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La guerre est déclarée entre le gouvernement et Anne Hidalgo au sujet des migrants


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Les deux camps se renvoient la balle avant l'évacuation des camps dans la capitale.

 

justice-minister-nicole-belloubet-french

POLITIQUE - Ce vendredi 25 mai comme la semaine passée, Anne Hidalgo se rendra une nouvelle fois sur le campement de migrants installé porte de la Villette, "le plus grand de France" où, environ 2500 personnes vivent en attendant une solution à leur situation. La maire de Paris ne s'attend en effet pas à ce qu'il soit démantelé d'ici là. "L'évacuation n'interviendra pas avant dix-quinze jours", croit savoir son entourage alors que Gérard Collomb a évoqué mercredi, sans plus de détail, une action policière "dans un bref délai".

 

Entre les deux responsables politiques, le ton est monté au cours des dernières heures sur fond de préparation des élections municipales de 2021. Et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui est pressenti pour représenter LREM à ce scrutin est également entré dans la danse en critiquant ce jeudi sur Europe 1 la gestion de l'édile socialiste.

 

"C'est un binôme qui commence à devenir récurrent, ironise-t-on à l'Hôtel de ville. On aimerait qu'ils fassent un peu moins de politique et qu'ils s'occupent davantage de la situation. Et sans cynisme car il y a des vies humaines en jeu."

 

"Hidalgo n'a pas pris ses responsabilités"

Depuis quelques jours, le gouvernement et l'équipe municipale se renvoient la balle pour savoir à qui incombe la décision de faire évacuer le campement. Si les discussions ont toujours été tendues entre les deux camps, les critiques se font désormais publiquement. "Nous avons décidé de procéder à l'évacuation mais le ministre de l'Intérieur se substitue en cela à la maire de Paris. Elle n'a pas pris la responsabilité politique de demander l'évacuation", a ainsi dénoncé Benjamin Griveaux au lendemain d'un communiqué de Gérard Collomb qui disait la même chose. Ce dernier a donc ordonné au préfet de police de mener l'opération dans les prochains jours.

De fait, Anne Hidalgo n'a pas demandé à la justice de faire procéder à l'évacuation comme elle en a effectivement la possibilité. Un choix assumé: "Pour les 34 précédentes opérations de mise à l'abri, il n'y a jamais eu de telle demande et cela n'a pas posé de problème", souligne un proche. Dans un communiqué publié en milieu de semaine, la ville de Paris rappelait que "la loi prévoit que la prise en charge des demandeurs d'asile (...) et le respect de l'ordre public relèvent de la compétence de l'Etat".

"Quand on décide d'être une capitale de l'accueil, on s'en donne les moyens", riposte Benjamin Griveaux. Le gouvernement déplore que Paris ne concentre que "2% des places d'hébergement pour demandeurs d'asile" pour "40% de la demande d'asile" en France et qu'il ait fallu envoyer les migrants évacués lors des précédentes opérations vers la banlieue ou les autres départements.

La promesse de Macron

Dans ce jeu de ping-pong, la mairie de Paris renvoie également l'exécutif à ses engagements. "Avant que la bulle de la Chapelle ne soit dégonflée, l'Etat avait fait des promesses qui n'ont pas été tenues", explique-t-on. Et un proche d'Anne Hidalgo d'enfoncer le clou avec une déclaration d'Emmanuel Macron. "C'est lui qui s'était engagé à ce que plus personne ne dorme dehors avant la fin de l'année 2017. On savait tous que le timing n'était pas tenable, mais à un moment donné, il va falloir s'y tenir."

Il est vrai que l'enjeu dépasse la seule évacuation du campement du nord de Paris. Car c'est de solution pérenne dont ont besoin les migrants pour leur avenir et les habitants parisiens pour leur sérénité. "L'évacuation des campements ne saurait être mise à exécution avant que les pouvoirs publics aient recherché de véritables solutions alternatives d'hébergement", a mis en garde le Défenseur des Droits. Sur ce point, au moins, les adversaires semblent d'accord. Le tout étant de trouver ces solutions.

https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/24/la-guerre-est-declaree-entre-le-gouvernement-et-anne-hidalgo-au-sujet-des-migrants_a_23442422/?utm_hp_ref=fr-homepage

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
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Il y a 2 heures, fx. a dit :

Et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux

Qui sera probablement le prochain maire de Paris.

Hidalgo à fait son temps.

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il y a 4 minutes, Alain75 a dit :

Qui sera probablement le prochain maire de Paris.

Hidalgo à fait son temps.

On ne peux pas dire que la fidélité t'étouffe en fin de compte.

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lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
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il y a 19 minutes, fx. a dit :

On ne peux pas dire que la fidélité t'étouffe en fin de compte.

Que veut dire fidélité dans ce contexte? On adhère à une politique, pas à une personne. Personnaliser les choses est un peu mièvre et naïf. En principe on choisit les hommes/femmes politiques pour leur efficacité.

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il y a 3 minutes, lucdf a dit :

Que veut dire fidélité dans ce contexte? On adhère à une politique, pas à une personne. Personnaliser les choses est un peu mièvre et naïf.

C'est assez poilant de lire ça de la part de gens qui ont voté pour un président qui incarne une personnalisation jamais vue depuis longtemps. Cela dit, je comprends bien que face à la loi scélérate de Collomb et aux dérisoires intérêts des migrants, la convergence s'impose à certains.

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lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, fx. a dit :

C'est assez poilant de lire ça de la part de gens qui ont voté pour un président qui incarne une personnalisation jamais vue depuis longtemps. Cela dit, je comprends bien que face à la loi scélérate de Collomb et aux dérisoires intérêts des migrants, la convergence s'impose à certains.

Personnellement j'ai voté Macron, parce qu'il est avant tout européen et parce qu'il réforme, pas pour son beau sourire. Si, si, il a un beau sourire.....:p

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il y a 1 minute, lucdf a dit :

Personnellement j'ai voté Macron, parce qu'il est avant tout européen et parce qu'il réforme, pas pour son beau sourire. Si, si, il a un beau sourire.....:p

Personnellement tu es dans une tour d'ivoire et tu n'en as pas grand chose à branler de la misère humaine tant qu'elle ne te gâche pas le paysage.

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Membre, Posté(e)
lucdf Membre 4 113 messages
Forumeur balbutiant‚
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il y a 2 minutes, fx. a dit :

Personnellement tu es dans une tour d'ivoire et tu n'en as pas grand chose à branler de la misère humaine tant qu'elle ne te gâche pas le paysage.

Tu crois sérieusement que Mélanchon a l'intention de faire quelque chose contre la misère humaine? Et même si c'est son intention, ce que je ne crois pas, il n'a pas la bonne méthode.

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il y a 2 minutes, lucdf a dit :

Tu crois sérieusement que Mélanchon a l'intention de faire quelque chose contre la misère humaine? Et même si c'est son intention, ce que je ne crois pas, il n'a pas la bonne méthode.

Je crois qu'il serait difficile de faire pire

Lobs-Migrants-pays-des-droits-de-lhomme.

Evacuation des migrants : les 4 actes du bras de fer entre Hidalgo et le gouvernement

 

La gestion de ces campements donne lieu à un bras de fer (très politique) entre la ville de Paris et le ministère de l'Intérieur.

 

Surenchère verbale, tweets interposés et petites piques distillées dans les médias... Depuis mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb et la maire de Paris Anne Hidalgo se livrent un bras de fer sans merci au sujet de la gestion de plusieurs campements de réfugiés dans la capitale.

Ces campements grossissent depuis des mois dans le nord-est de Paris, notamment près du canal de Saint-Denis où quelque 1.600 personnes vivent dans des conditions alarmantes, dénoncées par les ONG, des responsables religieux et le HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés).

 

Désireux de ne pas passer pour le méchant de l'histoire, Gérard Collomb aurait aimé qu'Anne Hidalgo formule une demande en bonne et due forme pour les faire évacuer. Refus de la mairie, arguant que cela n'a jamais été nécessaire jusqu'ici. La maire PS a fini par en appeler à Edouard Philippe et, dans les couloirs de la mairie, on attribue la décision d'évacuer à "l'intervention salutaire du Premier ministre". De son coté, pressenti comme potentiel candidat à Paris en 2020, Benjamin Griveau n'a pas manqué d'y aller de son petit commentaire... Vous êtes perdus ? On vous résume ce bras de fer en 5 actes.

Acte I : Collomb annonce une évacuation à "bref délais"

Tout s'est envenimé mercredi, lorsque le ministre de l'Intérieur a annoncé l'évacuation, "à bref délai", des quelque 2.300 migrants vivant sur des campements à Paris, en rappelant sèchement la Ville à ses responsabilités sur ce dossier.

Dans un communiqué, il précise avoir demandé au préfet de Paris et au préfet de région de préparer "une opération d'évacuation", qui concilierait "les exigences de mise à l'abri et de l'application du droit des étrangers" - en clair, un contrôle du droit au séjour pouvant déboucher sur une procédure d'éloignement, une expulsion. S'il ne donne pas de date exacte ni de détails sur le nombre de campements concernés, le ministre indique que cette opération sera à "mener à bref délai", une précision inédite alors que les autorités ont auparavant fait preuve de la plus grande discrétion pour la trentaine d'évacuations menées ces trois dernières années.

 

 

Gérard Collomb assure également "regretter" le refus de la maire de saisir la justice pour une évacuation, et avertit :

"Si les campements se reconstituent, cette 35e opération n'aura servi à rien" et la situation "se répétera indéfiniment" si la mairie ne prend pas "des mesures pour éviter que les campements ne se reconstituent".

Acte II : Hidalgo réplique et demande une "mise à l'abri"

"On ne va pas mettre des barrières dans tout Paris", réplique-t-on alors à la Ville de Paris, en soulignant le pouvoir d'attraction inhérent à une capitale se trouvant sur la route du nord de l'Europe. Et des campements se reconstitueront tant qu'une prise en charge satisfaisante ne sera pas proposée aux "dublinés", ces migrants déjà enregistrés ailleurs en Europe, explique-t-on en substance.

"La loi prévoit que la prise en charge des demandeurs d'asile [...] et le respect de l'ordre public relèvent de la compétence de l'Etat", rappelle en outre la Ville dans un communiqué.

"L'Etat a enfin entendu nos appels et a décidé d'assumer ses responsabilités en matière d'accueil des demandeurs d'asile, d'hébergement et d'ordre public", déclare Anne Hidalgo sur Twitter, appelant également le gouvernement à mettre "en place des dispositifs pérennes et fluides d'accueil et de prise en charge des migrants".

Acte III : Griveaux s'en mêle 

Pressenti comme un potentiel candidat à Paris pour les municipales de 2020, Benjamin Griveaux critique, jeudi, la gestion d'Anne Hidalgo, qui selon lui "n'a pas pris la responsabilité politique de demander l'évacuation" de 2.300 migrants vivant dans des campements à Paris.

"Nous avons décidé de procéder à l'évacuation mais le ministre de l'Intérieur se substitue en cela à la maire de Paris", juge le porte-parole du gouvernement sur Europe 1.

"Seule la maire de Paris avait l'autorité pour demander aux pouvoirs publics, au préfet de Paris d'évacuer. Elle n'a pas pris la responsabilité politique de demander l'évacuation. [...] Ce sera la 35e mise à l'abri depuis 2015."

"Faisons en sorte en travaillant, non pas sur de l'idéologie mais de manière très pratique pour le quotidien des Parisiens, que l'Etat et la mairie de Paris travaillent ensemble pour éviter une 36e mise à l'abri", poursuit Benjamin Griveaux. "Il y avait en tout cas une position de la Ville de Paris qui était la capitale de l'accueil [...], je suis très à l'aise avec cela, mais quand on décide d'être une capitale de l'accueil, on s'en donne les moyens", conclut-il.

Acte IV : Hidalgo rappelle le principe du droit d'asile 

Ce vendredi, Anne Hidalgo s'est à nouveau rendu au campement du Millénaire, entourée d'associations, d'avocats, d'élus, pour rappeler l'existence du droit d'asile. 

"Je rappelle que la grande majorité des personnes présentes sur ce campement est éligible à l'asile. Ce que nous demandons avec les associations, c'est tout simplement que leurs droits soient respectés", insiste-t-elle. 

Autre point de discorde, l'effort en matière d'hébergement de la ville, qui ne compte, selon l'Intérieur, "que 2% des places d'hébergement pour demandeurs d'asile" pour "40% de la demande d'asile" en France. Lors des précédentes opérations, les migrants ont été évacués "vers la périphérie parisienne ou dans des départements qui accueillent déjà de nombreux demandeurs d'asile", ajoute le ministre. Là aussi la ville se défend, en rappelant que la capitale compte 34% des places d'hébergement d'urgence de l'Ile-de-France et "en fait beaucoup, comme la Seine-Saint-Denis, pour les mineurs isolés étrangers".

Dans l'optique d'une opération de mise à l'abri, la maire a même "proposé six sites permettant de créer mille places" d'hébergement pour migrants, mais n'a pour le moment reçu "aucune réponse de l'Etat". Pour Gérard Collomb, "il convient de penser le problème parisien dans une logique d'ensemble qui permette de faire respecter la loi". Et donc "pouvoir accueillir" les demandeurs d'asile mais aussi "éloigner ceux qui n'ont pas vocation à rester sur le territoire national" – l'une des priorités fixées par Emmanuel Macron en matière d'immigration. C'est peut-être là que cela bloque.

https://www.nouvelobs.com/monde/migrants/20180525.OBS7220/evacuation-des-migrants-les-4-actes-du-bras-de-fer-entre-hidalgo-et-le-gouvernement.html

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 10 954 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
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il y a 31 minutes, fx. a dit :

C'est assez poilant de lire ça de la part de gens qui ont voté pour un président qui incarne une personnalisation jamais vue depuis longtemps. Cela dit, je comprends bien que face à la loi scélérate de Collomb et aux dérisoires intérêts des migrants, la convergence s'impose à certains.

:pap:   Perso , je n' ai pas voté Macron (ni personne d' autre d' ailleurs) mais si on devait revoter , c' est pour Macron que je voterais .

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)
Il y a 3 heures, fx. a dit :

On ne peux pas dire que la fidélité t'étouffe en fin de compte.

Je n'ai aucune conscience politique....aucune fidélité politicienne....

Trop pragmatique pour ça.:) 

 

 

 

Et depuis quand faut-il être fidèle en politique ?

C'est un peu mièvre effectivement.

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il y a 18 minutes, Alain75 a dit :

Je n'ai aucune conscience politique....aucune fidélité politicienne....

Trop pragmatique pour ça.:) 

Et l’attitude du gouvernement Macron pour les immigrants, et les demandeurs d’asile, tu en penses quoi ? Ils ont fait leur job, pour ne pas en arriver là ? Parce que ça va très vite pour certaines réforme, mais pour ce qui est de l’accueil c’est une autre histoire. On en accueille déja pas beaucoup, mais en plus on le fait très mal. 

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 377 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)

Et on nous ressert toujours les mêmes plats et ça fonctionne, les braves électeurs ont toujours faim !

Tout est politique, l'immigration et l'émigration plus que tout d'ailleurs !

Le discours :

Dis manu, on baisse dans les sondages là !

Pas grave, on va passer des reportages et des films dits racistes sur TF1, tu fais un petit discours aux infos comme quoi t'es contre et ça va remonter !

Ça suffira ?

Non mais la semaine d'après on fait le contraire et tu verras, on sait changer l'opinion, c'est notre boulot .....!

 

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 62ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 400 messages
62ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Ines Presso a dit :

Et l’attitude du gouvernement Macron pour les immigrants, et les demandeurs d’asile, tu en penses quoi ? 

pour l'instant du bien. Qu'on donne l'asile à ceux qui peuvent le recevoir, qu'on reconduise les autres à la frontière, et surtout qu'on ne laisse pas s'installer ces campements misérables et insalubres, mode Calais-Baby size

 

Tout à fait d'accord avec Collomb.

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à l’instant, Alain75 a dit :

pour l'instant du bien. Qu'on donne l'asile à ceux qui peuvent le recevoir, qu'on reconduise les autres à la frontière, et surtout qu'on ne laisse pas s'installer ces campements misérables et insalubres, mode Calais-Baby size

J’ai édité mon post. 

Mais ce genre de situation n’est-elle pas la conséquence de la politique du gouvrnement ? Dans cette histoire, je vois surtout une manoeuvre politiciennne dans le but d’évincer Hidalgo, ( dont perso, je me fous, je n’habite pas Paris ) de la mairie de Paris, et les migants, l’humain on s’en fout. C’est bô le macronisme. 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 15 684 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ce que je trouve particulièrement consternant dans cette pseudo "guerre" entre la mairie de Paris et le gouvernement, c'est que le débat se cantonne UNIQUEMENT à savoir à qui revient la responsabilité d'évacuer le campement sauvage de La Villette.

Et AUCUNEMENT à savoir ce que l'on va faire des gens qui s'y trouvent ??

Si ce campement est devenu aussi gigantesque, c'est pricipalement du à la fermeture du Centre de Premier Accueil de La Chapelle ouvert (en urgence) en novembre 2016 et qui, bien que sous-dimensionné, a malgré tout hébergé environ 25.000 personnes par roulements durant son activité.

Tout le monde savait pertinemment que ce centre allait OBLIGATOIREMENT fermer en avril 2018 puisque le site où il se trouve avait été mis à disposition de façon temporaire en attendant le début de la construction de l'extension de la Sorbonne-Paris I.
Le site avait d'ailleurs été conçu pour que la grande majorité des équipements soit réutilisables et installables sur un autre site à sa fermeture.

Sauf qu'AUCUN autre site de remplacement n'a été trouvé !
Et que les équipement réutilisables sont en train, au mieux, d'aller dormir (pourrir ?) dans des lieux de stockage.

Ce qui démontre une fois de plus l'incurie des pouvoirs publics (municipaux, départementaux, nationaux) face à la "crise des migrants", qui semblent incapables de faire dans le prévisionnel (alors que le problème de la fermeture du CPA était pourtant TOTALEMENT prévisible) et se contentent juste de réagir à l'urgence.

Pouvoirs publics (maire, préfet, ministres) qui ont pourtant tous été "faire-les-beaux" devant les media à La Chapelle à l'ouverture du CPA ...

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, Alain75 a dit :

pour l'instant du bien. Qu'on donne l'asile à ceux qui peuvent le recevoir, qu'on reconduise les autres à la frontière, et surtout qu'on ne laisse pas s'installer ces campements misérables et insalubres, mode Calais-Baby size

 

Tout à fait d'accord avec Collomb.

T'as raison, tous en taule pour leur propre sécurité.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Ce qui est le plus marrant dans cette histoire c'est tous ces parisiens si heureux de démonter au reste de la France raciste comme ils étaient accueillant il y a 1 an de ça, et qui en fait veulent une seule chose, c'est dégager les bougnoules en province vite fait par une "mise à l'abri" dans les places d'hébergement disponibles, c'est à dire pas chez eux.

Les mêmes qui pendant 15 ans ont craché à la gueule des Calaisiens racistes et intolérants et pour qui rien n'a jamais été fait. Le seul truc que j'espère c'est qu'en partant les migrants foutront le feu à leur campement, la fameuse "tradition migrante" à laquelle on a eu droit en 2016.

Quant à l’accueil des migrants, il est impossible pour des raisons politiques. En effet il faudrait admettre pas mal de choses que l'on admettra jamais pour pouvoir faire les choses en bon ordre. Admettre une responsabilité. Admettre qui ils sont, ou ils vont et ce qu'ils comptent faire.

La seule chose qu'on fera est donc celle que l'on fait toujours pour toutes les questions, fermer les yeux en attendant qu'une absence de solution finisse par mettre fin au problème.

 

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Membre, 34ans Posté(e)
DKKRR Membre 927 messages
Forumeur inspiré‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Alain75 a dit :

pour l'instant du bien. Qu'on donne l'asile à ceux qui peuvent le recevoir, qu'on reconduise les autres à la frontière, et surtout qu'on ne laisse pas s'installer ces campements misérables et insalubres, mode Calais-Baby size

 

Tout à fait d'accord avec Collomb.

Malheureusement l'on ne peut mettre le feu dans l'appartement du voisin et se refuser à le recevoir lorsque celui-ci tente de venir survivre chez nous.

Ces situations puisent leur source dans des actions qui sont, en partie, de notre fait. Que ce soit à travers les agressions extérieures que l'on se permet de faire en allant détruire d'autres pays ou que ce soit à travers le modèle économique que l'on a concouru à mettre en place dans le monde et qui fait que certains territoires se vident de leurs richesses au profit d'autres qui les accaparent.

 

Nous avons donc un devoir sacré à secourir ces populations qui souffrent de nos décisions injustes pour l'équilibre du monde.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, fx. a dit :

Les deux camps se renvoient la balle avant l'évacuation des camps dans la capitale.

 

justice-minister-nicole-belloubet-french

POLITIQUE - Ce vendredi 25 mai comme la semaine passée, Anne Hidalgo se rendra une nouvelle fois sur le campement de migrants installé porte de la Villette, "le plus grand de France" où, environ 2500 personnes vivent en attendant une solution à leur situation. La maire de Paris ne s'attend en effet pas à ce qu'il soit démantelé d'ici là. "L'évacuation n'interviendra pas avant dix-quinze jours", croit savoir son entourage alors que Gérard Collomb a évoqué mercredi, sans plus de détail, une action policière "dans un bref délai".

 

Entre les deux responsables politiques, le ton est monté au cours des dernières heures sur fond de préparation des élections municipales de 2021. Et le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, qui est pressenti pour représenter LREM à ce scrutin est également entré dans la danse en critiquant ce jeudi sur Europe 1 la gestion de l'édile socialiste.

 

"C'est un binôme qui commence à devenir récurrent, ironise-t-on à l'Hôtel de ville. On aimerait qu'ils fassent un peu moins de politique et qu'ils s'occupent davantage de la situation. Et sans cynisme car il y a des vies humaines en jeu."

 

"Hidalgo n'a pas pris ses responsabilités"

Depuis quelques jours, le gouvernement et l'équipe municipale se renvoient la balle pour savoir à qui incombe la décision de faire évacuer le campement. Si les discussions ont toujours été tendues entre les deux camps, les critiques se font désormais publiquement. "Nous avons décidé de procéder à l'évacuation mais le ministre de l'Intérieur se substitue en cela à la maire de Paris. Elle n'a pas pris la responsabilité politique de demander l'évacuation", a ainsi dénoncé Benjamin Griveaux au lendemain d'un communiqué de Gérard Collomb qui disait la même chose. Ce dernier a donc ordonné au préfet de police de mener l'opération dans les prochains jours.

De fait, Anne Hidalgo n'a pas demandé à la justice de faire procéder à l'évacuation comme elle en a effectivement la possibilité. Un choix assumé: "Pour les 34 précédentes opérations de mise à l'abri, il n'y a jamais eu de telle demande et cela n'a pas posé de problème", souligne un proche. Dans un communiqué publié en milieu de semaine, la ville de Paris rappelait que "la loi prévoit que la prise en charge des demandeurs d'asile (...) et le respect de l'ordre public relèvent de la compétence de l'Etat".

"Quand on décide d'être une capitale de l'accueil, on s'en donne les moyens", riposte Benjamin Griveaux. Le gouvernement déplore que Paris ne concentre que "2% des places d'hébergement pour demandeurs d'asile" pour "40% de la demande d'asile" en France et qu'il ait fallu envoyer les migrants évacués lors des précédentes opérations vers la banlieue ou les autres départements.

La promesse de Macron

Dans ce jeu de ping-pong, la mairie de Paris renvoie également l'exécutif à ses engagements. "Avant que la bulle de la Chapelle ne soit dégonflée, l'Etat avait fait des promesses qui n'ont pas été tenues", explique-t-on. Et un proche d'Anne Hidalgo d'enfoncer le clou avec une déclaration d'Emmanuel Macron. "C'est lui qui s'était engagé à ce que plus personne ne dorme dehors avant la fin de l'année 2017. On savait tous que le timing n'était pas tenable, mais à un moment donné, il va falloir s'y tenir."

Il est vrai que l'enjeu dépasse la seule évacuation du campement du nord de Paris. Car c'est de solution pérenne dont ont besoin les migrants pour leur avenir et les habitants parisiens pour leur sérénité. "L'évacuation des campements ne saurait être mise à exécution avant que les pouvoirs publics aient recherché de véritables solutions alternatives d'hébergement", a mis en garde le Défenseur des Droits. Sur ce point, au moins, les adversaires semblent d'accord. Le tout étant de trouver ces solutions.

https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/24/la-guerre-est-declaree-entre-le-gouvernement-et-anne-hidalgo-au-sujet-des-migrants_a_23442422/?utm_hp_ref=fr-homepage

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