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Invité Quasi-Modo

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'Anti-Oedipe de Deleuze et Guattari critique violemment la psychanalyse, mais sur le fond, et non de la façon semble-t-il très violente qui a été utilisée par le livre noir et l'essai d'Onfray.

Ci-dessous les principales objections :

"Le désir n'a pas pour objet des personnes ou des choses, mais des milieux tout entiers qu'il parcourt, des vibrations et flux de toute nature qu'il épouse, en y introduisant des coupures, des captures (...)

En vérité, la sexualité est partout : dans la manière dont un bureaucrate caresse ses dossiers, dont un juge rend la justice, dont un homme d'affaires fait couler l'argent, dont la bourgeoisie encule le prolétariat

(en italiques, extraits de Deleuze)

.

:o°

Freud 1856/1939

Freud, dans "Les Essais"

« Cette civilisation, qui est menacée par de dangereuses révoltes, ne mérite pas de se maintenir. »

Freud dans « L’avenir d’une illusion »

« La classe dirigeante n’est pas disposée à accorder de nouveaux droits. »

Freud dans " Pourquoi la guerre ? "

« Le peuple dont les malheurs sont dus à la Nature et à la société est plus communautaire que le reste de la société. »

Freud dans " Correspondance "

« Les lois seront faites par et pour les gouvernants, ménageront peu de droits aux sujets. »

Freud dans " Pourquoi la guerre ? "

« Un changement réel de l’attitude des hommes à l’égard de la propriété peut être à l’origine de changement,

d’amélioration du sort de l’humanité. »

:hi::rolle:

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Je n'ai pas la pretention de défendre la psychanalyse contre les critiques que tel ou tel a pu faire à son encontre. Ce qui par contre me fait réagir sont les allégations fausses sur ce en quoi consiste une analyse. Que l'on ne soit pas d'accord avec les théories et qu'on les discutent est une chose. Notons que les premiers à critiquer celles de Freud etaient des psychanalystes, à commencer par son successeur désigné, mais bref. Mais de là à mettre en cause ce qui se passe sur le divan, que celui-ci soit freudien, lacanien, jungien ou autre, et à le reduire à un vague truc au mieux inutile, et au pire dangereux, il ne faut pas pousser. Il y a des tas de personnes, que vous vouliez l'entendre ou non, qui sont pleinement satisfaites, et qui ont trouvé dans l'experience du divan une sortie des ornières dans lesquelles elles se trouvaient.

Reste la question, qui n'en est pas une pour ma part, de l'agressivité envers cette discipline depuis plus de 100 ans. En règle genèrale quand quelque chose ne nous attire pas on y est indifferent, non?

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Freud :1856 /1939

Freud dans "L’avenir d’une illusion" (Extrait)

« Lorsqu’on abolira la propriété privée, qu’on rendra toutes les richesses communes et que chacun pourra

participer aux plaisirs qu’elles procurent, la malveillance et l’hostilité qui règnent parmi les hommes

disparaîtront.

Comme tous les besoins seront satisfaits, nul n’aura plus aucune raison de voir un ennemi

en autrui, tous se plieront bénévolement à la nécessité du travail. »

:hi:

Je conçois que tu sois charmée par l'idéalisme que Freud semble avoir en commun avec toi, Freud peut bien avoir les meilleurs intentions du monde sans s'apercevoir des mécanismes inconscients, des conditionnements (ou de la bêtise) qui sous-tendent ses théories... bref sans faire la relation entre ses obsessions familialistes et la réalité des choses et des hommes.

Bref il est ici question des effets d'une théorie/thérapie qui réduit tout discours à un leitmotiv unique autour d'Oedipe, on pourrait presque parler de création d'un mythe.

C'est ça le sujet : la psychanalyse (et freudienne, pourquoi pas) et non stature de Freud, dont tout le monde se fiche éperdument. Enfin moi en tous cas... et j'imagine Deleuze et Guattari.

PS : et c'est pas la peine d'en mettre quarante pages pour noyer le poisson, tu ne fais que te répéter.

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'Anti-Oedipe de Deleuze et Guattari critique violemment la psychanalyse, mais sur le fond, et non de la façon semble-t-il très violente qui a été utilisée par le livre noir et l'essai d'Onfray.

Ci-dessous les principales objections :

Principe cardinal de la schizoanalyse : ne pas interpréter, mais s'interroger sur le fonctionnement : « Le schizoanalyste n'est pas un interprète, encore moins un metteur en scène, c'est un mécanicien, micromécanicien.

(...)

Il s'agit de trouver quelles sont les machines désirantes de quelqu'un, comment elles marchent, avec quelles synthèses, quels emballements, quels ratés constitutifs, avec quels flux, quelles chaînes, quels devenirs dans chaque cas. »

D'où le credo : l'inconscient n'est pas un théâtre, mais une usine. "

(en italiques, extraits de Deleuze)

Freud 1856/1939

« Aux biens de la culture, les opprimés n’ont qu’une part trop minime, alors qu’ils rendent ces biens possibles par leur travail. » dit encore Freud dans « L’avenir d’une illusion ».

« C’est en attribuant une importance pareille à l’inconscient dans la vie psychique que nous avons dressé contre

la psychanalyse les plus méchants esprits de la critique.

Ne vous en étonnez pas et ne croyez pas que la résistance qu’on nous oppose tienne à la difficulté de concevoir l’inconscient ou à l’inaccessibilité des expériences qui s’y rapportent.

Dans le cours des siècles, la science a infligé à l’égoïsme naïf de l’humanité deux graves démentis.

La première fois, ce fut lorsqu’elle a montré que la terre, loin d’être le centre de l’Univers, ne forme qu’une

parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur.

Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic, bien que la science alexandrine ait

déjà annoncé quelque chose de semblable.

Le second démenti fut infligé à l’humanité par la recherche biologique, lorsqu’elle a réduit à rien les prétentions

de l’homme à une place privilégiée dans l’ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l’indestructibilité de sa nature animale.

Cette dernière révolution s’est accomplie de nos jours, à la suite des travaux de Ch. Darwin, de Wallace et de

leurs prédécesseurs, travaux qui ont provoqué la résistance la plus acharnée des contemporains.

Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se

propose de montrer au moi qu’il n’est seulement pas maître de sa propre maison, qu’il en est réduit à se contenter

de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience, dans sa vie psychique.

Les psychanalystes ne sont ni les premiers ni les seuls qui aient lancé cet appel à la modestie et au recueillement,

mais c’est à eux que semble échoir la mission d’étendre cette manière de voir avec le plus d’ardeur et produire

à son appui des matériaux empruntés à l’expérience et accessibles à tous.

D’où la levée générale des boucliers contre notre science, l’oubli de toutes les règles de politesse académique,

le déchaînement d’une opposition qui secoue toutes les entraves d’une logique impartiale.

Ajoutez à tout cela que nos théories menacent de troubler la paix du monde d’une autre manière encore, ainsi que

vous le verrez plus loin. »

Freud dans "Introduction à la psychanalyse"

« L’homme de croyance et de piété est éminemment protégé contre le danger de certaines affections névrotiques :

l’adoption de la névrose universelle le dispense de la tâche de former une névrose personnelle. »

:unknw::hi:

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Je n'ai pas la pretention de défendre la psychanalyse contre les critiques que tel ou tel a pu faire à son encontre. Ce qui par contre me fait réagir sont les allégations fausses sur ce en quoi consiste une analyse. Que l'on ne soit pas d'accord avec les théories et qu'on les discutent est une chose. Notons que les premiers à critiquer celles de Freud etaient des psychanalystes, à commencer par son successeur désigné, mais bref. Mais de là à mettre en cause ce qui se passe sur le divan, que celui-ci soit freudien, lacanien, jungien ou autre, et à le reduire à un vague truc au mieux inutile, et au pire dangereux, il ne faut pas pousser. Il y a des tas de personnes, que vous vouliez l'entendre ou non, qui sont pleinement satisfaites, et qui ont trouvé dans l'experience du divan une sortie des ornières dans lesquelles elles se trouvaient.

Reste la question, qui n'en est pas une pour ma part, de l'agressivité envers cette discipline depuis plus de 100 ans. En règle genèrale quand quelque chose ne nous attire pas on y est indifferent, non?

C'est pas parce que la psyK peut être bénéfique dans certains cas (ce que je conçois tout a fait et je l'ai déjà dit) qu'on n'est pas en droit de pointer aussi ses échecs : oui elle peut aider, mais oui elle peut aussi faire perdre du temps (et de l'argent), et oui elle peut aussi faire du mal.

Or il est de fait que ce constat semble difficile à admettre de la part de nombreux adeptes...

Pour ma part, j'ai déjà dit que penser, exprimer, mettre des mots, était virtuellement salutaire, de toutes façons.

Quant à l'agressivité envers cette théorie/pratique, une part peut s'expliquer par la prédominance insensée qu'elle a acquise, en France particulièrement. Ensuite il y a mille façons d'objecter, depuis les types qui refuseraient la notion d'inconscient jusqu'à des petits malins qui cherchent à vendre du papier.

Je ne me sens pas concerné par ces extrêmes...

Quant à Louise, à part faire des effets de chapeau, on attend toujours des contre-arguments aux analyses de Deleuze et Guattari.

Sinon tu peux remplir des pages en répondant à autre chose et on-ne-sait qui comme tu sais si bien le faire, on a l'habitude...

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je n'ai pas la pretention de défendre la psychanalyse contre les critiques que tel ou tel a pu faire à son encontre.

Ce qui par contre me fait réagir sont les allégations fausses sur ce en quoi consiste une analyse.

Que l'on ne soit pas d'accord avec les théories et qu'on les discutent est une chose.

Notons que les premiers à critiquer celles de Freud etaient des psychanalystes, à commencer par son successeur

désigné, mais bref.

Mais de là à mettre en cause ce qui se passe sur le divan, que celui-ci soit freudien, lacanien, jungien ou autre,

et à le reduire à un vague truc au mieux inutile, et au pire dangereux, il ne faut pas pousser.

Il y a des tas de personnes, que vous vouliez l'entendre ou non, qui sont pleinement satisfaites, et qui

ont trouvé dans l'experience du divan une sortie des ornières dans lesquelles elles se trouvaient.

Reste la question, qui n'en est pas une pour ma part, de l'agressivité envers cette discipline depuis plus

de 100 ans. En règle genèrale quand quelque chose ne nous attire pas on y est indifferent, non?

Pas plus que toi je n'ai de prétention de mener une croisade !

Juste, donner à lire Freud lui-même pour contrecarrer les mensonges qui ont cours ici ou là !

Ainsi, contredire par exemple, que Freud est un bourgeois et que la psychanalyse s'adresse aux bourgeois...

ou qu'elle serait dangereuse ! En effet, elle est dangereuse par l'espace de liberté qu'elle ouvre au sujet

qui peut y déployer sa parole, la sienne. Le sujet peut s'y retrouver et poser son acte !

Dans un temps où tout est normé et soumis à la dictature du profit, permettre la singularité,

la subjectivité, la liberté , la psychanalyse est donnée comme espace de résistance, elle est dangereuse !

Juste s'élever contre la 'pensée unique propagée partout " et qui s'offre en spectacle partout,

et qui ne donne plus à lire, à approfondir, à découvrir, à chercher, à comprendre, à comparer... mais

qui offre le spectacle de la guerre à la pensée au profit de polémiques agressives et oiseuses !

Comme toi, je me demande en quoi cette pratique dérange tant ...

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Pas plus que toi je n'ai de prétention de mener une croisade !

Juste, donner à lire Freud lui-même pour contrecarrer les mensonges qui ont cours ici ou là !

Pourquoi pas.

Perso ça m'est très vite tombé des mains... et c'est en lisant Deleuze bien plus tard que j'ai compris pourquoi.

Mais lire c'est toujours intéressant.

Ainsi, contredire par exemple, que Freud est un bourgeois et que la psychanalyse s'adresse aux bourgeois

Si quelqu'un a dit ça, adresse-toi a lui. Moi je parle de la psyK, Freud je m'en fous.

ou qu'elle serait dangereuse !

Mais bien sûr que c'est dangereux !

C'est dangereux parce que n'importe quel analysé peut psychanalyser déjà, mais surtout parce que ça peut transformer un discours riche en l'aplatissant dans le leitmotiv papa-maman... et même que les types peuvent finir par y croire, au diagnostic papa-maman !

Alors il leur reste plus rien de l'intuition qu'il ont eu et qui s'est manifestée à travers leur facon de délirer : ils sont vidés de leur expérience propre par l'interprétation lancinante qui en est systématiquement faite (sans parler du temps perdu).

Par ailleurs, j'ai encore mentionné les dégâts fait par les psyK avec l'autisme, où ils ont fait perdre un temps fou à la médecine (à la recherche des causes) en blablatant sur la responsabilité des parents.

C'était a titre d'exemple mais c'est pas grave l'autisme, pas vrai ? :censored:

elle est dangereuse par l'espace de liberté qu'elle ouvre au sujet

qui peut y déployer sa parole, la sienne. Le sujet peut s'y retrouver et poser son acte !

Et là encore, si tu lisais autre chose que ta prose, tu saurais que j'ai deja mentionné cinq fois que penser et mettre des mots était un exercice virtuellement bénéfique. Mais y'a pas que la psyK qui permette de penser, et le problème (donc), c'est l'interprétation qu'elle fait de ces mots.

Dans un temps où tout est normé et soumis à la dictature du profit, permettre la singularité,

la subjectivité, la liberté , la psychanalyse est donnée comme espace de résistance, elle est dangereuse !

Ben justement, il est reproché à la psyK de normer les choses, de tout coder en terme de papa-maman.

(et si tu lisais ce qu'on te réponds ?)

Sinon la dictature du profit etc, on est au courant merci !

Comme toi, je me demande en quoi cette pratique dérange tant

Ben tu te demandes...

... et moi j'ai répondu cinq fois à ça !

PS : et si tu commençais (en général) par discuter au lieu de jouer du chapeau hors-sujet, ça économiserait mes petits doigts. Bref t'as plus qu'a lire sérieusement ce topic, réfléchir (c'est pas interdit) et on en reparlera.

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je conçois que tu sois charmée par l'idéalisme que Freud semble avoir en commun avec toi, Freud peut bien avoir les meilleurs intentions du monde sans s'apercevoir des mécanismes inconscients, des conditionnements (ou de la bêtise) qui sous-tendent ses théories... bref sans faire la relation entre ses obsessions familialistes et la réalité des choses et des hommes.

Bref il est ici question des effets d'une théorie/thérapie qui réduit tout discours à un leitmotiv unique autour d'Oedipe, on pourrait presque parler de création d'un mythe.

C'est ça le sujet : la psychanalyse (et freudienne, pourquoi pas) et non stature de Freud, dont tout le monde se fiche éperdument. Enfin moi en tous cas... et j'imagine Deleuze et Guattari.

PS : et c'est pas la peine d'en mettre quarante pages pour noyer le poisson, tu ne fais que te répéter.

L'auteur du topic propose de s'interroger sur "la psychanalyse" !

En quoi me suis-je éloignée du thème ? Voudrais-tu exercer la fonction de police de la pensée ?

Le sujet était-il " Critiques de la psychanalyse " ?

Tu donnes Freud comme "idéaliste" alors que c'est un matérialiste qui se colle au travail et à la réalité

de l'univers médical, psychiatrique, et à la souffrance des malades.

Il le fait si bien qu'un siècle ou deux après lui, son travail continue d'interroger et continue

de se propager ! Toujours avec la même haine de certains, d'ailleurs !

Tu donnes à lire Deleuze pour étayer ta critique de la psychanalyse !

Je donne à lire Freud dans des extraits qui ne corroborent pas les thèses de ton auteur !

C'est tout !

Tu dis tout "le monde se fiche de Freud " ! Crois-tu vraiment ? :|

Tu me poursuis assidûment avec tes insultes, pourquoi ne m'évites-tu pas ?

Utilise la fonction "supprimer" un forumeur ! Tu seras tranquille ! ;)

Et dis ce que tu as à dire sur le forum !

:hi:

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Tu me poursuis assidûment avec tes insultes, pourquoi ne m'évites-tu pas ?

Et voilà !

Tu viens agresser les gens à travers tes commentaires et ensuite tu leur demandes de "t'éviter".

Quant aux insultes...

J'ai dit oui, que c'est pas "révolutionnaire" que d'être comme toi attachée à strictement toutes les valeurs institutionnelles : lois, médecine, progrès, morale etc, bref toutes les valeurs normatives en vigueur aujourd'hui. Que c'était pas ça - pour moi bien sûr - "être révolutionnaire".

Qu'être révolutionnaire, c'était penser en dehors de ces normes, c'etait penser les normes déjà, par exemple, ce que rien dans ton discours ne montre que tu fasses, ou que tu ai fait si ton âge faisait que tes opinions ne soient pas d'hier.

Que tu n'aimes pas entendre ça je veux bien, que tu dises ensuite que ce sont des insultes il n'en est pas question ! C'est mon point de vue sur ta façon de voir les choses. Et si je me trompe, je t'assures que rien ne viens chez toi démontrer autre chose, en tous cas tu n'ouvres aucune possibilité d'un quelconque dialogue avec toi sur ce point : tu traites ton interlocuteur d'insulteur et tu te barres, et ce depuis nos premières escarmouches.

.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

L'auteur du topic propose de s'interroger sur "la psychanalyse" !

En quoi me suis-je éloignée du thème ? Voudrais-tu exercer la fonction de police de la pensée ?

Le sujet était-il " Critiques de la psychanalyse " ?

Tu donnes Freud comme "idéaliste" alors que c'est un matérialiste qui se colle au travail et à la réalité

de l'univers médical, psychiatrique, et à la souffrance des malades.

Il le fait si bien qu'un siècle ou deux après lui, son travail continue d'interroger et continue

de se propager ! Toujours avec la même haine de certains, d'ailleurs !

Tu donnes à lire Deleuze pour étayer ta critique de la psychanalyse !

Je donne à lire Freud dans des extraits qui ne corroborent pas les thèses de ton auteur !

C'est tout !

Tu dis tout "le monde se fiche de Freud " ! Crois-tu vraiment ? :|

Tu me poursuis assidûment avec tes insultes, pourquoi ne m'évites-tu pas ?

Utilise la fonction "supprimer" un forumeur ! Tu seras tranquille ! ;)

Et dis ce que tu as à dire sur le forum !

Chapati se donne une contenance intellectuelle en se faisant l'apôtre de Deleuze. On frappe rapidement un mur à le fréquenter. C'était une question de temps avant que la posture académiste consistant à ne plus marcher que dans les pas de l'Anti-Œdipe ne vienne tapisser le topic.

P.S.: mais il pratique le déni en affirmant ce sont les autres qui sont enserrés par des normes étroites !

Modifié par Dompteur de mots
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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Freud n'a pas inventé le transfert. Ce processus est "naturel" et est à l'oeuvre dans n'importe quel rapport humain. La difference en un analyste ( quelle que soit son obédience) et un "autre" lambda est que l'analyste a apprit, c'est du moins souhaitable, à manier le transfert et surtout à ne pas tomber dans les pièges du contre-transfert. Il a apprit ça non pas en lisant Freud, Lacan ou autre, mais en experimentant par lui-même lors de sa propre analyse ce qui se joue. Nul ne peut guider quelqu'un plus loin qu'il n'est deja allé lui-même, en quelque sorte...

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Chapati se donne une contenance intellectuelle en se faisant l'apôtre de Deleuze. On frappe rapidement un mur à le fréquenter. C'était une question de temps avant que la posture académiste consistant à ne plus marcher que dans les pas de l'Anti-Œdipe ne vienne tapisser le topic.

Toi non plus t'as pas cicatrisé des bobos que je t'ai infligé ça et là ?

Pauvre chou...

Et sinon sur la psyK ?

Ah oui rien, comme d'habitude.

Tiens a propos de bobos, tu as une réponse depuis un bail a tes exercices d'auto-satisfaction sur "Un abruti peut-il faire un bon artiste".

Bonne lecture ! :noel:

Mais je vois surtout que l'idée générale étant de ne strictement rien répondre a Deleuze et Guattari, je perds mon temps sur ce fil (comme sur d'autres, ceci dit).

Je vais donc aller me promener... :fleur:

Hasta luego, companiones !

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais bien sûr que c'est dangereux !

C'est dangereux parce que n'importe quel analysé peut psychanalyser déjà, mais surtout parce que ça peut transformer un discours riche en l'aplatissant dans le leitmotiv papa-maman... et même que les types peuvent finir par y croire, au diagnostic papa-maman !

Alors il leur reste plus rien de l'intuition qu'il ont eu et qui s'est manifestée à travers leur facon de délirer : ils sont vidés de leur expérience propre par l'interprétation lancinante qui en est systématiquement faite (sans parler du temps perdu).

Pour apprendre à faire du pain, on fait un apprentissage chez un boulanger, pour devenir médecin,

on suit des cours théoriques et on fait des 'stages' pratiques à l'hôpital...

Pour devenir Psychologue on suit une formation de 5 ans à l'université, et pour devenir psychanalyste,

obligatoirement, on fait une psychanalyse ! C'est en somme reconnu comme une 'pratique' !

Ceci dit, en principe, chaque psychanalyste confronte sa pratique professionnelle avec un autre psychanalyste,

lequel est son 'contrôle'.

Tous les analysants ne souhaitent pas, en fin d'analyse, devenir psychanalyste !

Lorsque c'est le cas, ils vont devoir se confronter à "la passe" qui vient encadrer ce passage

d'analysant à analyste ! http://www.causefreudienne.net/quest-ce-que-la-passe-2/

Un cadre précis est alors mis en place, cadre qui requiert la présence et l'investissement d'autres

psychanalystes (au moins 3) qui vont analyser avec le 'passant' ce désir d'être analyste et ses compétences

acquises !

Quand on consulte un Psychanalyste, on peut se renseigner sur le cartel auquel il est rattaché,

et qui l'encadre !

:hi:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Ce que j'apprécie et avais senti venir dès les premières lignes, c'est que le sujet ainsi posé par Quasi-modo avait toutes les chances d'être auto-prophétique !

Le topic illustre/exemplifie par les réponses qui y sont faites, les différentes facettes qui peuvent être abordées comme objet de ce fil de discussions, il devient une expérience vivante des idées débattues, dit autrement, par les réactions produites, cela corrobore l'existence même de ce qui pourrait être contesté par le fond des commentaires... passionnant !

Ah la psyché, quelle belle machine... très mal connue. Nous ne sommes que des muses et pour l'heure ça m'amuse... Merci à tous. :smile2:

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Louise, aucun rapport donc avec ce que j'ai dit... ni avec le discours de Deleuze et Guattari, ça va de soi !

Je pars donc me promener, je suis déjà parti...

.

Modifié par chapati
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Membre, 152ans Posté(e)
chanou 34 Membre 23 730 messages
Maitre des forums‚ 152ans‚
Posté(e)

pour devenir psychanalyste,

obligatoirement, on fait une psychanalyse !

Oui bah c'est pas suffisant. Quand on a affaire à un patient se plaignant d'une symptomatologie "psy", la première des choses est d'éliminer une pathologie organique. Et des pathologies organiques se déclarant au travers de troubles du comportement, y en a un sacré paquet. Et pas toujours sur le mode aigu...

On devrait les obliger à n'accepter en consultation que des personnes qui ont d'abord vu leur médecin traitant.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Toi non plus t'as pas cicatrisé des bobos que je t'ai infligé ça et là ?

Pauvre chou...

Et sinon sur la psyK ?

Ah oui rien, comme d'habitude.

Tiens a propos de bobos, tu as une réponse depuis un bail a tes exercices d'auto-satisfaction sur "Un abruti peut-il faire un bon artiste".

Bonne lecture ! :noel:

Mais je vois surtout que l'idée générale étant de ne strictement rien répondre a Deleuze et Guattari, je perds mon temps sur ce fil (comme sur d'autres, ceci dit).

Je vais donc aller me promener... :fleur:

Hasta luego, companiones !

.

Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir sérieusement à la question ces jours-ci. Je vais donc me contenter de coller un bout d'une ancienne discussion avec Anna Kronisme. Cela date tout de même de presque 2 ans, il y a donc là un certain lot de maladresses juvéniles. Toutefois, tu n'auras même pas à te demander si ça te plaît puisque tu vas apercevoir rapidement des idées et même une citation deleuziennes:

Le transfert est un phénomène qui n'est pas inhérent à la psychanalyse, Dentelle de mots.

C’est-à-dire que son concept a une extension telle qu’il puisse s’appliquer à autre chose qu’à la thérapie psychanalytique. En revanche, la définition du transfert est indissociable de la psychanalyse, à savoir le déplacement des investissements issus de l’environnement enfantin vers l’analyste.

Qu’il y ait des phénomènes de transfert entre les individus, voire entre les cultures, cela ne fait pas de doute. Que tous ces phénomènes doivent être passés dans la moulinette psychanalytique et être ramenés à l’éternel familialisme, cela est certainement plus douteux.

Appelons « transfert » au sens général le mécanisme décrivant les phénomènes d’échange ou de transmission qui impliquent une certaine intimité relationnelle. Appelons « transfert psychanalytique » la déclinaison particulière de ce mécanisme sous l’égide du familialisme. On peut imaginer une foule d’autres explications que celle du familialisme pour expliquer les phénomènes de transmission, parmi lesquels l’amour ou l’amitié.

Évidemment, on peut fort bien ramener ces deux derniers au familialisme mais ma conviction profonde est que le familialisme ne désigne pas le mode de fonctionnement essentiel du désir et de l’amour humain, mais bien seulement certaines de ses intrications conflictuelles possibles. Pour tout dire, la psychanalyse instaure le familialisme comme une espèce de signifiant despotique. Comme le dit Deleuze : « L’inconscient cesse d’être ce qu’il est, une usine, un atelier, pour devenir un théâtre, scène et mise en scène. Et pas même un théâtre d’avant-garde, comme il y en avait au temps de Freud, mais le théâtre classique, l’ordre classique de la représentation. Le psychanalyste devient metteur en scène pour un théâtre privé – au lieu d’être l’ingénieur ou le mécanicien qui monte des unités de production et d’anti-production. »

La transmission est continuelle en réalité. Seulement, nous ne la percevons pas toujours. Donc, même lors d'un enseignement, il y a transmission puisqu'il y a nécessairement un transfert qui s'établit du "Maître" à "l’Élève". Je précise que le "Maître" en question peut être mort lorsque "l’Élève" s'empare de son enseignement, cela n'a pas d'incidence sur la qualité du transfert.

Il y a donc en effet un transfert au sens général qui s’établit entre « enseignant » et « apprenant ». Et en âge scolaire, on peut spéculer assez aisément que ce transfert doit certainement comporter de ces intrications familialistes que décrit la psychanalyse, puisque l’individu est encore à dépatouiller les composantes de son Désir du milieu qui le retient. Devenir un adulte ne consiste-t-il pas justement en ceci, de parvenir à faire s’exprimer ce Désir hors des intrications familiales ? Il n’est certainement pas exclus non plus que ce type de transfert puisse avoir lieu plus tard, sous une forme refoulée pour des personnalités conflictuelles, ou même sous une forme assumée, pour des personnalités qui trouvent une forme de résolution par procuration, comme lorsque qu’un apprenant dit d’un mentor qu’il a été comme un père pour lui. Mais on peut penser aussi que ce schéma ne s’applique pas du tout, ou du moins pas essentiellement, peut-être qu’anecdotiquement dans plusieurs cas.

Il est beaucoup question de l’apprenant lorsqu’on parle de phénomènes de transfert mais qu’en est-il de l’enseignant ? Est-ce que l’enseignant ne doit pas également être mis en jeu, ne peut-il pas porter une partie de la responsabilité de ce qu’un transfert puisse tourner au familialisme ? Ne peut-il pas lui-même projeter ses propres intrications familiales sur la relation ? Ça me semble évident. Une caractéristique notable des bouquins de psychanalystes est qu’ils adoptent un ton résolument paternaliste. Pour un lecteur dont la culture n’est pas assez large pour lui permettre de conserver une distance critique par rapport au flot de références que les psychanalystes passent à leur moulinette, ce paternalisme peut certainement devenir hypnotique, fascinant, séduisant, irrésistible. Paradoxalement, cela induit pour le lecteur une posture qui est contraire à ce que devrait être la visée ultime de la psychanalyse, à savoir aider l’individu à développer son autonomie. Bien sûr, un ouvrage de psychanalyse vise aussi à exposer la doctrine, à exposer des raisonnements, et pour cette fin, tout philosophe injecte aussi dans ses œuvres une certaine dose de fière arrogance. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’à ce titre, certains philosophes aient aussi une allure paternaliste – pensons seulement au Socrate de Platon. Mais cela n’est pas un argument pour la psychanalyse, mais plutôt contre Platon. Au final, il n’en reste pas moins que les psychanalystes font souvent preuve, sur cet aspect, de complaisance.

Si on regarde du côté de l'école, un élève peut chuter dans une matière spécifique dès le premier trimestre alors qu'il se maintenait à un niveau correct voire bon l'année précédente. L'explication se trouve dans le transfert établi avec le professeur.

Même si des éléments de familialisme peuvent effectivement se glisser au sein des relations entre enseignant et apprenant, dans la presque totalité des cas, il ne sera pas utile de les évoquer. Cela pour la bonne raison que la plupart du temps, il s'agira et pour l'enseignant et pour l'apprenant de travailler sur leur relation dans ce qu'elle a d'original et de singulier. L'exploration de ces composantes familialistes n'aura d'utilité réelle qu'en cas de névrose de part ou d'autre, une névrose qui empêcherait justement l'avènement d'une relation originale et singulière.

On voit bien ici en quoi consiste l'arrogance et l'impudence de la psychanalyse : elle saisit les solutions qu'elle propose pour des cas d'exception et les étends à l'ensemble des cas possible, en une manière de vouloir guérir l'humanité. Cette façon de donner à la psychanalyse une immanence épistémologique est certainement compréhensible d'un point de vue intérieur à la discipline, car elle définit le terreau d'application de la doctrine. Mais à l'esprit du sujet dont le labeur consiste à bâtir sa propre autonomie, c'est une contrainte inadmissible.

En analysant tous ces liens qui s'établissent à notre insu, nous pouvons comprendre enfin la place qu'occupe le psychanalyste, à présent. Celui-ci - parce qu'il est passé "par là" et parce qu'il a acquis une connaissance solide de l'inconscient de par sa formation/transmission - est au fait de ces transferts, il les connaît, il les accueille, il les maîtrise et les renvoie à "l'autre" --> contre-transferts.

Va pour les situations thérapeutiques où il s’agit de pénétrer les intrications familialistes de l’individu névrosé. Mais en dehors de cela, ça devient un dogmatisme qui gomme la simplicité et la singularité de tout rapport humain. Il n’y a aucune logique, quelle qu’elle soit, qui puisse prétendre réduire tous les objets auxquels elle peut potentiellement s’appliquer. C’est vrai pour la science, qui ne peut réduire l’amour à ses équations, et c’est vrai pour la psychanalyse, qui ne peut réduire les rapports humains au familialisme.

La psychanalyse, même si elle contient un enseignement théorique, se veut avant tout une transmission.

C’est vrai de tous les enseignements. La théorie n’est finalement que le support obligé de schémas qui visent à guider une pratique.

Et cette transmission, puisqu'elle est transférentielle, se fait tout logiquement d'inconscient à inconscient.

Alors, pour lire un bouquin sur lequel est écrit Jacques Lacan, j'espère que tu as bien saisi que tu ne pourras pas te débarrasser du transfert que tu as établi avec lui... tu peux toujours le faire évoluer mais, c'est un travail de longue haleine. Il suffit simplement de passer par soi, toujours.

Les dogmatistes paraissent ridicules parce qu’incapables qu’ils sont de se sortir de leur schémas de pensée, et ainsi d’appréhender la réalité intellectuelle d’autrui, ils décrivent les phénomènes intellectuels qui les habitent à partir du vocabulaire propre à leur dogmatisme. Et ils demeurent alors étrangers et suspicieux à leurs interlocuteurs. Celui qui sort de la prison du dogmatisme et qui sait que le monde ne s’arrête pas aux barreaux de sa cellule sait aussi du coup décrire son expérience avec recul.

Décrire l’expérience psychanalytique, l’apprentissage de la psychanalyse via la notion de transfert, c’est... étroit.

Au fond, l’essentiel de ton propos, une fois dénudé de toutes ses excroissances grossières, consiste à dire que la psychanalyse n’est pas qu’une théorie et qu’il faut la vivre pour la comprendre, ce qui, ma foi, comme je l’ai dit plus haut, est vrai de n’importe quelle théorie.

À la même Anna, j'écrivais aussi, sur une note plus personnelle, et non sans romantisme:

Mon historique personnel, puisqu’il faut que je l’évoque pour te faire taire, en est un de révolte contre le rationalisme. Tout me poussait à devenir un esprit cartésien, à devenir un scientifique. J’ai trouvé ma voie et ma joie ailleurs. Je me suis réinventé, après une longue… mise en jachère, qui était aussi une longue maladie de l’âme. Je me suis créé une vie spirituelle dont je suis fier. À laquelle la psychanalyse a d’ailleurs apporté sa pierre, mais dont il a fallu que je m’éloigne aussi à moment donné. Parce que oui, j’ai réfléchit longtemps, profondément, spirituellement avec la psychanalyse – non pas en thérapie, mais avec les idées de la psychanalyse. Ces idées ont le chic d’induire facilement un détournement du regard vers les profondeurs de notre être, de nous mettre à nu, de nous faire prendre conscience de tout ce qui se greffe de superflu autour de nous. Mais lorsqu’il s’agit de se reconstruire, ça ne va plus. La psychanalyse est une doctrine de médecins, mais non pas de l’autonomie humaine. J’ai dû m’en arracher pour devenir ce que je suis et ce que je continue de devenir.

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Bel échange, merci de l'avoir "exhumé". Tu dis que, je te cite: Décrire l’expérience psychanalytique, l’apprentissage de la psychanalyse via la notion de transfert, c’est... étroit. Et pourtant c'est bien le moteur et même hélas parfois le principal frein de la cure, et cela que le psy soit freudien, lacanien, ou jungien . La force du transfert, que celui-ci soit positif ou négatif, lorsque tu y est confronté rend toute considération théorique bien futile, et demande à l'analyste une solidité qui ne se trouve pas en les apprenant dans les ecrits de tel ou tel maître.

Un film qui illustre je trouve, la force redoutable du transfert, l'histoire entre Jung et Sabrina Spielrein:

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19238730&cfilm=132376.html

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Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Faut-il, dans l'intérêt économique/sociale de certains, garder une mauvaise méthodologie qui fait plus de mal, qu'elle n'en guérit ?

Non

Les démonstrations, les exemples, et les raisons pour synthétiser vulgairement l'idée que "la psychanalyse d'obédience freudienne = Caca" ne manquent pas, comme le prouve ces 3 pages.

Par contre, je remarque (mais je peux me tromper) une absence (volontaire ?) du développement de l'argumentaire suivant:

  1. La psychanalyse d'obédience freudienne légitime, la vie, le métier, les connaissances, le pouvoir ou le profit de certains, depuis 50 ans !
  2. C'est normal, si leurs biais cognitifs, les empêchent de reconnaitre les critiques justifier qu'on leur apporte.

Que pouvons-nous faire, face à cela ?

  • sur l'instant présent.
  • sur le long terme.

Comment tourner la page ?

Sur l'instant présent, face à certains egos, proche du pouvoir, impossible de faire les choses correctement, sans grabuge (check).

Mais sur le long terme, nous pouvons trouver de meilleur alternatif (check), instruire les étudiants avec ces meilleur méthode (check), diminuer l'apprentissage de la psychanalyse d'obédience freudienne (check), pour diminuer son influence/pouvoir, afin de la reléguer à son statut: d'archaïque (dans le monde entier, sauf la France: check).

Aujourd'hui, la critique de la psychanalyse d'obédience freudienne existe (même si elle n'est pas entendue par tous, ou si certains lobbyings essayent de la censurer), demain cette démarche de la psychanalyse sera moins utiliser (au profit de d'autres, plus qualifier, plus utiles, plus fonctionnel), et après demain elle disparaîtra (enfin).

Tant qu'on continue de partager les critiques justifiés de la psychanalyse d'obédience freudienne; sur le long terme, je ne vois pas de problème (si ce n'est que c'est sur le long terme, à cause d'ego mal placé). :cool:

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Si il y a bien une science à laquelle j'ai du mal à adhérer, c'est bien celle de la neuroscience, on en serait presque réduit à interpréter comme avec la tâche de Rorschach, ou encore de tenter de comprendre le fonctionnement d'un ordinateur à coup de scanner, pourtant pour ce dernier il est évident qu'il y a un hardware et des softwares, croire que cartographier le cerveau, même à renfort d'Irm-f, pourra nous faire comprendre les méandres de notre psyché, est à mon sens plus proche d'un acte divinatoire comme l'astrologie ou de tirer les cartes que d'une science rigoureuse, c'est à dire assez hasardeux !

Car un postulat de base de la neuroscience n'est sans doute même pas fondé, ni légitime, i.e.: que notre plan structural de connexion, et de répartition des fonctions cognitives si tant est qu'elle existe, soit identique/similaire chez le genre humain !

J'émets de sérieux doute sur ses prétentions, car les " cerveaux creux " nous ont montrés notre grande ignorance sur ce que l'on croyait savoir ou comprendre du cerveau, et que j'ai le sentiment que l'on serait plus volontiers dans une approche similaire à la situation de saisir l'hérédité en ne se concentrant que sur les chromosomes, si l'on ne fait que s'appuyer sur l'imagerie médicale, on passe à coté de l'essentiel, encore inatteignable...

Vouloir réduire notre activité cérébrale, ou pire notre pensée, à un jeu de transfert bien identifié est pour l'heure prématuré, imagine que dans un avenir proche, on s'aperçoive que notre cervelle a un fonctionnement moléculaire " parallèle ", par superposition d'états, tout ce que nous pensions savoir s'écroulerait immédiatement, comme cela a déjà plus ou moins était le cas, sous forme de déboire, avec les neurones artificiels dans le cadre de l'intelligence artificielle, où l'on s'est rendu compte que les astrocytes avaient une fonction non modélisée, non intégrée dans les modèles !

Les neurosciences utilisent la méthode expérimentale commune à toutes les sciences pour avancer dans la compréhension du fonctionnement du cerveau. Or il y a peu de sciences qui sont arrivées au bout de leur objet d'étude mais le chemin qui reste à parcourir ne définit pas les voies de garage.

Classiquement, certaines découvertes en neurosciences comme en toutes sciences remettent en question une partie des théories déjà élaborées, comme le rôle nouveau attribué aux astrocytes. Mais c'est par les neurosciences que les connaissances nouvelles sont créées.

Notre fonctionnement psychique est inséparable du corps, et particulièrement du cerveau. Et ce n'est pas parce que l'approche cellulaire voire moléculaire rend complexe la compréhension de ce fonctionnement qu'elle est une erreur. Le fonctionnement psychique d'un squelette étant nul, le lien entre pensée et corps reste nécessaire.

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