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Gilets Jaunes, quel avenir pour le mouvement

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Message ajouté par Caez

Plusieurs centaines de signalements sur ce sujet. Si les débordements continuent, il sera définitivement fermé.

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Elle est belle la justice au pays des droits de l'homme!!

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 445 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 42 minutes, zebusoif a dit :

peu importe, tu sais très bien que les médias ne reprendraient pas une étude qui dirait que la terre est plate.

Sophisme spotted

Les médias donnent les chiffrages LFI ca n’engage que la LFI. Ils citent la directrice de la pitié ca n’engage qu’elle

Citation

Donc 100 milliards (mais si tu le souhaites, 60 milliards) me semble un bon chiffre pour commencer à raisonner. Cela fait au bas mot 70 euros / français / mois.

Donc que dalle

On ne raisonne pas pareil sur la fraude fiscale de la prostituee ou du dealer , sur Roger qui fait du black ou sur moi qui déduis mes dons en crédit d’impot 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 156 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
Il y a 14 heures, zenalpha a dit :

Grand comique va

Tiens...je viens de perdre 5 minutes pour essayer de t'instruire

Te restent a investir 2 min de lecture 

https://www.google.fr/amp/s/www.franceculture.fr/amp/economie/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-la-dette-sans-jamais-oser-le-demander

Le comique te signale que ton lien date de 2016...

C'est bien toi qui écrivait ceci:

"Savez vous qu'il n'est pas possible de connaître les créanciers de la dette française ?"

Pourtant ton lien confirme ce que mon lien disait, à savoir que l'on connait tr!s bien les prêteurs !

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 445 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 57 minutes, zebusoif a dit :

tu aimes bien cet argument, qui n'a pourtant pas la valeur que tu lui accordes.

Europe 1 et de nombreux autres vérifient les chiffres qu'ils publient, au moins parce que s'il se trouve qu'ils sont faux il pourrait leur arriver de se faire pincer par le Décodex ou Check News. Ce n'est pourtant pas arrivé pour cet article paru depuis plus de 6 mois.

100 milliards pour la fraude fiscale c'est énorme.

Europe 1 ne peut pas vérifier des chiffres extrapolés ce n’est pas son métier . Europe 1 en tant que média sert de .... média . L’assoce X évalue à Y z à W . On a donc des chiffres à 60,80,100,150, ou moins selon ce que ces chiffres recouvrent .

Tu es rigolo , un coup les médias “mentent” , un coup ils te servent de caution ^^

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 203 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)
il y a 56 minutes, zebusoif a dit :

c'est juste l'ONU qui en a décidé la création, en choisi les commissaires, etc...

https://www.un.org/fr/rights/overview/ohchr.shtml

Montre moi ton organigrame ?

https://www.un.org/fr/sections/about-un/funds-programmes-specialized-agencies-and-others/

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 478 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 11 minutes, Anatole1949 a dit :

Le comique te signale que ton lien date de 2016...

C'est bien toi qui écrivait ceci:

"Savez vous qu'il n'est pas possible de connaître les créanciers de la dette française ?"

Pourtant ton lien confirme ce que mon lien disait, à savoir que l'on connait tr!s bien les prêteurs !

Apprend a lire...et essaye de comprendre la notion de bénéficiaire effectif

Exercice pratique :

Cite moi les 10 premiers créanciers de la France puisque tu peux les connaître 

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a une heure, zebusoif a dit :

c'est juste l'ONU qui en a décidé la création, en choisi les commissaires, etc...

https://www.un.org/fr/rights/overview/ohchr.shtml

Montre moi ton organigrame ?

désolée, zébu mais beaucoup d'organismes son! chapeauté par l'Onu tout en ne faisant pas partie de leur organigramme... 

source wiki recoupées par le site de présentation officiel de l'Onu:

La Charte définit six organes principaux : l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, le Conseil de tutelle, la Cour internationale de justice et le Secrétariat. Le système des Nations unies inclut plus largement des programmes, fonds, institutions spécialisées et apparentées6.

tu peux aller faire un tour et tu verras que le haut commissariat, reporter sans frontière, amnistie ne font pas partie de l'Onu. ils sont soutenus par l'Onu mais ils ne font pas partie de la charte de création. c'est ainsi et pas autrement.  

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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 156 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 9 minutes, zenalpha a dit :

Apprend a lire...et essaye de comprendre la notion de bénéficiaire effectif

Exercice pratique :

Cite moi les 10 premiers créanciers de la France puisque tu peux les connaître 

Tu es sur internet alors utilise-le, je ne suis pas ici pour t'appendre ce que tout le monde sait !

Pour t'aider; la dette française est détenue à 45% par la Banque de France et les Français eux-mêmes, via leurs placements financiers.
 

 

il y a 57 minutes, PASCOU a dit :

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Elle est belle la justice au pays des droits de l'homme!!

Ouais, quand on voit la bêtise et l’endoctrinement de certains on peut aussi s’inquiéter !

:o°

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 427 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 41 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Sophisme spotted

Les médias donnent les chiffrages LFI ca n’engage que la LFI. Ils citent la directrice de la pitié ca n’engage qu’elle

Donc que dalle

On ne raisonne pas pareil sur la fraude fiscale de la prostituee ou du dealer , sur Roger qui fait du black ou sur moi qui déduis mes dons en crédit d’impot 

70€ dont au moins 60 venant du "crime" prostitution et drogue...

Ca rapporte des milliards ces petits "jeux"...et Zébu voudrait que tout le monde en profite...perso, ils peuvent le garder leur pognon....j'en veux pas! mais lui, si?....:miam:

il y a une heure, PASCOU a dit :

Justice politique?

"Gilets jaunes" : y a t-il des dossiers de violences policières bloqués par l’appareil judiciaire ?

 

resque six mois après le début du mouvement des "gilets jaunes", alors que les plaintes se sont multipliées après les 1er et 8 décembre 2018 principalement pour des accusations de violences policières, aucune des enquêtes judiciaires ouvertes n’a pour l’instant débouché sur des poursuites d’agents devant un tribunal.

Interpellation musclée d'un manifestant "gilet jaune" le 8 décembre 2018 à Paris. Interpellation musclée d'un manifestant "gilet jaune" le 8 décembre 2018 à Paris. © Getty / Kiran Ridley

 

Cela fait bientôt six mois que le mouvement des "gilets jaunes" a débuté. Depuis le début du mois de décembre, le nombre de plaintes pour violences policières se sont multipliées. Les enquêtes sont bien ouvertes, mais sont-elles suivies, dans les faits, de poursuites judiciaires ? À ce jour, l’Inspection générale de la Police nationale est effectivement en charge de 229 enquêtes liées d'abord aux manifestations de "gilets jaunes" mais aussi aux rassemblements lycéens et aux incidents du 1er-Mai dernier

 

 

 

Au total, une dizaine d'affaires sont déjà entre les mains de juges d'instruction pour des investigations plus poussées. Cinquante-neuf enquêtes ont déjà été bouclées par la "police des polices" et les dossiers ont été transmis aux parquets des Tribunaux de grande instance en vue d’ouverture d’information judiciaire avec nomination de juges d’instruction. Il peut s’ensuivre alors un classement sans suite ou bien un renvoi des suspects devant un Tribunal correctionnel. Mais pour l’instant, aucune des juridictions concernées n’aurait encore pris de décision.  

 

 

 

 

 

 

 

Des enquêtes qui "prennent un peu de temps" selon Christophe Castaner

 

 

 

Interrogé sur franceinfo fin avril, le ministre de l’Intérieur assure que beaucoup de ces enquêtes ne sont pas encore terminées. "Ce sont des enquêtes judiciaires, elles prennent un peu de temps", répond Christophe Castaner. "C’est totalement intolérable" réplique, agacé, Arié Alimi, conseil d’une dizaine de victimes ayant porté plainte et avocat de la Ligue des droits de l’Homme. 

 

 

 

"Quand un manifestant commet des violences sur des policiers, il est jugé et condamné parfois à de la prison en 48 heures. On ne peut pas comprendre que des policiers ne puissent être jugés pour des violences sur des manifestants" poursuit l'avocat. "Vous avez des personnes qui n'ont plus de métier, qui sont dans une situation financière intolérable et qui n’obtiennent pas justice parce que vous avez une justice qui refuse quelquefois d’enquêter ou de juger des personnes qui sont des fonctionnaires de police et qui font partie de l’institution judiciaire. Il y a un véritable étouffement organisé".

 

 

 

Je défends des personnes qui ont perdu un œil ou une main, avec une grenade par exemple

 

 

 

L’avocat parisien dénonce des "entraves systématiques", des retards qui lui semblent "inexplicables"... à moins d’y voir une volonté délibérée de ne pas faire aboutir certaines procédures. Arié Alimi affirme devoir mener un combat juridique de tous les instants pour obtenir des ouvertures d’instruction criminelle. 

 

 

 

Dans ces cas-là, les victimes sont censées avoir le droit de saisir directement la doyenne des juges d’instruction de chaque Tribunal de grande instance. Il s’agit alors d’une plainte avec constitution de partie civile en vue d’une ouverture d’une information judiciaire avec nomination d’un juge d’instruction indépendant. 

 

 

 

"Éviter les enquêtes", "seul but" de l'institution judiciaire selon Arié Alimi

 

 

 

Selon Maître Alimi, "on a, à Paris, une doyenne des juges d’instruction qui depuis plusieurs mois met tout en œuvre pour éviter que des instructions criminelles ne s’ouvrent. Par exemple, en fixant des consignations. C’est la somme, élevée, qu’on doit payer pour faire ouvrir une instruction criminelle, alors que ce sont des gens qui n’ont pas beaucoup d’argent. J’ai une personne qui doit payer 300 euros et qui ne peut pas et donc son enquête ne s’ouvre pas !"  

 

 

 

Et l’avocat de poursuivre ses accusations : "Quand on demande l’aide juridictionnelle, on a des décisions qui font que l’aide juridictionnelle n’est pas attribuée parce que l’instruction n’est pas ouverte. Donc c’est complètement illégal ! Quand je dis qu’on a une attitude illégale de la part de l’institution judiciaire, je pèse mes mots. C’est dans le seul but d’éviter que des enquêtes soient ouvertes et qu’il y ait des poursuites contre les fonctionnaires de police ou de gendarmerie".

 

 

 

L'IGPN trop saisie et trop vite ?

 

 

 

La fréquence de la saisie de l’IGPN est l’une des explications avancées pour expliquer la lenteur des procédures. On l’a vu ces derniers mois, à chaque soupçon de violence policière, les procureurs ont ainsi saisi l’Inspection générale de la police nationale. "On est une inspection générale, certaines infractions présumées constatées auraient très bien pu être confiées à d’autres services, comme la Police judiciaire, quand ce sont des CRS ou des gardiens de la paix des Sûretés départementales qui sont concernés", explique un enquêteur de la "police des polices" à France Inter. Il pointe du doigt cette pratique : "L’IGPN a obtenu quelques renforts ces dernières semaines mais il y a eu très clairement un embouteillage au début de l’année."

 

 

 

Trop vite ou trop tard : la saisie de l’IGPN suscite des questions dans les deux cas. À Toulon, un commandant divisionnaire a été filmé en train de mettre des coups de poing à un manifestant pourtant maîtrisé par ses collègues et à Nice, Geneviève Legay, une manifestante retraitée, a été poussée par un policier et blessée à la tête. Là, les procureurs ont par exemple tardé à saisir l’IGPN. Ils ont alors été accusés de vouloir protéger les agents et les services de police concernés

 

 

 

À Toulon, il a fallu que le préfet ouvre une enquête administrative pour que le procureur, décide finalement d’ouvrir une information judiciaire avec la nomination d’un juge d’instruction. L’enquête devrait durer plusieurs mois

 

 

 

Absence de preuves, non-dénonciation : des enquêtes compliquées

 

 

 

Une fois que l’enquête est ouverte, encore faut-il qu’elle donne des résultats. Or, pour certains dossiers manifestement sensibles, les investigations rencontrent des ralentissements. Dans l’affaire du Burger King à Paris, le 1er décembre 2018, des policiers ont frappé à terre, avec des matraques télescopiques, des manifestants qui étaient maîtrisés et qui n’ont pas été interpellés par la suite. 

 

 

 

Dans ce cas précis, la "police des polices" a dû attendre de longues semaines avant que la hiérarchie CRS, qui se trouve pourtant dans les mêmes bâtiments du XIIe arrondissement de Paris, ne donne des précisions quant aux auteurs présumés des coups.

 

 

 

Selon les informations recueillies par France Inter, l’enquête est également très compliquée pour retracer les conditions du décès en décembre dernier de Zineb Redouane à Marseille, alors que cette femme âgée de 80 ans avait reçu une grenade en plein visage au quatrième étage sur le balcon de son appartement. Pourtant pérée en urgence, elle est morte à l’hôpital.  

 

 

 

À l’époque, le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, avait déclaré qu’elle avait été "victime d'un arrêt cardiaque sur la table d'opération" et l'autopsie avait révélé que le "choc facial n'était pas la cause du décès". Alors qu’une information judiciaire avait été ouverte pour déterminer les causes de la mort et que l’Inspection générale de la police nationale avait été saisie : ce n’est que très récemment que l’auteur présumé du tir a été identifié.

 

 

 

Des plaintes en ligne "difficiles à déposer" ? 

 

 

 

La dernière affaire en date est celle de Maria, une jeune femme gravement blessée à la tête le 8 décembre à Marseille, dont la situation a notamment été révélée par Médiapart. La jeune femme de 19 ans porte encore les stigmates d’un coup à la tête avec une large cicatrice sur le côté du crâne. 

 

 

 

Son avocat, Brice Grazzini, cité par L’Obs, estime que "les plaintes [en ligne auprès de l’IGPN] sont difficiles à déposer". Quatre mois après les faits, il a saisi directement le procureur qui a ouvert une enquête préliminaire. Pourtant, selon nos informations, la victime avait bien saisi initialement la plateforme de signalement de l’IGPN mais la démarche informatique n’aurait pas été validée car restée inachevée

 

 

 

"Il n’y a jamais eu d’accusé de réception", selon une source proche du dossier. La jeune femme a finalement été entendue par l’IGPN, jeudi 2 mai. Un peu trop tard : comme les vidéos ne sont conservées que quinze jours, il risque d’être difficile de prouver quoi que ce soit,  comme le raconte un connaisseur de l'affaire. Sa blessure ne correspond pas à un coup de matraque classique, poursuit cette même source. "Il y a peu de chance d’aboutir. Elle ne se souvient que des chaussures de l’agent qui l’aurait violemment frappée", confie un enquêteur. 

 

 

 

Sur les 229 dossiers actuellement en cours à l’IGPN, 143 dépendent du seul parquet de Paris. Selon nos confrères de L’Obs, sur les 290 plaintes déposées au total, 92 le sont pour des blessures liées à des tirs de LBD, 37 pour des grenades et 41 pour des coups de matraque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interpellation musclée d'un manifestant "gilet jaune" le 8 décembre 2018 à Paris. Interpellation musclée d'un manifestant "gilet jaune" le 8 décembre 2018 à Paris. © Getty / Kiran Ridley

 

Cela fait bientôt six mois que le mouvement des "gilets jaunes" a débuté. Depuis le début du mois de décembre, le nombre de plaintes pour violences policières se sont multipliées. Les enquêtes sont bien ouvertes, mais sont-elles suivies, dans les faits, de poursuites judiciaires ? À ce jour, l’Inspection générale de la Police nationale est effectivement en charge de 229 enquêtes liées d'abord aux manifestations de "gilets jaunes" mais aussi aux rassemblements lycéens et aux incidents du 1er-Mai dernier

 

 

 

Au total, une dizaine d'affaires sont déjà entre les mains de juges d'instruction pour des investigations plus poussées. Cinquante-neuf enquêtes ont déjà été bouclées par la "police des polices" et les dossiers ont été transmis aux parquets des Tribunaux de grande instance en vue d’ouverture d’information judiciaire avec nomination de juges d’instruction. Il peut s’ensuivre alors un classement sans suite ou bien un renvoi des suspects devant un Tribunal correctionnel. Mais pour l’instant, aucune des juridictions concernées n’aurait encore pris de décision.  

 

 

 

 

 

 

 

Des enquêtes qui "prennent un peu de temps" selon Christophe Castaner

 

 

 

Interrogé sur franceinfo fin avril, le ministre de l’Intérieur assure que beaucoup de ces enquêtes ne sont pas encore terminées. "Ce sont des enquêtes judiciaires, elles prennent un peu de temps", répond Christophe Castaner. "C’est totalement intolérable" réplique, agacé, Arié Alimi, conseil d’une dizaine de victimes ayant porté plainte et avocat de la Ligue des droits de l’Homme. 

 

 

 

"Quand un manifestant commet des violences sur des policiers, il est jugé et condamné parfois à de la prison en 48 heures. On ne peut pas comprendre que des policiers ne puissent être jugés pour des violences sur des manifestants" poursuit l'avocat. "Vous avez des personnes qui n'ont plus de métier, qui sont dans une situation financière intolérable et qui n’obtiennent pas justice parce que vous avez une justice qui refuse quelquefois d’enquêter ou de juger des personnes qui sont des fonctionnaires de police et qui font partie de l’institution judiciaire. Il y a un véritable étouffement organisé".

 

 

 

Je défends des personnes qui ont perdu un œil ou une main, avec une grenade par exemple

 

 

 

L’avocat parisien dénonce des "entraves systématiques", des retards qui lui semblent "inexplicables"... à moins d’y voir une volonté délibérée de ne pas faire aboutir certaines procédures. Arié Alimi affirme devoir mener un combat juridique de tous les instants pour obtenir des ouvertures d’instruction criminelle. 

 

 

 

Dans ces cas-là, les victimes sont censées avoir le droit de saisir directement la doyenne des juges d’instruction de chaque Tribunal de grande instance. Il s’agit alors d’une plainte avec constitution de partie civile en vue d’une ouverture d’une information judiciaire avec nomination d’un juge d’instruction indépendant. 

 

 

 

"Éviter les enquêtes", "seul but" de l'institution judiciaire selon Arié Alimi

 

 

 

Selon Maître Alimi, "on a, à Paris, une doyenne des juges d’instruction qui depuis plusieurs mois met tout en œuvre pour éviter que des instructions criminelles ne s’ouvrent. Par exemple, en fixant des consignations. C’est la somme, élevée, qu’on doit payer pour faire ouvrir une instruction criminelle, alors que ce sont des gens qui n’ont pas beaucoup d’argent. J’ai une personne qui doit payer 300 euros et qui ne peut pas et donc son enquête ne s’ouvre pas !"  

 

 

 

Et l’avocat de poursuivre ses accusations : "Quand on demande l’aide juridictionnelle, on a des décisions qui font que l’aide juridictionnelle n’est pas attribuée parce que l’instruction n’est pas ouverte. Donc c’est complètement illégal ! Quand je dis qu’on a une attitude illégale de la part de l’institution judiciaire, je pèse mes mots. C’est dans le seul but d’éviter que des enquêtes soient ouvertes et qu’il y ait des poursuites contre les fonctionnaires de police ou de gendarmerie".

 

 

 

L'IGPN trop saisie et trop vite ?

 

 

 

La fréquence de la saisie de l’IGPN est l’une des explications avancées pour expliquer la lenteur des procédures. On l’a vu ces derniers mois, à chaque soupçon de violence policière, les procureurs ont ainsi saisi l’Inspection générale de la police nationale. "On est une inspection générale, certaines infractions présumées constatées auraient très bien pu être confiées à d’autres services, comme la Police judiciaire, quand ce sont des CRS ou des gardiens de la paix des Sûretés départementales qui sont concernés", explique un enquêteur de la "police des polices" à France Inter. Il pointe du doigt cette pratique : "L’IGPN a obtenu quelques renforts ces dernières semaines mais il y a eu très clairement un embouteillage au début de l’année."

 

 

 

Trop vite ou trop tard : la saisie de l’IGPN suscite des questions dans les deux cas. À Toulon, un commandant divisionnaire a été filmé en train de mettre des coups de poing à un manifestant pourtant maîtrisé par ses collègues et à Nice, Geneviève Legay, une manifestante retraitée, a été poussée par un policier et blessée à la tête. Là, les procureurs ont par exemple tardé à saisir l’IGPN. Ils ont alors été accusés de vouloir protéger les agents et les services de police concernés

 

 

 

À Toulon, il a fallu que le préfet ouvre une enquête administrative pour que le procureur, décide finalement d’ouvrir une information judiciaire avec la nomination d’un juge d’instruction. L’enquête devrait durer plusieurs mois

 

 

 

Absence de preuves, non-dénonciation : des enquêtes compliquées

 

 

 

Une fois que l’enquête est ouverte, encore faut-il qu’elle donne des résultats. Or, pour certains dossiers manifestement sensibles, les investigations rencontrent des ralentissements. Dans l’affaire du Burger King à Paris, le 1er décembre 2018, des policiers ont frappé à terre, avec des matraques télescopiques, des manifestants qui étaient maîtrisés et qui n’ont pas été interpellés par la suite. 

 

 

 

Dans ce cas précis, la "police des polices" a dû attendre de longues semaines avant que la hiérarchie CRS, qui se trouve pourtant dans les mêmes bâtiments du XIIe arrondissement de Paris, ne donne des précisions quant aux auteurs présumés des coups.

 

 

 

Selon les informations recueillies par France Inter, l’enquête est également très compliquée pour retracer les conditions du décès en décembre dernier de Zineb Redouane à Marseille, alors que cette femme âgée de 80 ans avait reçu une grenade en plein visage au quatrième étage sur le balcon de son appartement. Pourtant pérée en urgence, elle est morte à l’hôpital.  

 

 

 

À l’époque, le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux, avait déclaré qu’elle avait été "victime d'un arrêt cardiaque sur la table d'opération" et l'autopsie avait révélé que le "choc facial n'était pas la cause du décès". Alors qu’une information judiciaire avait été ouverte pour déterminer les causes de la mort et que l’Inspection générale de la police nationale avait été saisie : ce n’est que très récemment que l’auteur présumé du tir a été identifié.

 

 

 

Des plaintes en ligne "difficiles à déposer" ? 

 

 

 

La dernière affaire en date est celle de Maria, une jeune femme gravement blessée à la tête le 8 décembre à Marseille, dont la situation a notamment été révélée par Médiapart. La jeune femme de 19 ans porte encore les stigmates d’un coup à la tête avec une large cicatrice sur le côté du crâne. 

 

 

 

Son avocat, Brice Grazzini, cité par L’Obs, estime que "les plaintes [en ligne auprès de l’IGPN] sont difficiles à déposer". Quatre mois après les faits, il a saisi directement le procureur qui a ouvert une enquête préliminaire. Pourtant, selon nos informations, la victime avait bien saisi initialement la plateforme de signalement de l’IGPN mais la démarche informatique n’aurait pas été validée car restée inachevée

 

 

 

"Il n’y a jamais eu d’accusé de réception", selon une source proche du dossier. La jeune femme a finalement été entendue par l’IGPN, jeudi 2 mai. Un peu trop tard : comme les vidéos ne sont conservées que quinze jours, il risque d’être difficile de prouver quoi que ce soit,  comme le raconte un connaisseur de l'affaire. Sa blessure ne correspond pas à un coup de matraque classique, poursuit cette même source. "Il y a peu de chance d’aboutir. Elle ne se souvient que des chaussures de l’agent qui l’aurait violemment frappée", confie un enquêteur. 

 

 

 

Sur les 229 dossiers actuellement en cours à l’IGPN, 143 dépendent du seul parquet de Paris. Selon nos confrères de L’Obs, sur les 290 plaintes déposées au total, 92 le sont pour des blessures liées à des tirs de LBD, 37 pour des grenades et 41 pour des coups de matraque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une interpellation musclée comme sur la photo première n'est pas une agression policière...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 478 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 7 minutes, Anatole1949 a dit :

Tu es sur internet alors utilise-le, je ne suis pas ici pour t'appendre ce que tout le monde sait !

Pour t'aider; la dette française est détenue à 45% par la Banque de France et les Français eux-mêmes, via leurs placements financiers.
 

 

Ouais, quand on voit la bêtise et l’endoctrinement de certains on peut aussi s’inquiéter !

:o°

Quelle grande gueule et grand comique...

Allez...cite moi rien que les trois premiers puisque "tout le monde le sait"

Beudeu beudeu beudeu beudeu...

Modifié par zenalpha
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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 203 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Anatole1949 a dit :

Tu es sur internet alors utilise-le, je ne suis pas ici pour t'appendre ce que tout le monde sait !

Pour t'aider; la dette française est détenue à 45% par la Banque de France et les Français eux-mêmes, via leurs placements financiers.
 

 

Et qui sont les détenteurs de ces placements ... l'inconnue non ?

Le reste est détenu par d'autres pays européens et autres mais qui investit a l'intérieur de ces pays dans la dette Française ? Vous le savez ? c'est de ça dont parle Zéralpha ... qui est derrière l'investissement ?.

Pour ne parler que de la France entre la personne qui a son livret A a qui la Banque de France donne royalement a peine 1% et un gars genre Bolloré qui place juteusement vous connaissez le nom des détenteurs des investissements ?

 

Modifié par ouest35
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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 156 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 4 minutes, zenalpha a dit :

Quelle grande gueule et grand comique...

Allez...cite moi rien que les trois premiers puisque "tout le monde le sait"

Beudeu beudeu beudeu beudeu...

Je ne suis pas ici pour instruire...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 478 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 2 minutes, Anatole1949 a dit :

Je ne suis pas ici pour instruire...

Le moins qu'on puisse dire.

M'enfin déjà si tu dis moins de conneries...

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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 156 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 4 minutes, ouest35 a dit :

Et qui sont les détenteurs de ces placements ... l'inconnue non ?

Le reste est détenu par d'autres pays européens et autres mais qui investit a l'intérieur de ces pays dans la dette Française ? Vous le savez ? c'est de ça dont parle Zéralpha ... qui est derrière l'investissement ?.

Pour ne parler que de la France entre la personne qui a son livret A a qui la Banque de France donne royalement a peine 1% et un gars genre Bolloré qui place juteusement vous connaissez le nom des détenteurs des investissements ?

 

Pfffffffffff..... toujours cette rengaine typique des partis extrêmes !

Pour commencer il y a en premier les français et ensuite des banques qui sur le plan intérieur à leur institution font ce qu'elles veulent.

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 427 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, ouest35 a dit :

Et qui sont les détenteurs de ces placements ... l'inconnue non ?

Le reste est détenu par d'autres pays européens et autres mais qui investit a l'intérieur de ces pays dans la dette Française ? Vous le savez ? c'est de ça dont parle Zéralpha ... qui est derrière l'investissement ?.

Pour ne parler que de la France entre la personne qui a son livret A a qui la Banque de France donne royalement a peine 1% et un gars genre Bolloré qui place juteusement vous connaissez le nom des détenteurs des investissements ?

 

https://or.fr/actualites/exclusif-bercy-publie-enfin-pays-detenteurs-dette-france-pas-reluisant-1386

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 3 heures, versys a dit :

Le 26/05 à 20h00, le score de Lalanne donnera la mesure réelle de la popularité jaune.

10 choses à savoir sur le personnage, je ne mets que le point 1 mais le 8 mérite d'être connu.

"1 - Politique aguerri

Le chanteur s’est déjà présenté à plusieurs élections : Bas-Rhin, Montauban, Evry (entre 1 % et 5 % des voix). En 2009, il a fondé, avec Jean-Marc Governatori, entrepreneur ayant fait fortune, l’Alliance écologiste indépendante. Ce dernier vient de donner une caution bancaire de 800 000 euros pour la nouvelle aventure de son ami".

https://www.nouvelobs.com/politique/20190430.OBS12274/10-choses-a-savoir-sur-francis-lalanne-qui-lance-sa-liste-alliance-jaune.html

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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 156 messages
75ans‚ Debout les morts...,
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il y a 3 minutes, zenalpha a dit :

Le moins qu'on puisse dire.

M'enfin déjà si tu dis moins de conneries...

Ben puisque vous savez tout, qu'attendez-vous pour nous éclairer (éblouir) de votre science ?

Allez-y, accouchez, on vous écoute...

Modifié par Anatole1949
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 478 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
à l’instant, Anatole1949 a dit :

Ben puisque vous savez tout, qu'attendez-vous pour nous éclairez de votre science ?

Allez-y, accoucher, on vous écoute...

Ma "science" c'est pouvoir écrire qu'on ne connait pas les créanciers de la France et que personne ne peut en avoir la liste car c'est une disposition réglementaire sans qu'un comique vienne dire que c'est faux.

Maintenant si tu veux que je te parle des énormes contraintes de pouvoir contractualiser avec des sociétés privées pour identifier les bénéficiaires effectifs, tu verras la différence entre l'état endetté et la société de droit privée endettée en matière de transparence 

Ma science...c'est arrête tes conneries...

  • Merci 1
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 6 minutes, zenalpha a dit :

Ma "science" c'est pouvoir écrire qu'on ne connait pas les créanciers de la France et que personne ne peut en avoir la liste car c'est une disposition réglementaire sans qu'un comique vienne dire que c'est faux.

 

Utilité à connaitre les noms ? 

L'important c'est de savoir ça :

"- la dette française est détenue à 45% par la Banque de France et les Français eux-mêmes, certes indirectement, via leurs placements financiers.

- Les pays de la zone Euro détienent le quart de la dette française

- les USA, qui détiennent pourtant près de 40% du marché actions français, ne détiennent que très peu de la dette française (moins de 10% de la part non résident)

- En dehors des pays voisins de la zone euro, détenant près du quart de la dette française (56% des 54.50% détenus hors de France), c’est bien l’Asie, donc essentiellement la Chine, qui détient la partie la plus importante de la dette française. Le Japon étant de son côté très orienté vers sa dette nationale.

- Le reste de l’Europe (hors zone Euro) détient également une part important de la dette française, avec plus de 8% de cette partie"

En savoir plus sur https://www.francetransactions.com/le-saviez-vous/surendettement-des-etats-qui-detient-la-dette-de-la-france.html#gZM5llx5vK6OaoZk.99

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