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Notre Dame de Paris en flammes...

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LAKLAS

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 227 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a 21 minutes, jacky29 a dit :

ce qui m'attriste réellement, soisig dans cette reconstruction, est que l'on s'applique à faire la même erreur qui a permis et induit la dévastation... cette putain de flèche et ces gargouilles à profusion qui n'ont vraiment rien à foutre sur un édifice aussi daté que notre dame. 

Perso je m'insurgerais si les gargouilles de Notre-Dame et autres édifices disparaîtraient elles font partie de l'Histoire de ces bâtiments et sont témoins des moeurs  de l'époque !

("Créatures malfaisantes, elles signalent la présence du Mal et sont donc généralement situées à l'extérieur des églises. Selon certains auteurs, leurs figures monstrueuses et leurs grimaces avaient pour fonction de repousser le Mal et assuraient ainsi une fonction de « gardiennes du temple ».)

Quant a la flèche c'est l'oeuvre d'un artiste architecte Viollet-Le Duc ... et qu'on la restaure me semble tout a fait "juste" !

Quant a l'intérieur il a bien fallu adapter les matériaux d'aujourdhui pour éviter a nouveau un désastre !

il y a 3 minutes, Alain75 a dit :

Pas du tout c'est un court circuit électrique à l'origine du feu. A priori au niveau du chantier.

Voir plus haut.

NB: le système actionnant les cloches est aussi électrique et un court circuit pourrait aussi avoir causé le départ de feu.

Quasimodo est au chômage depuis longtemps...:)

Tout a fait ... Jacky nous fait un film a sa façon ! :D

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 4 minutes, ouest35 a dit :

Perso je m'insurgerais si les gargouilles de Notre-Dame et autres édifices disparaîtraient elles font partie de l'Histoire de ces bâtiments et sont témoins des moeurs  de l'époque !

("Créatures malfaisantes, elles signalent la présence du Mal et sont donc généralement situées à l'extérieur des églises. Selon certains auteurs, leurs figures monstrueuses et leurs grimaces avaient pour fonction de repousser le Mal et assuraient ainsi une fonction de « gardiennes du temple ».)

Quant a la flèche c'est l'oeuvre d'un artiste architecte Viollet-Le Duc ... et qu'on la restaure me semble tout a fait "juste" !

Quant a l'intérieur il a bien fallu adapter les matériaux d'aujourdhui pour éviter a nouveau un désastre !

Tout a fait ... Jacky nous fait un film a sa façon ! :D

perso, ouest, je ne parle que de notre dame et je le redis cette flèche et ces gargouilles à profusion n'ont rien à faire sur un édifice du moyen-âge. il n'y a pas eu restauration mais création de la part de Viollet... 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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La charpente

La charpente de Notre-Dame, ou "la forêt", date du XIIIe siècle. Avant son effondrement lors de l’incendie de 2019, elle est l’une des plus anciennes charpentes de Paris.

La charpente de Notre-Dame est parmi les plus anciennes charpentes de Paris. Seules après celle de Saint-Pierre de Montmartre (1147) et quelques éléments de celle de Saint-Germain des Prés (1160-1170) la devancent. Nommée « la forêt » en raison du nombre de poutres, chacune d’elle provient d’un chêne différent. Les dimensions sont impressionnantes : 100m de longueur par 13m de largeur dans la nef, 40m dans le transept et 10 m de hauteur. Cette charpente s’est embrasée lors de l’incendie de 2019 laissant l’ensemble de la toiture béante, à ciel ouvert.

Une charpente gothique

La mise en place des ogives est une innovation architecturale du Moyen Age. Les architectes imaginent d’élever des toitures à forte pente. L’inclinaison de celles de Notre-Dame est à 55°. Au moment de sa construction, les défrichements et le développement urbain raréfient le gros bois. Des bois à section plus faible servent alors à l’élévation des charpentes et à l’accentuation des pentes.

Une première charpente est construite dans le chœur de la cathédrale avec des arbres abattus vers 1160-1170. Certains bois ont déjà trois cents ou quatre cents ans au moment de la construction, ce qui correspond à des arbres du VIIIe ou du IXe siècle. La première charpente a disparu, mais des bois sont réutilisés dans la seconde charpente, mise en place entre 1220 et 1240.

Une toiture en plomb

Une toiture en plomb repose sur la seconde charpente, constituée de 1326 tables de 5 mm d’épaisseur pesant au total 210 tonnes. Aux IXe et XIIe siècles, on couvre les toits des églises de tuiles plates. Comme Paris ne dispose pas de gisements d’argile, on lui préfère une couverture en plomb. En 1196, l’évêque Maurice de Sully lègue par testament 5000 livres pour l’achat du plomb.

Les restaurations du XIXe siècle

Les charpentes du chœur et de la nef ont traversé les siècles. En revanche, Viollet-le-Duc prévoit la restauration de celles des transepts et de la flèche au milieu XIXe siècle. Réalisées selon les principes en vigueur au XIXe siècle, elles diffèrent des charpentes du chœur et de la nef car les dimensions des poutres sont plus imposantes et espacées que celles du Moyen-Âge.

 
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 227 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a 26 minutes, jacky29 a dit :

perso, ouest, je ne parle que de notre dame et je le redis cette flèche et ces gargouilles à profusion n'ont rien à faire sur un édifice du moyen-âge. il n'y a pas eu restauration mais création de la part de Viollet... 

Bien sur vous voulez avoir raison même la tête dans la bassine de confitures .... les gargouilles datent de la construction et l'oeuvre de viollet Le Duc mérite  d'être conservée ou refaite .... "je le redis ausssi" !

C'est comme  affirmer que le feu est parti de la flèche ..... Jacky relisez-vous avant de poster !

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
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il y a 36 minutes, ouest35 a dit :

Perso je m'insurgerais si les gargouilles de Notre-Dame et autres édifices disparaîtraient elles font partie de l'Histoire de ces bâtiments et sont témoins des moeurs  de l'époque !

("Créatures malfaisantes, elles signalent la présence du Mal et sont donc généralement situées à l'extérieur des églises. Selon certains auteurs, leurs figures monstrueuses et leurs grimaces avaient pour fonction de repousser le Mal et assuraient ainsi une fonction de « gardiennes du temple ».)

Quant a la flèche c'est l'oeuvre d'un artiste architecte Viollet-Le Duc ... et qu'on la restaure me semble tout a fait "juste" !

Quant a l'intérieur il a bien fallu adapter les matériaux d'aujourdhui pour éviter a nouveau un désastre !

Tout a fait ... Jacky nous fait un film a sa façon ! :D

il faut respecter l' architecture d' origine !!

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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il y a 10 minutes, ouest35 a dit :

Bien sur vous voulez avoir raison même la tête dans la bassine de confitures .... les gargouilles datent de la construction et l'oeuvre de viollet Le Duc mérite  d'être conservée ou refaite .... "je le redis ausssi" !

C'est comme  affirmer que le feu est parti de la flèche ..... Jacky relisez-vous avant de poster !

que nenni, ouest, il y avait des gargouilles mais infiniment moins que cela... et ne me dis pas que je suis dans le déni, c'est une partie de l'histoire de l'art que j'ai eu à me coltiner étant étudiante. 

 

Pour parer aux effondrements d’un édifice aussi vaste, l'architecture extérieure de Notre-Dame innove. Les architectes allègent les murs, percent de larges baies, placent des contreforts et des arcs-boutants sur les façades, croisent les ogives des voûtes. Autant de techniques qui imposent chaque fois une grande maitrise.

Les matériaux

La cathédrale bâtie de pierre de taille provenant de carrières situées sur les anciens faubourgs de Paris. Il s’agit d’un calcaire lutétien dont les propriétés techniques sont connues et réputées depuis l’époque gallo-romaine. Elle se compose d’un calcaire tendre appelé « lambourde » utilisé en intérieur et d’un calcaire dur réservé aux façades extérieures et aux piliers. Il existe aussi un calcaire dur et fin appelé « liais» utilisé pour certaines sculptures et colonnettes monolithiques.
Avant l’incendie de 2019, la charpente de la toiture est en bois, principalement du chêne et la couverture faite de plaques de plomb. Ces mêmes matériaux constituaient la grande flèche.

Le parvis

Le parvis de la cathédrale forme une grande esplanade. Il devient un atelier de fabrication lors des chantiers de construction et de restauration. Sa surface actuelle conçue par l’architecte Beaufrand au XVIIIe siècle est réaménagée en 1960. Le kilomètre zéro se trouve au centre, il marque le point de départ de quatorze routes rayonnantes depuis Paris partout en France. Les fouilles du XIXe siècle ont révélées la préexistence, sur cet emplacement, de l’ancienne église-cathédrale saint Etienne construite au IVe ou VIe siècle et détruite pour édifier la cathédrale Notre-Dame. Une crypte archéologique est accessible depuis le parvis.

Les façades

La Cathédrale est construite sur un plan rectangulaire dans lequel s’inscrit une croix latine. Elle s’articule autour de quatre parties principales :

  • la façade ouest sert d’entrée principale
  • les deux façades latérales nord et sud et leurs croisillons forment le transept
  • le chevet arrondi ferme le bâtiment à l’est

Au XIIIe siècle, une modification du plan initial apporter plus de clarté intérieure, dans l’esprit des édifices religieux construits à la même époque. C’est l’émergence du « style gothique ». Les parois sont rehaussées et largement évidées pour pallier les risques d’effondrements. Les baies vitrées sont agrandies, les tribunes sont coiffées de terrasses. Un système complexe de canalisation terminé par de longues gargouilles projette les eaux de pluie loin des parois. La toiture et la charpente sont reprises. Les arcs-boutants supérieurs à double volée sont remplacés par des grands arcs-boutants à simple volée, lancés au-dessus des tribunes.

La Façade ouest

L’architecte des années 1200 adopte sur la façade occidentale le parti traditionnel de la « façade harmonique » c’est-à-dire une façade symétrique et tripartite. Sa construction s’élabore sur cinquante entre 1200 à 1250. Cette façade mesure 43,5 mètres de largeur et une hauteur de 45 mètres, 69 mètres avec les tours. Trois portails constituent la partie inférieure : le portail du Jugement Dernier au centre, le portail de la Vierge à gauche et le portail de Sainte Anne à droite. La galerie des rois forme la partie supérieure. Une petite terrasse, la galerie de la Vierge, bordée d’une balustrade ajourée, la surplombe la galerie des rois. Au centre, une rosace de 9,6 m de diamètre perce la façade. Les deux tours carrées sont restées inachevées.

La façade nord et le cloître

La rue du cloitre Notre-Dame longe la façade nord. D’autre part, Jean de Chelles édifie la façade sud au milieu du XIIIe siècle. Trois étages supportés par les arcs-boutants la structurent. Une partie de ses statues d’origine du portail du cloitre n’existent plus. Le tympan raconte l’enfance du Christ et le miracle de Théophile. Dans le soubassement, des bas-reliefs réalisés au XIVe siècle s’inscrivent dans un décor quadrilobé. Ils représentent des épisodes de la vie de la Vierge.

Le transept sud et portail Saint-Étienne

Le portail saint Étienne date du XIIIe siècle et prend place sur la façade sud, côté Seine. Il narre des épisodes de la vie de saint Étienne. La référence à ce premier martyr chrétien rappelle aussi la présence de l’ancienne cathédrale Saint-Étienne en lieu et place de l’actuel parvis de Notre Dame.

Les arcs-boutants

Les grands arcs-boutants témoignent du génie des architectes du XIIIe siècle. Leur construction est une prouesse architecturale exceptionnelle dans l’architecture gothique, autant par leur hauteur que leur minceur. Ordinairement, les arcs-boutants sont à deux volées, séparés entre eux par un point d’appui intermédiaire. Ici, les arcs-boutants n’ont qu’une seule volée, lancés au-dessus des collatéraux. Leur tête soutient le haut des murs de la cathédrale. Ils ont une double fonction : contrebuter la façade pour éviter qu’elle ne s’écroule sous le poids de la voûte et régler le problème de l’évacuation des eaux de pluie sans ruissellement sur la pierre.

Les gargouilles

Les gargouilles sont des éléments décoratifs. Leur fonction est de protéger les murs du ruissellement de l’eau de pluie qui altère la conservation de la pierre.. Elles désignent l’extrémité des gouttières pour évacuer au loin l’eau provenant de la toiture. C’est pourquoi elles apparaissent en débord, penchées dans le vide, essentiellement situées sur les grands arcs-boutants du chœur. Elles sont conçues en même temps que l’architecture. Le mot provient du latin gorge et de l’ancien français gueule. Elles ont souvent la forme d’animaux fantastiques et effrayants.

Le chevet

L’édification de la Cathédrale débute par son chevet, en forme de demi-cercle. C’est donc la partie la plus ancienne du sanctuaire. Il entoure les chapelles absidiales et correspond à l’abside de l’intérieur de l’édifice. Au XIVe siècle, Jean Ravy remplace les anciens arcs-boutants du XIIIe siècle. Il en place quatorze autour du chœur avec une portée de quinze mètres, dont six pour le chevet proprement dit. Comme pour les façades de la nef, leur fonction permet d’évacuer au loin les eaux de pluie. Des panneaux représentant des épisodes de la vie de la Vierge décorent le chevet.

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 227 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, boeingue a dit :

il faut respecter l' architecture d' origine !!

Pour les monuments classés et historiques oui ... Il y a d'ailleurs (peu certes) des personnes absolument magnifiques qui savent restaurer !

Les cathédrales ont mis plus d'un siècle pour se construire ... c'est toute un pan d'Histoire !

Il y a 1 heure, jacky29 a dit :

que nenni, ouest, il y avait des gargouilles mais infiniment moins que cela... et ne me dis pas que je suis dans le déni, c'est une partie de l'histoire de l'art que j'ai eu à me coltiner étant étudiante. 

 

Pour parer aux effondrements d’un édifice aussi vaste, l'architecture extérieure de Notre-Dame innove. Les architectes allègent les murs, percent de larges baies, placent des contreforts et des arcs-boutants sur les façades, croisent les ogives des voûtes. Autant de techniques qui imposent chaque fois une grande maitrise.

Les matériaux

La cathédrale bâtie de pierre de taille provenant de carrières situées sur les anciens faubourgs de Paris. Il s’agit d’un calcaire lutétien dont les propriétés techniques sont connues et réputées depuis l’époque gallo-romaine. Elle se compose d’un calcaire tendre appelé « lambourde » utilisé en intérieur et d’un calcaire dur réservé aux façades extérieures et aux piliers. Il existe aussi un calcaire dur et fin appelé « liais» utilisé pour certaines sculptures et colonnettes monolithiques.
Avant l’incendie de 2019, la charpente de la toiture est en bois, principalement du chêne et la couverture faite de plaques de plomb. Ces mêmes matériaux constituaient la grande flèche.

Le parvis

Le parvis de la cathédrale forme une grande esplanade. Il devient un atelier de fabrication lors des chantiers de construction et de restauration. Sa surface actuelle conçue par l’architecte Beaufrand au XVIIIe siècle est réaménagée en 1960. Le kilomètre zéro se trouve au centre, il marque le point de départ de quatorze routes rayonnantes depuis Paris partout en France. Les fouilles du XIXe siècle ont révélées la préexistence, sur cet emplacement, de l’ancienne église-cathédrale saint Etienne construite au IVe ou VIe siècle et détruite pour édifier la cathédrale Notre-Dame. Une crypte archéologique est accessible depuis le parvis.

Les façades

La Cathédrale est construite sur un plan rectangulaire dans lequel s’inscrit une croix latine. Elle s’articule autour de quatre parties principales :

  • la façade ouest sert d’entrée principale
  • les deux façades latérales nord et sud et leurs croisillons forment le transept
  • le chevet arrondi ferme le bâtiment à l’est

Au XIIIe siècle, une modification du plan initial apporter plus de clarté intérieure, dans l’esprit des édifices religieux construits à la même époque. C’est l’émergence du « style gothique ». Les parois sont rehaussées et largement évidées pour pallier les risques d’effondrements. Les baies vitrées sont agrandies, les tribunes sont coiffées de terrasses. Un système complexe de canalisation terminé par de longues gargouilles projette les eaux de pluie loin des parois. La toiture et la charpente sont reprises. Les arcs-boutants supérieurs à double volée sont remplacés par des grands arcs-boutants à simple volée, lancés au-dessus des tribunes.

La Façade ouest

L’architecte des années 1200 adopte sur la façade occidentale le parti traditionnel de la « façade harmonique » c’est-à-dire une façade symétrique et tripartite. Sa construction s’élabore sur cinquante entre 1200 à 1250. Cette façade mesure 43,5 mètres de largeur et une hauteur de 45 mètres, 69 mètres avec les tours. Trois portails constituent la partie inférieure : le portail du Jugement Dernier au centre, le portail de la Vierge à gauche et le portail de Sainte Anne à droite. La galerie des rois forme la partie supérieure. Une petite terrasse, la galerie de la Vierge, bordée d’une balustrade ajourée, la surplombe la galerie des rois. Au centre, une rosace de 9,6 m de diamètre perce la façade. Les deux tours carrées sont restées inachevées.

La façade nord et le cloître

La rue du cloitre Notre-Dame longe la façade nord. D’autre part, Jean de Chelles édifie la façade sud au milieu du XIIIe siècle. Trois étages supportés par les arcs-boutants la structurent. Une partie de ses statues d’origine du portail du cloitre n’existent plus. Le tympan raconte l’enfance du Christ et le miracle de Théophile. Dans le soubassement, des bas-reliefs réalisés au XIVe siècle s’inscrivent dans un décor quadrilobé. Ils représentent des épisodes de la vie de la Vierge.

Le transept sud et portail Saint-Étienne

Le portail saint Étienne date du XIIIe siècle et prend place sur la façade sud, côté Seine. Il narre des épisodes de la vie de saint Étienne. La référence à ce premier martyr chrétien rappelle aussi la présence de l’ancienne cathédrale Saint-Étienne en lieu et place de l’actuel parvis de Notre Dame.

Les arcs-boutants

Les grands arcs-boutants témoignent du génie des architectes du XIIIe siècle. Leur construction est une prouesse architecturale exceptionnelle dans l’architecture gothique, autant par leur hauteur que leur minceur. Ordinairement, les arcs-boutants sont à deux volées, séparés entre eux par un point d’appui intermédiaire. Ici, les arcs-boutants n’ont qu’une seule volée, lancés au-dessus des collatéraux. Leur tête soutient le haut des murs de la cathédrale. Ils ont une double fonction : contrebuter la façade pour éviter qu’elle ne s’écroule sous le poids de la voûte et régler le problème de l’évacuation des eaux de pluie sans ruissellement sur la pierre.

Les gargouilles

Les gargouilles sont des éléments décoratifs. Leur fonction est de protéger les murs du ruissellement de l’eau de pluie qui altère la conservation de la pierre.. Elles désignent l’extrémité des gouttières pour évacuer au loin l’eau provenant de la toiture. C’est pourquoi elles apparaissent en débord, penchées dans le vide, essentiellement situées sur les grands arcs-boutants du chœur. Elles sont conçues en même temps que l’architecture. Le mot provient du latin gorge et de l’ancien français gueule. Elles ont souvent la forme d’animaux fantastiques et effrayants.

Le chevet

L’édification de la Cathédrale débute par son chevet, en forme de demi-cercle. C’est donc la partie la plus ancienne du sanctuaire. Il entoure les chapelles absidiales et correspond à l’abside de l’intérieur de l’édifice. Au XIVe siècle, Jean Ravy remplace les anciens arcs-boutants du XIIIe siècle. Il en place quatorze autour du chœur avec une portée de quinze mètres, dont six pour le chevet proprement dit. Comme pour les façades de la nef, leur fonction permet d’évacuer au loin les eaux de pluie. Des panneaux représentant des épisodes de la vie de la Vierge décorent le chevet.

 

je donne la main .....:bienvenue:

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Membre, Posté(e)
Pierrot89 Membre 9 151 messages
Maitre des forums‚
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Le général Georgelin qui dirigeait les opérations de Notre Dame, d'une façon autoritaire mais efficace, est mort accidentellement, me semble t-il.

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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il y a 30 minutes, Pierrot89 a dit :

Le général Georgelin qui dirigeait les opérations de Notre Dame, d'une façon autoritaire mais efficace, est mort accidentellement, me semble t-il.

triste , un accident  dans l' Ariége , une chute !

rip  !

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  • 3 mois après...
Membre, Créateur de la marionnette, 80ans Posté(e)
Gepetto Membre 11 242 messages
Maitre des forums‚ 80ans‚ Créateur de la marionnette,
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Membre, forumeur, Posté(e)
Rhodo Membre 1 543 messages
forumeur,
Posté(e)

La sécurité incendie sera-t-elle mieux assurée qu'en 2019 ? :D

Modifié par Rhodo
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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
à l’instant, Gepetto a dit :

Heureusement les écolos ne commandent pas aux architectes et aux historiens en France

    Et puis le plomb est toxique en cas d'utilisation en conduite d'eau pas en couverture ,pourvu que les  écolos italiens ne demandent pas à démonter les toits de l'ancienne prison des plombs à Venise 

         Quelle plaie cette engeance d'écolos politiques,pire que la LFI 

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Membre, 81ans Posté(e)
lafeeclochette Membre 6 372 messages
Maitre des forums‚ 81ans‚
Posté(e)

Un véritable travail de titan aura été accompli; c'est magnifique.

Il y a 800 ans, j'imagine toutes ces personnes qui ont oeuvré pour la construction de cette beauté, avec les moyens en moins.

 
16 avr. 2019  Une basilique fut construite au 12e siècle en son honneur à l'endroit supposé où il s'arrêta de marcher. Parmi les témoins du chantier de la ..
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Membre, forumeur, Posté(e)
Rhodo Membre 1 543 messages
forumeur,
Posté(e)
Il y a 2 heures, new caravage a dit :

Heureusement les écolos ne commandent pas aux architectes et aux historiens en France

    Et puis le plomb est toxique en cas d'utilisation en conduite d'eau pas en couverture ,pourvu que les  écolos italiens ne demandent pas à démonter les toits de l'ancienne prison des plombs à Venise 

         Quelle plaie cette engeance d'écolos politiques,pire que la LFI 

Les meilleurs sont quand même les Verts allemands qui luttent contre le réchauffement climatique en faisant brûler du charbon ...

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Rhodo a dit :

Les meilleurs sont quand même les Verts allemands qui luttent contre le réchauffement climatique en faisant brûler du charbon ...

Effectivement ! Killossale rigolade !!

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Membre, Créateur de la marionnette, 80ans Posté(e)
Gepetto Membre 11 242 messages
Maitre des forums‚ 80ans‚ Créateur de la marionnette,
Posté(e)
il y a 14 minutes, Rhodo a dit :

Les meilleurs sont quand même les Verts allemands qui luttent contre le réchauffement climatique en faisant brûler du charbon ...

Bien dit, mais on l'a quand même fait ici et les écolos on fermés leurs gueules :)

https://www.ladepeche.fr/2022/06/27/reouverture-dune-centrale-a-charbon-en-france-un-mal-necessaire-10400209.php

 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Le 16/08/2023 à 18:35, ouest35 a dit :

Bien sur vous voulez avoir raison même la tête dans la bassine de confitures .... les gargouilles datent de la construction et l'oeuvre de viollet Le Duc mérite  d'être conservée ou refaite .... "je le redis ausssi" !

C'est comme  affirmer que le feu est parti de la flèche ..... Jacky relisez-vous avant de poster !

pour en revenir aux gargouilles, ouest, cette profusion est une constante chez ce con de viollet le duc... il semble que le feu alors qu'il n'y avait pas de câblages et d'électricité dans la forêt pour éviter les incendies justement soit bien parti de l'enlèvement pour restauration de ces monstruosités en bronze qui furent enlevées avec l'aide de "chalumeaux et ou de disques" pour détruire les boulons qui les retenaient à la base, le métal ayant fondu et  ayant coulé sur le bois, formant un foyer lent. 

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonjour

Moi , je rend aussi hommage aux Monteurs d'échafaudages qui ont réalisés cette monture gigantesque et complexe d'échafaudage , sans laquelle , rien n'était possible .

Chapeaux Messieurs et merçi .

Bonne journée

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 279 messages
scientifique,
Posté(e)
Le 16/08/2023 à 17:58, ouest35 a dit :

Quant a la flèche c'est l'oeuvre d'un artiste architecte Viollet-Le Duc ... et qu'on la restaure me semble tout a fait "juste" !

La flèche de Viollet-Leduc a remplacé une ancienne flèche plus petite et moins complexe. Mais il y avait une flèche au même emplacement depuis le moyen âge.

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