vie, car ce qui était grand le matin sera petit le soir et ce qui était vrai le matin, sera devenu un mensonge le soir« . Carl Gustav Jung

https://reseauinternational.net/les-4-etapes-de-notre-vie-selon-carl-gustav-jung/

Il y a 2 heures, Franco Fony a dit :

Du coup, une question se pose: Est-ce que, mon Moi - elle diffère de l'âme, le Soi est la symbiose entre le corps et la tête, étant littéralement une donnée physique et matérielle, peut-elle se retranscrire à différentes échelles ? Et même former une nouvelle forme de conscience ? Une question courte mais relativement complexe que je me pose.

Il n' y a pas de réponse, et je ne sais même pas si on peut poser la question de cette manière vu que les mots "Moi", "Soi", "âme" et "conscience" n'ont pas de définition claire.
 

Il y a 3 heures, Franco Fony a dit :

Je suis dans une impasse terrible, je me rends compte que MAINTENANT de l'importance de notre vie, parce que, en espérant décevoir personne, nous mourons tous à la fin du voyage, comme disait Bernard Le Bovier de Fontenelle: "Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant". Et il est là tout l'enjeu, c'est comment vivre sa vie ? Nous avons un temps limité pour faire ce que nous pouvons et jugeons de pouvoir faire. Et la fin m'angoisse profondément, ce n'est pas mourir qui m'angoisse mais la mort (au contraire de Montaigne). J'ai une vision très rationnel des choses, je pense et je pense en être certain, c'est que lorsque nous mourons, et bien il n'y a rien, c'est la fin de la machine, le cerveau ne transmet plus d'informations au corps et donc plus rien ne se passe. C'est se dire que la vie est un peu une exception dans le monde physique et froid qui nous entoure et donc la mort est normale et même l'état de toute chose. Du coup, une question se pose: Est-ce que, mon Moi - elle diffère de l'âme, le Soi est la symbiose entre le corps et la tête, étant littéralement une donnée physique et matérielle, peut-elle se retranscrire à différentes échelles ? Et même former une nouvelle forme de conscience ? Une question courte mais relativement complexe que je me pose.

Il faudrait clarifier les concepts de moi, soi, âme et conscience pour bien poser ta problématique. Et préciser ce que tu entends par "différentes échelles".

S'il s'agit de savoir ce qu'il peut rester du moi ou du soi après la mort, mon point de vue est clairement la plongée dans le néant à la seconde de la mort. Il est vrai que cette idée est vertigineuse et très difficile à concevoir. Pour ce faire j'imagine "l'après mort" comme "l'avant naissance" : le même néant sauf qu'il n'y aura plus de naissance.

Alors effectivement c'est très anxiogène mais rassurant parce que cela permet de se relativiser un peu et vivre paradoxalement comme si on était éternel mais pour une durée limitée.

Il y a 12 heures, Franco Fony a dit :

Est-ce que, mon Moi - elle diffère de l'âme, le Soi est la symbiose entre le corps et la tête, étant littéralement une donnée physique et matérielle, peut-elle se retranscrire à différentes échelles ? Et même former une nouvelle forme de conscience ? Une question courte mais relativement complexe que je me pose.

Tu peux aussi t'intéresser à la métempsychose (du grec meta, marquant un changement, et psuché, âme), en gardant bien à l'esprit que ceux qui avancent qu'il n'y a rien après la mort n'en savent strictement rien en réalité, c'est juste leur propre opinion, mieux vaut se la faire soi-même son opinion puisque la réponse, tu la trouveras en toi, dans ta propre âme, dans ton coeur.

La pensée d'éternité est placée dans le coeur des hommes, certains sont dans le déni, d'autres y sont ouverts : tu l'auras compris, pour la saisir il faut donc lui ouvrir son coeur, son esprit.

Métempsycose selon Pythagore, Platon, Porphyre, fait ton choix :

http://www.cosmovisions.com/$Metempsycose.htm

Celui qui a souci de sa mort est donc vivant. La mort n'est pas le but mais la fin de la vie. Les vaniteux escomptent encore vivre dans les mémoires. Vanitas.

Il y a 13 heures, Franco Fony a dit :

Je suis dans une impasse terrible, je me rends compte que MAINTENANT de l'importance de notre vie, parce que, en espérant décevoir personne, nous mourons tous à la fin du voyage, comme disait Bernard Le Bovier de Fontenelle: "Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant". Et il est là tout l'enjeu, c'est comment vivre sa vie ? Nous avons un temps limité pour faire ce que nous pouvons et jugeons de pouvoir faire. Et la fin m'angoisse profondément, ce n'est pas mourir qui m'angoisse mais la mort (au contraire de Montaigne). J'ai une vision très rationnel des choses, je pense et je pense en être certain, c'est que lorsque nous mourons, et bien il n'y a rien, c'est la fin de la machine, le cerveau ne transmet plus d'informations au corps et donc plus rien ne se passe. C'est se dire que la vie est un peu une exception dans le monde physique et froid qui nous entoure et donc la mort est normale et même l'état de toute chose. Du coup, une question se pose: Est-ce que, mon Moi - elle diffère de l'âme, le Soi est la symbiose entre le corps et la tête, étant littéralement une donnée physique et matérielle, peut-elle se retranscrire à différentes échelles ? Et même former une nouvelle forme de conscience ? Une question courte mais relativement complexe que je me pose.

Bonjour,

La mort et l’éternité sont toutes deux improuvables.

La première exclut toute prouvabilité, la deuxième est une notion et non un réel.

Personnellement, l’éternité me fait parfois plus peur que la mort, imaginez l’aliénation que représenterait l’impossibilité de mourir. 

Parce qu’il n’y a que deux possibilités, soit la mort est nécessaire, soit elle est impossible.

Elle pourrait être impossible si votre être était en ignition parfaite, s’il créait de la néguentropie, c’est-à-dire de l’énergie et de l’ordre, ex-nihilo, une monade auto-réalisatrice.

Mais si vous adhérez au monisme matérialiste, vous n’avez pas fini de trembler, car il reconnait que les astéroïdes ont toujours raison, que la loi des poussières est inaliénable.

Quoiqu'il en soi, votre mémoire et votre intelligence n'ont probablement de justification que dans ce monde-ci, alors pourquoi s'encombrer de cette pollution ? 

Cordialement, Fraction.

Il y a 14 heures, Franco Fony a dit :

Je suis dans une impasse terrible, je me rends compte que MAINTENANT de l'importance de notre vie, parce que, en espérant décevoir personne, nous mourons tous à la fin du voyage, comme disait Bernard Le Bovier de Fontenelle:

L’enfant, puis l’adolescent observe le monde en spectateur, c’est ce qui fait sa force et sa résilience psychique, physiologique, aux épreuves de l’existence, si terrible soit elle.

Puis une prise de conscience intervient dans la pensée du jeune adulte que vous devenez, à savoir que vous n’êtes plus seulement spectateur de votre existence, mais vous en êtes l’acteur principal.

Paradoxalement, pour apprécier vraiment la beauté et la fragilité de la vie, il faut en passer par cette étape, ne vous faites pas de soucis inutilement sur un sujet aussi inéluctable que celui-là.

Préoccupez vous de ce qui vous semble utile de faire, d’entreprendre, de réussir, de partager, d’aimer, pour le reste l’échéance arrivera toujours trop tôt, quoique vous en pensiez…

il y a 26 minutes, Fraction a dit :

Personnellement, l’éternité me fait parfois plus peur que la mort, imaginez l’aliénation que représenterait l’impossibilité de mourir. 

Je pense qu'il ne faut pas regarder l'éternité avec notre simple vision humaine, sinon effectivement l'immortalité deviendrait insupportable à imaginer.

Au début de toute relation amoureuse nous avons une sensation d'éternité qui ne nous fait pourtant pas peur. On voudrait même que le temps s'arrête à jamais pendant le temps des premiers baisers par exemple et ceci n'est pas simplement une vulgaire "rhétorique".

Et pourtant ce sont les mêmes êtres humains à qui la notion d'éternité fait peur.

Comment expliquez-vous cela ?

il y a 36 minutes, Fraction a dit :

Quoiqu'il en soi, votre mémoire et votre intelligence n'ont probablement de justification que dans ce monde-ci, alors pourquoi s'encombrer de cette pollution ? 

Je n'en suis pas si sûr, toujours en me basant sur ce que j'ai écris plus haut. Dans la vie de chaque homme et femme il y a des instants qui ont un goût d'éternité, cette éternité qui ne nous fait pas peur mais au contraire qui nous est tellement familière. Nous humains nous portons en nous quelque chose de "divin" si j'ose dire, je pense sincèrement que nous sommes plus qu'une machine sophistiquée ou encore un animal évolué. Et il n'y a rien de religieux dans ce que je viens de dire...

Je n'aurais pas mis de majuscule à la mort qui n'est qu'une étape de la vie.

il y a 10 minutes, InstantEternité a dit :

Je pense qu'il ne faut pas regarder l'éternité avec notre simple vision humaine, sinon effectivement l'immortalité deviendrait insupportable à imaginer.

Au début de toute relation amoureuse nous avons une sensation d'éternité qui ne nous fait pourtant pas peur. On voudrait même que le temps s'arrête à jamais pendant le temps des premiers baisers par exemple et ceci n'est pas simplement une vulgaire "rhétorique".

Et pourtant ce sont les mêmes êtres humains à qui la notion d'éternité fait peur.

Comment expliquez-vous cela ?

Je n'en suis pas si sûr, toujours en me basant sur ce que j'ai écris plus haut. Dans la vie de chaque homme et femme il y a des instants qui ont un goût d'éternité, cette éternité qui ne nous fait pas peur mais au contraire qui nous est tellement familière. Nous humains nous portons en nous quelque chose de "divin" si j'ose dire, je pense sincèrement que nous sommes plus qu'une machine sophistiquée ou encore un animal évolué. Et il n'y a rien de religieux dans ce que je viens de dire...

Bonjour,

Le bonheur peut effectivement justifier l’éternité.

Mais je me pose des questions sur sa pérennité, et sur sa nécessaire ingénuité.

Ce qui pour moi justifierait l’éternité, ce n’est pas le bonheur, mais plutôt mes champs d’exploitation, l’exercice de ma maîtrise, l’expression de ma valeur ajoutée, ...

Chacun voit midi à sa porte.

Sur la date de péremption de la mémoire, je vous concède qu’elle peut très bien s’effectuer naturellement et sans brutalité, par la réadaptation à un autre environnement.

Sur la réincarnation, bien qu'ayant quelques bribes de notions, je n'ai qu'un seul mot à dire : je ne sais pas.

Cordialement, Fraction.

il y a 24 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Le bonheur peut effectivement justifier l’éternité.

Mais je me pose des questions sur sa pérennité, et sur sa nécessaire ingénuité.

Ce qui pour moi justifierait l’éternité, ce n’est pas le bonheur, mais plutôt mes champs d’exploitation, l’exercice de ma maîtrise, l’expression de ma valeur ajoutée, ...

Chacun voit midi à sa porte.

 

Sur la date de péremption de la mémoire, je vous concède qu’elle peut très bien s’effectuer naturellement et sans brutalité, par la réadaptation à un autre environnement.

 

Sur la réincarnation, bien qu'ayant quelques bribes de notions, je n'ai qu'un seul mot à dire : je ne sais pas.

Cordialement, Fraction.

Simplement une chose : Le "bonheur" (avec toute son ingénuité) n'est peut être que la partie visible de l'iceberg ! Qui sait tout ce que cette profonde éternité peut cacher derrière ce que nous humains nous connaissons sous le nom "bonheur".

il y a 21 minutes, InstantEternité a dit :

Simplement une chose : Le "bonheur" (avec toute son ingénuité) n'est peut être que la partie visible de l'iceberg ! Qui sait tout ce que cette profonde éternité peut cacher derrière ce que nous humains nous connaissons sous le nom "bonheur".

Bonjour,

Mon Dieu à moi est juste et bon, mais pas au point de me permettre d'être heureux. 

Il est le principe qui a fait de mon embryon un homme adulte.

Son maître mot c'est l'éveil et l'ontogénèse.

Or, l'éveil est aussi fait de contraintes et de privations, sécuritaristes et immunologiques, et le bonheur est aussi une régression relative.

Qu'il est bon d'être con ! 

C'est tellement bon que ça devrait être interdit.

Cordialement, Fraction.

Il y a 13 heures, Isadora. a dit :

 

Moi... Enfin, disons MOI ! Depuis que je suis né, en un mot TOUTE ma vie j'ai toujours été totalement déconnecté du monde extérieur... du monde réel... social, enfin, tout, quoi .

Il n'existerait pas une forme de méditation qui me permettrait enfin de pouvoir me ... reconnecter ?

Que je puisse enfin ressentir ce merveilleux besoin que vous semblez tous avoir de vous déconnecter ! Moi, cette déconnexion, (mon état normal) me lasse un peu...

Par exemple, j'adorerais pouvoir me passionner pour une équipe de football... Ou une belle voiture... Devenir normal en quelque sorte... ça m'est impossible...

il y a une heure, Kid_Ordinn a dit :

Je n'aurais pas mis de majuscule à la mort qui n'est qu'une étape de la vie.

Oui, une simple étape de plus, aux côtés de l’apparition de la première dent de lait, de la première journée à l’école, du premier baiser, de l’achat de la maison, etc. J’imagine la page de scrapbooking : « Le jour où je suis mort » écrit en rose brillant, avec la photo de ma grimace au moment de trépasser, ornée de petits cœurs et de papillons multicolores.

il y a 20 minutes, Fraction a dit :

Bonjour,

Mon Dieu à moi est juste et bon, mais pas au point de me permettre d'être heureux. 

Il est le principe qui a fait de mon embryon un homme adulte.

Son maître mot c'est l'éveil et l'ontogénèse.

Or, l'éveil est aussi fait de contraintes et de privations, sécuritaristes et immunologiques, et le bonheur est aussi une régression relative.

Qu'il est bon d'être con ! 

C'est tellement bon que ça devrait être interdit.

Cordialement, Fraction.

Je ne sais pas jouer avec les mots aussi bien que vous, par contre j’aime aller droit au but !

Il y a toujours un grain de vérité dans toute chose. Même dans ce que votre esprit pervers peut s'imaginer.

Considérez simplement ce que vous connaissez sous le nom de "bonheur" comme un grain de ce que moi j'appel l'éternité. 

il y a 19 minutes, InstantEternité a dit :

Je ne sais pas jouer avec les mots aussi bien que vous, par contre j’aime aller droit au but !

Il y a toujours un grain de vérité dans toute chose. Même dans ce que votre esprit pervers peut s'imaginer.

Considérez simplement ce que vous connaissez sous le nom de "bonheur" comme un grain de ce que moi j'appel l'éternité. 

La perversité est partout où il y a dénaturation : l'agriculture, l'industrie, l'éducation,...

Les primates que nous sommes ont perverti leurs membres antérieurs, préhensiles, en argument de puissance alors qu'ils étaient à l'origine un argument de fuite.

Ils ont perverti leur appareil vocal en intellectualisme alors qu'il était destiné à la seule signalétique.

Bizarrement, il y a un peu de perversité partout où il y a de l'intelligence.

Oui, vous avez raison, je suis un peu névrosé, le bonheur ne devrait pas me faire peur.

Mais c'est mon manque à être festif, mon inaptitude ludique, qui en sont sans doute à l'origine.

Cordialement, Fraction

il y a 9 minutes, Fraction a dit :

 

Il y a 13 heures, CAL26 a dit :

S'il s'agit de savoir ce qu'il peut rester du moi ou du soi après la mort, mon point de vue est clairement la plongée dans le néant à la seconde de la mort. Il est vrai que cette idée est vertigineuse et très difficile à concevoir. Pour ce faire j'imagine "l'après mort" comme "l'avant naissance" : le même néant sauf qu'il n'y aura plus de naissance.

Vous êtes d'accord avec le postulat que vous êtes matière, eh bien la matière ne peut surgir du néant ; croire que l'on surgit du néant et que l'on retournera au néant à l'instant de sa mort est un non-sens ; scientifiquement ce n'est pas possible.