Coup d’État en Italie

 

Ce qui s’est passé dans la soirée du dimanche 27 mai peut être considéré comme un coup d’Etat légal en Italie. Le Président Mattarella a bloqué le processus démocratique et contraint le Premier-ministre désigné à la démission, à la suite du véto qu’il avait mis sur le nom de Paolo Savona comme Ministre des finances. Ce véto avait été provoqué par les positions eurosceptiques et anti-euro de Paolo Savona, par ailleurs ancien ministre de l’industrie et ancien président de la Cofindustria, le MEDEF italien. Ce véto correspondait donc aux options idéologiques de Mattarella, et l’on peut penser qu’il a été émis tout autant du Quirinal que des bâtiment de l’Union européenne à Bruxelles.

C’est donc un événement d’une extrême gravité. Le M5S, qui était un des deux partis de la coalition qui soutenait le Premier-ministre a d’ailleurs décidé dans la nuit une mise en accusation du Président de la République pour abus de pouvoir. Au-delà, cela signifie de nouvelles élections en Italie, des élections qui auront sans doute lieu en octobre prochain.

[…]

Car le Président Mattarella ne s’est pas contenté de provoquer la démission de M. Conte. Il a aussi choisi M. Carlo Cottarelli, un ancien économiste du FMI et un partisan de la plus brutale austérité budgétaire comme Premier ministre. On ne pouvait mieux afficher son mépris pour le vote des électeurs Italiens lors des élections générales de 4 mars dernier, un vote qui avait vu l’effondrement des deux partis, la PD et Forza Italia, qui avaient dominé la vie politique de l’Italie depuis une quinzaine d’année, et le succès des deux partis anti-système, opposés justement à cette austérité, que sont le M5S et la Lega.

[…]

Ce qui vient donc de se passer en Italie illustre bien l’antagonisme mortel qui existe entre l’ordre libéral et l’ordre démocratique[3]. Le « coup d’Etat » de Mattarella devrait ouvrir les yeux à tous ceux qui, en Italie et en France, mais aussi en Espagne et au Portugal, nourrissent encore quelques illusions quant aux institutions de l’Union européenne.

 

https://www.les-crises.fr/russeurope-en-exil-le-coup-detat-du-president-mattarella-par-jacques-sapir/

Un coup d'État exécuté avec la bénédiction de Bruxelles, Berlin et aussi Paris, parce que pour satisfaire les marchés, tous les coups sont permis. Un coup d'État qui montre bien quelle caricature est devenue la politique dans de nombreux pays européens.

Un coup d'Etat légal c'est comme un coup d'Etat sauf qu'en fait c'est légal... Ce qui le différencie du coup d'Etat illégal !!! Rhooo 

il y a 22 minutes, carnifex a dit :

 

 

Toujours les mêmes qui nous sorte de soi-disant des "infos" provenant de sites conspirationnismes, confusionnisme, pro-Poutine, etc.....

Lamentable !

il y a 26 minutes, Crabe_fantome a dit :

Un coup d'Etat légal c'est comme un coup d'Etat sauf qu'en fait c'est légal... Ce qui le différencie du coup d'Etat illégal !!! Rhooo 

Si c'est légal et conforme à la Constitution, ce n'est pas un coup d'état !

C'est un choix politique du président de la République italienne.

En conséquence, les italiens vont devoir retourner aux urnes !

C'est la conséquence d'un vote-sanction par des électeurs qui n'avaient pas mesuré toutes les conséquences de leur choix.

Envoyer gouverner un pays des gens sans expérience ni compétence est un pari très risqué.

il y a 25 minutes, Gouderien a dit :

Un coup d'État exécuté avec la bénédiction de Bruxelles, Berlin et aussi Paris, parce que pour satisfaire les marchés, tous les coups sont permis. Un coup d'État qui montre bien quelle caricature est devenue la politique dans de nombreux pays européens.

La radio a tout de suite annoncé que "les marchés" sont à la relance, rassurés ! Que demande le peuple ? Tu parles de CARICATURE de la démocratie en UE mais ailleurs ... est-ce mieux ? Ceci dit, on encense toujours les Royaumes (comme ils disent) où, comme chacun sait, les femmes sont libres ...  On n'y vote pas non plus, mais là, c'est normal ... Ceux là inondent le monde de propagande (!), mais on n'en parle pas ... Dans ces zolis royaumes, y 'a pas de TERRORISTES ... que des démocrates ... 

il y a 2 minutes, Répy a dit :

Si c'est légal et conforme à la Constitution, ce n'est pas un coup d'état !

C'est un choix politique du président de la République italienne.

En conséquence, les italiens vont devoir retourner aux urnes !

C'est la conséquence d'un vote-sanction par des électeurs qui n'avaient pas mesuré toutes les conséquences de leur choix.

Envoyer gouverner un pays des gens sans expérience ni compétence est un pari très risqué.

D'autant plus que les italiens n'ont pas voté pour ce candidat au poste de ministre. 

il y a 5 minutes, Répy a dit :

Si c'est légal et conforme à la Constitution, ce n'est pas un coup d'état ! C'est un choix politique du président de la République italienne.

En conséquence, les italiens vont devoir retourner aux urnes !C'est la conséquence d'un vote-sanction par des électeurs qui n'avaient pas mesuré toutes les conséquences de leur choix.

Envoyer gouverner un pays des gens sans expérience ni compétence est un pari très risqué.

 Tu sais, Répy, la main invisible du marché, elle sait gouverner et informer comme il faut, quand il faut ... Le peuple souverain, c'est une idée vieille aujourd'hui, c'est dépassé ...  

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

D'autant plus que les italiens n'ont pas voté pour ce candidat au poste de ministre. 

Ce n'est pas le premier ministre qui est refusé, c'est le ministre des finances qu'il avait choisi sur proposition des 2 chefs de parti "vainqueurs" des élections législatives.

Le Président comme en France désigne le premier ministre et nomme les ministres. il en a refusé un d'où la démission et le blocage.

Et ce n'est pas la première fois qu'un président italien refuse un ministre ; c'est arrivé à Berlusconi qui proposait son avocat comme ministre de la justice ( retoqué), mais aussi à Matteo Renzi, je ne sais plus pour quel ministre.
Parler de coup d’état ici...c'est idiot.

il y a 3 minutes, Répy a dit :

Ce n'est pas le premier ministre qui est refusé, c'est le ministre des finances qu'il avait choisi sur proposition des 2 chefs de parti "vainqueurs" des élections législatives.

Le Président comme en France désigne le premier ministre et nomme les ministres. il en a refusé un d'où la démission et le blocage.

Oui c'est ce que je disais, refusé en tant que ministre (des finances) pas le premier ministre. 

il y a 2 minutes, LouiseAragon a dit :

 Tu sais, Répy, la main invisible du marché, elle sait gouverner et informer comme il faut, quand il faut ... Le peuple souverain, c'est une idée vieille aujourd'hui, c'est dépassé ...  

Je n'ai jamais dit que l'Europe n'était pas intervenue par derrière !

mais malgré tes sympathies pour ce gouvernement "révolutionnaire", tu dois reconnaître que les révolutions se terminent toujours mal. Celui qui paie le prix fort dans toutes les révolutions, c'est le petit, le faible, celui qui espérait en ses "révolutionnaires".

il y a 6 minutes, LouiseAragon a dit :

 Tu sais, Répy, la main invisible du marché, elle sait gouverner et informer comme il faut, quand il faut ... Le peuple souverain, c'est une idée vieille aujourd'hui, c'est dépassé ...  

M'en parle pas... le peuple souverain qui vote Chirac, Sarkozy, Hollande puis Macron...

à l’instant, Répy a dit :

Je n'ai jamais dit que l'Europe n'était pas intervenue par derrière ! mais malgré tes sympathies pour ce gouvernement "révolutionnaire", tu dois reconnaître que les révolutions se terminent toujours mal. Celui qui paie le prix fort dans toutes les révolutions, c'est le petit, le faible, celui qui espérait en ses "révolutionnaires".

 Euh ! J'ai parlé de Révolution, moi ? Tu es sûr d'avoir bien lu ? 

il y a 1 minute, LouiseAragon a dit :

 Euh ! J'ai parlé de Révolution, moi ? Tu es sûr d'avoir bien lu ? 

Pardon de t'avoir attribué ce penchant révolutionnaire qui est assez fréquent sur ce sujet !

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

M'en parle pas... le peuple souverain qui vote Chirac, Sarkozy, Hollande puis Macron...

Ben, les démocrates analysent depuis longtemps le mode de scrutin, le mode d'information, le mode d'économie, et depuis longtemps proposent des alternatives démocratiques, non ? Ca t'a échappé ? 

il y a 1 minute, Répy a dit :

Pardon de t'avoir attribué ce penchant révolutionnaire qui est assez fréquent sur ce sujet !

Il faut lire et comprendre ... pas préjuger sans réfléchir ! Bonne soirée !

C'est là qu'on se rend compte que quoi qu'on ait pu dire de Jacques Chirac, sa dissolution de l'Assemblée sonne aujourd'hui comme un profond respect du vote et de la République. Se gargariser de l'attitude du Président italien n'a rien de glorieux, même si tous les membres de cette coalition ne sont fréquentables.

Les italiens sont comme nous habitués au "non" mais oui quand même.

il y a 5 minutes, LouiseAragon a dit :

Ben, les démocrates analysent depuis longtemps le mode de scrutin, le mode d'information, le mode d'économie, et depuis longtemps proposent des alternatives démocratiques, non ? Ca t'a échappé ? 

 

Est ce qu'il m'a échappé qu'il y a toujours au moins 2 candidats pour devenir Président de la République? Mmmm? J'ai envie de te répondre non parce qu'avant de rentrer dans l'isoloir je me retrouve à faire un choix entre des tas de candidats... Parfois mon candidat gagne, parfois mon candidat perd... Mais je respecte toujours le choix du peuple souverain. Et toi?  

il y a 16 minutes, chanou 34 a dit :

Et ce n'est pas la première fois qu'un président italien refuse un ministre ; c'est arrivé à Berlusconi qui proposait son avocat comme ministre de la justice ( retoqué), mais aussi à Matteo Renzi, je ne sais plus pour quel ministre.
Parler de coup d’état ici...c'est idiot.

Tu crois vraiment Chanou34, que l'Italie nage dans les principes démocratiques ? Tu dirais que les observateurs dubitatifs sont juste de pauvres idiots ? 

Et dis-moi, c'est quoi la définition d'une démocratie ? Il me semblait que, par ailleurs, tu avais des idées strictes, non ? Tu crois que ça dépend de la couleur du ciel ... ou bien, peut-être que l'extrême droite est acceptable ? C'est vrai qu'à regarder la carte, on voit que c'est de plus en plus accepté, l'extrême droite et les arrangements avec les principes de la DDHC, la démocratie ...   Bonne soirée ... hein ! 

il y a 23 minutes, Répy a dit :

Je n'ai jamais dit que l'Europe n'était pas intervenue par derrière !

mais malgré tes sympathies pour ce gouvernement "révolutionnaire", tu dois reconnaître que les révolutions se terminent toujours mal. Celui qui paie le prix fort dans toutes les révolutions, c'est le petit, le faible, celui qui espérait en ses "révolutionnaires".

Donc on ne fait rien on subit..clap! clap! clap!

On va regretter la  royauté.