Une enseignante de Seine-Saint-Denis dénonce le traitement de ses élèves par les gardiens du musée.

il y a une heure, sterod a dit :

peut-être que le musée n'a pas envie d'enfoncer le clou car au final , ça ne servira personne . Une vidéo prouvant son bon droit ne ferait que stigmatiser un peu plus le 93 alors qu'il ne s'agit que d'une classe et pour l'image du musée ce ne serait pas top .

A l’inverse  , ils sont dans leurs torts et montrer ces vidéos ne les serviraient absolument pas et pourraient même être attaqué pour discriminations  .

Que ce soit l'une des partie ou l'autre qui a raison , le musée sera perdant dans les deux cas mais là encore , qui a raison ?

c'est un peut trop tard puisque le clou est déjà complètement enfoncé : les versions des deux partis sont divergentes.

Le seul moment où on serait heureux d'avoir d'être constamment surveillé et on a pas les enregistrements.

Vu la tournure des événements, on espère bien avoir les enregistrements afin de confondre les véritables malfaisants...( précautions de langage...)

à l’instant, l'abbe resina a dit :

Vu la tournure des événements, on espère bien avoir les enregistrements afin de confondre les véritables malfaisants...( précautions de langage...)

ce qu'il faudrait savoir , c'est si il y a eu des incidents similaires avec d'autres classes , si d'autres profs ont vécu des situations identiques dans ce musée .

Les élèves ne savent pas se tenir, les enseignants et les gardiens de musée non plus. C'est symptomatique de notre société.

il y a 34 minutes, sterod a dit :

ce qu'il faudrait savoir , c'est si il y a eu des incidents similaires avec d'autres classes , si d'autres profs ont vécu des situations identiques dans ce musée .

Quand bien même, s'il y a des précédents... 

est-il nécessaire de monter cette info en épingle ?

 Certes, ce lieu doit dégager une certaine sérénité mais gérer des mômes dans un musée, peut-être faute d'encadrement adéquat, ce n'est pas toujours évident.

Il peut y avoir eu débordement et emportement de toute part. 

Est-ce si grave qu'il y ait eu un peu d'agitation dans la mesure où il n'y a pas eu détérioration des œuvres ?

Y'a quand même pas mort d'homme !!

Citation

peut-être que le musée n'a pas envie d'enfoncer le clou car au final , ça ne servira personne . Une vidéo prouvant son bon droit ne ferait que stigmatiser un peu plus le 93 alors qu'il ne s'agit que d'une classe et pour l'image du musée ce ne serait pas top .

Ou alors le musée ne publie pas les vidéos parce que cette histoire ne le mérite pas ?  Je trouve que vous brodez tous beaucoup  autour d'un "événement" qui n'en est peut-être pas un. Des classes qui se font rappeler à l'ordre dans un musée ça arrive tous les jours. Sans doute l'enseignante est-elle de bonne foi, mais j'ai peine à croire moi aussi que ces gardiens soient intervenus sans raison. Il est tout simplement possible que le seuil de tolérance de l'enseignante, face à l'indiscipline, ne soit pas celui de ces gardiens de musée. Ce serait d'autant moins étonnant qu'il s'agit justement d'une classe d'une ZEP de Stains. C'est pas un hasard si la Seine Saint Denis organise chaque année des concours exceptionnels de recrutement de profs ; si le département est déficitaire c'est parce que le métier et la gestion du groupe y sont particulièrement difficiles.

D'ailleurs, l'enseignante elle-même dit avoir vécu la même chose dans un autre musée parisien. Les gardiens de musées parisiens  seraient tous  soudain devenus des psychotiques qui prennent la mouche sans raison ? Racistes en plus ? à Paris ? Paris, une des villes les plus cosmopolites de la planète... soyons sérieux. Cette version ne me convainc pas non plus.

Que l'histoire ait fait le tour des réseaux sociaux, rien d'étonnant. Aujourd'hui les gens sont à l'affut de tout ce qui pourrait créer le scandale. Mais que l'Obs cautionne et table aussi sur cette jubilation malsaine du public pour augmenter son lectorat, là je comprends pas.

Quant à imaginer que l'enseignante portait une burqa... Vous m'épatez, elle serait donc ouvertement dans l'illégalité et elle oserait se plaindre sur le web ? Cette phrase que tu quotes @Rodolphe YTTRIUM, je n'en ai pas du tout la même interprétation que toi. Moi j'en ai juste compris que l'enseignante avait une apparence très masculine.

Voilà bien la preuve qu'il y a des dizaines d'interprétations possibles de cette affaire. Evitons de nous faire des films et de monter en épingle ce qui n'est peut-être que l'histoire banale d'une classe qui s'est faite engueulée dans un musée parce qu'elle n'avait pas le comportement adapté.

Wait and see. Et si rien ne vient, c'est qu'il n'y avait rien à voir

il y a 1 minute, Yokkie a dit :

est-il nécessaire de monter cette info en épingle ?

 

Je ne sais pas , demandez ça à la prof qui est allée en parler au journal concerné

il y a 2 minutes, Yokkie a dit :

Quand bien même, s'il y a des précédents... 

est-il nécessaire de monter cette info en épingle ?

 Certes, ce lieu doit dégager une certaine sérénité mais gérer des mômes dans un musée, faute d'encadrement adéquat, ce n'est pas toujours évident.

Il peut y avoir eu débordement et emportement de toute part. 

Est-ce si grave qu'il y ait eu un peu d'agitation dans la mesure où il n'y a pas eu détérioration des œuvres ?

Y'a quand même pas mort d'homme !!

Non, mais c'est tout de même un souci pour les profs, j'imagine, d'emmener leurs élèves dans certains hauts lieux de la culture, s'ils doivent y être mal reçus.

Finalement, dans nos campagnes, nous avons plus de chance : nos ressources culturelles sont plus modestes, mais variées et beaucoup plus conviviales. Les écoles où je travaillais sortaient souvent, dans les structures locales parfois aux alentours et à Toulouse, sans souci.

Vidéo, vidéo, ça sert à ça.

La version donnée par le musée n’est pas la même, mais depuis, ni le proviseur de ce lycée de Stains, ni le rectorat n'ont répondu à nos demandes d'interviews. Selon le musée d'Orsay, ce sont les surveillants qui se sont fait insulter par les élèves – par l’un d’entre eux en particulier – après qu’ils sont intervenus fermement pour leur demander d’être moins bruyants – « Taisez-vous ! », leur ont-ils dit à plusieurs reprises, craignant que les autres visiteurs soient indisposés.

Un coup rude pour Orsay et l'action auprès des scolaires

Un témoin en atteste : l’universitaire Alain Garrigou, professeur réputé en sciences politiques à Paris Ouest. Présent, par hasard, lors de l’altercation,  il affirme : « Je suis formel : il n’y a eu ni insulte ni bousculade de la part des surveillants. Dire le contraire est tout simplement diffamatoire. » La question d'une discrimination raciale est également sujette à caution : deux des surveillants concernés ayant les mêmes origines que certains élèves (des échanges entre eux ont même eu lieu en créole antillais).

http://www.telerama.fr/scenes/musee-d-orsay-un-incident-qui-fait-mauvais-effet,151542.php

C'est déjà un scénario moins étonnant, et plus cohérent.

Le 11/12/2016 à 12:31, lucdf a dit :

Les élèves ne savent pas se tenir, les enseignants et les gardiens de musée non plus. C'est symptomatique de notre société.

Triplement vrai.

J'ai été moi même agent de surveillance et d'accueil dans un musée départemental pendant 1 an, en 2006.

Les matins étaient réservés aux visites des scolaires et quasiment à tous les coups, les enseignants pourtant présents se déchargeaient complètement de leur responsabilité et de leur autorité. Bref, ils me laissaient trop souvent faire leur travail. J'ai même un enseignant qui s'est plain auprès de moi une fois en ayant le culot de dire "ils m'ont gâché MA visite!" en parlant de ses élèves.
Le mec avait dû oublier qu'il était là sur son temps de travail et qu'il devait de fait, faire son travail.

Les gamins étaient donc livrés à eux mêmes avec pour seul fil de sécurité le support pédagogique à compléter entre les mains.

Quant à la plupart de mes collègues qui avaient je trouve un peu trop d'années de boutique (et de cave) au compteur, c'était le combo ivre-mort/bouquin de cul coincé entre le radiateur et le mur.
Le seul truc qui était le mieux gardé, ce n'étaient pas les oeuvres en vitrine mais tristement les culs des nanas venues visiter les espaces d'exposition, vu comment les gardiens les mataient de (trop) près.

Mdr donc ce n est plus la marque du racisme de l establishment français

Pauvre petites victimes

Comme d'hab..plouff quoi...

Sinon, je crois que chacun a un petit portable qui filme...la prochaine fois vous pourrez saisir vos preuves sur le vif et en douce...Big brother is watching you, souriez, vous êtes filmés....