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Qu'est ce qu'un sujet philosophique ?

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metal guru

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Membre, Posté(e)
CAL30 Membre 422 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 11/08/2017 à 18:53, deja-utilise a dit :

C'est effectivement une aide précieuse pour certaines personnes, nombreuses sur cette planète, pour endurer, supporter l'existence elle-même, lui donner un sens à l'opposé de l'absurdité apparente de la vie.

 

De mon côté, et sans vouloir être désobligeant, c'est une béquille dont je ne ressens pas l'utilité, j'accepte le non-sens de la vie et la non finalité de celle-ci, avant que je naisse je n'existais pas, après ma mort je n'existerai plus, je suis né poussière et je retournerai poussière en quelque sorte, ou dit autrement, dans la conduite de ma raison, c'est une hypothèse superflue !

 

Le sens de la vie peut être celui que je lui donne tout simplement, si l'on accepte l'idée d'un libre-arbitre, non pas permanent mais opportun, mais je me rends surtout compte que le sens m'importe peu finalement, seule ma conduite quotidienne a une valeur, ce sont mes actes qui me définissent le mieux, y compris ceux potentiels que je nomme pour l'occasion principes de vie, ou dit autrement, vivre dans le souci de n'avoir aucun regret présentement et à venir... 

Le philosophe n'attend qu'une chose : ajouter une troisième dimension à son film. A la fin de son film il ne pourra pas le regarder mais les bribes qui éventuellement resteront donneront du relief.

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Membre, 60ans Posté(e)
fleur75 Membre 301 messages
Forumeur activiste‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, CAL30 a dit :

C'était une petite boutade qui se voulait furtive (la réponse est : le journal "le monde").

Cela n'avait comme seul objectif que de souligner l'imprécision de tes propos : ta réponse ne disant rien sur ce qu'est précisément une démarche philosophique.

 

je lis parfois le monde diplomatique et le canard enchainé

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  • 1 mois après...
Membre, Enigmologue, Posté(e)
contrexemple Membre 6 293 messages
Enigmologue,
Posté(e)

Salut,

Qu'est ce qu'un sujet philosophique ?

C'est un sujet auquel on ne répond pas, ou sinon en montrant qu'il est difficile d'y répondre.

Bonne journée.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le ‎2017‎-‎08‎-‎05 à 05:52, metal guru a dit :

Bonjour, ou bonsoir selon l'heure à laquelle vous lirez ce sujet.

Je me permets de demander ce qu'est pour vous un sujet philosophique, car n'ayant moi même aucune connaissance en la matière ( pas de scolarité et une démarche autodidacte très succincte ), il m'arrive tout de même de passer dans cette rubrique pour lire certains des intervenants, qui m’apprennent beaucoup et m’impressionnent souvent !

Par contre, je ne sais pas si cela vient de ma méconnaissance de la façon dont on peut envisager la philosophie, mais je trouve qu'il y a parfois un décalage énorme dans la qualité des interventions, mais aussi dans celle des sujets proposés! J'ai l'impression que quelquefois les titres sont l’œuvre d'un générateur de phrases aléatoires, ou comme s'il suffisait de choisir un mot clé et de lui en associer un autre un peu ésotérique, romanesque ou mystérieux pour créer une discussion !

Qu'en pensent les habitués de cette section ?

De façon générale, le philosophe se penche non seulement sur un sujet quelconque de l'existence, mais aussi sur les structures de l'esprit (concepts, raisonnements, doctrines, etc.) qui permettent de penser ce sujet.

Si je pose la question "Comment puis-je être heureux ?", alors je ne me penche pas sur les structures de l'esprit qui président à ce questionnement. Cela reste une question particulière. Les autres peuvent m'aider, mais d'une façon purement extérieure.

Si par contre je pose la question "Qu'est-ce que le bonheur ?", alors là, je me penche sur les structures de mon esprit et je les remets en cause. J'ouvre un questionnement auquel les autres peuvent se joindre de façon intime.

En l'occurrence, ton sujet invite à se questionner non seulement sur ce qu'est un sujet philosophique, mais aussi sur ce qu'est la philosophie, donc sur les structures de l'esprit qui permettent de penser ce sujet.

Évidemment, l'amorce ne fait pas foi de tout, et un sujet ne devient réellement philosophique que si les participants y viennent par la suite avec une attitude philosophique.

L'ensemble des mauvaises interventions sur le forum se ramènent à un trait général: elles livrent une pensée qui ne remet pas en question ses propres présuppositions, ses propres structures.

Pour manifester l'attitude inverse d'une pensée qui remet en question ses propres présuppositions, il ne s'agit pas de faire en sorte que chaque intervention exprime un doute, une tergiversation à l'égard de soi-même, ce qui serait foncièrement ridicule. Un intervenant sûr de lui peut manifester cette attitude dans la mesure où il explicite la forme de ces présuppositions. Il montre alors implicitement qu'il les connaît, donc qu'il les a réfléchies, donc que le doute à leur sujet l'a visité.

Évidemment, au-dessus d'une question donnée, l'échelle des présuppositions peut être longue, très longue. Si bien qu'avant de dire qu'une question est philosophique, il faudra franchir une certaine distance dans cette échelle. Par exemple, on dira de prime abord que même si elle questionne les structures de l'esprit sous-jacente, la question "Faut-il abroger l'Obamacare" est une question politique parce que la plupart y répondront sur la base des différentes doctrines politiques existantes, ou en feront un débat entre ces différentes doctrines. La question devient philosophique si elle se hausse au-dessus de ce corpus de doctrines politiques admises et qu'elle se permet de les questionner. On tombe alors dans le domaine de la philosophie politique. Que l'on questionne ensuite les présupposés qui font de la philosophie politique une nécessité, par exemple "l'homme est-il un animal social ?", et on tombe alors dans la philosophie générale.

Il y a aussi des sujets où l'échelle des présuppositions est plus courte, comme celui de l'amour. Qu'est-ce que l'amour ? On peut évoquer certaines notions communes, certaines notions psychologiques, mais cette question en appelle vite à la source même de notre pensée. On dirait toutefois que pour ces questions de "courte échelle", le saut à effectuer pour tomber dans l'élément de la philosophie est plus difficile. D'où le fait qu'on aura souvent en parallèle des intervenants qui se cantonneront inévitablement dans des banalités, pendant que d'autres vaqueront vaillamment à l'élaboration philosophique du sujet.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Dompteur de mots a dit :

De façon générale, le philosophe se penche non seulement sur un sujet quelconque de l'existence, mais aussi sur les structures de l'esprit (concepts, raisonnements, doctrines, etc.) qui permettent de penser ce sujet.

Ce retour de l'esprit sur lui-même, nous pouvons l'appeler réflexion.

Sur mon blogue toutefois, j'affirme que la réflexion consiste à penser pour et par soi-même. C'est que l'essence de la réflexion n'est pas de se pencher sur les structures de la pensée qui nous habitent: cela n'en est que le moyen. L'essence de la réflexion est plutôt l'élan qui fait se lancer l'individu vers ces espaces d'ambiguïtés pour se les approprier quelque peu et y aménager quelque chose qui ressemble à du sens. 

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Invité Hyaden
Invités, Posté(e)
Invité Hyaden
Invité Hyaden Invités 0 message
Posté(e)

@aliochaverkievdevrait pouvoir apporter sa contribution aussi.

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Parmi les noms communs il y a (en simplifiant) trois catégories : les mots qui désignent une chose précise et observable, les mots qui sont des concepts concrets c'est-à-dire des généralisations (par exemple : le soleil, cela désigne un objet précis ; la table, dans le dictionnaire, cela désigne dans la définition l'ensemble des tables, les caractéristiques propres à toutes les tables, c'est un concept concret) et enfin des mots abstraits, des mots qui expriment des idées. Une idée est un concept abstrait , qui ne réfère pas à une réalité observable, identifiable dans ses contours (spatiaux et temporels).

Un sujet philosophique est un sujet qui traite des idées, des concepts abstraits.

Par exemple la liberté est une idée. La question : qu'est ce que la liberté ?  est un sujet philosophique.

Pour répondre à la personne qui a lancé le fil je lui dirai donc que nous philosophons tous de temps à autre, et que, pour philosopher, nul besoin d'avoir fait des études. Tout le monde est légitime à donner son point de vue sur la liberté.

(Pour les pointillistes il existe bien sûr encore d'autres mots communs qui désignent par exemple une action, ce sont des mots-valises qui synthétisent une action, bon je ne cherche pas non plus à être parfaitement exhaustif).

 

Cela dit la philosophie est aussi, parallèlement à sa pratique usuelle, une discipline qui repose sur un socle de savoirs, tout comme les mathématiques. Cette philosophie-là est plus savante, elle exige l'étude, mais elle n'est plus enseignée (sauf dans le cadre universitaire bien entendu). J'en parlerai plus tard.

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une idée est un concept abstrait , qui ne réfère pas à une réalité observable, identifiable dans ses contours (spatiaux et temporels).

 

Bonjour,

Dites c'est quoi une idée complètement déjantée, déconnectée de l'expérience : une lubie peut-être ?

Ensuite être plus libre c'est avoir davantage de choix, tout simplement : en prison entre quatre murs je suis très peu libre, n'ai que peu de possibilités de choix, idem désargenté je suis très peu libre et si je gagne au loto je suis très libre ainsi de suite.

=> l'homme de 2017 est autrement plus libre que celui de Cromagnon, c'est extrêmement simple et non du flagrant délire d'abus de concrétude, de comprendre cela !

... vous avez une autre idée de ce qu'est "être libre" ou quoi ?

Modifié par placide3
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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 134 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 33 minutes, placide3 a dit :

Une idée est un concept abstrait , qui ne réfère pas à une réalité observable, identifiable dans ses contours (spatiaux et temporels).

 

Bonjour,

Dites c'est quoi une idée complètement déjantée, déconnectée de l'expérience : une lubie peut-être ?

Ensuite être plus libre c'est avoir davantage de choix, tout simplement : en prison entre quatre murs je suis très peu libre, n'ai que peu de possibilités de choix, idem désargenté je suis très peu libre et si je gagne au loto je suis très libre ainsi de suite.

=> l'homme de 2017 est autrement plus libre que celui de Cromagnon, c'est extrêmement simple et non du flagrant délire d'abus de concrétude, de comprendre cela !

... vous avez une autre idée de ce qu'est "être libre" ou quoi ?

Vous voulez définir la liberté en fonction du nombre de choix, ou autrement dit de la quantité. Mais comment pouvez-vous être sûrs que ce sont bien des choix qui s'offrent à vous ? Comment être sûr que ces choix ne soient pas choisis par d'autres, sur mesure pour vous et pour vous cacher d'autres choix, auxquels vous n'aurez plus accès ? Et votre conditionnement, qu'en faîtes-vous ?

SI je croyais à la liberté, j'opterais pour une définition qui se base sur des critères de qualité et non de quantité.

L'homme de 2017; plus libre que l'homme de Cro-Magnon, rien ne semble moins sûr, au regard des clichés, des leçons apprises, des réflexes de penser et d'agir conditionnés, de la pensée et des idées mises en boîte et vendues en supermarché.

Je crois qu'enfermé entre quatre murs, au fond d'une prison, il y a encore moyen d'être plus libre que l'homme de 2017.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour répondre à Placide 3, par exemple là, vous êtes en train de philosopher sur l'idée de liberté. Et Don  Juan aussi. Chacun a bien sûr son avis, chacun philosophe.

Un concept abstrait c'est, je prenais ce mot comme exemple, la liberté. La liberté ne correspond à aucun objet observable. Vous  aurez beau vous tenir assis sur votre chaise en regardant le paysage vous ne verrez jamais passer la liberté. C'est cela que nous appelons un concept abstrait. L'égalité est un concept abstrait, en cela encore qu'en restant assis sur votre chaise vous ne verrez jamais passer l'égalité; impossible de faire de la liberté ou de l'égalité un "objet". Vous ne pouvez pas vous en saisir et la mettre dans votre frigo, vous comprenez ?

En philosophie l'Idée est la production de la raison pure tandis que le concept est la production de l'entendement (l'intelligence scientifique). Ce n'est pas moi qui invente ! Ce sont là les fondamentaux de tous les cours de philosophie universitaire.

Autre concept pur (ou abstrait) par exemple : le principe de causalité. Le principe de causalité vous ne le verrez jamais passer devant vos yeux, jamais vous ne pourrez le prendre. Vous comprenez ? Vous comprenez la différence entre le concret et l'abstrait ?  

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Membre, Posté(e)
placide3 Membre 522 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Idée :

 

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/id%C3%A9e/41403

 

 

  • Représentation abstraite, élaborée par la
    pensée, d'un être, d'un rapport, d'un
    objet, etc. ; concept,
    notion : L'idée
    du beau. Les rapports du mot et de l'idée
    qu'il
    représente.

 

Abstraire :

 

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/abstraire/301?q=abstraire#291

 

 

  • Isoler mentalement un élément, un caractère d'un ensemble afin de le considérer à part.

 

 

 

Donc représentation abstraite oui mais pour que l’idée soit valide d'un point de vue philosophique ou scientifique il faut l'abstraire d’un objet concret, sans cela idée non valide de ces points de vue ou pur fantasme ou lubie : les hommes des cavernes ne pouvaient se faire aucune idée de l’ADN car ils ne l’avaient pas encore découvert ; l ‘idée de création du monde en sept jours est depuis toujours une parfaite lubie puisque rien dans le monde physique ou concret n’a jamais indiqué cela, très probablement lancée à quelque moment par quelqu'égaré ici ou là, ayant entendu des voix ou sa folie propre allez savoir à l'époque les psychiatres n'existaient pas encore, aux tous débuts de la vie d'un peuple ou d'une secte ou d'une religion, ensuite erreur funeste relayée, colportée par tradition orale genre histoire marseillaise ou téléphone arabe, flagrant délire d'abus d’us et de coutumes en somme => de nos jours, eu égard aux connaissances scientifiques actuelles sur la question qui que ce soit au moins un brin normalement constitué pense, croit, dit ou enseigne que l’univers n'a pas été créé en sept jours, bien entendu.

=> il faut peut-être distinguer les idées valides des idées non valides, selon tels ou tels points de vue : une idée peut valoir d’un point de vue théologique, ne pas valoir d’un point de vue philosophique ou scientifique.

 

 

 

Vous voulez définir la liberté en fonction du nombre de choix, ou autrement dit de la quantité. Mais comment pouvez-vous être sûrs que ce sont bien des choix qui s'offrent à vous ?

 

... si vous croyez que les murs d'une prison ne sont pas contraignants ou que sans argent vous êtes très libre, libre à vous => essayez donc pour voir : le pape François dernièrement a voulu jouer aux passe-muraille sur son auto blindée, au final quel bleu magnifique !

Modifié par placide3
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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

 

Il y a 10 heures, aliochaverkiev a dit :

Pour répondre à la personne qui a lancé le fil je lui dirai donc que nous philosophons tous de temps à autre, et que, pour philosopher, nul besoin d'avoir fait des études. Tout le monde est légitime à donner son point de vue sur la liberté.

Philosopher ne consiste pas à donner son point de vue sur un mot abstrait. Chacun peut donner son point de vue, mais cela ne signifie pas qu'il s'agisse de philosophie.

Ensuite, je n'aime pas la manière dont vous séparez strictement les 3 ordres de mots. C'est réducteur, ça introduit des cloisonnements rigides, et ça confine la philosophie à un domaine qui porte à la masturbation intellectuelle ou à la pédanterie. Comprenez-moi bien: ce n'est pas votre séparation que je remets en cause. On peut très bien séparer les mots de la manière dont vous le faites. Non, c'est plutôt l'usage que vous en faites que je conteste.

Bergson a pondu tout un ouvrage philosophique sur le rire. Le rire: un "concept concret". Ou alors, songeons aux débats éthiques sur le clonage. Le clonage: un autre "concept concret". Évidemment, le questionnement philosophique fait s'éclater les frontières de ces concepts concrets: le rire devient dans les mains de Bergson un concept désignant un phénomène humain général, de même pour le clonage, qui n'est plus, chez l'éthicien, une simple opération de technique génétique, mais un phénomène humain ayant une signification globale. Mais voilà: déjà, les cloisonnements entre idées et concepts ne sont plus aussi étanches qu'il en paraissait tout à l'heure.

Il ne faut sans doute pas trop obséder sur les mots, les idées, les concepts. Il est vrai que l'idée est l'arme typique du philosophe, mais ce n'est qu'une arme justement. À mettre l'accent sur celle-ci, on court inévitablement le risque que les gens s'en entourent et se croient aussitôt philosophes. Alors qu'il ne suffit évidemment pas de vomir des idées pour philosopher.

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Dompteur de mots a dit :

 

Philosopher ne consiste pas à donner son point de vue sur un mot abstrait. Chacun peut donner son point de vue, mais cela ne signifie pas qu'il s'agisse de philosophie.

Ensuite, je n'aime pas la manière dont vous séparez strictement les 3 ordres de mots. C'est réducteur, ça introduit des cloisonnements rigides, et ça confine la philosophie à un domaine qui porte à la masturbation intellectuelle ou à la pédanterie. Comprenez-moi bien: ce n'est pas votre séparation que je remets en cause. On peut très bien séparer les mots de la manière dont vous le faites. Non, c'est plutôt l'usage que vous en faites que je conteste.

Bergson a pondu tout un ouvrage philosophique sur le rire. Le rire: un "concept concret". Ou alors, songeons aux débats éthiques sur le clonage. Le clonage: un autre "concept concret". Évidemment, le questionnement philosophique fait s'éclater les frontières de ces concepts concrets: le rire devient dans les mains de Bergson un concept désignant un phénomène humain général, de même pour le clonage, qui n'est plus, chez l'éthicien, une simple opération de technique génétique, mais un phénomène humain ayant une signification globale. Mais voilà: déjà, les cloisonnements entre idées et concepts ne sont plus aussi étanches qu'il en paraissait tout à l'heure.

Il ne faut sans doute pas trop obséder sur les mots, les idées, les concepts. Il est vrai que l'idée est l'arme typique du philosophe, mais ce n'est qu'une arme justement. À mettre l'accent sur celle-ci, on court inévitablement le risque que les gens s'en entourent et se croient aussitôt philosophes. Alors qu'il ne suffit évidemment pas de vomir des idées pour philosopher.

Quand quelqu'un ne connaît rien à un sujet j'essaye de l'initier. La personne qui a lancé ce fil ne connaît rien de la philosophie. Je tente d'être pédagogue. De lui faire toucher du doigt un début du début. Vous vous mettez d'emblée au niveau des "sachants". Vous ressemblez à un homme qui veut parler du roman à un enfant du CP qui apprend à lire !  Mettez-vous un peu à la place de celui qui ne sait rien, ne pensez pas qu'à vous, tentez de vous oublier, tentez d'être généreux. N'essayez pas d'emblée d'entrer dans un rapport de force contre moi en tentant de vous rassurer sur votre puissance. Il ne s'agit ni de vous, ni de moi, il s'agit de faire comprendre à quelqu'un qui ne connaît rien d'un sujet quelque chose de ce sujet. Et si vous pensez que ma pédagogie n'est pas la bonne, et bien, au lieu de me critiquer, tenter une nouvelle pédagogie !

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Invité Hyaden
Invités, Posté(e)
Invité Hyaden
Invité Hyaden Invités 0 message
Posté(e)
il y a 41 minutes, aliochaverkiev a dit :

Hum hum ...oui !!! Je vais me mettre à parler comme Zarathoustra ! Rien que pour vous Hyaden :ninja:

Ô extase.

 

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Hyaden a dit :

Ô extase.

 

Extase (en philosophie) : du grec ekstasis, action de se déplacer, d'être hors de soi, égarement de l'esprit.

Je vois tout de même assez mal Hyaden choisir la voie de l'égarement. Ou sous- estimerais-:give_rose:je la puissance de mon pouvoir de séduction ?

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, aliochaverkiev a dit :

Quand quelqu'un ne connaît rien à un sujet j'essaye de l'initier. La personne qui a lancé ce fil ne connaît rien de la philosophie. Je tente d'être pédagogue. De lui faire toucher du doigt un début du début. Vous vous mettez d'emblée au niveau des "sachants". Vous ressemblez à un homme qui veut parler du roman à un enfant du CP qui apprend à lire !  Mettez-vous un peu à la place de celui qui ne sait rien, ne pensez pas qu'à vous, tentez de vous oublier, tentez d'être généreux. N'essayez pas d'emblée d'entrer dans un rapport de force contre moi en tentant de vous rassurer sur votre puissance. Il ne s'agit ni de vous, ni de moi, il s'agit de faire comprendre à quelqu'un qui ne connaît rien d'un sujet quelque chose de ce sujet. Et si vous pensez que ma pédagogie n'est pas la bonne, et bien, au lieu de me critiquer, tenter une nouvelle pédagogie !

Mon idée a déjà été exposée un peu plus haut en des termes simples et précis. La simplicité d'un homme qui sait de quoi il parle et qui respecte l'intelligence des péquenots qui nous lisent. Votre excuse pédagogique pour dire n'importe quoi est bonne pour nourrir les cochons.

D'ailleurs, vu la manière dont vous avez sophistiquement éludé mon objection, je me demande comment on peut vous faire confiance.

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Invité Hyaden
Invités, Posté(e)
Invité Hyaden
Invité Hyaden Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, aliochaverkiev a dit :

Extase (en philosophie) : du grec ekstasis, action de se déplacer, d'être hors de soi, égarement de l'esprit.

Je vois tout de même assez mal Hyaden choisir la voie de l'égarement. Ou sous- estimerais-:give_rose:je la puissance de mon pouvoir de séduction ?

Ah, la psychologie.

Ah, la psychologie sur un forum.

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