Une femme battue expulsée de son logement pour tapage.

Suite à une plainte, au près du bailleur social, du voisinage pour des cris et bruits consécutifs à des violences de son ex-compagnon, une femme de 37ans c'est vu ordonné par le tribunal d'instance une expulsion de son logement. 

Le tribunal c'est basé sur une plainte de cette mère de famille déposé le 30 mars pour violence qui corrobore les faits : "La plainte déposée par Madame ne fait que corroborer les troubles"
Son ex-mari n'habite plus dans le logement depuis mi-avril. 

Ses voisins n'ont jamais répondu à ses appels à l'aide, par contre le bruit les gênant ils ont préféré ce plaindre 

https://www.lci.fr/societe/hauts-de-seine-garenne-colombes-une-femme-battue-expulsee-de-son-logement-apres-les-plaintes-des-voisins-pour-nuisances-sonores-2095566.html

"Ses voisins n'ont jamais répondu à ses appels à l'aide, par contre le bruit les gênant ils ont préféré ce plaindre"

...punaise....

Mais on marche sur la tête! 

j'arrive même pas à croire ce que je lis...

qu'est-ce qui a bien pu se passer dans la tête de ceux qui jugeaient l'affaire ?

C'est peut être Pas Plus mal qu'elle ne soit plus au milieu de ces cons. La bonne nouvelle c'est qu'elle s'est débarrassée du batard Qui l'a frappait aussi. 

On dirais un sketch des inconnus. " la dame á été emmenée au commissariat pour justifier de son viol.. (ou un truc comme ça) 

Si son mari la frappait, il vaut mieux qu'elle parte de chez elle afin qu'il ne revienne pas et ne la retrouve pas, le bailleur va trouver une solution de logement et  je pense que cette femme sera aidée. A mon avis, c'est sûrement pour cela qu'elle a été expulsée parce que cela ne l'aurait pas aidé qu'elle reste dans ce logement. 

Le bailleur 3 F se défend et explique : « Nous avons eu de nombreuses plaintes de locataires pour le bruit et des menaces proférées par Monsieur contre les résidents et la gardienne. Comme Monsieur et Madame sont tous les deux titulaires du bail, la résiliation s’applique à eux deux. Mais on entend qu’elle est victime de violence et elle n’est pas à la rue : nous travaillons à une solution de relogement. »

https://www.20minutes.fr/paris/2320415-20180813-hauts-seine-battue-mari-expulsee-cause-bruit

Honteux, cette histoire qui dure depuis Avril.

C'est de la non assistance à personne en danger.

Il y a deux enfants dont la rentrée est compromise.

Une jeune femme dont la santé est compromise.

Victime, elle risque de se retrouver en grande précarité avec ses petits.

Honte sur ces gens froids et sans humanité qui ne l'ont pas aidée.

Mais qui lui rajoutent des difficultés.

Il faut 6 mois et 3 juges,en France pour arriver à accabler une femme et des enfants victimes?

Révoltant.

Il y a 4 heures, Gaïa a dit :

Mais on marche sur la tête! 

Il y a 4 heures, Foraveur a dit :

j'arrive même pas à croire ce que je lis...

Carrément... 

Mon premier appart, j'ai eu le même cas. On a appelé la police (qui est venue pour rien car la fille a dit que tout allait bien) donc on a fini par porter plainte contre le mec pour coups constatés sur sa compagne. On est aussi montés taper à la porte, on est allés jusqu'à lui dire qu'on enregistrait tout, ça l'a calmé. Puis ils ont déménagé.

La médiocrité est un puits sans fond...

Le problème avec la justice c'est les couillons qui la rende

Sinon l'idée de Justice est bonne

C'est monsieur qui n'est plus le bienvenu, mais le bail étant aux 2 noms, forcément elle se retrouve dans le même panier.

Je pense sincèrement que 3F cherche une solution de relogement. Peut être refaire le bail à son seul nom ?

Par contre, je suis plus outrée par les voisins qui portent plainte pour tapage (mais pas le bon) plutôt que d'avoir débarqué pour expliquer au monsieur que de se battre avec des hommes c'est quand même plus drôle. 

Ça me fait penser à une vidéo (que j'arrive pas à retrouver), où un mec diffusait régulièrement le soir via des enceintes les cris d'un couple dont le mari battait sa femme (c'était très explicite). Et un peu plus tard, au même volume sonore, il a fait la même avec de la musique . Devinez quel soir les flics ont débarqués ? 

"plutôt que d'avoir débarqué pour expliquer au monsieur que de se battre avec des hommes c'est quand même plus drôle. ".....précisément....

Il y a 2 heures, titenath a dit :

C'est monsieur qui n'est plus le bienvenu, mais le bail étant aux 2 noms, forcément elle se retrouve dans le même panier.

Je pense sincèrement que 3F cherche une solution de relogement. Peut être refaire le bail à son seul nom ?

Par contre, je suis plus outrée par les voisins qui portent plainte pour tapage (mais pas le bon) plutôt que d'avoir débarqué pour expliquer au monsieur que de se battre avec des hommes c'est quand même plus drôle. 

Ça me fait penser à une vidéo (que j'arrive pas à retrouver), où un mec diffusait régulièrement le soir via des enceintes les cris d'un couple dont le mari battait sa femme (c'était très explicite). Et un peu plus tard, au même volume sonore, il a fait la même avec de la musique . Devinez quel soir les flics ont débarqués ? 

 

Aujourd'hui, peut être : 

'Le bailleur veut la résiliation du bail - à leurs deux noms - et une expulsion du trois-pièces en HLM à La Garenne-Colombes. Et il obtient gain de cause. Signé le 29 juin, le jugement somme Elodie de quitter son logement avant le 12 septembre.'

"Auprès du Parisien, le bailleur assume sa démarche réalisée pour contenter le voisinage. Bien qu’il tente de rattraper la situation en indiquant entendre "qu’elle est victime de violence" et qu’il travaille "à une solution de relogement".

A la base c'est le bailleur qui a saisi la justice suite à la plainte des riverains.
A-t-il contacté les autorités ?
A-t-il contacté une assistante sociale ou tenté de rentrer en contact avec cette personne ?

Ils avaient de nombreuses solutions. Effectivement lorsque la personne prend un avocat et que l'affaire est médiatisée, il faut mieux se faire petit et indiquer que l'on cherche des solutions
Ils ont préféré la facilité, les voisins sont contents et s'il venait à lui arriver quelques choses, ca ne sera pas chez nous ...

Il ne faut pas non plus oublier que les cris avaient probablement cessés depuis  2 mois vu que l'ex compagnon n'habitait plus les lieux. Le juge aurait très bien plus en tenir compte 

Refaire un bail à un seul nom aurait été bien plus rapide et beaucoup moins couteux

A l'heure ou on parle des violences faites au femmes et à toutes celles qui préfèrent ce taire, ce jugement et les agissements de 3F me donnent la nausée. 
Parlez mesdames comme ca la tribunal aura plus de matière pour vous expulser de votre logement 

son avocate assure avoir saisi le juge d'exécution et a annoncé qu'un relogement avait été proposée à sa cliente.

Il y a 9 heures, Caez a dit :

Aujourd'hui, peut être : 

'Le bailleur veut la résiliation du bail - à leurs deux noms - et une expulsion du trois-pièces en HLM à La Garenne-Colombes. Et il obtient gain de cause. Signé le 29 juin, le jugement somme Elodie de quitter son logement avant le 12 septembre.'

"Auprès du Parisien, le bailleur assume sa démarche réalisée pour contenter le voisinage. Bien qu’il tente de rattraper la situation en indiquant entendre "qu’elle est victime de violence" et qu’il travaille "à une solution de relogement".

A la base c'est le bailleur qui a saisi la justice suite à la plainte des riverains.
A-t-il contacté les autorités ?
A-t-il contacté une assistante sociale ou tenté de rentrer en contact avec cette personne ?

Ils avaient de nombreuses solutions. Effectivement lorsque la personne prend un avocat et que l'affaire est médiatisée, il faut mieux se faire petit et indiquer que l'on cherche des solutions
Ils ont préféré la facilité, les voisins sont contents et s'il venait à lui arriver quelques choses, ca ne sera pas chez nous ...

Il ne faut pas non plus oublier que les cris avaient probablement cessés depuis  2 mois vu que l'ex compagnon n'habitait plus les lieux. Le juge aurait très bien plus en tenir compte 

Refaire un bail à un seul nom aurait été bien plus rapide et beaucoup moins couteux

A l'heure ou on parle des violences faites au femmes et à toutes celles qui préfèrent ce taire, ce jugement et les agissements de 3F me donnent la nausée. 
Parlez mesdames comme ca la tribunal aura plus de matière pour vous expulser de votre logement 

Je t'avoue que je m'étais arrêtée à l'explication donnée par 3F sur l'article à savoir  « Nous avons eu de nombreuses plaintes de locataires pour le bruit et des menaces proférées par Monsieur contre les résidents et la gardienne. Comme Monsieur et Madame sont tous les deux titulaires du bail, la résiliation s’applique à eux deux. Mais on entend qu’elle est victime de violence et elle n’est pas à la rue : nous travaillons à une solution de relogement. »

J'avais d'ailleurs vu l'article hier matin et je n'avais pas voulu le poster parce qu'à lire ce dernier paragraphe, j'avais l'impression qu'une fois de plus on allait taper à côté étant donné que le bailleur avait pris en compte la situation de la jeune femme.

Bon il s'avère que ce que tu as posté modifie quand même largement mon jugement. Je crois que j'ai encore du mal à m'imaginer qu'on puisse enfoncer un peu plus une personne alors qu'elle est déjà en détresse. Ca me parait assez impensable...

Il y a même eu la police, à plusieurs reprises, jusqu'aux premières claques en mars dernier puis à nouveau en mai. 

Là, Elodie finit par porter plainte et réclame un autre logement à son bailleur social pour elle et ses deux petites filles.

Entre temps, le conjoint a quitté le foyer mais la seule nouvelle du bailleur social 3F, c'est un avis d'expulsion reçu au début de l'été pour le 12 septembre prochain ! Il aura visiblement fallu l'article du Parisien de lundi pour recevoir enfin un coup de fil en début d'après-midi. "3F me propose un F3 de 50 m2 à Colombes, ben oui je vais aller voir !"

Le groupe 3F n'a pas souhaité s'exprimer au micro mais nous a fait savoir que le nouveau logement proposé à proximité est à moitié prix et correspond à la nouvelle situation d'Elodie et que la mesure d'expulsion concerne le mari qui est cosignataire du bail, tout en protégeant Elodie en la relogeant "prioritairement".

Une proposition pourtant bien tardive pour Maître Migueline Rosset, l'avocate d'Elodie, spécialiste des violences faites aux femmes et qui n'avait jamais vu une telle situation de double peine avec un bailleur social.

https://www.franceinter.fr/emissions/grand-angle/grand-angle-14-aout-2018

Pardon, je devrais pas, mais le "tapage" du titre...