Court métrage sur le viol conjugal

"Je suis ordinaire est un court-métrage qui, en deux petites minutes, dépeint à la perfection la façon dont le viol conjugal a pu être banalisé, aussi bien par son auteur… que par celui ou celle qui en est la victime. "

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Qu'en pensez-vous ?

Face à la passivité de sa compagne, comment peut-il ne penser qu'à sa seule satisfaction, faisant fi de toute complicité amoureuse ?? Je ne serais pas restée avec un compagnon égoïste n'étant pas à mon écoute...

N'est-elle pas aussi "coupable" que lui, de se laisser faire ?

Quelle horreur, quel connard, manque plus que la cigarette pour montrer son mépris, pauvre femme, et, pauvres femmes..

Je ne comprends pas sa passivité... à sa place, je me serais levée sans un mot et serais partie.

il y a 7 minutes, Mite_Railleuse a dit :

N'est-elle pas aussi "coupable" que lui, de se laisser faire ?

Par sa passivité et son silence elle cautionne d'une certaine façon, certes.

il y a 3 minutes, l'abbe resina a dit :

Quelle horreur, quel connard, manque plus que la cigarette pour montrer son mépris, pauvre femme, et, pauvres femmes..

Allons , l'abbé, c'est du cinéma ça , pour choquer qui ?, des gens comme toi,

si la fille avait voulue elle l'envoyait paitre son type avec une bonne baffe, et sa queue il l'aurai remise dans son slip, ou alors là , c'est le viol forcé, avec toute les conséquences que cela apportent ,

vraiment nul comme démonstration, rien de plus à dire

Certes, le mot viol est à la racine du mot violence !

Mais deux mots distinctes ont pour but de préciser une différence de sens et de contexte.

Il semblerait que certains ne fassent plus trop la distinction entre ces deux mots, ouvrant le champs à des discussions sans fin.

Puisque la violence est inhérente à la vie, doit on en conclure que toute vie est le résultat d’un viol ?

il y a 12 minutes, l'abbe resina a dit :

Quelle horreur, quel connard, manque plus que la cigarette pour montrer son mépris, pauvre femme (...)

Si la compagne se tait, ne montre ni mécontentement ni colère et n'exprime pas à son compagnon qu'elle s'est sentie bafouée, violée, pourquoi changerait-il d'attitude avec elle !?

Je vois dans ce court métrage une nana qui n'a pas envie mais qui se se laisse faire pour que son égoïste de mec lui fiche la paix.

Appeler ça "un viol" me dérange beaucoup.

à l’instant, Théia a dit :

Je vois dans ce court métrage une nana qui n'a pas envie mais qui se se laisse faire pour que son égoïste de mec lui fiche la paix.

Appeler ça "un viol" me dérange beaucoup.

Je ne sais pas trop quoi en penser non plus, d'où mon questionnement et mon "coupable" entre guillemets...

il y a 18 minutes, Mite_Railleuse a dit :

N'est-elle pas aussi "coupable" que lui, de se laisser faire ?

Ce que je trouve terrible en plus... c'est je crois, qu'il n'a absolument pas conscience de la forcer !

Quand à elle, coupable... non.

Responsable de ne pas le remballer de façon plus énergique avec un non accompagné du geste répulsif, de ne pas avoir su poser des limites... 

Enfin bon, pas évident.

Ben d'un côté je vois un mec qui s'en tamponne finalement que sa femme ne montre pas le moindre signe d'envie.

D'un autre côté j'ai trop souvent lu, même sur ce forum, des femmes expliquer qu'elles avaient fait l'amour avec leur mec sans en avoir envie juste histoire de pas se prendre la tête. (dans la même logique que simuler pour pas avoir à expliquer qu'elle n'avait pas pris son pied)

Ce court métrage est peut-être trop court, je ne sais pas, pour faire passer la violence ressentie par la femme.

En tout cas c'est clair que le viol conjugal existe beaucoup, beaucoup trop même. Et il y a encore peu, nombreux étaient ceux qui en réfutaient l'existence.

Pourtant comme c'est clairement dis dans un topic d'Elsa ces derniers jours, pour éviter tout malentendu, ben c'est facile.

Quand on dis non, ben c'est non.

Et quand on ne dit pas oui, ben ça doit être interprété comme un non.

C'est pas compliqué comme logique.

Si elle s'était levée, l'aurait-il quand même forcée ? Là ça changerait tout à mes yeux.

Et puis on ne sait rien d'eux ni de leur histoire, mais c'est le genre de situation qui peut se régler avec une discussion. Il n'est peut-être toute simplement pas conscient que son attitude n'est pas respectueuse, les égoïstes ça court la rue. Ca ne fait pas de lui un violeur pour autant. Une bonne petite discussion sur ce qu'elle ressent quand il insiste autant peut être suffisante pour qu'il en prenne conscience et ne recommence plus.

il y a 2 minutes, Yokkie a dit :

Ce que je trouve terrible en plus... c'est je crois, qu'il n'a absolument pas conscience de la forcer !

C'est là où je trouve que ce petit film a son utilité. Celle de faire prendre conscience que ce n'est pas parce que l'on est en couple, que l'on doit être disponible, toujours. Mais comme Théia, le mot de viol me dérange...

C'est pour ça que le format court-métrage n'est peut-être pas adapté pour ce cas de figure là.

Si cette scène est courante par exemple, si tous les jours la femme doit subir le comportement de son homme qui se moque de son avis, elle peut finir par laisser tomber et subir, encore et encore ...

Au bout d'un moment certaines victimes baissent les bras et ne défendent même plus, ce n'est pas pour autant qu'elles sont d'accord.

il y a 6 minutes, Yokkie a dit :

(...)il n'a absolument pas conscience de la forcer !

Quand à elle, coupable... non.

Responsable de ne pas le remballer de façon plus énergique avec un non accompagné du geste répulsif, de ne pas avoir su poser des limites... 

"il n'a absolument pas conscience de la forcer !"  et pour cause ! elle se laisse faire, LE laisse faire en ne lui exprimant ni colère ni rien et c'est en cela qu'elle a sa part de responsabilité.

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

C'est là où je trouve que ce petit film a son utilité. Celle de faire prendre conscience que ce n'est pas parce que l'on est en couple, que l'on doit être disponible, toujours. Mais comme Théia, le mot de viol me dérange...

Idem... 

il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

 

"il n'a absolument pas conscience de la forcer !"  et pour cause ! elle se laisse faire, LE laisse faire en ne lui exprimant ni colère ni rien et c'est en cela qu'elle a sa part de responsabilité.

Oui, absolument !

Je me demande si le viol conjugal n'est pas né avec le fait que des femmes visent plus le confort et l'argent que l'amour... 

Si elles ont fait semblant d'aimer pour obtenir, qu'elles ne viennent pas se plaindre des rapports que leurs époux (copain, etc..) auraient la légitimité d'obtenir dans un coupe amoureux, mariés (ou pas), etc...

Franchement, le viol conjugal est pour moi le reflet parfait de notre société de merde, rempli de menteurs et d'hypocrite, de manipulateurs, etc... 

Je mets au masculin-pluriel parce que cela concerne les deux sexe !

On ne se met pas en couple avec quelqu'un qu'on ne désire pas !  

il y a une heure, Passiflore a dit :

Face à la passivité de sa compagne, comment peut-il ne penser qu'à sa seule satisfaction, faisant fi de toute complicité amoureuse ?? Je ne serais pas restée avec un compagnon égoïste n'étant pas à mon écoute...

mais si elle avait refusé categoriquement ça pourrait aussi être ressenti inversement ... "Face à la libido de son compagnon, comment peut-elle ne penser qu'à sa seule envie ou non envie, faisant fi de toute complicité amoureuse ?? Je ne serais pas resté avec une compagne égoïste n'étant pas à mon écoute..."