L'homme n'a pas son mot à dire lors d'un avortement, est-ce normal ?

il y a 11 minutes, Loargan a dit :

C'est la femme qui porte, avec la fatigue physique, les conséquences sur sa santé qui vont avec et les risques pour sa vie liés à l'accouchement. C'est pour cela que le choix lui revient de garder l'embryon ou pas.

Tu ne réponds pas totalement à mes questions : 

Y a-t-il eu oui ou non mésentente dans le couple après la fécondation de la femme ?

T'avait-elle prévenu qu'elle ne voulait pas tomber enceinte avant tout rapport sexuel ?

Ce sont des questions simples, pourquoi t'y dérobes-tu ? On croirait que tu veux nous cacher quelque chose, tu ne vas pas au bout de tes explications ! Si c'était comme ça aussi avec elle, ce n'est pas étonnant que cela ait foiré !

Pour vous, oui, selon vos arguments, la femme doit choisir. Personnellement je suis contre l'avortement sauf dans trois cas de figure :

1. La grossesse présente un risque pour la vie de la maman.

2. Le fœtus présente des signes d'handicap lourds, et le couple ne peut pas subvenir aux coûts que cela va représenter (la décision reviendra à une commission médicale plutôt relative et favorable à la décision du couple très généralement).

3. La maman est tombée enceinte suite à un viol.

Tout le reste sera INTERDIT, ceux qui pratiquent des avortements clandestins auront une peine de prison à vie (ou peine de mort) leurs complices aussi.

Me concernant, elle voulait tomber enceinte, puis le moment venu, elle n'y voyait que des contraintes, je l'ai dissuadé, mais je lui ai dit que je la soutiendrais quand même dans son choix (en l'accompagnant) bien que je n'étais pas d'accord.

Le 04/12/2017 à 20:29, JO81 a dit :

En effet, si une femme décide d'avorter, l'homme n'a pas son mot à dire, il ne peut pas empêcher cet acte et ainsi qu'on lui prive de paternité.

Par ailleurs je suis de ceux qui pensent que la souffrance de l'homme est complètement mis de côté lors des avortements.

Tant que l'enfant n'est pas né, il est une chose biologique dans sa mère.

C'est elle qui sait si elle veut garder "cette chose" jusqu'à son terme ou bien s'en séparer si elle ne se sent pas capable non seulment de le mettre au monde mais de l'assurer jusqu'à son âge adulte.

C'est de toutes façons un choix difficile.

Que le géniteur est parfois inconnu ou qu'une religion s'en mêle, alors à mon avis, qu'on lui foute la paix à cette femme.

Et puis il y a assez d'humains sur la Terre, un de moins ce ne sera pas un pb pour l'humanité.

il y a 20 minutes, JO81 a dit :

Le fœtus présente des signes d'handicap lourds, et le couple ne peut pas subvenir aux coûts que cela va représenter (la décision reviendra à une commission médicale plutôt relative et favorable à la décision du couple très généralement).

Dans un pays démocratique, une commission médicale n'a pas à être favorable au couple, ou spécialement à l'homme, ou spécialement à la femme, ou à n'importe qui d'autre, elle doit être neutre, sans plus. En outre, attendre la décision d'une commission serait une perte de temps, or un embryon, puis un fœtus, continue son développement de seconde en seconde, il s'agit donc de ne pas trainer justement : plus on attend, plus il est développé. Si l'avortement n'est plus autorisé après la 12ème semaine c'est qu'il y a une raison : c'est parce qu'il n'y a encore qu'un embryon minuscule, sans organes vitaux formés, sans connexions dans le cerveau... L'avortement a donc été autorisé sans s'éloigner d'une certaine morale, en France du moins. L'avortement peut avoir lieu même passé ce délai quand des handicaps lourds sont détectés, dans ce cas il s'agit d'une IMG et des médecins doivent donner leur avis avant que l'interruption soit accordé à la mère qui le souhaite. Voir : Dans le cas d'une IMG   

il y a 32 minutes, JO81 a dit :

Tout le reste sera INTERDIT, ceux qui pratiquent des avortements clandestins auront une peine de prison à vie (ou peine de mort) leurs complices aussi.

On n'en est plus là, sans oublier qu'interdire l'avortement reviendrait à contraindre des malheureuses à des avortements clandestins, souvent sans hygiène, sans la dextérité d'un médecin apte à le faire, ce qui peut mener au décès de la patiente. 

il y a 34 minutes, JO81 a dit :

Me concernant, elle voulait tomber enceinte, puis le moment venu, elle n'y voyait que des contraintes, je l'ai dissuadé, mais je lui ai dit que je la soutiendrais quand même dans son choix (en l'accompagnant) bien que je n'étais pas d'accord.

Bon c'est triste que ça se soit passé comme ça, si cela s'est vraiment passé comme ça, mais ce n'est pas une raison pour souhaiter la prison à vie ou la peine de mort à celles qui décident d'avorter et leurs "complices" : chaque cas est différent, la plupart en arrivent là parce que la grossesse n'était pas désirée dès le départ.

Il y a 2 heures, JO81 a dit :

Non. 

Je ne suis pas un tyran. 

Je dis juste que je n'ai pas eu le choix (alors que moi je voulais); point. En l'occurrence, il n'y a pas d'égalité des sexes là dessus.

L'argument qui dit "la femme fait ce qu'elle veut de son corps" ne tient pas debout d'un point de vue logique et naturelle dans le cas de la grossesse, puisque, justement, elle détient la vie d'un autre être humain pour qui elle décide à sa place, ce qu'elle applique pour elle, elle ne l'applique pas pour son enfant, ce qui est injuste. 

La nature est ainsi faîte. 

Sur ce cas précis j'en appelle au "bien commun". 

Petard l'horreur, parler de bien commun ! Tu n'as honte de rien. C'est quoi un enfant pour toi ? Le dernier jouer à la mode, qui sera viré par le prochain jeu à la mode ? L'animal de compagnie adopté à la SPA ou pire acheté la peau des fesses, pour être abandonné aux premières vacances ? 

Exact : un enfant ne peut être un "bien commun". C'est même horrible et inhumain de s'exprimer en ces termes. Tout comme c'est horrible de souhaiter la mort à des gens qui ont recours à l'avortement ou y participent en tant que personnel médical.

il y a 1 minute, Loargan a dit :

Dans un pays démocratique, une commission médicale n'a pas à être favorable au couple, ou spécialement à l'homme, ou spécialement à la femme, ou à n'importe qui d'autre, elle doit être neutre, sans plus. En outre, attendre la décision d'une commission serait une perte de temps, or un embryon, puis un fœtus, continue son développement de seconde en seconde, il s'agit donc de ne pas trainer justement : plus on attend, plus il est développé. Si l'avortement n'est plus autorisé après la 12ème semaine c'est qu'il y a une raison : c'est parce qu'il n'y a encore qu'un embryon minuscule, sans organes vitaux formés, sans connexions dans le cerveau... L'avortement a donc été autorisé sans s'éloigner d'une certaine morale, en France du moins. L'avortement peut avoir lieu même passé ce délai quand des handicaps lourds sont détectés, dans ce cas il s'agit d'une IMG et des médecins doivent donner leur avis avant que l'interruption soit accordé à la mère qui le souhaite. Voir : Dans le cas d'une IMG   

En réalité, on donne parfois la parole à un comité d'éthique (interne à l'établissement), ce comité intervient dans des cas précis, par ex. : la grossesse est à risque, les tests ont été lents à venir, la maman ne peut plus avorter légalement (selon le nombre de semaines), une commission décide si la mère peut interrompre la grossesse. Le comité se range toujours derrière l'avis de la maman, premièrement, parce qu'ils considèrent que c'est la meilleure personne qui peut savoir si elle peut assumer ou non, et secundo, comme c'est souvent des cas difficiles ils veulent témoigner de leur soutien et ainsi porter une part de "responsabilité" dans le choix. 

Voilà pourquoi dans des cas précis, dans une société où l'avortement est interdit, l’interruption de grossesse pourra être autorisé.

il y a 6 minutes, Loargan a dit :

On n'en est plus là, sans oublier qu'interdire l'avortement reviendrait à contraindre des malheureuses à des avortements clandestins, souvent sans hygiène, sans la dextérité d'un médecin apte à le faire, ce qui peut mener au décès de la patiente. 

 

Dans un Etat de droit, on sait faire respecter la loi. Si l'avortement est interdit et que les avortements clandestins sont punis de la peine de mort, je vous garantis que certains y réfléchissaient à deux fois.

il y a 7 minutes, Loargan a dit :

Bon c'est triste que ça se soit passé comme ça, si cela s'est vraiment passé comme ça, mais ce n'est pas une raison pour souhaiter la prison à vie ou la peine de mort à celles qui décident d'avorter et leurs "complices" : chaque cas est différent, la plupart en arrivent là parce que la grossesse n'était pas désirée dès le départ.

Ce sont mes idées. 

Il y a 17 heures, Promethee_Hades a dit :

 

Donc dans tout les cas si tu veux donner ou imposer ton avis, il te reste la masturbation.

Pas du tout : quelques paillettes de sperme au CECOS et vasectomie.
Si j'étais un homme c'est ce que je ferais.

il y a 45 minutes, JO81 a dit :

 

Pour vous, oui, selon vos arguments, la femme doit choisir. Personnellement je suis contre l'avortement sauf dans trois cas de figure :

1. La grossesse présente un risque pour la vie de la maman.

2. Le fœtus présente des signes d'handicap lourds, et le couple ne peut pas subvenir aux coûts que cela va représenter (la décision reviendra à une commission médicale plutôt relative et favorable à la décision du couple très généralement).

3. La maman est tombée enceinte suite à un viol.

 

Tout le reste sera INTERDIT, ceux qui pratiquent des avortements clandestins auront une peine de prison à vie (ou peine de mort) leurs complices aussi.

 

Me concernant, elle voulait tomber enceinte, puis le moment venu, elle n'y voyait que des contraintes, je l'ai dissuadé, mais je lui ai dit que je la soutiendrais quand même dans son choix (en l'accompagnant) bien que je n'étais pas d'accord.

 

Je pense que tu pourrais trouver ton bonheur dans certains pays. Malheureusement la France n'en fait pas partie et c'est heureux. 

il y a 5 minutes, Ines Presso a dit :

Petard l'horreur, parler de bien commun ! Tu n'as honte de rien. C'est quoi un enfant pour toi ? Le dernier jouer à la mode, qui sera viré par le prochain jeu à la mode ? L'animal de compagnie adopté à la SPA ou pire acheté la peau des fesses, pour être abandonné aux premières vacances ? 

Le "bien commun" est une formule politique qui nous vient d'Aristote, c'est dans ce sens que je l'emplois. 

Il s'agît d'une notion politique à laquelle on peut faire appel "moralement" quand nous n'arrivons plus à faire de choix étayés par la raison.

il y a 4 minutes, JO81 a dit :

 

Le "bien commun" est une formule politique qui nous vient d'Aristote, c'est dans ce sens que je l'emplois. 

Il s'agît d'une notion politique à laquelle on peut faire appel "moralement" quand nous n'arrivons plus à faire de choix étayés par la raison.

Bin voyons, impossible de parler de bien commun dans le cas d'une grossesse refusée. Car lui imposer la grossesse sous se prétexte, c'est ni plus ni moins que la soumettre à la volonté de l'homme. Et je ne parle même pas là de l'enfant qui n'aîtra en n'étant pas désiré. 

Si le bien commun doit passer par la soumission d'une personne à une autre, la femme à l'hommee, c'est sans moi, pas envie de retourner au statut de la femme à l'époque de néandertal. 

il y a 7 minutes, JO81 a dit :

 

En réalité, on donne parfois la parole à un comité d'éthique (interne à l'établissement), ce comité intervient dans des cas précis, par ex. : la grossesse est à risque, les tests ont été lents à venir, la maman ne peut plus avorter légalement (selon le nombre de semaines), une commission décide si la mère peut interrompre la grossesse. Le comité se range toujours derrière l'avis de la maman, premièrement, parce qu'ils considèrent que c'est la meilleure personne qui peut savoir si elle peut assumer ou non, et secundo, comme c'est souvent des cas difficiles ils veulent témoigner de leur soutien et ainsi porter une part de "responsabilité" dans le choix. 

 

Non ça c'est du n'importe quoi.
d'abord ce n'est pas un comité d'éthique mais un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal, ensuite il arrive qu'on refuse les demandes d'IMG. C''est rare mais ça existe.

à l’instant, chanou 34 a dit :

Non ça c'est du n'importe quoi.
d'abord ce n'est pas un comité d'éthique mais un centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal, ensuite il arrive qu'on refuse les demandes d'IMG. C''est rare mais ça existe.

Oui. C'est un comité qui juge de la situation d'un point de vue "éthique". 

C'est refusé quand il y a aucune raison valable, par ex : le fœtus ne présente aucune anomalie, la mère ne risque pas sa vie, la situation des parents est stable, là effectivement il n'y a aucune raison de l'accepter après 12 semaines. 

Ca arrive aussi quand on n'est pas dans ce cas :

Citation

une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic »

Autrement dit quand la malformation dépistée ne rentre pas dans ce cadre. Exemple ; un couple qui demande une IMG pour une malformation unilatérale  de la main foetale, ou pour un rein en moins,  a de forts risques de se la faire refuser.

On la refuse aussi pour les fentes labiales isolées.

" (la décision reviendra à une commission médicale plutôt relative et favorable à la décision du couple très généralement) ".......on croit rêver (plutôt cauchemarder hein)......vive la dictature médicale!!!!!!....punaise ....il va finir par m'agacer lui.....

" Voilà pourquoi dans des cas précis, dans une société où l'avortement est interdit "......ouais on commence à discerner de quelle genre de société vous venez.....ou quel genre de société à votre sympathie....

@Loargan"pour garder son honneur de mâle..." l'honneur du mâle ce n'est pas de réduire la femelle à un objet de domination....

Punaise dire que certains m'ont traité de réactionnaire!! ....par rapport à lui je suis un petit joueur.....

Il y a 2 heures, JO81 a dit :

Le "bien commun" est une formule politique qui nous vient d'Aristote, c'est dans ce sens que je l'emplois. 

Du temps d'Aristote, effectivement, l'enfant était un bien. Quand il ne dépassait point une certaine corpulence à la naissance, il était abandonné aux vautours, et le père avait droit de vie et de mort sur son épouse et sa progéniture. Moralité : Aristote n'est plus dans l'air du temps.

Il y a 2 heures, Foraveur a dit :

l'honneur du mâle ce n'est pas de réduire la femelle à un objet de domination....

Pas pour moi mais dans la tête de certains c'est le cas.  

Il y a 2 heures, JO81 a dit :

Si l'avortement est interdit et que les avortements clandestins sont punis de la peine de mort, je vous garantis que certains y réfléchissaient à deux fois.

Idem : si on menaçait de la peine de mort les Français qui ne se donnent pas la peine d'écrire correctement leur propre langue, certains y réfléchiraient à deux fois avant de la massacrer par d'immondes fautes de syntaxe, d'orthographe et de conjugaison.

Le 04/12/2017 à 20:36, Crabe_fantome a dit :

Ne pas avoir le dernier mot te semble sans doute pénible parce que ça te rappelle que tu ne peux pas contrôler le corps des femmes... Mais tu as ton mot à dire. Oui, même en tant que troll tu as ton mot à dire... 

Les femmes non plus ne contrôlent pas leur corps. L'Education Sexuelle à l'Ecole; des bonnes paroles datant des années 70 ! (une heure en un an en 3ème). Je propose qu'on supprime une semaine de vacances pour apprendre aux jeunes ce qu'est la Contraception.

Le 04/12/2017 à 21:09, bcbg a dit :

Le  corps de la femme ne lui appartient pas , mais l'enfant quI y  loge oui 

Pour moitié c'est vrai.

il y a 18 minutes, pila a dit :

Les femmes non plus ne contrôlent pas leur corps. L'Education Sexuelle à l'Ecole; des bonnes paroles datant des années 70 ! (une heure en un an en 3ème). Je propose qu'on supprime une semaine de vacances pour apprendre aux jeunes ce qu'est la Contraception.

Il y a un contrôle, pas une maîtrise. On pourrait garder la semaine de vacances et ouvrir une section pédagogique sur le forum

Le 04/12/2017 à 21:28, bcbg a dit :

J'ai utilise le mot "loge" car il est bien au chaud dans le ventre de la mere. Embryon ou pas , le pere a son mot a dire Et  s'il ne veut pas que la femme avorte , son souhait doit etre respecte ! Quand on ne veut pas D'enfant  on en fait pas 

Oui là le feminin l'emporte sur le masculin.