Le 14/07/2018 à 19:20, Mr_Fox a dit :

Oui... mais ce serait raciste au sens anti-anti-raciste. A un moment il faut décider ce qu'on veut.

Ce sont les principes qui se perdent, permettant pleinement aux valeurs de s'exprimer.

Dans le principe, incendier la voiture d'un autre est un incendie criminel, en revanche si on ajoute la valeur tolérance ça peut devenir un feu de joie.

Je ne voudrais pas jouer les oiseaux de mauvais augure... mais, quand bien même, il resterait toujours des racistes (la peur irrationnelle est toujours la plus difficile à enrayer). 

Les habitants des quartiers qui subissent la violence urbaine, quotidienne dans un cas comme celui-ci, dans d’autres (14 juillet, 31 décembre, encore hier soir), les simples badauds ou le contribuable qui paie toujours et encore plus en serrant les dents pour les dégâts engendrés par des individus en colère... ou en jouasse (qui ne sont pas toujours basanés d’ailleurs), ne sont pas à confondre avec d’autres individus qui rejettent l’étranger sous prétexte de couleur, de provenance, de différence tout simplement... et c’est « parfois » là l’erreur des anti-racistes.

Tolérance zéro pour ces violences urbaines.

Au sujet des principes et des valeurs, vous « chipotaillez ». 

Il ne s'agit pas de l'erreur de personnes isolées mais d'une politique générale qui est erronée délibérément.

Tous les citoyens sont à traiter comme des merdes, parce que ça permet de faire taire leurs revendications légitimes en les discréditant tous. Traiter toute la population de raciste n'a pas vraiment vocation à combattre le racisme, par contre ça combat vraiment la démocratie.

Il y a 2 heures, Léna-Postrof a dit :

Tolérance zéro pour ces violences urbaines.

Au sujet des principes et des valeurs, vous « chipotaillez ». 

Un principe est strict tandis qu'une valeur est flexible et l'on voit bien dans quel relativisme extrême on se trouve aujourd'hui. Lorsqu'on agit par principe, tout le monde sait à quoi s'en tenir mais quand on agit par valeur, c'est l'arbitraire le plus complet qui a cours. C'est au nom des valeurs que l'incendie criminel est autorisé. 

Il y a 10 heures, truebypass a dit :

J'avais bien compris ton message, illustrant les véritables zones délaissées.
J'ironisais seulement sur les services disponibles au Breil pour montrer à quel point c'était éloigné des zones délaissées à la sauce diagonale du vide.

Quand la police ne fait plus, ou ne peut plus faire son boulot, manque de moyens, manque d'effectifs, manque de soutien de la magistrature qui libère trop facilement les racailles, racailles = petits cons, blanc, beur et black.

Alors, il faut se faire respecter, pour retrouver la tranquillité dans les quartiers, c'est facile lorsque tous les habitants s'y mettent.

C'est sur que lorsque vous êtes le seul a descendre, pour faire cesser les bordels, vous n'avez pas trop de pression sur ces petits cons

Bonjour, j'aimerai ne pas voir mourir le sujet, et par là faire vivre ici les inquiétudes nantaises, remisées parfois au rang d’incompréhension face à des souffrances politisées contre une pauvreté ou balayées face à l'injonction autoritaire à accepter ce qui serait l'expression de je ne sais quel ressentiment de la colonisation.

Bien loin de ces fantasmes, le quotidien de ces quartiers qui ont muté depuis 10 ans reste tendu.

Paroles d'habitants, après un mort par coup de feu (règlement de compte) il y a deux jours :

« C’est moche ce qu’il s’est passé. OK, un homme a été tué, mais tout casser n’allait pas le faire revenir, racontent Isabelle et Patricia.  C’est dur d’être maman dans les quartiers difficiles.  Faut pas rêver, tous les quartiers sont armés. Et il y a cette rage, cette haine… On est inquiète tout le temps. L’influence des copains est plus forte que celle des parents. Et l’époque de grands frères est terminée. Avant, ils veillaient. Maintenant, ils ne sont plus là. »

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-etre-maman-dans-la-cite-avec-la-trouille-des-fusillades-5889085

Emeutes de Nantes : « La police a tendance à confondre force et autorité »

Dans une tribune au « Monde », le politologue Sébastian Roché estime que l’embrasement de l’agglomération nantaise après la mort d’Aboubakar Fofana révèle la défiance des populations défavorisées envers la police.

...

La mort d’une personne adulte a moins de puissance symbolique, mais c’est une cause fréquente de révolte contre la police ou le gouvernement en France, au Royaume Uni ou aux Etats-Unis, pour se limiter aux pays occidentaux. L’émotion est d’autant plus contagieuse que le groupe social ou ethnique qui est touché a souvent été victime dans le passé récent de diverses discriminations et se voit surreprésenté dans le profil des personnes décédées au cours des opérations de police.

...

Quelle est la bonne approche face aux émeutes ? Il faut d’abord rappeler que, paradoxalement, le contrôle à l’issue tragique faisait partie d’une opération visant à limiter les troubles à la suite d’échanges de coups de feu dans le quartier du Breil. La police en France répond, pour une part, aux problèmes qui touchent les quartiers pauvres. Malgré cela, elle a tendance à confondre force et autorité. On perd de vue l’idée de rechercher le consentement, de faire adhérer les citoyens à l’ordre social et politique.

C’est une option risquée. Pour les agents, pour les citoyens, pour la démocratie. Il faut s’interroger sur la manière de prévenir les émeutes plutôt que se contenter de les étouffer partiellement et temporairement. Le candidat Emmanuel Macron avait diagnostiqué la perte de confiance des quartiers pauvres et des minorités vis-à-vis de la police. Le constat n’était pas neuf, mais au moins, il affichait une ambition : réfléchir à un autre mode d’intervention de la police, et pas uniquement au comportement des agents de terrain. Et il avait indiqué l’urgence de regagner la confiance. C’était essentiel. Et cela le reste.

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https://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/07/10/emeutes-de-nantes-la-police-a-tendance-a-confondre-force-et-autorite_5329246_3232.html

Le 24/07/2018 à 20:48, fx. a dit :

Emeutes de Nantes : « La police a tendance à confondre force et autorité »

Dans une tribune au « Monde », le politologue Sébastian Roché estime que l’embrasement de l’agglomération nantaise après la mort d’Aboubakar Fofana révèle la défiance des populations défavorisées envers la police.

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Les populations défavorisées ou les trafiquants de drogue. Et qui sont souvent les mêmes.

Le 24/07/2018 à 20:48, fx. a dit :

La mort d’une personne adulte a moins de puissance symbolique, mais c’est une cause fréquente de révolte contre la police ou le gouvernement en France, au Royaume Uni ou aux Etats-Unis, pour se limiter aux pays occidentaux. L’émotion est d’autant plus contagieuse que le groupe social ou ethnique qui est touché a souvent été victime dans le passé récent de diverses discriminations et se voit surreprésenté dans le profil des personnes décédées au cours des opérations de police.

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Je n'ai pas une excellente connaissance des affaires américaines, mais en ce qui concerne celle-ci on a un innocent sous le coup d'un mandat d'arrêt commettant un délit de fuite à bord d'une voiture sous surveillance en raison de son implication dans un trafic de stupéfiant. Le cas ou la victime serait susceptible d'être la plus innocente serait si elle l'avait juste volée. Impliquer le racisme là dedans c'est juste se foutre de la gueule du monde.

Le 24/07/2018 à 20:48, fx. a dit :

Quelle est la bonne approche face aux émeutes ? Il faut d’abord rappeler que, paradoxalement, le contrôle à l’issue tragique faisait partie d’une opération visant à limiter les troubles à la suite d’échanges de coups de feu dans le quartier du Breil. La police en France répond, pour une part, aux problèmes qui touchent les quartiers pauvres. Malgré cela, elle a tendance à confondre force et autorité. On perd de vue l’idée de rechercher le consentement, de faire adhérer les citoyens à l’ordre social et politique.

Faire adhérer les émeutiers à l'ordre social et politique ? Cet auteur est lui même consommateur de stupéfiants à n'en pas douter. En effet quand on est face aux émeutes, c'est qu'il est trop tard pour la diplomatie. Le gars qui te jette un molotov n'est pas dans de bonnes dispositions pour "adhérer à l'ordre social". D'autre part c'est à l'échelon politique qu'on fait de la politique et non à l'échelon policier. Tout ce que dit ce gars est de la merde, c'est impressionnant.

Le 24/07/2018 à 20:48, fx. a dit :

C’est une option risquée. Pour les agents, pour les citoyens, pour la démocratie. Il faut s’interroger sur la manière de prévenir les émeutes plutôt que se contenter de les étouffer partiellement et temporairement. Le candidat Emmanuel Macron avait diagnostiqué la perte de confiance des quartiers pauvres et des minorités vis-à-vis de la police. Le constat n’était pas neuf, mais au moins, il affichait une ambition : réfléchir à un autre mode d’intervention de la police, et pas uniquement au comportement des agents de terrain. Et il avait indiqué l’urgence de regagner la confiance. C’était essentiel. Et cela le reste.

Évidemment le candidat Emmanuel Macron avait diagnostiqué que le problème c'est les bleus et pas la politique. Tu m'étonne. Tous les sociologues ont du se battre pour pouvoir servir un homme d'un tel jugement.

Il faut s'interroger sur les moyens de prévenir les émeutes ?

Les moyens politiques donc ? Ca veut dire mettre fin au trafic de drogue et rendre l'espoir dans la société. Tu fais ça, et plus jamais il n'y aura d'émeutes. Mais bon rendre l'espoir c'est donner aux sans dents les moyens d'améliorer leur vie. J'ai dit donner,  moyens et sans-dents dans la même phrase, tu vois le problème.

Chômage = Troubles.

C'est tout. C'est comme cela depuis que la naissance des grandes civilisations.