La désertification des villages en question

Certains élus sont vraiment motivés. Mais comment enrayer vraiment le phénomène? Pourtant, on y vit si bien dans ces petits villages. 

https://www.europe1.fr/societe/ce-maire-sest-endette-pour-rouvrir-un-bar-dans-son-village-quand-il-ny-a-plus-de-commerce-il-ny-a-plus-dechanges-3881279

Par chez moi, c'est l'inverse, les villages se développent énormément, notamment parceque le prix de l'immobilier y est beaucoup moins cher. Les effectif du collège accueillant les enfants de tous les villages environnant, on doublés en 10 ans.  

À choisir je préfère vivre dans un village.

J'habite à 2,5 km du premier village. Mes plus proches voisins sont à 1km de chez moi et je n'en changerais pour rien au monde. Nous ne dérangeons personne, personne ne nous dérange 

Des personnes qui n'ont pas de voiture quittent ces villages pour aller en ville car la poste a fermé, les distributeurs d'argent ne marchent plus et le médecin a pris sa retraite, non remplacé.

Il y a 1 heure, soisig a dit :

Par chez moi, c'est l'inverse, les villages se développent énormément, notamment parceque le prix de l'immobilier y est beaucoup moins cher. Les effectif du collège accueillant les enfants de tous les villages environnant, on doublés en 10 ans.  

Oui, mais les petits cafés disparaissent, or , avec la boulangerie et l'école, c'est aussi là que se rencontrent les gens. Et dans certaines régions, trop excentrés, le renouvellement de population ne se fait pas. Dommage...

On ne peut pas globaliser, il y a des situations différentes en fonction des régions. Mais le sujet des deserts médicaux, par exemple, est un vrai sujet.

il y a 5 minutes, Constantinople a dit :

On ne peut pas globaliser, il y a des situations différentes en fonction des régions. Mais le sujet des deserts médicaux, par exemple, est un vrai sujet.

le mien ne l'est pas, vrai sujet ? (non je rigole)

Il y a 3 heures, soisig a dit :

Par chez moi, c'est l'inverse, les villages se développent énormément, notamment parceque le prix de l'immobilier y est beaucoup moins cher. Les effectif du collège accueillant les enfants de tous les villages environnant, on doublés en 10 ans.  

Idem le mien, il ne cesse de se développer, doucement mais surement. Autrefois, quand j'étais ado, il n'y avait qu'une épicerie, un café, une boucherie, une charcuterie, un boulanger et une mercerie. Il y a maintenant en plus un pizzaïolo, un coiffeur, une pharmacie, un docteur, un fleuriste, et l'épicerie ne fait plus seulement café il y a une salle brasserie (le midi) et une salle resto (le soir). En revanche, il n'y a plus qu'une école au lieu de 2, dû à une mauvaise gestion quant à celle du privé qui a vu trop grand et s'est trop endettée.

Immobilier bien moins cher, j'ai vu se construire 5 lotissements en plus des 2 premiers, la mer à seulement 9 kms y est pour beaucoup. Le coin plait bien aux anglais entre autres.

il y a 16 minutes, Constantinople a dit :

On ne peut pas globaliser, il y a des situations différentes en fonction des régions. Mais le sujet des deserts médicaux, par exemple, est un vrai sujet.

Oui, c'est ce que veut faire notre Maire (ouvrir un centre médical), mais aucun dentiste ni médecin ne sont intéressés. Le cabinet de celui en place est plus souvent fermé qu'ouvert, il serait malade lui-même dit-on.

En même temps, quand on dit village, on pense pas vraiment villégiature, ni aux traites, plutôt la traite des vaches de bonne heure le matin.

Les traites sont plus chères, mais plus clinquantes, quand on vit dans ces lotissements avec règlement des jardins, des pelouses, valables pour tout un lot. Quand on est à la périphérie ou peu s'en faut, d'une grande ville dont le centre est plein d'immeubles déclarés insalubres.

Attention, je ne critique les agriculteurs, je dis juste que la connotation rurale du mot village inspire plutôt les travaux forcés.

Généralement, cela correspond d'ailleurs plutôt à la réalité.

Il y a 5 heures, narcejo a dit :

En même temps, quand on dit village, on pense pas vraiment villégiature, ni aux traites, plutôt la traite des vaches de bonne heure le matin.

Les traites sont plus chères, mais plus clinquantes, quand on vit dans ces lotissements avec règlement des jardins, des pelouses, valables pour tout un lot. Quand on est à la périphérie ou peu s'en faut, d'une grande ville dont le centre est plein d'immeubles déclarés insalubres.

Attention, je ne critique les agriculteurs, je dis juste que la connotation rurale du mot village inspire plutôt les travaux forcés.

Généralement, cela correspond d'ailleurs plutôt à la réalité.

Ce sont des clichés ça, habiter un village ne signifie pas que le village est composé d'une population essentiellement agriculteurs.

Là où je vis, il n'y a que 4 entreprises de travaux agricoles, et il y a entreprises de couverture (2) menuiserie (5) maçonnerie (2) plomberie, électricité, chauffage (2) atelier de poterie (1) architecte (1) paysagistes (2) multi travaux) (3).

Ce village vivant et pérenne est maintenant tourné vers l'artisanat en tous genres même si l'agriculture demeure, mais j'ignore si c'est idem ailleurs. Des gens qui semblent heureux de faire ce qu'ils font, vie paisible. Dans les lotissements, il y a évidemment des règles, personne ne tond sa pelouse le soir à 20 h et il faut entretenir ses haies, mais c'est partout pareil.

Edit : j'oubliais, il y a même 2 haras et un centre équestre, et bien sûr un bureau de poste, un distributeur automatique de billets depuis un peu moins de 10 ans, bref il est en plein développement et non l'inverse, mais on a depuis 2009 un Maire compétent qui en est à son second mandat.

Il y a 14 heures, BELUGA a dit :

Oui, mais les petits cafés disparaissent, or , avec la boulangerie et l'école

En même temps dans les boulangeries, même en petit village, on y organise pas des boums ou des rotary clubs, les cafés y ferment souvent en fin d'après midi et devant les écoles c'est plutôt parking surchargé à 4X4 qu'autres choses. J'ai quasi tout le temps vécu en petit village, ce n'est pas forcément le paradis, petits groupes qui forment des clans et se dénigrent les uns les autres, vies personnelles qui s'étalent par deux ou trois langues de putes toujours biens présentes parce que dans un village on peut s'y emmerder dans les grandes longueurs, et souvent socle électoral clivé en "nature pêche et traditions" d'un côté et fumeurs de tarpés de l'autre, bref : la stéréo à longueur d'année.

Je ne parle même pas du prix des terrains qui grimpent en flèche quand les citadins d'en bas veulent s'excentrer un peu et que la municipalité laisse construire des pavés de maisons sur des terrains de 300 m2 là où il fallait 2500 m2 avant.

Il y a 19 heures, Fuck Them All a dit :

À choisir je préfère vivre dans un village.

J'y suis aussi et je suis bien, malgré l'éloignement, et mon boulot qui était à 16 bornes, j'assume. Alors pourquoi tant de pleurnichard qui passent sans cesse à la téloche et dans tous les médias ?

On est grégaire ou pas, perso je n'aspire qu'à être peinard , ne plus subir le boucan et l'agitation citadines et regarder pousser  mes tomates, même si on vit correctement avec moins de fric dans certaines provinces il faut encore pouvoir assurer le minimum , mais là-bas  jobs ou opportunités de créations de ce job ne sont pas forcément légion. Des tas de logements, d'habitations sont inoccupés et se dégradent faute d'occupants, si l'état, les régions, les communes incitaient leurs proprios à louer une misère ou prêter ces logements on verrait peut être beaucoup de réfractaires à la vie citadine rappliquer. 

Ce qui est appréciable dans les petits villages, c'est que ça cogne comme des hommes quand il y a un différent de quelque nature qu'il soit, à un contre un, et que les femmes ne se font pas traiter de putes "gratuitement" ^^

Et quand ça cogne, ça cogne... Ils n'ont pas besoin d'être 4 pour péter deux dents lol 

Il y a 20 heures, narcejo a dit :

Attention, je ne critique les agriculteurs, je dis juste que la connotation rurale du mot village inspire plutôt les travaux forcés.

 

connotation seulement pour ceux qui n'y ont jamais vécu. 

Il y a 2 heures, Alf-a-blondi a dit :

Ce qui est appréciable dans les petits villages, c'est que ça cogne comme des hommes quand il y a un différent de quelque nature qu'il soit, à un contre un, et que les femmes ne se font pas traiter de putes "gratuitement" ^^

Et quand ça cogne, ça cogne... Ils n'ont pas besoin d'être 4 pour péter deux dents lol 

 

ça c'est du cliché !

Le 27/03/2019 à 14:34, BELUGA a dit :

Certains élus sont vraiment motivés. Mais comment enrayer vraiment le phénomène? Pourtant, on y vit si bien dans ces petits villages. 

Bonjour, 

Il me semble qu'on peut identifier 2 phases. Il y a eu l'extrême concentration. Peut-être était-il possible dans l'après guerre d'inverser la tendance en taxant drastiquement la région parisienne. Ce ne fut pas fait, bien sûr, ca ne pouvait être énoncé que par des radicaux inaudibles, à l'extérieur du jeu politique parisien. 

Puis, maintenant, la centralisation rencontre des limites. Le grand paris vise à y répondre mais en même temps, des provinces sont irriguées par Paris via divers moteurs. Ce n'est pas une décentralisation en fait, c'est encore une expansion. 

Les perdants s'enfoncent irrémédiablement semble t il. 

il y a une heure, juliette56 a dit :

ça c'est du cliché !

tout à fait 

OK pour certaines régions attractives, proche de la mer, d'une grande ville dynamique. Périurbanisation.

Et quid de la diagonale du vide, des Ardennes en passant par le Massif central ? Et certains villages désertés qui peuvent ficher le bourdon (Aisne, Lozère ...).

Je me demande si on peut vraiment se passer de la ville, ou d'y vivre pas trop loin.

Le 27/03/2019 à 16:55, BELUGA a dit :

Oui, mais les petits cafés disparaissent, or , avec la boulangerie et l'école, c'est aussi là que se rencontrent les gens. Et dans certaines régions, trop excentrés, le renouvellement de population ne se fait pas. Dommage...

C'est curieux ce besoin de "petits cafés". C'est bien un endroit où je ne vais jamais !

En revanche la boulangerie, l'école, l'épicerie, là je comprends davantage !