Marwa : la vie du bébé d'un an entre les mains des juges

La justice va devoir se décider sur la poursuite des soins concernant Marwa, un an, victime d'un virus foudroyant et plongée dans un coma artificiel à Marseille depuis le 25 septembre dernier. Les juges ont entendu lundi ses parents qui défendent la poursuite des soins et les membres du corps médical qui souhaitent l'arrêt des traitements. 

Début janvier, l'expertise concluait à des « séquelles irréversibles » et un « handicap majeur ».

« Le consentement des parents doit-il primer » sur l'avis des médecins ?

http://www.ouest-france.fr/regions/provence-alpes-cote-dazur/bouches-du-rhone/marseille/affaire-marwa-la-vie-du-bebe-d-un-entre-les-mains-des-juges-4771041

il y a 11 minutes, January a dit :

« Le consentement des parents doit-il primer » sur l'avis des médecins

 

Bien sûr que oui. Comment peut-on se poser la question? C'est LEUR enfant.

Dans la loi Léonetti sur la fin de vie, « en aucun cas le consentement des parents n'est requis ». C'est ce que plaide Me Grimaldi. 

Il y a 1 heure, January a dit :

Dans la loi Léonetti sur la fin de vie, « en aucun cas le consentement des parents n'est requis ». C'est ce que plaide Me Grimaldi. 

 

Hé bien c' est une véritable faute qui entache cette loi ... Ce n' est certainement pas aux médecins de dicter leurs décisions , sauf dans le cas ou aucune personne autorisé ne peut donner un avis .

J' espère que cette affaire fera jurisprudence dans le sens de la famille .

Les médecins sont des exécutants, ils devraient être d'office exclus de ce type de décisions, en aucun cas leur avis doit prévaloir sur celui des parents quand il s'agit d'un enfant en très bas âge ou un enfant adulte qui pour raisons mentales ne peut pas donner son avis (ou du responsable légal), ou a fortiori, celui de la personne si elle est en état de s'exprimer...

Il y a 2 heures, January a dit :

Dans la loi Léonetti sur la fin de vie, « en aucun cas le consentement des parents n'est requis ».

 

Oubli?  Sinon je ne vois pas bien quelle peut en être la raison...

La raison c'est que si un malade dit je veux que tout mes traitements soient arrêtés...alors c'est sa décision les parents doivent pas pouvoir s'opposer....mais effectivement ça ouvre la porte a des tas d'interprétations ....

Il y a 4 heures, Foraveur a dit :

Les médecins sont des exécutants, ils devraient être d'office exclus de ce type de décisions, en aucun cas leur avis doit prévaloir sur celui des parents quand il s'agit d'un enfant en très bas âge ou un enfant adulte qui pour raisons mentales ne peut pas donner son avis (ou du responsable légal), ou a fortiori, celui de la personne si elle est en état de s'exprimer...

Oui mais il y a l'éthique, et aussi... leur "aura", leur savoir. Dans ce cas précis ils disent que c'est une aberration, que cette enfant n'a pas d'avenir, aucun. Et on ne peut pas quantifier sa douleur, son instinct et son raisonnement. On en est là. Les médecins disent en l'état actuel de leurs connaissances, de leur recul : c'est perdu. Quel noeud gordien ! ... Contre des émotions...

Il n'y a pas d'ethique January lorsque l'on dénature l'Esprit des lois pour faire qu'il marche a coté de la Lettre .....il n'ya rien de noble a tourner les Lois pour son propre avantage.....pour ne pas perdre ses privilèges.....

Quel cruel dilemme ...

Qui a le droit de quantifier la douleur des autres  ?

La réaction des parents est compréhensible .

La réaction des médecins est très professionnelle .

Mais à force de côtoyer la mort tout les jours ... se peut-il que l'on soit obliger de devoir blinder son cœur afin de pouvoir ( justement ) rester professionnel et pouvoir accomplir son travail , sans se laisser submerger par des tas d'émotions qui pourraient nuire à la qualité du travail à accomplir  ?

il y a 12 minutes, Foraveur a dit :

Il n'y a pas d'ethique January lorsque l'on dénature l'Esprit des lois pour faire qu'il marche a coté de la Lettre .....il n'ya rien de noble a tourner les Lois pour son propre avantage.....pour ne pas perdre ses privilèges.....

Je ne comprends pas ton point de vue Foraveur. Tu veux dire que les parents dans leurs émotions seront toujours supérieurs à touts les raisonnements médicaux et que forcément, ils doivent être validés ?

"Dans la loi Léonetti sur la fin de vie, « en aucun cas le consentement des parents n'est requis ». C'est ce que plaide Me Grimaldi. " 

C'est rédigé ainsi pour mettre les malades a l'abri des décisions d'un parent qui irait contre ce que le malade veut pour lui même....pas pour que les médecins se substituent aux parents afin de faire ce que eux ils veulent ....je ne suis pas d'accord avec ca et je me bats contre ca....les médecins sont des techniciens d'un trés haut niveau de compétences mais ils doivent rester a leur place: trouver les raisons d'un dysfonctionnement et proposer des solutions ....et leur place ne doit plus être une place décisionnelle...conseiller a la rigueur mais décider non en aucun cas

Foraveur a raison, January. Ce sont les premiers concernés qui doivent prendre la décision. Et ici c'est clairement les parents.

Premièrement, quelle horreur pour les parents de devoir accepter que d'autres veuillent stopper la vie de leur enfant !

Quelle claque dans la vie présente et future... Je compatis totalement !

Maintenant, sincèrement, à part des impératifs financier, je ne vois pas ce qui dérange les médecins à continuer à garder cet enfant en vie !

Les miracles existent et ce ne sont certainement pas les médecins qui diront le contraire ! 

Alors, de mon opinion, c'est juste DÉGUEULASSE que des médecins puissent avoir ce genre d'intention ! 

Je pense en effet que l'impératif financier n'est pas étranger à la décision.....

Mais je trouve odieux que lorsque ils arrivent à une impossibilité du "cure"....ils renoncent aussi au "care"....en tournant les termes d'une Loi faite pour le bien en une excuse pour s'approprier une décision qui n'est pas la leur....il n'y a rien de noble de faire d'une loi une arme inique...

Citation

« Elle est complètement inerte là. Personne ne sait si elle a mal ou pas. Moi je pense qu’elle essaie de faire des efforts. Elle a bougé une paupière et un bras », explique Mohamed Mouchenafa le papa qui prie le tribunal « de lui laisser la chance de vivre ». 

Putain que ça peut être con, un parent. On sait pas si elle souffre, dans le doute on va lui laisser la chance d'agoniser un peu plus longtemps. Les miracles, ça arrive, et si Dieu le veut elle aura le privilège de vivre une longue vie de légume !

Nul doute que ce qu'ils traversent est innommable, et c'est bien pour ça que leur avis n'a aucune valeur. S'ils étaient lucides, ils prendraient la décision qui s'impose, celle qui inflige le moindre mal à leur enfant compte tenu de sa situation réelle et non d'une éventuelle possibilité fantasmée, excusez le pléonasme.

Il y a 1 heure, Foraveur a dit :

Je pense en effet que l'impératif financier n'est pas étranger à la décision.....

Il y a 1 heure, pep-psy a dit :

Maintenant, sincèrement, à part des impératifs financier, je ne vois pas ce qui dérange les médecins à continuer à garder cet enfant en vie ! 

Ben voyons. Et les trois experts mandatés par le tribunal sont en cheville avec l'hôpital où la petite est "soignée" !

Non ce n'est pas aux médecins de prendre ce droit ....ils ne doivent pas avoir leur mot a dire ....si la justice est saisie c'est elle qui tranchera...et j'espère qu'elle le fera en faveur des parents....pour que ensuite ....dans la sérénité ...les parents confortés dans leurs droits... puissent en toute indépendance, en tant que parents respectés dans leur autorité parentale ....prendre la sage décision de la laisser partir....

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Il y a 9 heures, Foraveur a dit :

"Dans la loi Léonetti sur la fin de vie, « en aucun cas le consentement des parents n'est requis ». C'est ce que plaide Me Grimaldi. " 

C'est rédigé ainsi pour mettre les malades a l'abri des décisions d'un parent qui irait contre ce que le malade veut pour lui même....pas pour que les médecins se substituent aux parents afin de faire ce que eux ils veulent ....je ne suis pas d'accord avec ca et je me bats contre ca....les médecins sont des techniciens d'un trés haut niveau de compétences mais ils doivent rester a leur place: trouver les raisons d'un dysfonctionnement et proposer des solutions ....et leur place ne doit plus être une place décisionnelle...conseiller a la rigueur mais décider non en aucun cas

 

Merci pour ta précision, j'ai mieux compris