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Qui sont les macronistes ?

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PASCOU

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Membre, 29ans Posté(e)
Atom22 Membre 250 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, Morfou a dit :

Toujours dans la concision Morfou...

ça doit être le nouveau terme pour raccourcis ou amalgames , je n'étais pas au courant , merci .

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 21 heures, Morfou a dit :

Faut quand même bien que la gauche ait voté Macron...c'est la droite qui s'est le plus abstenu...:sleep:

48% des électeurs de Fillon ont voté Macron au second tour ... contre 53% de ceux de Mélenchon.
Ce ne fait pas un gros écart non plus entre les deux gros candidats qui suivaient.

Seul les électeurs de Hamon se sont très majoritairement (79%) reportés sur Macron. Mais bon, 79% de 6% ...
Tiens même 26% de ceux qui avaient choisi Dupont-Aignan ont préféré voter Macron.

Et donc, oui, peut-être que la Gauche avait légèrement plus à coeur d'éviter Marine Lepen qu'à droite, où ça ne gênait pas forcément grand monde (il faut croire).


Toujours est-il que ce n'était pas un vote d'adhésion pour la plupart.
Et d'ailleurs, je ne comprends toujours pas qu'il n'ait pas été plus appuyé par la droite : il a promis et applique rigoureusement leurs promesses depuis des décennies. 

Modifié par Pheldwyn
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Membre, 29ans Posté(e)
Atom22 Membre 250 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
Il y a 14 heures, stvi a dit :

oui castro a fait pire , il a précarisé sa population .. 63% des familles vivent avec l'argent qu'envoient les résidents cubains aux USA ... les autre peuvent crever ...c'est une des économies les plus faibles d'Amérique du sud  ....heureusement qu'ils ont les devises des cubains installés aux USA pour augmenter leur PIB ...

 ça me dépasse qu'on puisse être nostalgique d'une économie qui fabrique une armée de pauvres faisant la queue devant des  magasins d'états qui ressemblent curieusement à nos restaurant du coeur ou aux épicerie sociales ... une économie qui rémunère ses salariés  5€  , qui fabrique de la prostitution à un niveau peu égalé ... c'est ça qui me choque ...

 ... maintenant si nos dirigeants se prostituent en serrant la main de dirigeants chinois ou arabes ,ils sont élus pour ça ...

 

 

 

 

Donc ça , ça te choque mais pas ceux qui finances le terrorisme , qui pratiquent les exécutions en veux tu en voilà , qui esclavagisent leur population toute entière même les enfants, et ? Intéressante ta morale.

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Membre, 29ans Posté(e)
Atom22 Membre 250 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, chanou 34 a dit :

Serrer la main et dire qu'on admire sont deux choses qui n'ont rien à voir. les cubains sous castro étaient prisonniers chez eux. prisonniers. Et toute fréquentation d'un étranger sauf pour les apparatchiki était passible d'un emprisonnement. Seulement c'était pour le bien du régime communiste, hein?

une "erreur" ça aussi?

Tu devrais regarder de plus près les pratiques des pays cités avant de te focaliser sur un seul

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Modérateur, A ghost in the shell, 50ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 686 messages
50ans‚ A ghost in the shell,
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Visiblement le sujet du topic ne semble pas passionner les participants qui préfèrent parler d'autre chose ...

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Membre, 55ans Posté(e)
CORTO MALTESSE Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Les macronistes par leurs votes ont bradé la France aux lobbys. La première année de présidence et ses taxes à outrances préfigure des quatre années qui vont suivre. Elles risquent d'être terribles pour les Français.

La politique est devenue un business . MONEY IS MONEY.

 

La présence des lobbys dans les cercles du pouvoir. " L'accusation est forte, surtout lorsqu'elle émane d'un des principaux ministres du gouvernement. Alors qu'il annonce sa démission fin août, Nicolas Hulot, en charge de la Transition écologique et solidaire, dénonce l'influence de Thierry Coste, habitué à murmurer à l'oreille des présidents. Sa présence à une réunion à l'Elysée avec Emmanuel Macron, au côté du patron de la Fédération des chasseurs et en présence de ministres, aurait été la goutte d'eau qui a poussé le ministre à démissionner. " La réunion s'est très bien passée, Hulot a réécrit l'histoire de ce rendez-vous, c'est un menteur ", proteste Coste, qui a tout de même obtenu une baisse de moitié du prix du permis, et l'extension du droit de chasse.

Déjà, lors du précédent quinquennat, Nicole Bricq puis Delphine Batho avaient vu la main des lobbys pétroliers derrière leur éviction du ministère de l’Ecologie. « Ce qui est inédit, c’est de convier des représentants d’un groupe d’intérêts à une réunion de travail à l’Elysée, avec le président, confie un ex-conseiller des cabinets Hollande. Cela ne peut qu’affaiblir le ministre présent. » La venue de Coste tient sans doute au statut particulier dont il jouit auprès du chef de l’Etat, qui en avait fait son conseiller durant la campagne. Cette situation ambiguë a déchaîné les accusations de collusion avec les intérêts privés, dirigées contre l’ex-banquier de Rothschild. Alors, la Macronie inaugurerait-elle un âge d’or des lobbys ?

Ouverture aux lobbys

Au début, ces derniers se sont frotté les mains en voyant arriver au pouvoir ce président probusiness, libéral convaincu, et sa cohorte de ministres et de députés issus des entreprises. « Il connaît parfaitement les affaires économiques, il est donc sensible aux bons arguments de ses interlocuteurs, note Julien Vaulpré, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, qui pilote le cabinet Taddeo. L’Elysée ne reçoit pas tout le monde, mais si l’on arrive avec un dossier solide, les sujets avancent. » Fait inédit, le Premier ministre Edouard Philippe et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ont eux-mêmes exercé comme lobbyistes au sein des groupes Areva et Unibail, tandis que plusieurs députés viennent de cabinets de lobbying ou de syndicats professionnels. C’est le cas de Mohamed Laqhila, ex-président de la Fédération nationale des experts-comptables, qui a été pris à partie, en séance publique, pour avoir déposé des amendements en faveur de son ancienne profession.

Le recrutement d’Audrey Bourolleau comme conseillère agricole à l’Elysée est le cas le plus caricatural. Elle aussi a conseillé Emmanuel Macron durant la campagne, alors qu’elle dirigeait Vin & Société, l’organe de lobbying de la filière viticole. La Revue des vins de France l’avait élue personnalité de l’année pour avoir bataillé contre le « lobby sanitaire » et évité un renforcement de la loi Evin, qui encadre la publicité. Les observateurs ont reconnu sa patte dans la sortie du président au Salon de l’agriculture : « Moi, je bois du vin midi et soir. Je crois beaucoup à la formule du président Pompidou : “Je demande qu’on arrête d’emmerder les Français”. » Et Macron d’ajouter : « Tant que je serai président, il n’y aura pas d’amendement pour durcir la loi Evin. »

Le chef de l’Etat assume son soutien à certains secteurs et ne craint pas de s’afficher avec les lobbys. En juillet, il a ainsi profité de la venue à Paris du Dolder, un club ultra-discret de la « big pharma », pour convier à dîner 25 patrons de laboratoires. Le lendemain, Edouard Philippe s’engageait à réduire les procédures administratives et raccourcir les délais d’autorisation de mise sur le marché des médicaments. « On sent une volonté de redresser l’industrie et une ouverture sur le monde de l’entreprise », s’enthousiasme Philippe Lamoureux, directeur général du Leem, le lobby français des labos. Rien ne dit toutefois que ces promesses survivront au prochain budget de la Sécurité sociale.

 

Cette ouverture aux lobbys se traduit également par la multiplication de débats publics. « Jamais un gouvernement n’a eu un tel appétit à lancer des états généraux ou des assises en amont du processus législatif, permettant aux lobbys de débattre entre eux », se félicite Aristide Luneau, associé du cabinet Interel, spécialisé dans les affaires publiques. Avec à la clé quelques victoires importantes pour le monde du business. Les états généraux de l’alimentation ont ainsi été le théâtre d’un affrontement homérique entre le lobby agro-industriel et les ONG écologistes sur le glyphosate. Le gouvernement a fini par refuser d’inscrire son interdiction dans la loi comme le réclamaient les associations.

De même, une sorte d’alliance contre-nature, réunissant la fédération des agriculteurs, la FNSEA, les industriels de l’agroalimentaire et les grands distributeurs, a obtenu que le projet de loi relève de 10 % le prix minimal auquel ces derniers peuvent revendre les produits alimentaires. Cette mesure est censée permettre de mieux rémunérer les agriculteurs. Mais elle est brocardée par l’UFC-Que Choisir et Michel-Edouard Leclerc, qui estiment que les distributeurs et les grandes marques vont gonfler leurs marges sur le dos des consommateurs.

 

En fait, ce « cartel » officieux s’était agité en coulisse, avant même le début des états généraux de l’alimentation. Le consultant Mathieu Laine, qui fut un soutien d’Emmanuel Macron durant la campagne, avait été missionné par Carrefour, Danone et le groupe Avril, dirigé alors par Xavier Beulin, président de la FNSEA, pour pousser la mesure auprès du candidat, puis d’Audrey Bourolleau après l’élection. « C’était un vrai travail de fond pour enrayer la spirale déflationniste des prix », se défend Laine.

Autre exemple dans le secteur financier. Pendant un an, la fédération bancaire et les associations de clients ont discuté sous l’égide de la Banque de France du sujet des frais d’incidents, ces agios facturés notamment en cas de découvert. Or leur plafonnement a finalement été décidé lors d’une rencontre entre le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et Laurent Mignon, le président de la FBF. Le négociateur de l’Union nationale des associations familiales Fabien Tocqué a alors découvert que le plafonnement ne porterait que sur la clientèle la plus fragile : « Cette mesure ne va toucher que 350 000 personnes aujourd’hui, peut-être 500 000 demain, alors que le problème concerne 4 à 8 millions de clients. »

En réalité, derrière les apparences de débats ouverts, la décision reste concentrée entre les mains d’une poignée de personnes : Alexis Kohler, le secrétaire général de la présidence, les principaux conseillers de l’Elysée et, dans une moindre mesure, ceux de Matignon. Le lobbying n’est réellement efficace que s’il cible ces deux palais, qui ont gardé des cabinets pléthoriques, alors que les ministres n’ont plus que dix collaborateurs, y compris à Bercy, traditionnel point d’entrée. « L’assèchement de leurs ressources complique le travail des lobbyistes habitués à rechercher des arbitrages favorables en s’appuyant sur tel ou tel ministre, observe Joshua Adel, du cabinet Ylios, qui n’adhère pas à la thèse d’un âge d’or des lobbys, citant le cas du nucléaire. Je ne pense pas que le passé d’Edouard Philippe au sein d’Areva explique l’orientation du gouvernement. Cela fait longtemps que cette industrie a gagné la bataille idéologique et convaincu les élites politiques. » Toujours est-il que Nicolas Hulot n’a cessé d’avaler des couleuvres sur le sujet, allant même jusqu’à accepter, avec Bruno Le Maire, de confier un rapport sur l’avenir de la filière à deux « nucléocrates ».

Pour autant, l’attitude de l’exécutif vis-à-vis des lobbys est loin d’être monolithique. Et il arrive aussi que ces derniers subissent des revers, par exemple dans la santé. Si la ministre Agnès Buzyn n’a guère pesé sur le dossier du vin, elle a eu gain de cause sur le tabac. La hausse de la fiscalité doit faire passer le prix du paquet à 10 euros d’ici à 2020, au grand dam des cigarettiers. Emmanuel Macron n’a pas non plus hésité à tordre le bras à certains amis, comme le patron du réseau des CCI, André Marcon. Fervent soutien durant la campagne, il n’a pu empêcher le gouvernement de continuer à tailler dans le budget des CCI, malgré le travail mené par ses ouailles auprès des députés LREM.

Vieilles ficelles

De même, Bernard Spitz, le président de la FFA, la fédération des assureurs, a beau avoir contribué à la mise sur orbite du candidat avec son club des Gracques, il a dû batailler ferme pour défendre l’assurance-vie, vache à lait de la profession. Il a certes réussi à sauvegarder ses niches fiscales. Mais les nouveaux produits d’épargne retraite, créés par la loi Pacte, devraient être plus avantageux et pourront être distribués par des sociétés de gestion. « L’Association française de la gestion financière a fait un meilleur lobbying », s’amuse un député.

Autre difficulté pour les lobbys à l’ère Macron : il est devenu plus compliqué d’utiliser la corde de rappel de l’Assemblée, où les marges de manoeuvre sont désormais ténues. « Les députés LREM ont été perçus comme la poule aux oeufs d’or à leur arrivée, mais on a vite déchanté », confie un lobbyiste. Les nouveaux venus, échaudés par les affaires de conflits d’intérêts, sont un peu plus méfiants que prévu, de peur d’être montrés du doigt en se faisant inviter à Roland-Garros ou à l’Opéra.

« Comme plusieurs députés de la majorité, je mets en ligne tous mes rendez-vous avec les représentants d’intérêts, avance ainsi Roland Lescure, le président de la commission des affaires économiques, issu des milieux financiers. Et je conseille aux députés du groupe de déclarer clairement lorsque leur travail parlementaire peut toucher un secteur où ils ont exercé. »

Mais c’est surtout la discipline de groupe et la « soumission » à l’exécutif qui freinent le travail des lobbyistes. « Lorsque des décisions partent dans le mauvais sens pour des clients, on ne peut pas faire jouer de contradicteurs au sein de la majorité, car il n’y en a pas, se plaint un professionnel. C’est pire que du temps de Nicolas Sarkozy, la droite comptait quand même des grognards expérimentés à l’Assemblée. »

Bien sûr, les lobbys continuent de recourir aux vieilles ficelles. Les députés LREM sont régulièrement conviés par des cabinets comme Boury, Tallon & Associés ou Rivington à des colloques parlementaires, désormais bannis de l’Assemblée mais délocalisés à la Maison de la Chimie. Les organisations professionnelles envoient toujours des amendements clés en main. Par exemple, pour la loi Pacte, assureurs et banquiers ont rédigé divers textes, durant l’été, pour pousser des modifications techniques à leur avantage ou la création de produits défiscalisés. Mais la plupart ont été retoqués lors de réunions de « balayage » de la majorité, organisées par les rapporteurs et le coordinateur du texte, en présence de conseillers de Matignon et Bercy. « On arrive quand même à accrocher certains députés LREM en agitant l’argument de l’emploi dans leur circonscription, raconte un lobbyiste d’un autre secteur. Ils vont défendre l’amendement en séance publique, même contre le gouvernement, mais ils finissent souvent par le retirer juste avant le vote. »

L'Assemblée, caisse de résonance médiatique

Seule une poignée de parlementaires plus expérimentés s’affranchissent de l’exécutif, parfois au détriment des lobbys. Ainsi, Olivier Véran a durci par amendement la taxe sur les sodas, alors que l’Elysée ne voulait pas, au départ, se fâcher avec les industriels. A l’inverse, il n’a pas réussi à rendre obligatoire le NutriScore, ce logo visant à informer les consommateurs sur la qualité des aliments, dans les publicités. Il faut dire que les marques ont sorti l’artillerie lourde, poussant les chaînes de télé à écrire aux ministres et députés pour pointer les dangers d’une baisse des investissements publicitaires !

Désormais, les lobbys se servent surtout de l’Assemblée comme d’une caisse de résonance médiatique. Peser sur l’écriture de la loi reste l’apanage des actions auprès du gouvernement et de l’Elysée. Or « ce lobbying est le plus opaque, puisque le processus de décision interministérielle reste largement secret », pointe Tangui Morlier, de l’association Regards citoyens. La loi Sapin 2, votée fin 2016, a bien créé un répertoire des représentants d’intérêts. Mais il ne permet pas de connaître l’identité des conseillers et fonctionnaires rencontrés par les lobbys. Et il reste trop vague sur leurs activités pour servir de garde-fou. Plus désinhibé à l’égard des lobbys sans pour autant ouvrir les vannes à tout va, l’exécutif n’a pas encore franchi le cap de la véritable transparence.

David Bensoussan, Jean-François Arnaud, Thuy-Diep Nguyen, Grégoire Pinson et Nicolas Stiel.

Geoffroy VAN Der Hasselt/AFP
Edouard Philippe. Il a été directeur des affaires publiques, autrement dit lobbyiste en chef, du géant du nucléaire Areva de 2007 à 2010, avant d’être élu maire du Havre puis nommé à Matignon en 2017.

Charly Triballeau/AFP
Marie Lebec, députée LREM des Yvelines. Elle travaillait auparavant comme consultante au cabinet de lobbying Euralia, installé à Bruxelles.

Bertrand Guay/AFP
Benjamin Griveaux. Il a été directeur des affaires publiques du groupe d’immobilier commercial Unibail-Rodamco de 2014 à 2016, avant de devenir porte-parole d’En Marche !, puis du gouvernement.

Hamilton/Rea
Mohamed Laqhila, député LREM des Bouches-du-Rhône. Expert-comptable de métier, il présidait la Fédération nationale de la profession jusqu’en septembre 2017.

Francois Daburon/Rivington
Laurent Lotteau. Il a quitté le cabinet de Paul Boury en 2010 pour créer Rivington, qui a recruté plusieurs collaborateurs d’En Marche! et fournit ses services à Orangina, Philip Morris, Sanofi ou encore Keolis.

SP
Pascal Tallon. Il pilote le cabinet Boury, Tallon & Associés, un des plus importants de la place, depuis que le fondateur Paul Boury a pris du champ. Coca-Cola, Bayer, TF 1 ou Air France font partie de ses clients.

SP
Jean-Luc Archambault, ancien du ministère de l’Industrie. Il a fondé en 2003 le cabinet Lysios, qui déclare notamment comme clients Monsanto, Japan Tobacco, le PMU ou encore le Cercle de l’industrie.

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Grande distribution et agroalimentaire. Très actifs avant même le début des Etats généraux de l’alimentation, ces acteurs ont réussi à influencer la loi.

Photos : Pascal Sittler/Rea
Secteur bancaire. La FBF et les associations de clients ont discuté durant un an des frais en cas de découvert. Leur plafonnement a minima a finalement été décidé lors d’une rencontre entre Bruno Le Maire et la FBF.

Nicolas Tavernier/Rea
Approvisionnement en carburant. Sous le précédent quinquennat, Nicole Bricq et Delphine Batho avaient vu la main des lobbys pétroliers derrière leur éviction.

https://www.challenges.fr/la-republique-en-marche/le-vrai-pouvoir-des-lobbys-en-macronie_614362

Modifié par CORTO MALTESSE
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 007 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 49 minutes, Miss Fleurette a dit :

On n'est pas obligé d'adhérer à ça, Mélenchon pense et dit ce qu'il veut. 

Certains soutiennent mordicus Macron comme un  gourou,  alors que c'est un enfoiré fini lorsqu'il insulte les Français (alcooliques du nord, mafieux bretons, ceux qui ne sont rien, les ouvrières illettrées, les chômeurs fainéants etc etc etc...), ou qu'il soutient les chinois ou l'arabie saoudite, alors qu'on tue et emprisonne pour un oui ou pour un non.

Comme certains soutenaient Sarkozy alors qu'il recevait des plus enfoirés que lui sur le sol français et grande pompes svp. Kadhafi.

 J'ai voté Mitterrand en 1988 , ma première fois, et pourtant il était ami avec des dictateurs, et bien pour moi ça reste un des meilleurs présidents français.

 Rien n'est tout blanc ou tout noir en politique, c'est comme dans la vie quoi.

Pour le mensonge et la fourberie, c'est vrai qu'il était le roi!

Sans compter que l'on paie encore aujourd'hui ses "largesses"...

il y a une heure, Miss Fleurette a dit :

Tu aurais sans doute préféré que Cuba devienne le lupanar des USA...

Il a été celui de l'URSS....

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Membre, Posté(e)
Miss Fleurette Membre 1 825 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Atom22 a dit :

ça doit être le nouveau terme pour raccourcis ou amalgames , je n'étais pas au courant , merci .

Ou de l'autosatisfaction macronienne...

il y a 32 minutes, Morfou a dit :

Pour le mensonge et la fourberie, c'est vrai qu'il était le roi!

Sans compter que l'on paie encore aujourd'hui ses "largesses"...

Il a été celui de l'URSS....

Macron, oui je suis d'accord! :smile2:

il y a une heure, chanou 34 a dit :

je comprends très bien votre raisonnement, il est tout à fait cohérent.

J'imagine que vous comprendrez aussi que chez tout le monde il y a des limites à ne pas franchir, limites dépendant essentiellement de l'expérience de vie de chacun  ; celle-là, pour moi, en est une, et définitive, mais je conçois parfaitement que ce ne soit pas le cas de tout le monde. :unknw:

Oui je comprends ;)

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)

Qui sont les macronistes: l'étude qui ne va pas inciter l'exécutif à gauchiser son discours

"Le socle électoral d'Emmanuel Macron pense clairement au centre-droit", estime la Fondation Jean Jaures.

"c'est la Fondation Jean Jaurès (proche du PS) qui a disséqué les sympathisants du parti d'Emmanuel Macron.

Il s'agit des 14% de Français qui répondent LREM à la question "de quel parti politique êtes-vous le plus proche ou le moins éloigné", ce qui correspond au noyau dur des macronistes. "C'est la France qui va bien et qui se sent bien", résume Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean Jaurès qui démonte aussi deux idées reçues: Non, les macronistes ne sont pas que des jeunes ("c'est au dessus de 64 ans qu'il y en a davantage) et des urbains ("par rapport à la moyenne des Français, ils ne sont guère moins nombreux dans le monde rural, guère plus nombreux dans les grandes agglomérations).

Publiés ce vendredi, les résultats ont été dévoilés il y a quelques jours aux parlementaires de la majorité qui, de l'avis de Gilles Finchelstein, ont été surpris. "Certaines choses qu'ils pressentaient ont été confirmées mais des résultats les ont vraiment étonnés", explique le politologue. Face à un groupe majoritairement composé de personnalités issues du centre-gauche, l'expert a en effet présenté "un socle électoral qui penche clairement au centre-droit". Plusieurs éléments chiffrés le mettent en évidence."

"

Un recyclage de sympathisants de droite

Dans ce panel de 1700 Français issus d'une vaste étude menée depuis plusieurs années par Ipsos pour le Cevipof, Le Monde et la Fondation Jean Jaurès, on note que 70% ont voté pour Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle mais aussi que 20% ont voté pour François Fillon ce qui confirme un basculement vers la droite quand on sait que son électorat de premier tour penchait à gauche.

 

La proximité partisane de ces sympathisants avant le décollage de LREM est encore plus parlante. En septembre 2016, 40% des actuels sympathisants macronistes étaient proches de LR ou de l'UDI et seulement 27% étaient proches du PS. L'étude pointe par par ailleurs l'un des échecs du macronisme: ne pas avoir réussi à attirer des personnes qui étaient éloignées de la politique alors que c'était l'une des promesses. Seulement 13% des sympathisants LREM n'étaient proches d'aucun parti auparavant. "L'essentiel, c'est du reclassement, résume Gilles Finchelstein. Ils ont plus recyclé des sympathisants d'autres partis qu'attiré des déçus de la politique."

 

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Fondation Jean Jaures

 

Dernier élément criant, l'autopositionnement des macronistes. Sur un axe gauche droite allant de 0 à 10, ils se situent eux-même en moyenne à 5,6. Si un gros quart se place en position centrale (en s'attribuant la note de 5), seulement 16% se positionnent à gauche (2-3-4) contre 53% à droite (6-7-8).

Des libéraux dans tous les sens du terme

Conséquence, les idées économiques défendues par les macronistes sont étiquetées à droite, ou plus précisément libérales. Comme tous les Français (à l'exception des sympathisants frontistes qui répondent l'immigration) c'est la lutte contre le chômage qui est leur priorité numéro un. En revanche, alors que les sympathisants de gauche (FI et PS) placent le pouvoir d'achat en deuxième priorité, les sympathisants LREM placent la compétitivité des entreprises. A titre d'exemple, la défense de l'environnement n'arrive qu'en huitième position.

 

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Fondation jean jaures

 

Ils sont aussi les plus ouverts au libre échange (81% veulent aller vers plus de libre-échange contre 54% des sympathisants LR) et sont ceux qui font le plus confiance aux entreprises face aux difficultés économiques.

Libéraux sur les questions économiques, les macronistes le sont aussi sur les questions sociétales (abolition de la peine de mort, acceptation de l'homosexualité), ce qui les rapprochent plus des sympathisants de gauche. C'est aussi le cas sur les question d'immigration. Ce qui fait dire à Gilles Finchelstein que les sympathisants LREM "appartiennent à une famille politique qui n'a jamais existé". "Ce sont des libéraux, des libéraux dans la France d'aujourd'hui pour qui la question européenne est centrale", précise-t-il.

Bref, un résumé assez fidèle du positionnement d'Emmanuel Macron. Ce n'est donc pas étonnant de les voir apprécier largement le bilan du président de la République. 93% des sympathisants portaient (en juin, soit avant l'affaire Benalla) un jugement positif sur son action. C'est 12 points de plus que les sympathisants UMP avec Nicolas Sarkozy en 2008 et 16 points de plus que les sympathisants PS avec François Hollande en 2013. "On peut parler de Macronophiles voire de Macronolâtres", conclut Gilles Finchelstein."

 

https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/21/qui-sont-les-macronistes-letude-qui-ne-va-pas-inciter-a-lexecutif-a-gauchir-son-discours_a_23534816/

 

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, PASCOU a dit :

Tu joues bien ton rôle de ne pas y toucher et de ne pas voter...:smile2:

Piètre réponse , sans intérêt ni corrélation ...Je ne joue aucun rôle, je suis de ceux qui ont compris

Voici ce que disait Hulot La présence des lobbys dans les cercles du pouvoir. » L’accusation est forte, surtout lorsqu’elle émane d’un des principaux ministres du gouvernement. Alors qu’il annonce sa démission fin août, Nicolas Hulot, en charge de la Transition écologique et solidaire, dénonce l’influence de Thierry Coste, habitué à murmurer à l’oreille des présidents. Sa présence à une réunion à l’Elysée avec Emmanuel Macron, au côté du patron de la Fédération des chasseurs et en présence de ministres, aurait été la goutte d’eau qui a poussé le ministre à démissionner. « La réunion s’est très bien passée, Hulot a réécrit l’histoire de ce rendez-vous, c’est un menteur », proteste Coste, qui a tout de même obtenu une baisse de moitié du prix du permis, et l’extension du droit de chasse.

je m'excuse de ne pas être comédien et de na pas valider un comportement aussi pourri et que dire de ceux qui ont voter pour ça ?

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Pheldwyn a dit :

48% des électeurs de Fillon ont voté Macron au second tour ... contre 53% de ceux de Mélenchon.
Ce ne fait pas un gros écart non plus entre les deux gros candidats qui suivaient.

Seul les électeurs de Hamon se sont très majoritairement (79%) reportés sur Macron. Mais bon, 79% de 6% ...
Tiens même 26% de ceux qui avaient choisi Dupont-Aignan ont préféré voter Macron.

Et donc, oui, peut-être que la Gauche avait légèrement plus à coeur d'éviter Marine Lepen qu'à droite, où ça ne gênait pas forcément grand monde (il faut croire).


Toujours est-il que ce n'était pas un vote d'adhésion pour la plupart.
Et d'ailleurs, je ne comprends toujours pas qu'il n'ait pas été plus appuyé par la droite : il a promis et applique rigoureusement leurs promesses depuis des décennies. 

48+53 cela fait 101% mais hormis cette petite erreur le fond est vrai...

Il y a 3 heures, CORTO MALTESSE a dit :

Les macronistes par leurs votes ont bradé la France aux lobbys. La première année de présidence et ses taxes à outrances préfigure des quatre années qui vont suivre. Elles risquent d'être terribles pour les Français.

La politique est devenue un business . MONEY IS MONEY.

 

La présence des lobbys dans les cercles du pouvoir. " L'accusation est forte, surtout lorsqu'elle émane d'un des principaux ministres du gouvernement. Alors qu'il annonce sa démission fin août, Nicolas Hulot, en charge de la Transition écologique et solidaire, dénonce l'influence de Thierry Coste, habitué à murmurer à l'oreille des présidents. Sa présence à une réunion à l'Elysée avec Emmanuel Macron, au côté du patron de la Fédération des chasseurs et en présence de ministres, aurait été la goutte d'eau qui a poussé le ministre à démissionner. " La réunion s'est très bien passée, Hulot a réécrit l'histoire de ce rendez-vous, c'est un menteur ", proteste Coste, qui a tout de même obtenu une baisse de moitié du prix du permis, et l'extension du droit de chasse.

Déjà, lors du précédent quinquennat, Nicole Bricq puis Delphine Batho avaient vu la main des lobbys pétroliers derrière leur éviction du ministère de l’Ecologie. « Ce qui est inédit, c’est de convier des représentants d’un groupe d’intérêts à une réunion de travail à l’Elysée, avec le président, confie un ex-conseiller des cabinets Hollande. Cela ne peut qu’affaiblir le ministre présent. » La venue de Coste tient sans doute au statut particulier dont il jouit auprès du chef de l’Etat, qui en avait fait son conseiller durant la campagne. Cette situation ambiguë a déchaîné les accusations de collusion avec les intérêts privés, dirigées contre l’ex-banquier de Rothschild. Alors, la Macronie inaugurerait-elle un âge d’or des lobbys ?

Ouverture aux lobbys

Au début, ces derniers se sont frotté les mains en voyant arriver au pouvoir ce président probusiness, libéral convaincu, et sa cohorte de ministres et de députés issus des entreprises. « Il connaît parfaitement les affaires économiques, il est donc sensible aux bons arguments de ses interlocuteurs, note Julien Vaulpré, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, qui pilote le cabinet Taddeo. L’Elysée ne reçoit pas tout le monde, mais si l’on arrive avec un dossier solide, les sujets avancent. » Fait inédit, le Premier ministre Edouard Philippe et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, ont eux-mêmes exercé comme lobbyistes au sein des groupes Areva et Unibail, tandis que plusieurs députés viennent de cabinets de lobbying ou de syndicats professionnels. C’est le cas de Mohamed Laqhila, ex-président de la Fédération nationale des experts-comptables, qui a été pris à partie, en séance publique, pour avoir déposé des amendements en faveur de son ancienne profession.

Le recrutement d’Audrey Bourolleau comme conseillère agricole à l’Elysée est le cas le plus caricatural. Elle aussi a conseillé Emmanuel Macron durant la campagne, alors qu’elle dirigeait Vin & Société, l’organe de lobbying de la filière viticole. La Revue des vins de France l’avait élue personnalité de l’année pour avoir bataillé contre le « lobby sanitaire » et évité un renforcement de la loi Evin, qui encadre la publicité. Les observateurs ont reconnu sa patte dans la sortie du président au Salon de l’agriculture : « Moi, je bois du vin midi et soir. Je crois beaucoup à la formule du président Pompidou : “Je demande qu’on arrête d’emmerder les Français”. » Et Macron d’ajouter : « Tant que je serai président, il n’y aura pas d’amendement pour durcir la loi Evin. »

Le chef de l’Etat assume son soutien à certains secteurs et ne craint pas de s’afficher avec les lobbys. En juillet, il a ainsi profité de la venue à Paris du Dolder, un club ultra-discret de la « big pharma », pour convier à dîner 25 patrons de laboratoires. Le lendemain, Edouard Philippe s’engageait à réduire les procédures administratives et raccourcir les délais d’autorisation de mise sur le marché des médicaments. « On sent une volonté de redresser l’industrie et une ouverture sur le monde de l’entreprise », s’enthousiasme Philippe Lamoureux, directeur général du Leem, le lobby français des labos. Rien ne dit toutefois que ces promesses survivront au prochain budget de la Sécurité sociale.

 

Cette ouverture aux lobbys se traduit également par la multiplication de débats publics. « Jamais un gouvernement n’a eu un tel appétit à lancer des états généraux ou des assises en amont du processus législatif, permettant aux lobbys de débattre entre eux », se félicite Aristide Luneau, associé du cabinet Interel, spécialisé dans les affaires publiques. Avec à la clé quelques victoires importantes pour le monde du business. Les états généraux de l’alimentation ont ainsi été le théâtre d’un affrontement homérique entre le lobby agro-industriel et les ONG écologistes sur le glyphosate. Le gouvernement a fini par refuser d’inscrire son interdiction dans la loi comme le réclamaient les associations.

De même, une sorte d’alliance contre-nature, réunissant la fédération des agriculteurs, la FNSEA, les industriels de l’agroalimentaire et les grands distributeurs, a obtenu que le projet de loi relève de 10 % le prix minimal auquel ces derniers peuvent revendre les produits alimentaires. Cette mesure est censée permettre de mieux rémunérer les agriculteurs. Mais elle est brocardée par l’UFC-Que Choisir et Michel-Edouard Leclerc, qui estiment que les distributeurs et les grandes marques vont gonfler leurs marges sur le dos des consommateurs.

 

En fait, ce « cartel » officieux s’était agité en coulisse, avant même le début des états généraux de l’alimentation. Le consultant Mathieu Laine, qui fut un soutien d’Emmanuel Macron durant la campagne, avait été missionné par Carrefour, Danone et le groupe Avril, dirigé alors par Xavier Beulin, président de la FNSEA, pour pousser la mesure auprès du candidat, puis d’Audrey Bourolleau après l’élection. « C’était un vrai travail de fond pour enrayer la spirale déflationniste des prix », se défend Laine.

Autre exemple dans le secteur financier. Pendant un an, la fédération bancaire et les associations de clients ont discuté sous l’égide de la Banque de France du sujet des frais d’incidents, ces agios facturés notamment en cas de découvert. Or leur plafonnement a finalement été décidé lors d’une rencontre entre le ministre de l’Economie Bruno Le Maire et Laurent Mignon, le président de la FBF. Le négociateur de l’Union nationale des associations familiales Fabien Tocqué a alors découvert que le plafonnement ne porterait que sur la clientèle la plus fragile : « Cette mesure ne va toucher que 350 000 personnes aujourd’hui, peut-être 500 000 demain, alors que le problème concerne 4 à 8 millions de clients. »

En réalité, derrière les apparences de débats ouverts, la décision reste concentrée entre les mains d’une poignée de personnes : Alexis Kohler, le secrétaire général de la présidence, les principaux conseillers de l’Elysée et, dans une moindre mesure, ceux de Matignon. Le lobbying n’est réellement efficace que s’il cible ces deux palais, qui ont gardé des cabinets pléthoriques, alors que les ministres n’ont plus que dix collaborateurs, y compris à Bercy, traditionnel point d’entrée. « L’assèchement de leurs ressources complique le travail des lobbyistes habitués à rechercher des arbitrages favorables en s’appuyant sur tel ou tel ministre, observe Joshua Adel, du cabinet Ylios, qui n’adhère pas à la thèse d’un âge d’or des lobbys, citant le cas du nucléaire. Je ne pense pas que le passé d’Edouard Philippe au sein d’Areva explique l’orientation du gouvernement. Cela fait longtemps que cette industrie a gagné la bataille idéologique et convaincu les élites politiques. » Toujours est-il que Nicolas Hulot n’a cessé d’avaler des couleuvres sur le sujet, allant même jusqu’à accepter, avec Bruno Le Maire, de confier un rapport sur l’avenir de la filière à deux « nucléocrates ».

Pour autant, l’attitude de l’exécutif vis-à-vis des lobbys est loin d’être monolithique. Et il arrive aussi que ces derniers subissent des revers, par exemple dans la santé. Si la ministre Agnès Buzyn n’a guère pesé sur le dossier du vin, elle a eu gain de cause sur le tabac. La hausse de la fiscalité doit faire passer le prix du paquet à 10 euros d’ici à 2020, au grand dam des cigarettiers. Emmanuel Macron n’a pas non plus hésité à tordre le bras à certains amis, comme le patron du réseau des CCI, André Marcon. Fervent soutien durant la campagne, il n’a pu empêcher le gouvernement de continuer à tailler dans le budget des CCI, malgré le travail mené par ses ouailles auprès des députés LREM.

Vieilles ficelles

De même, Bernard Spitz, le président de la FFA, la fédération des assureurs, a beau avoir contribué à la mise sur orbite du candidat avec son club des Gracques, il a dû batailler ferme pour défendre l’assurance-vie, vache à lait de la profession. Il a certes réussi à sauvegarder ses niches fiscales. Mais les nouveaux produits d’épargne retraite, créés par la loi Pacte, devraient être plus avantageux et pourront être distribués par des sociétés de gestion. « L’Association française de la gestion financière a fait un meilleur lobbying », s’amuse un député.

Autre difficulté pour les lobbys à l’ère Macron : il est devenu plus compliqué d’utiliser la corde de rappel de l’Assemblée, où les marges de manoeuvre sont désormais ténues. « Les députés LREM ont été perçus comme la poule aux oeufs d’or à leur arrivée, mais on a vite déchanté », confie un lobbyiste. Les nouveaux venus, échaudés par les affaires de conflits d’intérêts, sont un peu plus méfiants que prévu, de peur d’être montrés du doigt en se faisant inviter à Roland-Garros ou à l’Opéra.

« Comme plusieurs députés de la majorité, je mets en ligne tous mes rendez-vous avec les représentants d’intérêts, avance ainsi Roland Lescure, le président de la commission des affaires économiques, issu des milieux financiers. Et je conseille aux députés du groupe de déclarer clairement lorsque leur travail parlementaire peut toucher un secteur où ils ont exercé. »

Mais c’est surtout la discipline de groupe et la « soumission » à l’exécutif qui freinent le travail des lobbyistes. « Lorsque des décisions partent dans le mauvais sens pour des clients, on ne peut pas faire jouer de contradicteurs au sein de la majorité, car il n’y en a pas, se plaint un professionnel. C’est pire que du temps de Nicolas Sarkozy, la droite comptait quand même des grognards expérimentés à l’Assemblée. »

Bien sûr, les lobbys continuent de recourir aux vieilles ficelles. Les députés LREM sont régulièrement conviés par des cabinets comme Boury, Tallon & Associés ou Rivington à des colloques parlementaires, désormais bannis de l’Assemblée mais délocalisés à la Maison de la Chimie. Les organisations professionnelles envoient toujours des amendements clés en main. Par exemple, pour la loi Pacte, assureurs et banquiers ont rédigé divers textes, durant l’été, pour pousser des modifications techniques à leur avantage ou la création de produits défiscalisés. Mais la plupart ont été retoqués lors de réunions de « balayage » de la majorité, organisées par les rapporteurs et le coordinateur du texte, en présence de conseillers de Matignon et Bercy. « On arrive quand même à accrocher certains députés LREM en agitant l’argument de l’emploi dans leur circonscription, raconte un lobbyiste d’un autre secteur. Ils vont défendre l’amendement en séance publique, même contre le gouvernement, mais ils finissent souvent par le retirer juste avant le vote. »

L'Assemblée, caisse de résonance médiatique

Seule une poignée de parlementaires plus expérimentés s’affranchissent de l’exécutif, parfois au détriment des lobbys. Ainsi, Olivier Véran a durci par amendement la taxe sur les sodas, alors que l’Elysée ne voulait pas, au départ, se fâcher avec les industriels. A l’inverse, il n’a pas réussi à rendre obligatoire le NutriScore, ce logo visant à informer les consommateurs sur la qualité des aliments, dans les publicités. Il faut dire que les marques ont sorti l’artillerie lourde, poussant les chaînes de télé à écrire aux ministres et députés pour pointer les dangers d’une baisse des investissements publicitaires !

Désormais, les lobbys se servent surtout de l’Assemblée comme d’une caisse de résonance médiatique. Peser sur l’écriture de la loi reste l’apanage des actions auprès du gouvernement et de l’Elysée. Or « ce lobbying est le plus opaque, puisque le processus de décision interministérielle reste largement secret », pointe Tangui Morlier, de l’association Regards citoyens. La loi Sapin 2, votée fin 2016, a bien créé un répertoire des représentants d’intérêts. Mais il ne permet pas de connaître l’identité des conseillers et fonctionnaires rencontrés par les lobbys. Et il reste trop vague sur leurs activités pour servir de garde-fou. Plus désinhibé à l’égard des lobbys sans pour autant ouvrir les vannes à tout va, l’exécutif n’a pas encore franchi le cap de la véritable transparence.

David Bensoussan, Jean-François Arnaud, Thuy-Diep Nguyen, Grégoire Pinson et Nicolas Stiel.

Geoffroy VAN Der Hasselt/AFP
Edouard Philippe. Il a été directeur des affaires publiques, autrement dit lobbyiste en chef, du géant du nucléaire Areva de 2007 à 2010, avant d’être élu maire du Havre puis nommé à Matignon en 2017.

Charly Triballeau/AFP
Marie Lebec, députée LREM des Yvelines. Elle travaillait auparavant comme consultante au cabinet de lobbying Euralia, installé à Bruxelles.

Bertrand Guay/AFP
Benjamin Griveaux. Il a été directeur des affaires publiques du groupe d’immobilier commercial Unibail-Rodamco de 2014 à 2016, avant de devenir porte-parole d’En Marche !, puis du gouvernement.

Hamilton/Rea
Mohamed Laqhila, député LREM des Bouches-du-Rhône. Expert-comptable de métier, il présidait la Fédération nationale de la profession jusqu’en septembre 2017.

Francois Daburon/Rivington
Laurent Lotteau. Il a quitté le cabinet de Paul Boury en 2010 pour créer Rivington, qui a recruté plusieurs collaborateurs d’En Marche! et fournit ses services à Orangina, Philip Morris, Sanofi ou encore Keolis.

SP
Pascal Tallon. Il pilote le cabinet Boury, Tallon & Associés, un des plus importants de la place, depuis que le fondateur Paul Boury a pris du champ. Coca-Cola, Bayer, TF 1 ou Air France font partie de ses clients.

SP
Jean-Luc Archambault, ancien du ministère de l’Industrie. Il a fondé en 2003 le cabinet Lysios, qui déclare notamment comme clients Monsanto, Japan Tobacco, le PMU ou encore le Cercle de l’industrie.

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Grande distribution et agroalimentaire. Très actifs avant même le début des Etats généraux de l’alimentation, ces acteurs ont réussi à influencer la loi.

Photos : Pascal Sittler/Rea
Secteur bancaire. La FBF et les associations de clients ont discuté durant un an des frais en cas de découvert. Leur plafonnement a minima a finalement été décidé lors d’une rencontre entre Bruno Le Maire et la FBF.

Nicolas Tavernier/Rea
Approvisionnement en carburant. Sous le précédent quinquennat, Nicole Bricq et Delphine Batho avaient vu la main des lobbys pétroliers derrière leur éviction.

https://www.challenges.fr/la-republique-en-marche/le-vrai-pouvoir-des-lobbys-en-macronie_614362

Merci pour cette superbe démonstration du niveau de corruption de ce gouvernement, manque cependant Kholer

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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il y a 4 minutes, voileux a dit :

48+53 cela fait 101% mais hormis cette petite erreur le fond est vrai...

Ce n'est pas une erreur : ce n'est pas la composition du vote macron.
C'est le pourcentage de report pour chaque vote du premier tour (48% de ceux qui ont voté Fillon au premier tour ont voté Macron au second, 53% de ceux qui ont voté Mélenchon au premier tour ont voté Macron au second).

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)
il y a une heure, Pheldwyn a dit :

Ce n'est pas une erreur : ce n'est pas la composition du vote macron.
C'est le pourcentage de report pour chaque vote du premier tour (48% de ceux qui ont voté Fillon au premier tour ont voté Macron au second, 53% de ceux qui ont voté Mélenchon au premier tour ont voté Macron au second).

Simple erreur de ma part je n'avais pas compris cela….

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/09/21/25001-20180921ARTFIG00244-les-macronistes-sont-plus-riches-et-plus-vieux-que-la-moyenne-des-francais.php

LE SCAN POLITIQUE - Pour la première fois, une étude de la Fondation Jean Jaurès établit une radiographie complète des sympathisants LaREM.

La recomposition est-elle définitivement actée? Un an et demi après les élections présidentielle et législatives, La République en marche s'est véritablement installée dans le paysage politique français. Mais le profil de ses sympathisants restait encore inconnu jusqu'à présent. C'est pourquoi la Fondation Jean Jaurès, dirigée par Gilles Finchelstein, a réalisé une étude à partir d'un panel électoral établi par l'institut Ipsos - dans le cadre de son partenariat avec le Centre de recherches de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde .

Selon les conclusions de ces travaux, les macronistes seraient nettement plus riches que la moyenne des Français. En effet, la proportion de sympathisants LaREM qui gagnent plus de 3500 euros par mois se situe 12 points au-dessus de la moyenne (38% contre 26%). Un écart qui se retrouve à l'inverse - et dans quasiment les mêmes proportions - lorsque l'on se concentre sur ceux qui gagnent moins de 2000 euros par mois: ils sont 11 points en dessous de la moyenne (21% contre 32%).

Un niveau d'études et de revenus plus important

Ces données s'expliquent notamment par leur niveau d'étude et leur catégorie socioprofessionnelle. Il n'y a en effet que 17% d'employés et d'ouvriers chez les macronistes contre 27% dans le pays ; et 16% de cadres supérieurs contre 11% pour la moyenne des Français. De même, les macronistes ayant au minimum un Bac+4 sont 8 points au-dessus que la moyenne (27%), et ceux dont le niveau de diplôme est inférieur ou égal au Baccalauréat sont 9 points en dessous que la moyenne (41%).

Enfin, l'étude révèle que, contrairement à des idées reçues depuis la campagne, les sympathisants d'Emmanuel Macron ne sont pas plus jeunes ni particulièrement plus urbains. Les Français de plus de 64 ans qui soutiennent le chef de l'État sont 6 points de plus que la moyenne nationale, alors ceux qui se situent entre 18 et 64 ans sont 3 points de moins. De même, ils ne sont que 2 points de moins que la moyenne dans le monde rural, 2 points de plus dans les grandes agglomérations, et au même niveau dans les petites communes et villes moyennes.

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 14 008 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)

Ah mais personne n'est macroniste, sauf sur Forum.fr, personne n'aurait voté pour Macron d'ailleurs même Michel (tout le monde a un Michel dans son entourage) qui flippait de peur de voir venir l'apocalypse avec le FN.

Les macronistes se situeraient en majorité au-dessus de 64 ans selon le sondage ? J'ai un petit doute là : comment appelle t-on les gens qui sont heureux de se faire enfler ? 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 42 minutes, Léna-Postrof a dit :

Ah mais personne n'est macroniste, sauf sur Forum.fr, personne n'aurait voté pour Macron d'ailleurs même Michel (tout le monde a un Michel dans son entourage) qui flippait de peur de voir venir l'apocalypse avec le FN.

Les macronistes se situeraient en majorité au-dessus de 64 ans selon le sondage ? J'ai un petit doute là : comment appelle t-on les gens qui sont heureux de se faire enfler ? 

Des cocus?:)

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 17 heures, zebusoif a dit :

peut-être, mais il y a quelque chose à voir, une éducation à faire ici. Parce que c'est bien joli de dire qu'on est pour les droits de l'homme et contre le fascisme, mais dans ce cas pourquoi faire du commerce avec des dictatures ? ou plutôt pourquoi dénoncer certaines dictatures et pas d'autres, lorsque ces dénonciations ou oublis colle trèèès bien à nos intérêts stratégiques/économiques ?

Serrer la main d'un homme c'est une chose, commercer avec lui c'en est une autre. Prenons le problème à l'envers, refuser de serrer la main de quelqu'un c'est un signe de franche hostilité et la franche hostilité des chefs d'états ne se paye pas de leur sang.

Peut-être qu'une franche amitié avec les gens qu'on déteste peut aussi par ricochet sauver des millions de personnes. Donc trouver un bon équilibre peut être chose difficile et c'est ce à quoi sont payés nos chefs d'états, en disant ça je reconnais la difficulté de la tâche. Il résulte de ceci que donner des leçons de morale est un jeu dangereux, et même très dangereux. C'est pourquoi je suis favorable à ce qu'on soit d'abord exemplaires avant d'aller faire chier la terre entière.

C'est à dire mettre les bœufs devant et la charrue derrière.

 

Il y a 9 heures, stvi a dit :

ce terme de blocus est une invention ,un emploi abusif orienté  ... il s'agit d'un embargo .. bien sûr que c'est plus facile de commercer avec les États Unis qu'avec le Canada ,la Chine ,l'Espagne ,ou l'URSS qui en même temps soutenait le régime Cubain en lui versant des sommes énormes ... c'est peut être ce qui explique la misère des populations habituées à biberonner  ,et qui d'un coup n'a plus cette manne ...  

Te fous pas de nous, tu sais très bien ce qui se passe quand la BNP finance des opérations se déroulant en Iran.

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 79ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 038 messages
79ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
il y a 47 minutes, Léna-Postrof a dit :

Ah mais personne n'est macroniste, sauf sur Forum.fr, personne n'aurait voté pour Macron d'ailleurs même Michel (tout le monde a un Michel dans son entourage) qui flippait de peur de voir venir l'apocalypse avec le FN.

Les macronistes se situeraient en majorité au-dessus de 64 ans selon le sondage ? J'ai un petit doute là : comment appelle t-on les gens qui sont heureux de se faire enfler ? 

:pap:   Moi je n' étais pas Macroniste parce que je n' ai pas voter pour lui , ni pour personne d' ailleurs . J' aurais voté pour Fillon mais il s' est fait prendre les doigts dans le pot de confiture ce crétin là .

Et puis en le voyant agir au début du mandat , sa fermeté m' a séduit . Enfin en voila un qui fait ce qu' il a dit qu' il ferait . Pas comme tous ces gens de droite que nous avons eu qui faisaient des politiques de gauche parce qu' ils faisaient caca à la culotte face aux syndicats et face à l' opposition .

Or voila que maintenant sa fermeté semble fondre comme neige au soleil et qu' en plus il fait pas mal d' erreurs un peu stupides . Manifestement on sent un flottement , de l' incertitude , un manque d' équilibre , un manque d' empathie .... Finalement il eut fallu qu' il fût plus vieux , plus mature , et plus expérimenté .

Alors , bref , vive les vieux com ... pétents 

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Membre, 29ans Posté(e)
Atom22 Membre 250 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)

Faut il vraiment rappeler ceci ? J'ai bien peur que oui malheureusement .La perte de mémoire volontaire ou non est l'une des composantes de notre société .

https://www.youtube.com/watch?v=o-ftuePsv2E

A partir de là , la honte envahit elle ceux qui ont voté pour ce type ? Rien n'est moins sûr , personne n'aime reconnaître son erreur voire même de s'être fait berner .Pourtant cela se voyait comme le nez au milieu de la figure , mais bon l'âme humaine est ainsi .Dans ce doc je passerais sur des Attali , imminence grise qui bouffe à tous les râtelier, un opportuniste de la pire espèce , un parasite plus clairement.Quand on voit qu'un type comme lui met en avant un type comme Macron , la chose est entendue .D'ailleurs on voit le résultat comme à chaque fois avec Attali .

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