Une mère de djihadiste jugée pour avoir envoyé de l'argent à son fils en Syrie

il y a 11 minutes, samira123 a dit :

ce qui est bien, c'est que les parents  soient informés des risques qu'ils peuvent avoir en voulant aider leurs enfants. 

Bien d'accord.

Si je lis bien et copie bien..." Sous le coup d'une interdiction de sortie du territoire "......

à l’instant, Foraveur a dit :

Si je lis bien et copie bien..." Sous le coup d'une interdiction de sortie du territoire "......

Oh excuse moi, j'ai mal lu tu as raison 

C'est moi qui vous prie de m'excuser j'aurai du le comprendre .....

il y a 5 minutes, Foraveur a dit :

C'est moi qui vous prie de m'excuser j'aurai du le comprendre .....

Et pour le coup c'est bien vrai : Qu'est ce qu'il fichait à Francfort celui-là ? 

Certes l'Etat a sa part de responsabilité mais la mère aussi ....

Elle est curieuse cette affaire. D'abord je ne vois pas, en ayant pris le soin d'aller m'informer, que cette mère ait été condamnée à 10 ans de prison, il s'agit là de ce qu'elle risque au maximum. Je vois que les frères vont aussi être poursuivis.

Si une condamnation est prononcée, cela découlera de cette déclaration désormais officielle : nous sommes en guerre. Dans un état de guerre, les familles des ennemis, appelés aujourd'hui terroristes, sont le plus souvent poursuivies et condamnées. En Israël les maisons des familles des terroristes sont détruites. Israël est en guerre.

Dans un tel environnement mental il ne s'agit plus de culpabiliser la mère. Ni le père, ni le frère, il s'agit de faire la guerre y compris aux communautés les plus proches dont fait partie le terroriste.

N'attendons pas d'une mère qu'elle livre son fils. J'espère d'ailleurs qu'elle ne le fera pas. Il ne s'agit pas de casser les liens familiaux, aurore d'un monde totalitaire, non il s'agit de mener une guerre.

Les états d'âme de certains proviennent de ce fait culturel : la France défend l'universalité des droits de l'homme. Mais dans un état de guerre ces droits sont mis sous le boisseau. Ca choque.

Soit nous sommes en état de guerre et nous devons assumer le fait que nous décidons de poursuivre la communauté la plus proche du terroriste, nous devons donc assumer notre violence, soit nous ne le sommes pas et alors cette mère ne sera pas condamnée.

Mais demander à une mère de dénoncer son enfant c'est s'éxonérer de notre propre violence; en la forçant à commettre un acte de délation cela nous permettrait de ne pas voir, de refuser de voir que nous sommes nous aussi partisans de la violence lorsqu'elle nous semble justifier.

La violence de la guerre, à nous de l'assumer. Ne soyons pas lâches au point de demander à une mère de dénoncer son fils. Soyons assez lucides : oui si nous faisons la guerre, alors nous devenons violents. Pour contrer la violence terroriste certes, mais nous devenons violents quand même. Ou alors refusons de nous déclarer en état de guerre.

A titre personnel nous déclarer en situation de guerre est une déclaration à laquelle je ne souscris pas.

Faudrait pas oublier que les djihadistes qui se battent en Syrie, Irak et Sahel, sont nos ennemis...

Ceux qui partent de France et qui bénéficient de la nationalité française ne sont ni moins que des traites et ceux qui les financent au départ de la France, le sont également !

Qu'une mère aide son fils, on peut le comprendre, mais celui qui se fera blesser ou pire tuer par ce fils (peut-être un français), je ne pense pas qu'il aura (aurait) la même complaisance vis à vis de la mère.

Il est quand même bizarre d’accueillir (au retour de Syrie, etc...) parfois avec une  certaine mansuétude des individus qui se sont alliés à nos ennemis et qui ont tué voire torturé...

Un petit délinquant sera plus puni que certains djihadistes de retour au pays...

Il y a 3 heures, January a dit :

Une mère de djihadiste jugée pour avoir envoyé de l'argent à son fils en Syrie

 

C'est un procès inédit. Une mère de famille est renvoyée ce mardi 5 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir envoyé de l'argent à son fils de 21 ans parti faire le djihad en Syrie. Accusée de financer le terrorisme, Nathalie Haddadi risque jusqu'à dix ans de prison. Une accusation que cette Alsacienne juge aujourd'hui injuste, assurant avoir toujours voulu aider son fils. Agé de 21 ans, Abbes Bounaga est décédé en août 2016 en Syrie.

"J'ai perdu mon fils. [...] Et je me retrouve devant ce tribunal. J'ai le sentiment d'être à terre et que l'on continue à s'acharner"

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20170905.OBS4243/une-mere-de-djihadiste-jugee-pour-avoir-envoye-de-l-argent-a-son-fils-en-syrie.html

 

C'est terrible...elle a perdu son enfant, et simplement pour avoir voulu l'aider, elle se retrouve accusée...Vous ne pensez pas qu'elle est assez punie comme ça? Parmi ceux qui l'accablent sur ce fil, combien savent ce que c'est que de perdre un enfant?

il y a 9 minutes, chanou 34 a dit :

C'est terrible...elle a perdu son enfant, et simplement pour avoir voulu l'aider, elle se retrouve accusée...Vous ne pensez pas qu'elle est assez punie comme ça? Parmi ceux qui l'accablent sur ce fil, combien savent ce que c'est que de perdre un enfant?

Et ceux qui ont perdu la vie ou ont été blessé à cause de cet enfant, tu y penses ?

il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

Et ceux qui ont perdu la vie à cause de cet enfant, tu y penses ?

Condamner cette mère ne les ressuscitera pas! Qu'on la laisse tranquille. Elle ne peut même pas se rendre sur sa tombe. Il y a des haines et des ressentiments qui doivent s'éteindre avec la mort.

il y a 6 minutes, chanou 34 a dit :

Condamner cette mère ne les ressuscitera pas! Qu'on la laisse tranquille. Elle ne peut même pas se rendre sur sa tombe. Il y a des haines et des ressentiments qui doivent s'éteindre avec la mort.

Aider un ennemi au pays que l'on soit de sa famille ou nom, c'est de la complicité voire de la traitrise....

Pour rappel, les gens qui rejoignent deash ne sont pas des saints, c'est tortures, crimes, viols, horreurs en tous genres, etc...

Et qui va sur les tombes de ceux qui ont été torturés et tués par ce type ?

il y a 2 minutes, Anatole1949 a dit :

Aider un ennemi au pays que l'on soit de sa famille ou nom, c'est de la complicité voire de la traitrise....

 

 

 

C'était son fils. Avant d’être quoi que ce soit sur Terre, elle est d'abord sa mère. Que vous le compreniez ou pas n'y change rien. J'aurais fait comme elle. Et sans une trace de remords ou d'hésitation.

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

C'était son fils. Avant d’être quoi que ce soit sur Terre, elle est d'abord sa mère. Que vous le compreniez ou pas n'y change rien. J'aurais fait comme elle. Et sans une trace de remords.

Il faudrait donc plaindre la mère de ce fils djihadiste parce qu'elle l'a aidé financièrement et qu'il est mort et oublier ceux que ce djihadiste à massacrés ?

Quand on aide un criminel en connaissance de cause on est complice des actes de celui-ci, que l'on soit sa mère ou non !

il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

 

Il faudrait donc plaindre la mère de ce fils djihadiste parce qu'elle l'a aidé financièrement et qu'il est mort et oublier ceux que ce djihadiste à massacrés ?

 

 

 

Vous faites ce que vous voulez, vous interprétez ce que j'ai écrit et surtout ce que je n'ai pas écrit, comme vous voulez. C'est votre affaire.

χαίρε

Il y a 1 heure, aliochaverkiev a dit :

La violence de la guerre, à nous de l'assumer. Ne soyons pas lâches au point de demander à une mère de dénoncer son fils. Soyons assez lucides : oui si nous faisons la guerre, alors nous devenons violents. Pour contrer la violence terroriste certes, mais nous devenons violents quand même. Ou alors refusons de nous déclarer en état de guerre.

A titre personnel nous déclarer en situation de guerre est une déclaration à laquelle je ne souscris pas.

dénoncer ,non ...la preuve elle ne l'a pas fait ...la justice demande juste que lorsqu'on sait que quelqu'un bascule dans le terrorisme ,on ne le finance pas ,qu'il soit proche ou pas ....

c'est ce qui arrive à cette femme ,on savait pertinemment que c'était un radicalisé et ses proches le savaient également ..je suis même persuadé que c'était un grand soulagement pour elle de le savoir en Syrie , elle avait d'ailleurs essayé de s'en débarrasser en l'envoyant en Algérie chez son père qui avait certainement autre chose à faire que de s'occuper d'un apprenti terroriste  ,mais ça n'avait pas marché  .....

Dura lex, sed lex, la loi est dure mais c'est la loi. Pauvre femme , qui n'a rien compris, mais qui n'a rien voulu comprendre aussi, qui n'a pas cherché et voulu voir au de la de son cœur Omnia vincit amor l'amour subjugue tout les cœurs. Pauvre femme qui ne vit que dans son monde, en ignorant le monde. Pauvre État qui vit dans une situation hypocrite nous somme en guerre, mais nous n'en appliquons pas les règles, par démagogie. Elle peut être heureuse cette femme qu'elle soit justiciable au civil et non comme il devrait être d'un tribunal militaire, ou elle serait passible d'une amende de 300.000 € avec la perpétuité à la clef.

Par ce que bien que ce soit une imbécile, par ce qu'elle vit dans son monde fermé, elle ne sait pas que Nul n'est censé ignoré la loi. Hors la en la demeure c'est son couperet qui choit. Son amour pour son fils la aveuglé, elle n'a rien voulu savoir d'autres que son fils avait besoin d'elle, mais sans rien vouloir connaître. Dans ce cas là c'est son fils qui l'a condamné au chagrin de le perdre, comme a sa propre incompréhension des conséquences, son fils a part la joie qu'il lui a donné de venir au monde à condamné sa mère à la souffrance.

Parlons d'un sujet neutre, nous sommes mère, ( même nous les hommes, mettons nous dans une peau de femme ) , notre fils nous réclame une aide, c'est immédiat nous ne voulons que l'aider c'est la chaire de notre chaire, c'est notre prolongement, c'est notre espérance, c'est plus que notre propre vie. Mais si cette aide consiste à faire des actes associaux, de tuer, de porter atteinte à qui que ce soit, cela peut même être ses frères et sœurs dans les conséquences, sommes nous en devoir de l'aider, même au nom de l'amour, par l'agissement de se fils nous en portons alors une culpabilité.

Il y a 7 heures, Kégéruniku 8 a dit :

Elle a dû vraiment envoyer de grosses sommes, parce qu'il ne me semble pas que Lafarge risque une peine du même acabit.

Et pourtant Lafarge mériterai largement d'être condamné.... Tout comme elle, à titre d'exemple....

Aider son enfant a prouver son innocence ok..mais si il est réellement coupable et que un jugement le reconnait tel...alors qu'il assume, fasse sa peine et basta...et si c'est un terroriste alors le renier est la chose a faire .....

Cette femme de 43 ans est accusée d'avoir payé des billets d'avion pour l'Algérie à son fils Belabbas Bounaga, qui y avait rejoint son père début novembre 2015 alors qu'il était visé par une interdiction de sortie du territoire français à l'issue d'une peine d'emprisonnement. Il est reproché à la prévenue, musulmane non pratiquante, de lui avoir ensuite payé d'autres billets d'avion et fait parvenir de l'argent alors qu'il voyageait en Malaisie.

Dix-huit mois d'emprisonnement ont été requis

Un an d'emprisonnement, dont six mois avec sursis, a été requis à l'encontre du frère cadet de Belabbas Bounaga, accusé de lui avoir fait parvenir de l'argent - issu du trafic de drogue. Pour la même raison, trois ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt ont été requis contre le meilleur ami du jihadiste. Contre Belabbas Bounaga, jugé par défaut en l'absence de certitude sur sa mort, le procureur a demandé 10 ans de prison et un mandat d'arrêt.

Article complet : http://www.francetvinfo.fr/france/jihadistes-francais/prison-ferme-requise-contre-une-mere-de-jihadiste-pour-financement-du-terrorisme_2359877.html