La Mémoire

Il doit y avoir certainement un système de récompense, punition qui fait qu'on se souvient de certains moments et pas d'autres.

il y a 10 minutes, Boutetractyxreqs a dit :

Il doit y avoir certainement un système de récompense, punition qui fait qu'on se souvient de certains moments et pas d'autres.

De l'intérêt que porte le sujet à tel événement, à telle information et l'émotion devient un facteur principal de stockage. Mais elle n'intervient pas seule dans la mémorisation à long terme.

Si tu veux mon avis, je pense que notre mémoire se souvient de tout ce qu’on fait, mais il a juste du mal à ressurgir certains souvenirs. De plus, je crois qu’il n’y a que ceux qui nous ont marqués à un moment de votre vie qu’on peut se rappeler.

il y a une heure, Maelys13 a dit :

Si tu veux mon avis, je pense que notre mémoire se souvient de tout ce qu’on fait, mais il a juste du mal à ressurgir certains souvenirs. De plus, je crois qu’il n’y a que ceux qui nous ont marqués à un moment de votre vie qu’on peut se rappeler.

La mémoire ce n'est pas un problème de place mais essentiellment un problème  d'accès au rangement !

On dit que l'on a de la mémoire quand on peut retrouver rapidement l'information déjà rencontrée. C'est essentiellement un problème de vitesse d'accès ou d'efficacité dans le chemin d'accès.

Si l'événement vécu n'est pas "revisité", de temps à autres, ce chemin ne sera pas facile à prendre et donc l'information sera soit inaccessible soit ne sera retrouvée que de façon partielle, aléatoire et tardive.

Le 09/04/2018 à 15:58, Dalia a dit :

Le ravage du temps notre pire ennemi même la mémoire s'efface.

 

L’existence humaine individuelle, c’est l’impermanence absolue, ce que nous avons compris, retenus et enregistrés dans notre mémoire personnelle au cours de notre vie, disparaîtra avec nous, c’est inéluctable.

Paradoxalement dans le domaine de la mémoire collective, tout n’est pas perdu.

Au cours des siècles, les monuments, les vestiges historiques, puis l’invention de l’imprimerie, et quelques siècles plus tard, l’invention de la photo et sa déclinaison le cinéma et la télévision alimentent notre mémoire collective.

L’ère numérique et son développement récent, s’inscrit, elle aussi, dans cette construction historique lente et continue, celle du cumul d’archivage, du classement, et grave la mémoire collective des disparus à notre insu.

Je pense que l'on a plus de mémoire personnelle que l'on crois ,il suffit d'un élément fortuit qui déclenche un souvenir oublié depuis longtemps .

Retenir est plus simple quand le souvenir a du sens pour nous.

Apprendre par coeur une suite de nombres ou de lettres est particulièrement délicat.

Mais si cette suite de lettres ce sont des mots qui forment une phrase qui a un sens pour nous, c'est plus simple évidemment, et nous ne retenons pas tant les chiffres ou les mots en tant que tel que leur signification, comme une espèce de réduction du multiple à l'un.

Cette opération de la mémoire est assez magique et permet parfois des miracles mnémotechniques.

Par exemple pour retenir les éléments du tableau périodique (que j'ai dû apprendre par coeur il y a longtemps), plutôt que de retenir les sigles abstraits, il suffit d'inventer une phrase et des années après je m'en rappelle encore (pour la seconde ligne du tableau, la première c'est seulement Hydrogène et Hélium) :

Napoléon Bêche Bien Chez Notre Oncle Ferdinand Nestor

Ah ben après vérification c'est pas napoléon c'est Lili (mort de rire).

Comme quoi j'ai peut-être des neurones qui se sont perdus entre temps

Le 19/04/2018 à 15:53, Quasi-Modo a dit :

....

Mais si cette suite de lettres ce sont des mots qui forment une phrase qui a un sens pour nous, c'est plus simple évidemment, et nous ne retenons pas tant les chiffres ou les mots en tant que tel que leur signification, comme une espèce de réduction du multiple à l'un.

Cette opération de la mémoire est assez magique et permet parfois des miracles mnémotechniques.

Par exemple pour retenir les éléments du tableau périodique (que j'ai dû apprendre par coeur il y a longtemps), plutôt que de retenir les sigles abstraits, il suffit d'inventer une phrase et des années après je m'en rappelle encore (pour la seconde ligne du tableau, la première c'est seulement Hydrogène et Hélium) :

Napoléon Bêche Bien Chez Notre Oncle Ferdinand Nestor

Il y a des erreurs en particulier le premier élément est le lithium et non pas le sodium

pour la 1° ligne je n'aipas de phrase mnémonique : Li, Ca, B, C, N, O, F, Ne

 Mais pour la 3° ligne :

"Napoléon mangea allègrement six poulets sans claquer" = Na, Mg, Al, Si, P, S, Cl, Ar ! 

Et puisque vous en êtes à Napoléon, un bon moyen de se souvenir de l'inverse de Pi qui est 0.3183098 est de réciter cette vérité historique qui est en même temps la honte de ce Napoléon :

Les 3 journées de 1830 ont renversé 89.

Pour Pi c'est trop connu grâce à Archimède.

Il y a 11 heures, Répy a dit :

Il y a des erreurs en particulier le premier élément est le lithium et non pas le sodium

pour la 1° ligne je n'aipas de phrase mnémonique : Li, Ca, B, C, N, O, F, Ne

 Mais pour la 3° ligne :

"Napoléon mangea allègrement six poulets sans claquer" = Na, Mg, Al, Si, P, S, Cl, Ar !

Oui c'est ça pour le Lithium, j'ai confondu le début de la 2nd et de la 3e ligne, allez savoir pourquoi plusieurs années après, cette histoire de Napoléon m'avait marqué!

Mais l'élément qui suit Lili c'est bien le Beryllium (Bêche):

Voilà voilà, toute la vérité est faite

Moi ce dont je me rappelle c'est l'infiniment grand. Et rien ne doit passer au delà.

L'illimité, l'infini, l'infiniment grand.

En fait, moi je me demande si l'excès d'oubli peut être un indice de développement de la maladie d’Alzheimer plus tard ? 

Il y a 5 heures, siritta a dit :

En fait, moi je me demande si l'excès d'oubli peut être un indice de développement de la maladie d’Alzheimer plus tard ? 

J'ai oublié si j'ai déjà lu la bonne réponse !!!

hahaha ah oui, dans ce cas, toi aussi tu dois chercher une réponse à la question que j'ai posée

Se souvenir, oublier ces choses s'opposent ... et dans le temps et l'espace infini, en temps donc éternel, même un acte involontaire ferait étincelle, une improvisation. Et si tu la disséques tu ne verrais que la conséquences des actes est causée par ce qui est perçu. 

Un rien peut te rappeler tout.

Le plus habile subterfuge de la mémoire reste de mémoriser la façon de retrouver l'information plutôt que l'information elle-même.

Par exemple mémoriser la formule de Taylor au lieu d'apprendre bêtement tous les développements limités. Ou mémoriser les règles de dérivabilité pour calculer n'importe quelle dérivée au lieu d'apprendre par coeur quelle dérivée correspond à quelle fonction.

Mais aujourd'hui il y a les ordinateurs qui sont une externalisation complète de notre mémoire, il suffit de se souvenir comment faire une recherche sur google ou un moteur de recherche quelconque pour avoir une réponse à notre question.

La dyscalculie et l'hypomnésie nous concerneront sans doute davantage dans les années à venir.

Le 04/05/2018 à 13:17, Quasi-Modo a dit :

Le plus habile subterfuge de la mémoire reste de mémoriser la façon de retrouver l'information plutôt que l'information elle-même.

Par exemple mémoriser la formule de Taylor au lieu d'apprendre bêtement tous les développements limités. Ou mémoriser les règles de dérivabilité pour calculer n'importe quelle dérivée au lieu d'apprendre par coeur quelle dérivée correspond à quelle fonction.

Mais aujourd'hui il y a les ordinateurs qui sont une externalisation complète de notre mémoire, il suffit de se souvenir comment faire une recherche sur google ou un moteur de recherche quelconque pour avoir une réponse à notre question.

La dyscalculie et l'hypomnésie nous concerneront sans doute davantage dans les années à venir.

La mémoire doit avoir un but pour imprégner.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sublimation_(psychanalyse)

comme par exemple :

Citation

L'infiniment grand est donc positif à être perçu, par ce précepte, causant l'acte à conséquence positive et rendant chaque possibilité positive car chaque possibilité est une composante de l'infiniment grand.