Perdre sa mère

Perdre sa mère est admis généralement comme un évènement très difficile, notamment si nous sommes encore très jeunes (quoique..il y a toujours des exceptions).

Pour certains/certaines cela peut être la pire douleur de leur vie. Mais... 

Il y a toujours un mais : ce drame permet aussi parfois de se construire, pour de bon et pour de vrai. Voyons Emeline qui nous dit : " Je passais mon temps dans les jupons de ma mère, paniquée à l’idée de la quitter, même pour une nuit, et ce jusque tard. Pourtant, lorsque que j’ai appris que les jours de ma mère étaient comptés, je n’ai jamais douté. Je savais qu’un jour où l’autre, j’arriverai à grandir.

Et j’avais raison, aujourd’hui, à 19 ans, je peux le dire : j’y suis arrivée. Et plus encore : j’y suis arrivée grâce à ça (grâce au décès de sa mère). 

Emeline nous dit encore que depuis le décès de sa mère, elle chérit chaque instant, elle a moins peur de l'inconnu, elle est plus autonome et bienveillante.

(madmoizelle)

En d'autres cas, perdre sa mère est une véritable libération. A court, moyen ou long terme, peut être finalement cela a nous fait-il grandir de perdre notre mère ? 

Qu'en pensez-vous ? 

Le sujet du jour qui me fait chialer. Trop personnel 

Les gens désordonnés devrait mettre une puce électronique à leur mère.

il y a 20 minutes, January a dit :

Perdre sa mère est admis généralement comme un évènement très difficile, notamment si nous sommes encore très jeunes (quoique..il y a toujours des exceptions).

Pour certains/certaines cela peut être la pire douleur de leur vie. Mais... 

 

Il y a toujours un mais : ce drame permet aussi parfois de se construire, pour de bon et pour de vrai. Voyons Emeline qui nous dit : " Je passais mon temps dans les jupons de ma mère, paniquée à l’idée de la quitter, même pour une nuit, et ce jusque tard. Pourtant, lorsque que j’ai appris que les jours de ma mère étaient comptés, je n’ai jamais douté. Je savais qu’un jour où l’autre, j’arriverai à grandir.

Et j’avais raison, aujourd’hui, à 19 ans, je peux le dire : j’y suis arrivée. Et plus encore : j’y suis arrivée grâce à ça (grâce au décès de sa mère). 

Emeline nous dit encore que depuis le décès de sa mère, elle chérit chaque instant, elle a moins peur de l'inconnu, elle est plus autonome et bienveillante.

(madmoizelle)

En d'autres cas, perdre sa mère est une véritable libération. A court, moyen ou long terme, peut être finalement cela a nous fait-il grandir de perdre notre mère ? 

Qu'en pensez-vous ? 

J' ai perdu ma mère j' avais 14 ans, ça  change complètement la vie.

Quand on perd sa mère, on n'est plus l'enfant de personne... c'est une vérité, effectivement. Ma mère est morte à 80 ans, il y a 17 ans, et il ne se passe pas un jour sans que je pense à elle et que je ne regrette pas le temps où elle était encore là... C'est une plaie qui ne se referme jamais.. On vit avec parce qu'on a pas le choix. Ai-je grandi depuis ? je ne crois pas, j'avais déjà de la bouteille.. Ca doit être vrai pour ceux qui la perdent jeunes. Cela dépend peut être des relations que l'on a eues avec elle. En ce qui me concerne, elle n'était pas démonstrative, mais nous savions qu'elle était  avec nous, quoiqu'il arrive. Elle nous l'avait toujours montré. C'était un pilier. 

à l’instant, PASCOU a dit :

J' ai perdu ma mère j' avais 14 ans, ça  change complètement la vie.

Je l'ai perdue très jeune aussi et je me suis retrouvée complètement seule, mineure de 17 ans. Il a fallu vite savoir s'occuper de soi et gagner de quoi se loger et manger. Je n'ai pas souffert de la perte de ma mère. J'ai plus souffert de l'abandon des autres en fait. 

c'est la pire chose qui arrive dans la vie !!

il y a 26 minutes, boeingue a dit :

c'est la pire chose qui arrive dans la vie !!

Dans la vie d'un enfant?

J'ai la chance d'avoir mes 2 mères encore (ma mère et ma grand mère), mais je sais que si j'en perd une j'aurais du mal à m'en remettre... Du coup, j'en profite pour les voir régulièrement, au moins 1 fois par semaine.

j'ai perdus ma grand mere et c'est tres dur et insupportable meme maintenant.. ma mere, serait le summum de l'insupportable...

je n'ai plus de référence et je sens que je perds complètement pied..

il y a 46 minutes, BELUGA a dit :

Quand on perd sa mère, on n'est plus l'enfant de personne... c'est une vérité, effectivement. Ma mère est morte à 80 ans, il y a 17 ans, et il ne se passe pas un jour sans que je pense à elle et que je ne regrette pas le temps où elle était encore là... C'est une plaie qui ne se referme jamais.. On vit avec parce qu'on a pas le choix. Ai-je grandi depuis ? je ne crois pas, j'avais déjà de la bouteille.. Ca doit être vrai pour ceux qui la perdent jeunes. Cela dépend peut être des relations que l'on a eues avec elle. En ce qui me concerne, elle n'était pas démonstrative, mais nous savions qu'elle était  avec nous, quoiqu'il arrive. Elle nous l'avait toujours montré. C'était un pilier. 

Oui faut apprendre à  se débrouiller. 

Moi mon père  travaillait dans toute l' Europe, rarement  à  la maison.

Le monde s' écroule et il faut tout reconstruire. 

voila pourquoi je veux quitter le pays

Est ce qu'il n'y a pas une névrose sous roche dans le fait d'éprouver un soulagement à la mort d'un parent qu'on aimait? Ou pire, envisager d'éprouver un soulagement et donc quelque part scénariser dans un coin de sa tête la mort d'un parent.

Pour la plupart d'entre nous, perdre un parent, c'est perdre une des rares personnes au monde qui nous aime de manière inconditionnelle, quoi qu'on fasse, qui qu'on soit. Est ce qu'on en éprouve un soulagement? Ma mère me dit que oui, de son expérience avec sa mère. De mon coté je ne suis pas pressé que ça arrive d'autant que j'ai eu toutes libertés pour me faire: S'il y a un soulagement il ne devrait pas être au niveau de la construction de soi. 

Quand on voit sa mère dépérir, on peut s'attendre à sa disparition un jour ou l'autre , c'est moins difficile à supporter, c'est ce qui m'est arrivé, et la mère de ma femme également, après ça fait un vide c'est certain, mais adultes déjà très avancés on supporte mieux , pour les petits enfants c'est autre chose, le mal d'avoir perdu sa GM , ça laisse des traces , mais ça finit par s'estomper, les souvenirs restent et les objets personnels  avec, tout n'est pas perdu , et c'est tant mieux  

Il faut s'y attendre un jour ou l'autre, ou bien ce sera elle qui m'enterrera, qui sait de quoi la vie est faite?

il y a 49 minutes, Kyoshiro02 a dit :

J'ai la chance d'avoir mes 2 mères encore (ma mère et ma grand mère), mais je sais que si j'en perd une j'aurais du mal à m'en remettre... Du coup, j'en profite pour les voir régulièrement, au moins 1 fois par semaine.

Ouf.. merci pour l'explication, tu m'as sauvé la vie, si non je serai hanté par une question insoluble pour le reste de ma vie : comment un enfant peut naitre de deux mères différentes?
 

il y a 35 minutes, lapinoulapinou a dit :

voila pourquoi je veux quitter le pays

pourquoi ?

Il y a 2 heures, January a dit :

Perdre sa mère est admis généralement comme un évènement très difficile, notamment si nous sommes encore très jeunes (quoique..il y a toujours des exceptions).

Pour certains/certaines cela peut être la pire douleur de leur vie. Mais... 

 

Il y a toujours un mais : ce drame permet aussi parfois de se construire, pour de bon et pour de vrai. Voyons Emeline qui nous dit : " Je passais mon temps dans les jupons de ma mère, paniquée à l’idée de la quitter, même pour une nuit, et ce jusque tard. Pourtant, lorsque que j’ai appris que les jours de ma mère étaient comptés, je n’ai jamais douté. Je savais qu’un jour où l’autre, j’arriverai à grandir.

Et j’avais raison, aujourd’hui, à 19 ans, je peux le dire : j’y suis arrivée. Et plus encore : j’y suis arrivée grâce à ça (grâce au décès de sa mère). 

Emeline nous dit encore que depuis le décès de sa mère, elle chérit chaque instant, elle a moins peur de l'inconnu, elle est plus autonome et bienveillante.

(madmoizelle)

En d'autres cas, perdre sa mère est une véritable libération. A court, moyen ou long terme, peut être finalement cela a nous fait-il grandir de perdre notre mère ? 

Qu'en pensez-vous ? 

J'ai la "chance" d'avoir une mère très âgée (95 ans), actuellement en maison de retraite. Et depuis 10 ans je l'ai vue progressivement perdre ses moyens physiques et intellectuels, devenir gâteuse voire agressive... Maintenant elle ne voit pratiquement plus rien et vit dans un fauteuil roulant, mais chose étonnante elle a retrouvé ses esprits et est redevenue plus ou moins la personne qu'elle était - comme quoi elle n'avait pas du tout la maladie d'Alzheimer, comme on le craignait à une époque. Ma cousine, qui a perdu son père alors qu'il n'avait guère plus de 70 ans, me fait presque la gueule quand je lui parle des problèmes de ma mère, comme si elle était jalouse qu'elle soit encore en vie. Ouais, mais ça n'a pas été une sinécure... Je suis plus tranquille maintenant qu'elle est en maison de retraite (à part le coût financier, bien sûr), mais il y a quatre ou cinq ans, quand j'allais la voir je ne savais jamais quel genre de personne j'allais avoir en face de moi, tellement son humeur pouvait varier du tout au tout, au point que parfois j'avais l'impression d'avoir affaire à une étrangère. Voir un proche sombrer progressivement dans la démence est une chose aussi épouvantable voire pire qu'un deuil, car la personne est comme morte et pourtant elle est encore là... Elle s'en est remise, au point que j'en viens parfois à me demander s'il n'y avait pas une part de comédie dans tout cela, mais elle n'est pas assez machiavélique pour ça (enfin je suppose). Elle a eu aussi une maladie de peau assez invalidante, mais on lui a donné un traitement expérimental qui a assez bien fonctionné. Ma mère fait partie de ces gens que l'on croit fragiles mais qui en fait sont construits en acier.

Je connais une personne qui s'est suicidée suite au décès de sa mère. C'est une douleur difficile, mais dans l'ordre des choses de la vie. Je pense que je préférais perdre ma mère comme mon père une fois qu'il commence à être malade, plutôt que de les voir trop souffrir dans des ehpads, ou les voire diminuer, ce qui n'est pas mieux.

Il y a 1 heure, Kâli a dit :

Le sujet du jour qui me fait chialer. Trop personnel 

Personnel aussi, mais depuis si longtemps, 53ans...et pourtant...

Il y a 1 heure, PASCOU a dit :

J' ai perdu ma mère j' avais 14 ans, ça  change complètement la vie.

 

J'en avais 15 1/2...et je suis tout à fait d'accord avec vous!

il y a 6 minutes, Fuck Them All a dit :

Je connais une personne qui s'est suicidée suite au décès de sa mère. C'est une douleur difficile, mais dans l'ordre des choses de la vie. Je pense que je préférais perdre ma mère comme mon père une fois qu'il commence à être malade, plutôt que de les voir trop souffrir dans des ehpads, ou les voire diminuer, ce qui n'est pas mieux.

 

Pour un parent très âgé, les EHPAD sont la moins mauvaise solution… sauf que c'est cher, et qu'un prix élevé n'est pas du tout une garantie de qualité.