Vers un deuxième jour férié travaillé?

https://www.journaldeleconomie.fr/Un-deuxieme-jour-ferie-pourrait-etre-travaille-pour-financer-la-dependance_a5845.html

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé jeudi 12 avril travailler à une piste pour financer la dépendance des personnes âgés et des handicapés. Elle a ainsi évoqué l’idée d’instaurer une deuxième journée de solidarité. Après le lundi de Pentecôte travaillés, transformer un deuxième jour férié en jour parfois travaillé serait un système à l'étude. Les salariés travaillent un jour, mais sans être payés. 

L’employeur verse l’argent à la caisse de solidarité pour l’autonomie qui aide les maisons de retraite à se moderniser, à financer des heures d'aide à domicile pour les seniors ou encore à payer des dispositifs en faveur des handicapés. Et cela tombe le lundi de Pentecôte, même si depuis 2008, les entreprises peuvent choisir le jour, et que certains employeurs ont décidé d'offrir à leurs salariés cette journée. Pour rappel, la première journée de solidarité a été mise en place il y a 14 ans par Jean-Pierre Raffarin quand il était Premier ministre. Il l’avait instaurée, suite à la canicule meurtrière de l’été 2003. La journée de solidarité a pour objectif de favoriser l'autonomie des personnes âgées et handicapées.

Ouais , c'est pas mal ça, on vous refile de l'argent avec la CSG, faudrait voir à nous aider après.

 Merci M'ssieu Macron

il y a 12 minutes, PASCOU a dit :

https://www.journaldeleconomie.fr/Un-deuxieme-jour-ferie-pourrait-etre-travaille-pour-financer-la-dependance_a5845.html

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé jeudi 12 avril travailler à une piste pour financer la dépendance des personnes âgés et des handicapés. Elle a ainsi évoqué l’idée d’instaurer une deuxième journée de solidarité. Après le lundi de Pentecôte travaillés, transformer un deuxième jour férié en jour parfois travaillé serait un système à l'étude. Les salariés travaillent un jour, mais sans être payés. 

L’employeur verse l’argent à la caisse de solidarité pour l’autonomie qui aide les maisons de retraite à se moderniser, à financer des heures d'aide à domicile pour les seniors ou encore à payer des dispositifs en faveur des handicapés. Et cela tombe le lundi de Pentecôte, même si depuis 2008, les entreprises peuvent choisir le jour, et que certains employeurs ont décidé d'offrir à leurs salariés cette journée. Pour rappel, la première journée de solidarité a été mise en place il y a 14 ans par Jean-Pierre Raffarin quand il était Premier ministre. Il l’avait instaurée, suite à la canicule meurtrière de l’été 2003. La journée de solidarité a pour objectif de favoriser l'autonomie des personnes âgées et handicapées.

 

 

Près de 30 milliards d’euros ont été récoltés depuis 2004

En définitive, les entreprises doivent reverser 0,3% de leur masse salariale. La contribution de solidarité pour l'autonomie touche également la fiscalité du capital (comme les actions en bourse, par exemple) mais pas le Livret A. Depuis 2013, les retraités imposables y sont également assujettis. Au total, depuis 2004, près de 30 milliards d’euros ont été récoltés. Et en 2017, 2,4 milliards d'euros qui sont entrés dans les caisses. Une deuxième journée rapporterait beaucoup et rapidement, le tout sans augmenter les impôts. Mais elle créé la polémique puisqu'il existe des exceptions comme les professions libérales.

Pourtant cette deuxième journée paraît indispensable. L'espérance de vie s'allonge et les personnes entre 80 et 85 ans sont de plus en plus nombreuses. C'est l'âge moyen auquel on entre en établissement médicalisé. D'après les dernières données de l'Insee, il y en a plus de deux millions en 2015 et, selon les prévisions, il y en aura cinq millions en 2050. Et la perte d’autonomie coûte déjà 30 milliards d’euros par an, soit 1,4 point de PIB. Agnès Buzyn n'a pas encore décidé et souhaite instaurer un débat. Elle a tout de même promis une solution avant la fin de l’année.

 

 

 

A mon avis c'est pour compenser la fin de la taxe d'habitation, cette imprudente promesse de Macron. Y a pas à dire, ce gouvernement se révèle, en matière fiscale, aussi imaginatif que le précédent. Sachant que Macron sévissait déjà du temps du quinquennat Hollande, c'est assez logique.

il y a 1 minute, Gouderien a dit :

A mon avis c'est pour compenser la fin de la taxe d'habitation, cette imprudente promesse de Macron. Y a pas à dire, ce gouvernement se révèle, en matière fiscale, aussi imaginatif que le précédent. Sachant que Macron sévissait déjà du temps du quinquennat Hollande, c'est assez logique.

Rien de nouveau on tape toujours sur les mêmes. 

Venez en Alsace, ou dans un des DOV-TOV (V = Vosges) qu'on appelle Moselle.

On a le Vendredi Saint (Pâques) et la St-Etienne (26 déc.) fériés.

Jusqu'à quand ?

il y a 3 minutes, PASCOU a dit :

Rien de nouveau on tape toujours sur les mêmes. 

On va finir par croire que la fameuse chanson "Antisocial, tu perds ton sang-froid" a été écrite pour Macron. En fait, non : il est complètement antisocial ça c'est sûr, mais il perd rarement son sang-froid.

à l’instant, Gouderien a dit :

On va finir par croire que la fameuse chanson "Antisocial, tu perds ton sang-froid" a été écrite pour Macron. En fait, non : il est complètement antisocial ça c'est sûr, mais il perd rarement son sang-froid.

Jouer sur la corde sensible pour racketter. 

Écoeurant.

pourquoi nos chers politiciens se gêneraient ils ? Notre soumission est totale, ils n'ont aucune résistance, ils peuvent en toute liberté appliquer les directives de leurs maîtres

Ayant toujours été payé au SMIC, un jour de salaire en moins faisant du mal à mes finances mais alors deux, bonjour les dégâts sachant qu'en matière de personne handicapé, j'ai déjà mon lot quotidiennement à la maison et que je n'ai aucune aide supplémentaire.

il y a 14 minutes, The_Dalek a dit :

pourquoi nos chers politiciens se gêneraient ils ? Notre soumission est totale, ils n'ont aucune résistance, ils peuvent en toute liberté appliquer les directives de leurs maîtres

C'est ça le gros problème : il n'existe que des grèves médiatiques clivant encore plus le peuple, par contre de véritables grèves s'opposant au pouvoir, nada. Dès lors comme tu le dis, pourquoi ils se priveraient? Ca marche, continuons!

Mais là, c'est quand même très drôle : Macron dit : "les retraités peuvent payer" et fait en sorte qu'il le fasse et de l'autre côté, on demande aux actifs d'être solidaire des retraités, de payer pour eux et doublement en plus?

Et là, les français ne disent rien hormis : pfffff nan mais la hooooonte les avantages qu'ont les cheminots ou les employés d'EDF?

Effectivement, les gouvernants français n'ont pas de souci à se faire et peuvent imposer comme bon leur semble ce qu'ils veulent, ça passera. Le tout est de le faire avec "punch", "énergie" comme l'avait dit Macron à son équipe lors de l'entre-2 tours :

"Les français, je les connais. Ils ne feront pas attention au message que je dirai, mais à l'énergie déployée lors de ce meeting! Il faut qu'on montre de l'énergie, qu'importe le message!" (alors à revoir pour les propos exacts, mais c'était un reportage sur TF1 sur la campagne de Macron et ce qu'il disait à son équipe. C'était même dans le teaser, et apparemment, c'était fortement apprécié comme propos par les français... )

Donc bon, les retraités payent, les actifs vont payer doublement, tout va bien pour l'Elysée hein et c'est clair que ce sont les avantages des cheminots et des agents edf le problème...

Ah, le foutage de gueule permanent !

Déjà, que représente ce que cotise le patron par rapport à cette journée travaillée qu'on lui offre gratuitement ?
Quel est le ratio, et pourquoi demander une seconde journée avant de regarder s'il n'est pas possible d'augmenter tout simplement la cotisation en regard ?

Ensuite, que fait-on de cet argent ? S'agit-il de filer des fonds publics à des boîtes privés qui vivent grassement de l'or gris ?
Car c'était déjà plus à moins le cas, non ?

Enfin, quand arrêtera t'on de créer des taxes, impôts, cotisation dans tous les sens ... et partir du principe que si l'état doit assurer l'autonomie de la population la plus âgée, cela doit se faire via le budget, et via les impôts existants.

Une piste : on pourrait déjà gratter pas mal de thunes octroyées sans raison aux "premiers de cordées".

EDIT: et effectivement, avant de demander de participer au financement de l'autonomie des retraités, commencer par ne pas leur augmenter la CSG aurait démontré d'une certaine trace d'intelligence.

il y a 12 minutes, Noisettes a dit :

Ayant toujours été payé au SMIC, un jour de salaire en moins faisant du mal à mes finances mais alors deux, bonjour les dégâts sachant qu'en matière de personne handicapé, j'ai déjà mon lot quotidiennement à la maison et que je n'ai aucune aide supplémentaire.

Oui ce n'est pas comme ça  qu'on va relancer l'économie. 

il y a 15 minutes, The_Dalek a dit :

pourquoi nos chers politiciens se gêneraient ils ? Notre soumission est totale, ils n'ont aucune résistance, ils peuvent en toute liberté appliquer les directives de leurs maîtres

Tous dans la rue.

Il  a du fric pour les bombes en Syrie.

il y a 2 minutes, Pheldwyn a dit :

Ah, le foutage de gueule permanent !

Déjà, que représente ce que cotise le patron par rapport à cette journée travaillée qu'on lui offre gratuitement ?
Quel est le ratio, et pourquoi demander une seconde journée avant de regarder s'il n'est pas possible d'augmenter tout simplement la cotisation en regard ?

Ensuite, que fait-on de cet argent ? S'agit-il de filer des fonds publics à des boîtes privés qui vivent grassement de l'or gris ?
Car c'était déjà plus à moins le cas, non ?

Enfin, quand arrêtera t'on de créer des taxes, impôts, cotisation dans tous les sens ... et partir du principe que si l'état doit assurer l'autonomie de la population la plus âgée, cela doit se faire via le budget, et via les impôts existants.

Une piste : on pourrait déjà gratter pas mal de thunes octroyées sans raison aux "premiers de cordées".

Oui supprimer la moitié des députés et ce qui gravitent autour d'inutiles 

Et puis n'oublions pas en plus que hormis le 1er mai, le 14 juillet et le 25 décembre, les entreprises peuvent déjà imposer à leurs employés de travailler moyennant une compensation plus que minime lors des autres jours "fériés" le plus souvent.

Au final, vu que le gouvernement ne fait rien pour les retraités et au contraire, les taxent encore plus; que le jour de solidarité, on se demande bien où va l'argent; un 2e jour férié "offert" ne sera profitable que pour les dirigeants, qui verront leurs employés venir faire 2 jours de bénévolat chez eux, dans le vide.

Vu qu'il n'y a aucune réaction et que pire, les gens défendent cette société et son fonctionnement, nous ne sommes plus très loin du moment où les jours de congés payés seront supprimés.

Ca me fait doucement rigoler les gens qui défendent cette société et reprochent à ceux qui la dénigrent de ne pas respecter les efforts de nos aïeux pour la rendre plus confortable...

Il y a vraiment quelque chose qui m'échappe dans le fonctionnement sociétal du mental...

En fait, il n’est nul besoin d’augmenter le temps de travail ou de de réduire le salaire horaire de ceux qui ont un emploi - ce en quoi a consisté in fine la précédente 'journée de solidarité' - pour augmenter les revenus des retraités et/ou la part de leurs revenus dans le revenu national. Ça n’a strictement rien à voir.

Ces journées de solidarité ne sont qu’un moyen parmi tant d’autres ("assouplissement" de la durée hebdomadaire du travail, refus aux congés payés pour les travailleurs en CDD, développement et non-paiement des heures supp, recul de l’âge du droit à la retraite) pour réduire les salaires horaires réels, augmenter le temps de travail de ceux qui en ont, et consécutivement augmenter le chômage, chômage qui est le moyen par lequel le patronat impose ses conditions aux travailleurs.

il y a 2 minutes, carnifex a dit :

En fait, il n’est nul besoin d’augmenter le temps de travail ou de de réduire le salaire horaire de ceux qui ont un emploi - ce en quoi a consisté in fine la précédente 'journée de solidarité' - pour augmenter les revenus des retraités et/ou la part de leurs revenus dans le revenu national. Ça n’a strictement rien à voir.

 

Ces journées de solidarité ne sont qu’un moyen parmi tant d’autres ("assouplissement" de la durée hebdomadaire du travail, refus aux congés payés pour les travailleurs en CDD, développement et non-paiement des heures supp, recul de l’âge du droit à la retraite) pour réduire les salaires horaires réels, augmenter le temps de travail de ceux qui en ont, et consécutivement augmenter le chômage, chômage qui est le moyen par lequel le patronat impose ses conditions aux travailleurs.

 

 

Précarité...

le but des très riches est de maintenir le citoyen lambda tout juste a la surface, de façon a ce qu'il soit trop occupé a surnager pour tenter de s'émanciper, luttant férocement contre son plus proche voisin qui essaye lui aussi de surnager

il y a 2 minutes, The_Dalek a dit :

le but des très riches est de maintenir le citoyen lambda tout juste a la surface, de façon a ce qu'il soit trop occupé a surnager pour tenter de s'émanciper, luttant férocement contre son plus proche voisin qui essaye lui aussi de surnager

Comme  maintenir le peuple  dans l'ignorance avec des émissions débiles qui rapportent à  quelques personnes.

Hop ! Hop ! On se bouge les fesses pour financer la dépendance et le handicap. Et on arrête de chouiner !

J'aurai une pensée pour tous les bons et honnêtes travailleurs qui se lèveront tôt ce jour là.

Merci Macron, merci la solidarité vraie.

il y a 7 minutes, Totolasticot a dit :

Hop ! Hop ! On se bouge les fesses pour financer la dépendance et le handicap. Et on arrête de chouiner !

J'aurai une pensée pour tous les bons et honnêtes travailleurs qui se lèveront tôt ce jour là.

Merci Macron, merci la solidarité vraie.

C’est sûr que les handicapés en chaise roulante ne peuvent pas se lever, eux.

il y a 35 minutes, Vilaine a dit :

C’est sûr que les handicapés en chaise roulante ne peuvent pas se lever, eux.

S' approche inexorablement le jour où l'on intimera aux paralytiques de ramper tout autant que les valides, dans ce nécessaire parcours du combattant d' agent économique de production, afin de contribuer en toute responsabilité à l' effort national, par les grâces de leur émancipation au statut de parasite d' une solidarité nationale obérant gravement les performances écoomiques de la Nation et qui, en filigrane, compromet la validation impérieuse de cette théorie du ruissellement des richesses, qui n' en doutons point selon les thuriféraires du grand capital, sera loin de s' apparenter à ce que l' on pourrait qualifier au final de douche froide à l' attention d' un petit peuple de malpropres...