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Peur de former la nouvelle alternante au travail

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Naluue

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 165 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)

Bonjour,

J'ai envie de partager une angoisse particulière d'une situation particulière. Peut-être qu'en parler et vous lire pourra m'apaiser.

Je termine une alternance d'un an dans le cadre de ma deuxième année de master en sciences de l'information et de la documention (métiers du livre), que je vais redoubler. A vrai dire j'ai voulu tout abandonner mais si proche d'une diplôme, mes proches m'ont convaincu de continuer. Il ne me reste que mon mémoire et quelques matières. Bac L mention très bien, bac+3 de Philosophie, des jobs étudiants en médiathèques, un master GIMD... un concours catégorie A, bibliothécaire territorial et hop, c'est un beau parcours à énoncer. 

La vérité, c'est que j'ai traversé tout ça dans le brouillard, je me suis raccrochée à ses études parce que je survivais surtout pour ma santé. Mes premières années, majeures, ont été si intenses et rudes que je ne comprends désormais rien à ce que je fais là, que mes diplômes n'ont pas de sens et sont superficiels. J'ai continué parce que mes études étaient ma seule assurance de revenu (bourse) avec mes jobs étudiants précaires. Je referais tout différement, jusqu'à mon choix de bac. J'ai continué, parce que je n'avais pas le choix. J'ai réussi, parce que j'ai eu des coups de chance inespérés.

Avec les années, j'ai surtout réalisé que j'avais des problèmes avec l'orthographe, que ma mémoire, mon attention et mon sens logique s'étaient abîmés, avaient ralentis. 

J'en meurs de honte, je ne suis pas compétente. Je déteste ce que je fais, ça ne me ressemble pas du tout. Oui, j'aime lire, voilà tout. Comme beaucoup de gens.

Ma problématique ici, c'est que j'ai passé un an en alternance à tout donner, puis ma santé a mis un coup de sabot et ça a déraillé. C'était déjà pas fou du tout. Finalement, je me suis confiée à ma tutrice sur ma situation, elle s'est montrée compréhensive, d'autant plus que son mari a la même pathologie que moi. Ca ne change pas le fait que je ne suis pas compétente. Pas besoin qu'elle me le dise, je le sais ça se sait, ça se voit. 

Je fais des fautes, j'ai du mal à faire des liens entre ce que je fais et le contexte dans lequel je le fais. Avec le stress permanent et la fatigue qui s'en suit elle me dit des choses et j'ai l'impression qu'on me parle chinois, parfois je sais que je dis une ânerie et je vois qu'elle a pris l'habitude de ne rien dire, c'est "normal'. En réunion je ne dis rien, de peur de dire n'importe quoi, et quand je parle parce qu'il le faut... je dis en effet n'importe quoi. Pas forcément parce que ce que je dis est stupide, mais littéraliment, je n'arrive pas à aligner deux mots, sujet, verbe, complétement. Ma tête fait page blanche et je récite un truc que je me suis répétée quarante fois et quand même, c'est nul, bafouillé et mal dit. 
Je n'ai rien d'une professionnelle, tout juste une stagière. 

Je ne comprends pas ce que je fais, je manque de technique, je fais des erreurs d'inattention... Je n'en peux plus et je n'attends qu'une chose, la fin du mois pour ne plus jamais remettre les pieds là-bas. Ca ne m'anime pas, ça ne me plais pas. Je voudrais plus d'humain, plus de naturel, je voudrais faire quelque chose qui compte, qui a du sens, qui aide.

Mais avant ça... Je vais devoir former la prochaine alternante. Cauchemar. Un CAUCHEMAR.

Je vais devoir lui montrer ma méthode de travail (ça risque d'être drôle...), le fonctionnement du backoffice, des outils, etc. Sauf que je vais bégayer, dire des bêtises, ma technique est bancale et très système D, notamment parce qu'il y a beaucoup de choses qu'on ne m'a pas montré et que je n'ai jamais osé demander. J'ai DEUX semaines avec elle, et ça commence lundi. Je suis terrifiée. Si encore j'étais tranquille seule avec elle, mais non, les bureaux sont étroits, proches, ma tutrice est littéralement à un mètre en face. Je ne vais faire que de m'humilier.

Je le sens déjà :

"Tu peux lui montrer comment cataloguer le fonds professionnels et potentiellement faire du désherbage dedans"

"Euh... Bah c'est à dire que je sais pas le faire vu que j'ai jamais catalogué des documents professionnels, qu'on m'a jamais expliqué, et que quand j'ai essayé de comprendre seule j'ai pas réussi, du coup, j'ai jamais fait..."

La honte intergalactique. La mort, j'en ai déjà des frissons de peur.

Bref,

Cette expérience a été riche, mais elle a pas aidé ma confiance en moi, et je me suis humiliée à de nombreuses reprises. Là-bas je n'ai plus aucun ego.

Je ne sais pas quoi faire pour surpasser ça franchement.

En attendant je dépose des CV et m'active administrativement parlant pour mon redoublement... J'en assez de ce cursus. Aaaah dîtes moi que ça va bien se passer :( 

 

Par ailleurs, je vais mieux dans ma vie, et les morceaux se recolent... J'ai des envies, des ambitions, personnelles, professionnelles, parfois les deux se mêlent et ça me rend plus épanouie. Je suis attirée par un métier bien difficile mais de grande valeur. J'aimerais faire une école de formation de soins infirmiers. Malheureusement, l'accès ne se fait plus sur concours mais sur dossier, et moi... Je sors d'un bac Littéraire, alors, ils n'en auront rien à faire que je sois bonne en mathématique au-delà de ça. D'ailleurs, cette voie est très prisée. 
Ce n'est pas grave, le champ social a toujours besoin de monde, bac S ou non.

M'enfin, s'agirait déjà que j'arrive à surmonter cette formation qui peut vite finir en cauchemar, ma foi, j'ai déjà fait le pire. J'ai bien conscience que tout ça peut sonner bien ridicule !!! A me relire, bon, on ne va pas me couper la tête.

Merci, belle journée
Désolée pour les fautes

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Membre, 39ans Posté(e)
Totologik Membre 346 messages
Forumeur accro‚ 39ans‚
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Bonjour,

Le manque de confiance nourrit l'incompétence. Ne pas savoir aligner 3 mots dans un cadre professionnel alors que tu sais le faire dans un cadre plus familier, de manquer de logique élémentaire, et d'avoir cette "page blanche" mentale est assez révélateur. Ce sentiment inhibe tout processus intellectuel, t'empêchant de progresser, pour finalement freiner l'acquisition de compétences. Ton diagnostic est sans doute correct et c'est bien de le constater. Mais c'est très mauvais pour toi sur le plan cognitif et hormonal : tu ne tiendras pas longtemps ainsi. Extrais-toi de cette situation, puis fais de ce problème de confiance ta première priorité professionnelle (plus importante que les études). L'impact sur ton futur sera majeur. Trouver une activité qui a du sens et dans laquelle tu te reconnais peut faciliter les choses (travail, bénévolat, étude ...).

Autre chose : n'expose jamais tes faiblesses dans le milieu professionnel.

Concernant tes fautes d'orthographe : lis les messages sur ce forum pour te situer par rapport à la moyenne. Tu n'en fais pas beaucoup.

Le fait de devoir former quelqu'un pendant 2 semaines (le sujet initial) c'est du détail. Deux semaines à l'échelle d'une carrière de 40 ans ... pas de quoi en faire une montagne. À ta place j'essaierais juste de passer du bon temps et de plaisanter avec ta future "élève". De toutes façons tu es déjà grillée. Tourne la page et pense à l'après.

Bon courage

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Membre, 58ans Posté(e)
G6K972 Membre 2 166 messages
Forumeur vétéran‚ 58ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Naluue a dit :

Bonjour,

J'ai envie de partager une angoisse particulière d'une situation particulière. Peut-être qu'en parler et vous lire pourra m'apaiser.

Je termine une alternance d'un an dans le cadre de ma deuxième année de master en sciences de l'information et de la documention (métiers du livre), que je vais redoubler. A vrai dire j'ai voulu tout abandonner mais si proche d'une diplôme, mes proches m'ont convaincu de continuer. Il ne me reste que mon mémoire et quelques matières. Bac L mention très bien, bac+3 de Philosophie, des jobs étudiants en médiathèques, un master GIMD... un concours catégorie A, bibliothécaire territorial et hop, c'est un beau parcours à énoncer. 

La vérité, c'est que j'ai traversé tout ça dans le brouillard, je me suis raccrochée à ses études parce que je survivais surtout pour ma santé. Mes premières années, majeures, ont été si intenses et rudes que je ne comprends désormais rien à ce que je fais là, que mes diplômes n'ont pas de sens et sont superficiels. J'ai continué parce que mes études étaient ma seule assurance de revenu (bourse) avec mes jobs étudiants précaires. Je referais tout différement, jusqu'à mon choix de bac. J'ai continué, parce que je n'avais pas le choix. J'ai réussi, parce que j'ai eu des coups de chance inespérés.

Avec les années, j'ai surtout réalisé que j'avais des problèmes avec l'orthographe, que ma mémoire, mon attention et mon sens logique s'étaient abîmés, avaient ralentis. 

J'en meurs de honte, je ne suis pas compétente. Je déteste ce que je fais, ça ne me ressemble pas du tout. Oui, j'aime lire, voilà tout. Comme beaucoup de gens.

Ma problématique ici, c'est que j'ai passé un an en alternance à tout donner, puis ma santé a mis un coup de sabot et ça a déraillé. C'était déjà pas fou du tout. Finalement, je me suis confiée à ma tutrice sur ma situation, elle s'est montrée compréhensive, d'autant plus que son mari a la même pathologie que moi. Ca ne change pas le fait que je ne suis pas compétente. Pas besoin qu'elle me le dise, je le sais ça se sait, ça se voit. 

Je fais des fautes, j'ai du mal à faire des liens entre ce que je fais et le contexte dans lequel je le fais. Avec le stress permanent et la fatigue qui s'en suit elle me dit des choses et j'ai l'impression qu'on me parle chinois, parfois je sais que je dis une ânerie et je vois qu'elle a pris l'habitude de ne rien dire, c'est "normal'. En réunion je ne dis rien, de peur de dire n'importe quoi, et quand je parle parce qu'il le faut... je dis en effet n'importe quoi. Pas forcément parce que ce que je dis est stupide, mais littéraliment, je n'arrive pas à aligner deux mots, sujet, verbe, complétement. Ma tête fait page blanche et je récite un truc que je me suis répétée quarante fois et quand même, c'est nul, bafouillé et mal dit. 
Je n'ai rien d'une professionnelle, tout juste une stagière. 

Je ne comprends pas ce que je fais, je manque de technique, je fais des erreurs d'inattention... Je n'en peux plus et je n'attends qu'une chose, la fin du mois pour ne plus jamais remettre les pieds là-bas. Ca ne m'anime pas, ça ne me plais pas. Je voudrais plus d'humain, plus de naturel, je voudrais faire quelque chose qui compte, qui a du sens, qui aide.

Mais avant ça... Je vais devoir former la prochaine alternante. Cauchemar. Un CAUCHEMAR.

Je vais devoir lui montrer ma méthode de travail (ça risque d'être drôle...), le fonctionnement du backoffice, des outils, etc. Sauf que je vais bégayer, dire des bêtises, ma technique est bancale et très système D, notamment parce qu'il y a beaucoup de choses qu'on ne m'a pas montré et que je n'ai jamais osé demander. J'ai DEUX semaines avec elle, et ça commence lundi. Je suis terrifiée. Si encore j'étais tranquille seule avec elle, mais non, les bureaux sont étroits, proches, ma tutrice est littéralement à un mètre en face. Je ne vais faire que de m'humilier.

Je le sens déjà :

"Tu peux lui montrer comment cataloguer le fonds professionnels et potentiellement faire du désherbage dedans"

"Euh... Bah c'est à dire que je sais pas le faire vu que j'ai jamais catalogué des documents professionnels, qu'on m'a jamais expliqué, et que quand j'ai essayé de comprendre seule j'ai pas réussi, du coup, j'ai jamais fait..."

La honte intergalactique. La mort, j'en ai déjà des frissons de peur.

Bref,

Cette expérience a été riche, mais elle a pas aidé ma confiance en moi, et je me suis humiliée à de nombreuses reprises. Là-bas je n'ai plus aucun ego.

Je ne sais pas quoi faire pour surpasser ça franchement.

En attendant je dépose des CV et m'active administrativement parlant pour mon redoublement... J'en assez de ce cursus. Aaaah dîtes moi que ça va bien se passer :( 

 

Par ailleurs, je vais mieux dans ma vie, et les morceaux se recolent... J'ai des envies, des ambitions, personnelles, professionnelles, parfois les deux se mêlent et ça me rend plus épanouie. Je suis attirée par un métier bien difficile mais de grande valeur. J'aimerais faire une école de formation de soins infirmiers. Malheureusement, l'accès ne se fait plus sur concours mais sur dossier, et moi... Je sors d'un bac Littéraire, alors, ils n'en auront rien à faire que je sois bonne en mathématique au-delà de ça. D'ailleurs, cette voie est très prisée. 
Ce n'est pas grave, le champ social a toujours besoin de monde, bac S ou non.

M'enfin, s'agirait déjà que j'arrive à surmonter cette formation qui peut vite finir en cauchemar, ma foi, j'ai déjà fait le pire. J'ai bien conscience que tout ça peut sonner bien ridicule !!! A me relire, bon, on ne va pas me couper la tête.

Merci, belle journée
Désolée pour les fautes

La peur n’évite pas le danger comme on dit... L’important c'est de faire de son mieux sans se voiler trop la face pour autant. 

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 165 messages
Mentor‚ 23ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Totologik a dit :

Bonjour,

Le manque de confiance nourrit l'incompétence. Ne pas savoir aligner 3 mots dans un cadre professionnel alors que tu sais le faire dans un cadre plus familier, de manquer de logique élémentaire, et d'avoir cette "page blanche" mentale est assez révélateur. Ce sentiment inhibe tout processus intellectuel, t'empêchant de progresser, pour finalement freiner l'acquisition de compétences. Ton diagnostic est sans doute correct et c'est bien de le constater. Mais c'est très mauvais pour toi sur le plan cognitif et hormonal : tu ne tiendras pas longtemps ainsi. Extrais-toi de cette situation, puis fais de ce problème de confiance ta première priorité professionnelle (plus importante que les études). L'impact sur ton futur sera majeur. Trouver une activité qui a du sens et dans laquelle tu te reconnais peut faciliter les choses (travail, bénévolat, étude ...).

Autre chose : n'expose jamais tes faiblesses dans le milieu professionnel.

Concernant tes fautes d'orthographe : lis les messages sur ce forum pour te situer par rapport à la moyenne. Tu n'en fais pas beaucoup.

Le fait de devoir former quelqu'un pendant 2 semaines (le sujet initial) c'est du détail. Deux semaines à l'échelle d'une carrière de 40 ans ... pas de quoi en faire une montagne. À ta place j'essaierais juste de passer du bon temps et de plaisanter avec ta future "élève". De toutes façons tu es déjà grillée. Tourne la page et pense à l'après.

Bon courage

Bonjour, 

Merci d'avoir pris le temps de me lire et d'écrire cette réponse. 

Vous avez tout à fait raison je pense que je sous estime l'impact de mon manque de confiance en soi, à tel point que je ne l'identifie plus dans les difficultés que je rencontre...

Ça m'a fait du bien de vous lire, ça me permet de prendre du recul l'espace d'un instant ! Je vous relierai sûrement plusieurs fois histoire de relativiser pendant ces deux semaines.

Bonne journée 

PS : pourquoi ne faut-il jamais parler de ses faiblesses au travail ? Je me dis que ça peut mettre sur le tapis certaines problématiques, non ?

 

Modifié par Naluue
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Kai Membre+ 7 439 messages
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Posté(e)
il y a 36 minutes, Naluue a dit :

PS : pourquoi ne faut-il jamais parler de ses faiblesses au travail ? Je me dis que ça peut mettre sur le tapis certaines problématiques, non ?

 

Parce que le monde du travail est sans pitié, et que tôt ou tard, les collègues même en apparence bienveillants pourraient s'en servir contre toi de plusieurs manières, de même que ça pourrait aussi te nuire dans le cadre de l'obtention d'une promotion ... De même qu'il ne faut jamais trop en dire ou en dévoiler. Crois moi j'en sais quelque chose, j'ai fais ce genre d'erreur en début de vie professionnelle et je l'ai payé au prix fort quelques années plus tard avec l'effet boomrang. Un collègue peut être sympa dans le cadre du boulot mais au final c'est un peu chacun pour soi et il n'y a pas forcément une grande bienveillance en entreprise, il y a beaucoup d'hypocrisie, de faux semblants et j'en ai vu montrer ou parler de leurs faiblesses et d'autres les utiliser pour se faire mousser, passer au dessus pour une promo, évincer un collègue grâce à ça .. le tirage dans les pattes en entreprise, c'est du quasi quotidien, alors peut être pas dans toutes les boites je ne sais pas mais je l'ai si souvent vu partout où je suis passée que je pense qu'il vaut mieux par prudence ne pas trop en dévoiler, et encore moins nos faiblesses parce qu'elles seront à coups sûr utilisées contre nous tôt ou tard ! Il vaut mieux l'apprendre de quelqu'un de bienveillant qui donne un bon conseil qu'à tes dépens.  

Modifié par Kai
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