Najat, si tu savais

Il y a 2 heures, grandfred a dit :

cette missive vient en fait d’un lecteur d’un site identitaire.

ceci explique cela...

Et un non-sujet qui fait pshiiit......

Il y a 7 heures, Piers a dit :

Je suis Breton de parents normands et parisiens : bref un métèque ! (rire)

Au nom des valeurs de la France, justement, je ne laisserai pas dire n'importe quoi sur n'importe qui. Le racisme est la pire des injustice : on s'attaque à votre nature et non à vos défauts et qualités.

On a le droit d'être issu d'  Afrique du nord et d'être ministre de l'éducation nationale en France !  ...çà vous défrise mais c'est ainsi.

Parce qu'elle est issue d'Afrique du nord on a pas le droit de critiquer son travail sinon on est raciste ?  c'est quoi ces conneries encore ?

Et quand je critique Ségolène pour son boulot , je suis quoi ?

il y a 1 minute, bcbg a dit :

Parce qu'elle est issue d'Afrique du nord on a pas le droit de critiquer son travail sinon on est raciste ?  c'est quoi ces conneries encore ?

Et quand je critique Ségolène pour son boulot , je suis quoi ?

 

Raciste aussi, t'aime pas les profiteurs de la gauche pseudo écologiste...C'est vilain ça.

Pour moi, cette femme n'a jamais été la ministre de l'éducation, mais la ministre de la non-éducation....

Oh, il ne faut pas juger ainsi voyons, ce ne sont que des sous sinistres installés à ces postes par opportunisme politique mais qui n'ont que le petit pouvoir de plastronner, mais nous ne sommes pas dupes ( enfin, ceux qui raisonnent'un peu...) dans l'ombre, ce ne sont pas ces parachutés qui gèrent les affaires. Fusibles tout au plus, mais ils aiment ça ( pour la retraite ? )

Il y a 14 heures, Crabe_fantome a dit :

Question de point de vue là encore: L'obstacle est matière à l'action disait Marc Aurèle, mais savoir contourner un obstacle insurmontable est toujours de l'action. Lever les bras au ciel n'a jamais plus aidé que de les baisser. En somme si j'avais des enfants et que l'école ne correspond pas à mon idée de l'instruction je change d'école et je fais l'instruction moi même. Après tout, si j'ai les moyens intellectuels de savoir ce qui est bon ou pas pour la jeunesse de mon pays en matière d'instruction, alors je peux mettre ces moyens au service de l'instruction de mes enfants. 

 

Quand bien même on reprocherait une éducation "gauchiste" à l'éducation nationale, je vois mal mes gamins distribuer l'Huma en fac de pharma ou de chirurgie dentaire. Un gamin se révolte naturellement contre l'autorité parental, ce n'est pas pour avaler tout cru ce que l'école leur offrirait en terme de mentalité politique. 

OK. Je crois que c'est un de nos penseurs qui a dit : "ado, on est révolutionnaire, à 20 ans, on est communiste car tous égaux, à 30 ans, on est socialiste pour le partage des richesses, à 40 ans, on a un penchant pour le capitalisme parce que le partage de ses richesses semble n'être que dans l'autre sens, à 50 ans, on est capitaliste, car on veut conserver ses richesses, et à 60 ans, si on est toujours communiste, c'est qu'on a bénéficié des richesses acquises par les autres."

Cette lettre va porter un sacré coup au parti de Marine, croyez-moi.

il y a 27 minutes, nerelucia a dit :

Cette lettre va porter un sacré coup au parti de Marine, croyez-moi.

Ou aux socialistes.... Car c'est la preuve qu'ils sont complices de l'acculturation à la sauce Arabo-musulmane de la jeunesse Française.... Les convertis, qui assassinent, qui égorgent, qui décapitent aux couteaux, tels d'ignobles bouchers, c'est, pour une part, le responsabilité.....

Il y a 5 heures, Scrongneugneu a dit :

OK. Je crois que c'est un de nos penseurs qui a dit : "ado, on est révolutionnaire, à 20 ans, on est communiste car tous égaux, à 30 ans, on est socialiste pour le partage des richesses, à 40 ans, on a un penchant pour le capitalisme parce que le partage de ses richesses semble n'être que dans l'autre sens, à 50 ans, on est capitaliste, car on veut conserver ses richesses, et à 60 ans, si on est toujours communiste, c'est qu'on a bénéficié des richesses acquises par les autres."

Ça pose la question du vote... Est-ce que je vote pour mon intérêt ou est-ce que je vote pour mes idéaux correspondant à ce que je crois être bon pour la société ? 

J'ai dans mes relations les deux tendances.

Voire comme on m'a dit une fois " Je vote pour ( en fonction de ? ) ma classe sociale "

Le 14/02/2017 à 19:03, Crabe_fantome a dit :

Je ne connais pas de ministre de l'éducation qui n'ai pas connu de grèves ou de révoltes profs ou parents d'élève. Moi aussi je regrette l'abandon des langues anciennes comme le latin ou le grec... comme la simplification de l'orthographe... Mais ce qui importe ce n'est pas nos regrets mais la capacité des enfants de la nouvelle génération à faire avancer la société dans 20/30/40/50 ans... 

Ça c' est de la démission en tirant vers le bas .... Si tu penses faire avancer la société par une jeunesse qui refuse l'effort et l' excellence tu te mets le doigt dans l' oeil ....

Toute les grandes civilisations ont fini par s' éteindre et c' est ce qui est en train d' arriver à la notre a cause de gens qui comme tu le préconises ne veulent plus hisser les nouvelles générations au dessus de la médiocrité facile ...

Et c' est ce que fait Belcacem .....

Je n'ai pas eu à m'en plaindre. Mes enfants ont fait d'excellentes études avec boulot assuré à la clé.

Le 14/02/2017 à 20:04, Barbara lebol a dit :

Une ministre de l'éducation nationale qui multiplie les fautes d'orthographe déjà ce n'est pas top.

Par ailleurs, si tu insistes et ne crains pas les textes fastidieux voici un peu de lecture :

 

Lettre de JM Lambin, agrégé d'histoire, ancien professeur en hypokhâgne et khâgne adressée à NVB :

 

Un lecteur nous a envoyé la lettre écrite, de son côté, par un professeur agrégé d'Histoire, à notre ministre, aussi ignorante que prétentieuse : nous ne résistons pas au plaisir de de lui céder la parole.

Madame Vallaud Belkacem, Ministre de l’Education nationale     

 

Vous avez voulu répondre à l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy : « La ministre de l'Éducation que je suis connaît PARFAITEMENT les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : « Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois. ».   Pas de bol, comme dirait votre chef de l’Elysée, car, ce faisant, vous commettez une série d’erreurs historiques :

1. La phrase en question n’est nullement la première phrase du Tour de France par deux enfants, livre qui n’est pas de Lavisse, mais de G. Bruno, pseudonyme d’Augustine Fouillée. Ce manuel de lecture commence par une évocation de la guerre de 1870 : « Par un épais brouillard du mois de septembre, deux enfants, deux frères, sortaient de la ville de Phalsbourg en Lorraine […] par la porte de France. »  Ce manuel scolaire ayant été tiré à 8,5 millions. d’exemplaires, je m’étonne que « la ministre de l’Education que [vous êtes] » l’ignore.

2. Ce manuel n’était pas seulement en usage « sous la III° république » mais aussi sous la IV°, bien marquée à gauche, et durant les débuts de la V° République.  

3. Lavisse, dans ses manuels de Cours moyen et Cours moyen et Certificat d’Etudes, Armand Colin, réédition 1929 et 1934, ne dit rien de cela ; il parle du pays et non du peuple : « Il y a deux mille ans, la France s’appelait la Gaule. La Gaule était habitée par une centaine de petits peuples », ce qui est historiquement exact ; il ne s’agit pas d’un « roman historique » que vous et vos semblables, notamment les socialistes historiens, stigmatisez. Si vous aviez quelque connaissance du latin, que vous détestez tant, vous sauriez que Jules César écrivit les « Commentarii de Bello Gallico ».     Vous ajoutez ensuite : « Oui, il y a parmi nos ancêtres des Gaulois, mais aussi des Normands, des Celtes, des Burgondes… Les Niçois nous ont rejoints, les Corses, les Franc-Comtois, la Guadeloupe, la Martinique et puis après aussi des Arabes, des Italiens, des Espagnols… C’est ça la France. »

Vous commettez à nouveau plusieurs fautes historiques dans ce bric-à-brac :

1. Erreur qu’un élève de sixième (d’avant votre réforme du collège) n’aurait pas commise : les Celtes sont les Gaulois habitant la Gaule centrale, la Gaule celtique, « qui ipsorum lingua Celtae » nous dit César livre I, 1, entre Gaule Belgique et Gaule Aquitaine. Mais comme vous méprisez le latin…  

2. Vous mélangez allègrement peuples et territoires et, apparemment, la chronologie des invasions n’est pas votre tasse de thé, même au harem (d’Archimède).

3. Vous considérez comme autres ancêtres des Français, des peuples qui étaient éminemment Gaulois comme les « Franc-comtois », en réalité le peuple gaulois des Séquanes qui vivaient, après le traité de Verdun de 843, dans la Lotharingie de Lothaire et non dans la Francia occidentalis de Charles le Chauve. Mais à Sciences po, je doute qu’on enseigne le traité de Verdun et la naissance de la Lotharingie.

4. Il serait bon et même nécessaire de rappeler que ces invasions ne concernaient que quelques dizaines de milliers d’hommes, voire quelques milliers pour ce qui est des Normands, alors que la Gaule gallo-romaine était peuplée de 10 millions de Gaulois, soit 1/6 de l’empire romain, alors que la France compte 10 millions d’habitants vers le XIIème siècle, 20 millions sous Louis XIV et près de 30 millions au début de la Révolution. D’un point de vue génétique les apports des peuples germaniques, des Normands et des pillards Sarrazins et Maures au Moyen Age et Barbaresques, du XVème siècle à juillet 1830 – que vous devez bien connaître – et autres « migrants » et envahisseurs ont été démographiquement infimes, au total et sur 15 siècles, de l’ordre de 4 ou 5 %. Les historiens sérieux, au premier rang desquels Fernand Braudel dans L’identité de la France, livre dont le titre seul doit provoquer chez vous un haut-le-cœur, et Pierre Chaunu, soulignent que, jusqu’au XIXème siècle, la population de la France était à plus de 90 % héritière des gènes des gallo-romains. La France terre d’immigration est une légende (une sorte de « roman historique de gauche et anti-français ») colportée dans la bobosphère des journaleux/show-bizeux/cultureux parisianistes, faux historiens mais vrais pseudo–intellectuels – sans le « z’ ».

5. Dans votre énumération vous oubliez – mais je doute que ce soit un hasard – les Arméniens, survivants du génocide perpétré par vos grands amis musulmans, les Turcs.  Par ailleurs, aveuglé par votre idéologie multiculturaliste, vous faites un contre-sens sur ce qu’a dit notre ancien Président de la République : il ne dit pas que seuls les Français nés Gaulois, sont Français, il dit exactement le contraire : on ne nait pas Français / Gaulois, on le devient ; il parle comme de Beauvoir ! Cela devrait plaire aux féministes hystérisées de votre entourage…  Puisque vous prétendez « connaître parfaitement » le Lavisse, vous devriez, et vous auriez dû, Madame le Ministre, vous inspirer du frontispice où Ernest Lavisse s’adresse à l’Enfant (et non l’« apprenant » cher aux ayatollahs de l’Education qui grouillent et scribouillent dans votre ministère) : « Dans ce livre tu apprendras l’histoire de la France. Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que son histoire l’a faite grande ». Cela aurait évité la destruction de son histoire et de l’Histoire en général ainsi que la francophobie qui règne dans les programmes et manuels d’histoire de la réforme du collège de 2016.     

Veuillez croire, Madame le ministre, à l’expression de ma considération.    

Jean–Michel Lambin

Agrégé d’histoire, ancien professeur en Hypokhâgne et Khâgne   •

http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/10/18/nvb-5862363.html

 

 

Et les réformes signées de NVB n'ont pas encore été abordées.

 

Ca ne m'étonne pas !

.... Voila quelqu' un qui sait de quoi il parle et qui en parle bien .... Bravo

Il y a 17 heures, Alain75 a dit :

cette missive vient en fait d’un lecteur d’un site identitaire.

A dire et à re-dire.

Le 14/02/2017 à 18:02, Barbara lebol a dit :

Najat si tu savais…

Si tu savais Najat, comme nous étions fiers et heureux, nous les Rinaldi, les Fernández, les Ribolowski, les Sebbah, les Piemontesi, les Van de Kerkof, nous les Bernstein, les Bogossian, les Campana, les Suchodolsky … d’écouter, les doigts encore douloureux et engourdis par la bataille de boules de neige de la récré, notre maître d’école nous parler de nos ancêtres gaulois qui avaient combattu les armées de César à Alésia et de nos ancêtres francs qui avaient fait de Clovis leur roi.

Si tu savais petite Najat, ministre inculte de l’Éducation Nationale, comme c’était bon, pour les petits Français de neuf ans que nous étions, de faire mordre la poussière aux Anglais aux côtés de notre ancêtre Bertrand Duguesclin, connétable de France, de chevaucher aux côtés de notre ancêtre Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche.

Si tu savais microscopique Najat, qui lis un livre par an mais traites les membres de l’Académie française de « pseudo z’intellectuels », comme c’était pénible pour nous de souffrir en sonnant du cor avec notre ancêtre Roland le Preux, mortellement blessé à Roncevaux en assurant les arrières de Charlemagne, comme c’était grisant de partir pour les Croisades avec notre ancêtre Saint Louis.

Évidemment que nous savions, nous qui avions des noms si difficiles à prononcer ou à écrire, que nos héros n’étaient pas nos ancêtres et que nos ancêtres avaient eu d’autres héros. Mais c’était si bon de croire le contraire, rien qu’une heure par semaine. Nous étions si fiers de faire partie spirituellement de cette Histoire-là.

Penses-tu, inculte, haineuse et revancharde petite Najat, que ton cerveau formé dans les années Mitterrand et lessivé depuis trente ans à l’eau de Javel de SOS Racisme et de Terra Nova, sera capable un jour de comprendre cela ?

Jacques Bollak

 

http://www.nice-provence.info/blog/2016/10/12/najat-si-tu-savais/

J'aimerais savoir dans quel contexte ce texte a été rédigé si possible.
Car ca tourne depuis bien 5 ou 6 mois ce truc.

il y a 46 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ça pose la question du vote... Est-ce que je vote pour mon intérêt ou est-ce que je vote pour mes idéaux correspondant à ce que je crois être bon pour la société ? 

En France, j'ai un sérieux doute sur les idéaux concernant le partage des richesses. L'individualisme est une constante, et, "parait-il" les Abbés Pierres, dans le sens, je donne et je me donne pour les autres, ne sont que 2%. Alors, le vote ?!

Le 14/02/2017 à 20:04, Barbara lebol a dit :

Une ministre de l'éducation nationale qui multiplie les fautes d'orthographe déjà ce n'est pas top.

Par ailleurs, si tu insistes et ne crains pas les textes fastidieux voici un peu de lecture :

 

Lettre de JM Lambin, agrégé d'histoire, ancien professeur en hypokhâgne et khâgne adressée à NVB :

 

Un lecteur nous a envoyé la lettre écrite, de son côté, par un professeur agrégé d'Histoire, à notre ministre, aussi ignorante que prétentieuse : nous ne résistons pas au plaisir de de lui céder la parole.

Madame Vallaud Belkacem, Ministre de l’Education nationale     

 

Vous avez voulu répondre à l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy : « La ministre de l'Éducation que je suis connaît PARFAITEMENT les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : « Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois. ».   Pas de bol, comme dirait votre chef de l’Elysée, car, ce faisant, vous commettez une série d’erreurs historiques :

1. La phrase en question n’est nullement la première phrase du Tour de France par deux enfants, livre qui n’est pas de Lavisse, mais de G. Bruno, pseudonyme d’Augustine Fouillée. Ce manuel de lecture commence par une évocation de la guerre de 1870 : « Par un épais brouillard du mois de septembre, deux enfants, deux frères, sortaient de la ville de Phalsbourg en Lorraine […] par la porte de France. »  Ce manuel scolaire ayant été tiré à 8,5 millions. d’exemplaires, je m’étonne que « la ministre de l’Education que [vous êtes] » l’ignore.

2. Ce manuel n’était pas seulement en usage « sous la III° république » mais aussi sous la IV°, bien marquée à gauche, et durant les débuts de la V° République.  

3. Lavisse, dans ses manuels de Cours moyen et Cours moyen et Certificat d’Etudes, Armand Colin, réédition 1929 et 1934, ne dit rien de cela ; il parle du pays et non du peuple : « Il y a deux mille ans, la France s’appelait la Gaule. La Gaule était habitée par une centaine de petits peuples », ce qui est historiquement exact ; il ne s’agit pas d’un « roman historique » que vous et vos semblables, notamment les socialistes historiens, stigmatisez. Si vous aviez quelque connaissance du latin, que vous détestez tant, vous sauriez que Jules César écrivit les « Commentarii de Bello Gallico ».     Vous ajoutez ensuite : « Oui, il y a parmi nos ancêtres des Gaulois, mais aussi des Normands, des Celtes, des Burgondes… Les Niçois nous ont rejoints, les Corses, les Franc-Comtois, la Guadeloupe, la Martinique et puis après aussi des Arabes, des Italiens, des Espagnols… C’est ça la France. »

Vous commettez à nouveau plusieurs fautes historiques dans ce bric-à-brac :

1. Erreur qu’un élève de sixième (d’avant votre réforme du collège) n’aurait pas commise : les Celtes sont les Gaulois habitant la Gaule centrale, la Gaule celtique, « qui ipsorum lingua Celtae » nous dit César livre I, 1, entre Gaule Belgique et Gaule Aquitaine. Mais comme vous méprisez le latin…  

2. Vous mélangez allègrement peuples et territoires et, apparemment, la chronologie des invasions n’est pas votre tasse de thé, même au harem (d’Archimède).

3. Vous considérez comme autres ancêtres des Français, des peuples qui étaient éminemment Gaulois comme les « Franc-comtois », en réalité le peuple gaulois des Séquanes qui vivaient, après le traité de Verdun de 843, dans la Lotharingie de Lothaire et non dans la Francia occidentalis de Charles le Chauve. Mais à Sciences po, je doute qu’on enseigne le traité de Verdun et la naissance de la Lotharingie.

4. Il serait bon et même nécessaire de rappeler que ces invasions ne concernaient que quelques dizaines de milliers d’hommes, voire quelques milliers pour ce qui est des Normands, alors que la Gaule gallo-romaine était peuplée de 10 millions de Gaulois, soit 1/6 de l’empire romain, alors que la France compte 10 millions d’habitants vers le XIIème siècle, 20 millions sous Louis XIV et près de 30 millions au début de la Révolution. D’un point de vue génétique les apports des peuples germaniques, des Normands et des pillards Sarrazins et Maures au Moyen Age et Barbaresques, du XVème siècle à juillet 1830 – que vous devez bien connaître – et autres « migrants » et envahisseurs ont été démographiquement infimes, au total et sur 15 siècles, de l’ordre de 4 ou 5 %. Les historiens sérieux, au premier rang desquels Fernand Braudel dans L’identité de la France, livre dont le titre seul doit provoquer chez vous un haut-le-cœur, et Pierre Chaunu, soulignent que, jusqu’au XIXème siècle, la population de la France était à plus de 90 % héritière des gènes des gallo-romains. La France terre d’immigration est une légende (une sorte de « roman historique de gauche et anti-français ») colportée dans la bobosphère des journaleux/show-bizeux/cultureux parisianistes, faux historiens mais vrais pseudo–intellectuels – sans le « z’ ».

5. Dans votre énumération vous oubliez – mais je doute que ce soit un hasard – les Arméniens, survivants du génocide perpétré par vos grands amis musulmans, les Turcs.  Par ailleurs, aveuglé par votre idéologie multiculturaliste, vous faites un contre-sens sur ce qu’a dit notre ancien Président de la République : il ne dit pas que seuls les Français nés Gaulois, sont Français, il dit exactement le contraire : on ne nait pas Français / Gaulois, on le devient ; il parle comme de Beauvoir ! Cela devrait plaire aux féministes hystérisées de votre entourage…  Puisque vous prétendez « connaître parfaitement » le Lavisse, vous devriez, et vous auriez dû, Madame le Ministre, vous inspirer du frontispice où Ernest Lavisse s’adresse à l’Enfant (et non l’« apprenant » cher aux ayatollahs de l’Education qui grouillent et scribouillent dans votre ministère) : « Dans ce livre tu apprendras l’histoire de la France. Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que son histoire l’a faite grande ». Cela aurait évité la destruction de son histoire et de l’Histoire en général ainsi que la francophobie qui règne dans les programmes et manuels d’histoire de la réforme du collège de 2016.     

Veuillez croire, Madame le ministre, à l’expression de ma considération.    

Jean–Michel Lambin

Agrégé d’histoire, ancien professeur en Hypokhâgne et Khâgne   •

http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/10/18/nvb-5862363.html

 

 

Et les réformes signées de NVB n'ont pas encore été abordées.

 

 

Lui au moins, il connait l'Histoire de France! ça fait du bien de le lire!

il y a 33 minutes, Maurice Clampin a dit :

Ça c' est de la démission en tirant vers le bas .... Si tu penses faire avancer la société par une jeunesse qui refuse l'effort et l' excellence tu te mets le doigt dans l' oeil ....

Toute les grandes civilisations ont fini par s' éteindre et c' est ce qui est en train d' arriver à la notre a cause de gens qui comme tu le préconises ne veulent plus hisser les nouvelles générations au dessus de la médiocrité facile ...

Et c' est ce que fait Belcacem .....

Pour ça il faudrait que tu vives quelques décennies de plus pour vérifier que la jeunesse d'aujourd'hui a perdu le gout de l'effort et de l'excellence. Et encore, perdre le gout de l'effort impliquerait que tous les gamins des générations précédentes avaient le gout de l'effort, or j'ai tendance à penser que les rêveurs et les faignants ont toujours exister. Je crois qu'en inventant l'école, on a inventé l'école buissonnière. 

Reste que si Najat est responsable de l'extinction de l'Occident, elle aura son nom dans le dictionnaire parce que c'est super fort. 

il y a 55 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ça pose la question du vote... Est-ce que je vote pour mon intérêt ou est-ce que je vote pour mes idéaux correspondant à ce que je crois être bon pour la société ? 

Ca peut être ni l'un ni l'autre.
Car on peut tout à fait voter pour ce qui pourrait être bon pour la société, même si ça ne correspond pas à mes idéaux.
Par exemple, si on a un candidat de gauche (ou de droite) vainqueur de la présidentielle, je pense qu'il serait bon de voter pour du candidat de droite (ou de gauche) aux législative car j'estime qu'arriver à une majorité législative d'opposition à l'exécutif - donc une situation de cohabitation - est ce qu'il y aurait de bon pour la société.
Et ce en dépit de mon intéret personnel ou de mes idéaux en matière d'intention de vote. C'est juste stratégique: diviser le pouvoir pour moins en ressentir les effets néfastes de réformes structurelles pour une majeure partie de la société, comme c'est trop souvent le cas.

il y a 10 minutes, Scrongneugneu a dit :

En France, j'ai un sérieux doute sur les idéaux concernant le partage des richesses. L'individualisme est une constante, et, "parait-il" les Abbés Pierres, dans le sens, je donne et je me donne pour les autres, ne sont que 2%. Alors, le vote ?!

L'individualisme peut aussi avoir plusieurs formes. Si je suis riche et si je tiens à le rester je vais être obligé de redistribuer mes richesses aux autres, soit par générosité, soit par intérêt parce qu'un peuple qui n'a rien à perdre est un peuple dangereux. Mon but en tant que riche (pas moi en tant que moi) est donc d'offrir un minimum qui conviendra aux plus pauvres, inventer la classe "moyenne" et des allocations pour les plus pauvres. 

Au final peut importe pourquoi le riche donne, soit pour faire plaisir aux autres, soit pour se protéger des autres, ça revient au même.