Les Insoumis optent aux deux tiers pour le vote blanc ou l’abstention

il y a 9 minutes, stvi a dit :

 oui je m'en doute ...en même temps Laurent Baffie sur Arte ça surprendrait ....

par moment décompresser ça fait du bien ... Arte c'est Watterloo (une série sur Napoléon) mais déja vu... alors ... pour une fois que ce n'est pas Hanouna !!!

Le petit film doit durer 45 min mais bon c'est pas mal fait ... finalement si les candidats avaient rencontrer les mêmes "gens" a mon avis ils feraient moins les "crâneurs"

il y a 17 minutes, Pheldwyn a dit :

C'est pour cela que les mettre dos à dos est - à mon sens -  juste crétin.

oui ,à ton sens ...mais il y a un phénomène d'identification qui fait qu'un militant d'un extrême se verra beaucoup moins extrémiste que le militant du de l'extrême opposé ...

 être dans le déni c'est juste crétin .....à mon sens ....

Il y a 1 heure, stvi a dit :

 

ce sont tous les deux des partis démagos ,qui utilisent la forme négative ,la protestation, l'opposition ,la détestation pour exister ,avec en fond de commerce des idéologies de merde héritées du début du siècle dernier ....

 

 

 

Rappel moi de quand date le capitalisme ? Libéralisme ?

En termes d'idéologie de merde héritées du passé, faut pas les oublier... 

à l’instant, citoyen du monde80 a dit :

Rappel moi de quand date le capitalisme ? Libéralisme ?

En termes d'idéologie de merde héritées du passé, faut pas les oublier... 

ce sont des idéologie "rouleau compresseur" mais elles ont le mérite d'avancer .... elles rapportent assez d'argent pour que ceux qui sont sur le bord du chemin puissent en profiter ...Je ne nie pas leur caractère brutal ...et j'assume ...

Il y a 3 heures, 'moiselle jeanne a dit :

Pourquoi avoir choisi des deux sondages l'un juste sous l'autre) , celui donnant le plus de voix FN à à la FI et le moins à la droite ?

Pourquoi ?  à part accentuer autant que possible votre obsessionnel  FI bashing ?

 

Tiens...  Admettriez-vous enfin que je n'avais peut-être pas entièrement tort, en vous disant exactement la même chose à plusieurs reprises ? (et essuyant vos sarcasmes à chaque fois, car selon vous "mathématiquement" il était factuel que depuis janvier, tous les nouveaux électeurs ne venaient que du "siphonnage" Hamon en "vote utile" ? )

 

Ça vous arrive, de temps en temps, d'envisager l'éventualité que les électeurs d'un candidat ne sont pas forcément à 100% tous des militants acharnés purs et durs de ce candidat ?

 

 

1-J'ai répondu sur ce que j'ai lu . J'en ai publie un autre à 21 et un à 17 ...

2- Comme ouest vous tirez La bourre avec Fillon? J'ignorais que c'était la référence de la FI . No problemo l'électorat Fillon vote plus FN que La FI .

3- La somme Hamon + Melenchon est resté constant . Le siphonnage est une évidence . Quand Hamon décroche seul Melenchon en profite . Une somme n'est pas un sarcasme , et des courbes sont factuelles . Tout comme dans l'électorat Hamon une part votera FN il fût nonniste comme JLM son électorat aussi .

4-Oui les électeurs de Hamon se sont reportés . Le taux de report de son électorat sur le FN est du meme ordre . Sans doute des nonnistes et/ou des plus inquiets sur le choléra que sur la peste 

5-Je ne vous ai pas relu , comment interpréter le revolver trotskiste de la FDG ? C'est de l'humour comme pour @LouiseAragon qui une fois encore aura copcol sans sources .

6-Pas de bashing et La FI ne se prive pas sur le choléra et les revolvers trotskistes . Une somme constante est une somme constante . C'est un argument . Trotski , le choléra , le crachât de sang ne me paraît pas etre dans l'urbanité, il faut accepter qu'il y ait des contradicteurs , avec parfois des arguments . La finalité de la consultation , pheldwyn semble confirmer , hdbecon le pense est une manœuvre politique et non une photographie comme l'affirme JLM dans un second temps , et d'autres comme moi ou theia ou saxopap n'en comprenont pas le but . Pheldwyn parle de demi-mots , JLM ne se privait pas comme à son habitude de faire dans la leçon de morale en 2002 , tout ça est ambigue , politiquement sans doute adroit pour hdbecon mais pour ma part je n'ai toujours pas compris en quoi . Tant pis .

il y a 26 minutes, stvi a dit :

ce sont des idéologie "rouleau compresseur" mais elles ont le mérite d'avancer .... elles rapportent assez d'argent pour que ceux qui sont sur le bord du chemin puissent en profiter ...Je ne nie pas leur caractère brutal ...et j'assume ...

 

C'est bien tu assume une idéologie qui se nourrit de la pauvreté et de la guerre lorsqu'elle ne les provoque pas... La aussi ça date du siècle dernier... 

Effectivement, un extrémiste se verra toujours moins extrémiste que les autres... 

il y a 44 minutes, citoyen du monde80 a dit :

Rappel moi de quand date le capitalisme ? Libéralisme ?

En termes d'idéologie de merde héritées du passé, faut pas les oublier... 

Le Royaume n'existe pas . Mais ca n'a donné ni le goulag , ni les chambres à gaz . Un moindre mal entre la peste et le choléra . Le libéralisme issu des lumières et de la Réforme , c'est l'émergence de l'individu , c'est une belle idéologie nécessaire à la pluralité. Tous ensemble c'est important mais on aime aussi être libre .

il y a 1 minute, DroitDeRéponse a dit :

Le Royaume n'existe pas . Mais ca n'a donné ni le goulag , ni les chambres à gaz . Un moindre mal entre la peste et le choléra .

 

Non, on a l'art d'externaliser les problèmes maintenant.

il y a 1 minute, fx. a dit :

Non, on a l'art d'externaliser les problèmes maintenant.

Tu pourrais développer ?

Si ca a un vague rapport avec le sujet bien sûr . 

à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Tu pourrais développer ?

Si ca a un vague rapport avec le sujet bien sûr . 

 

Je me demande juste quand la théorie du ruissellement à arrêté de ruisseler.

à l’instant, fx. a dit :

Je me demande juste quand la théorie du ruissellement à arrêté de ruisseler.

Quel rapport avec ton post précédent ?

La theorie du ruissellement c'est du post Reagan anti libéral qui produit des rentiers , pas mon truc .Le R.U est une vieille invention libérale on n'est pas sur du ruissellement . 

à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Quel rapport avec ton post précédent ?

La theorie du ruissellement c'est du post Reagan anti libéral qui produit des rentiers , pas mon truc .Le R.U est une vieille invention libérale on n'est pas sur du ruissellement . 

Des rentiers et des actionnaires.

il y a 6 minutes, fx. a dit :

Des rentiers et des actionnaires.

Non l'actionnaire existait bien avant le ruissellement lol . Et c'est un peu grâce à lui que tu peux me répondre , le collectivisme et l'anticapitalisme n'en a pas été capable, incapable de comprendre que l'on ne decide pas du haut vers le bas ce qui sera utile ou non pour les générations futures . 

à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Non l'actionnaire existait bien avant le ruissellement lol . Et c'est un peu grâce à lui que tu peux me répondre , le collectivisme et l'anticapitalisme n'en a pas été capable, incapable de comprendre que l'on ne decide pas du haut vers le bas ce qui sera utile ou non pour les générations futures .

 

Les générations futures lol.

à l’instant, fx. a dit :

Les générations futures lol.

Les processeurs Intel auront été une révolution plus importante que La culturelle qui aura tant impressionne nos intellectuels de gauche si esbaudis qu'il aura fallu 35 ans à Badiou pour réaliser que le khmer finalement c'était pas si bien comme révolution , quant au multiculturalisme parfois très apprécié chez les alternatifs est finalement le bébé de la mondialisation rejeton de la révolution des transports et des communications , elles aussi enfants du libéralisme et du capitalisme . 

Bla bla bla

Va te coucher Faut que tu sois en forme pour aller voter Macron demain 

Il y a 1 heure, Pheldwyn a dit :

 

C'est pour cela que les mettre dos à dos est - à mon sens -  juste crétin.

Pas plus que la peste ou le choléra . Le mieux c'est de régler ça comme trotski.

il y a 2 minutes, hanss a dit :

Va te coucher Faut que tu sois en forme pour aller voter Macron demain 

Le cherche pas trop après il aura le revolver de Leon , si j'ai bien suivi le propos de  @LouiseAragon .

il y a 58 minutes, citoyen du monde80 a dit :

C'est bien tu assume une idéologie qui se nourrit de la pauvreté et de la guerre lorsqu'elle ne les provoque pas...

Effectivement, un extrémiste se verra toujours moins extrémiste que les autres... 

le libéralisme se nourrit de la pauvreté?  ...c'est une nouvelle théorie?

on est toujours le pauvre de quelqu'un ...  cette idéologie montre l'exemple de la valeur travail ...forcément ça ne peut pas plaire à tout le monde ...mais on est dans le positif et non pas dans le repli ,pas dans la haine de celui qui gagne plus d'argent que l'autre...et puis elle n'est pas la seule ,elle est généralement associée  au partage ....je ne vois pas l'avantage de souhaiter vivre dans un pays qui n'a rien à partager ,pour avoir le plaisir de constater que tout le monde est aussi  pauvre que soi ....

et puis se nourrir des guerres c'est encore une théorie fumante de l'extrême gauche ....au salon de l'armement ,qui se précipitent chaque années pour acheter les nouveautés?  ,si ce n'est les uniformes bariolés des pays du moyen orient ,et des pays Africains ....

la formule "on vend des armes " peut tout aussi bien être remplacée par "on vient nous acheter des armes " on ne force personne ...

le million de victimes du génocide rwandais ,a été tué en majorité à la machette ...

si mes informations sont exactes ,les cortèges de misères qu'on observe actuellement en Ethiopie ,en Somalie,au Soudan sont directement imputables à des conflits tribaux ,religieux ,internes ...le libéralisme n'a rien à voir la dedans ...On peut juste lui reprocher de ne pas aider plus ces populations en détresse ..

.on ne voit pas beaucoup les républiques socialistes d'Amérique du sud qui servent d'exemple à l'extrême gauche s'impliquer dans l'aide humanitaire pour ces populations ,elles sont trop occupées à maintenir leur population dans la pauvreté par la force quitte à la massacrer   ...le marxisme a encore de beaux jours devant lui .....

Légitimer l’inégalité

« Nous constatons tous les jours les conséquences du néolibéralisme, mais si les “vérités” de ce système étaient énoncées explicitement, elles seraient insupportables. Elles doivent donc être converties en des rituels qui proposent, tel un spectacle, une version acceptable des valeurs et contraintes sur lesquelles cette cruauté repose », écrit Nick Couldry (2006), sociologue des médias et de la culture à la London School of Economics. Dès lors, quels sont les principaux arguments mis en scène par les tenants du néolibéralisme – et ses institutions – pour légitimer la concentration des richesses dans les mains de quelques-uns ? Pour faire passer la pilule de l’austérité au détriment du bien-être de la majorité ? Pour façonner un « sens commun » à tous et partout ?

Dans cette livraison d’Alternatives Sud, Francine Mestrum revient sur la construction discursive de la lutte contre la pauvreté au sein des organisations internationales et sur l’évolution, petit à petit, de ce discours vers une prise en compte des inégalités, prolongeant une logique résultant « non pas [...] du constat d’une quelconque injustice, mais bien d’une résistance de « privilégiés » » et échouant dès lors à mettre en place des mesures concrètes permettant de s’y attaquer. Thierry Amougou nous invite quant à lui à un voyage dans l’histoire de l’économie politique et analyse la façon dont ses principaux théoriciens ont appréhendé les inégalités ainsi que les réponses à y apporter. Dans son prolongement, nous allons, à ce niveau, pointer trois lignes principales de défense argumentative développées conjointement par la doctrine néolibérale : la revendication de la liberté, l’égalité des chances et la théorie du « ruissellement des richesses ».

Premièrement, le néolibéralisme considère l’inégalité sociale – l’inégalité « réelle » [13] – comme le sacrifice nécessaire pour garantir l’efficacité économique et la liberté politique. En d’autres termes, « l’égalité réelle serait synonyme d’aliénation de la liberté [...] en portant atteinte au « libre exercice de la propriété privée » et au « libre fonctionnement du marché » : en bridant la capacité et l’esprit d’entreprise, en déréglant les autorégulations spontanées du marché par la réglementation administrative, en se condamnant du même coup à étendre et complexifier sans cesse cette dernière, jusqu’à enserrer l’économie et la société entière dans les rets d’une bureaucratie tentaculaire et en définitive oppressive » (Bihr et Pfefferkorn, 2008).

Or l’inégalité sociale, comme le suggère Harvey (2014), ne serait-elle pas, dès l’origine, la raison d’être du néolibéralisme ? En effet, «  la seule liberté que garantisse l’inégalité sociale, c’est celle d’exploiter et de dominer, c’est la faculté pour une minorité de s’arroger des privilèges matériels, institutionnels et symboliques au détriment de la majorité » (Bihr et Pfefferkorn, 2008).

Ensuite, les théoriciens néolibéraux justifient l’inégalité sociale par le modèle, individualiste, de l’égalité des chances ; pour ce faire, ils s’appuient sur les notions de choix, de mérite et de responsabilité. Concrètement, ce modèle affiche la volonté que tous les individus, quelle que soit leur position sociale, puissent avoir « les mêmes chances » dans l’accès à l’éducation supérieure, à l’emploi, etc. ; cette équité dans l’accès résultant dès lors uniquement des talents et des efforts inégaux de ces individus.

D’une part, cette égalité des chances est mythique, dans le sens où elle fait fi des circonstances de départ, c’est-à-dire qu’elle occulte le fait que la société dans laquelle les individus naissent est déjà une société inégalitaire qui les assigne à des positions inégalement dotées en ressources (Savidan, 2007). D’autre part, elle repose sur un « tropisme élitiste » (Dubet, 2010) et tente de dissimuler une valeur forte de la société néolibérale, la compétition dans laquelle les individus sont sommés de faire la démonstration de leur « force ».

«  En clair, la méritocratie est une morale de vainqueur considérant que les vaincus méritent leur sort quand la compétition a été juste et équitable. La fixation sur les élites n’est pas une perversion du modèle méritocratique, elle lui est consubstantielle puisqu’elle vise à produire des inégalités justes, des inégalités qui seraient méritées par les vainqueurs et par les vaincus, les uns et les autres ne devant leur destin qu’à eux-mêmes » (Dubet, 2009). Cela signifie qu’on ne favorise pas une société où chacun et chacune aura la chance d’accéder à toutes les positions tout en étant assuré d’une réelle redistribution des richesses, mais que «  tout le monde aura les cartes en main pour accéder aux meilleurs positions et la concentration des richesses en sera la récompense » (Arkhê, 2014). Que le meilleur gagne… et tant pis pour les autres.

Enfin, et surtout, la « théorie du ruissellement » (trickle-down economics) prétend que les inégalités et l’enrichissement des plus riches profitent à tous, soit par le biais de leur consommation, soit par celui de l’investissement profitant ainsi à l’activité économique dans son ensemble ; dans ce sens, il convient d’alléger la pression fiscale sur les riches. Cette idée, revenue en force après les « trente glorieuses » pour justifier les inégalités galopantes, ne résiste pas aux faits. D’ailleurs, si elle trouve sa filiation dans le concept de la « main invisible », Adam Smith soulignait déjà à l’époque qu’ « aucune société ne peut prospérer et être heureuse, dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable  » (Smith, 1776). Récemment, Wilkinson et Pickett (2013) ont quant à eux confirmé les limites de la croissance économique sur l’augmentation des niveaux du bien-être et du bonheur dans les pays riches : au-dessus d’un certain seuil, l’enrichissement n’améliore plus la qualité de la vie sociale.

Lorsque même la numéro un du FMI, Christine Lagarde, déclare que « réduire les inégalités excessives – en laissant la marée montante porter aussi les « petites embarcations » – n’est pas simplement un impératif moral et politique, c’est aussi une question de bon sens économique », d’aucuns seraient tentés de crier à l’hypocrisie, venant de la directrice générale d’une institution qui promeut depuis les années 1980 la théorie du ruissellement et qui, elle-même, ne paie pas d’impôt sur le revenu – pour un salaire annuel avoisinant les 380000 euros en 2011 (Pouchard, 2012).

Ce discours s’inscrit dans la foulée d’une étude réalisée en 2015 par des économistes du FMI sur « les causes et les conséquences des inégalités de revenus ». Ils y affirment que plus les riches s’enrichissent, plus la croissance est faible : «  si la part des revenus des 20 % les plus riches augmente, la croissance du PIB diminue effectivement à moyen terme, ce qui suggère que les bénéfices ne ruissellent pas vers le bas. En revanche, une augmentation de la part des revenus des 20 % les plus pauvres est associée à une croissance du PIB plus élevée » (Dabla-Norris et al., 2015). Ils invitent ainsi les décideurs à « se concentrer sur les pauvres et la classe moyenne », en raison de l’impact qu’a la distribution des revenus sur la croissance.

Gardons-nous de crier victoire quant à un éventuel revirement idéologique du FMI. Car comme l’observe John Quiggin dans son livre Zombie Economics : how dead ideas still walk among us, la théorie du ruissellement «  est, peut-être, l’idée zombie ultime, capable de remonter à la surface, peu importe combien de fois elle est tuée par l’expérience, et toujours au service des riches et puissants sorciers de la finance. En effet, aussi longtemps qu’il y aura des riches et des pauvres, ou des gens puissants et d’autres impuissants, il y aura des avocats pour expliquer qu’il est préférable pour tout le monde que les choses restent ainsi » (2012). En effet, ce n’est pas la première fois que l’institution remet en question ses théories économiques (Blanchard et Leigh, 2013 ; Ostry et al., 2014). Mais comme l’observe Arnaud Zacharie (2014), «  les récents tournants idéologiques du FMI restent largement inassumés » et profondément cantonnés dans une optique de croissance.

http://www.cetri.be/L-aggravation-des-inegalites-de