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Cruauté de la vie

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querida13

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Invité
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Posté(e)

Si nous souffrons moralement, c'est parce que nous nous accrochons a cette vie.

Parce que nous avons encore beaucoup d'énergie qui ne veut pas s'éteindre, et que l'on voudrait encore en faire quelque chose, comme aimer, par exemple.

Quand on renonce on ne souffre plus.

On peut aussi penser que cette vie n'est qu'un passage vers une autre, ou le résultat d'une précédente.

C'est ce qui s'appelle relativiser.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 525 messages
forumeuse acharnée,
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Renoncer à son rêve?Ah,non jamais,c'est accepter d'être un mort vivant!

Justement la vie est le seul espace qui t'est donné pour le réaliser!Donc c'est le seul moment où il faut t'accrocher à ton rêve et le réaliser,hic et nunc!

Il y a cruauté d'être sur le Titanic.Nous jouissons tous de la traversée alors même que l'iceberg fatal approche.

Mais, comme sur le mythique paquebot,il y a une cruauté supplémentaire interne à l'organisation de la société,pour les gens qui voyagent en deuxième classe et qui regardent les autres vivre plus intensément et luxueusement,parce que plus riches;plus chanceux,plus talentueux,plus beaux...en somme!

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Posté(e)

ça me fait bien rire Querida ! ( gentiment )

La vie ne fait que nous apprendre a renoncer a nos rèves :

" Dis moi ce que tu as besoin, je te dirai comment t'en passer"

Devenir sage, devenir philosophe, c'est précisément ça: Renoncer a nos réves.

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Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Une longue agonie !?

Pas pour tout le monde, si cette vie est bien faite, la mort ne se fait pas sentir outre mesure, qu'elle soit absurde, sans but, faite de bric et de broc, est une chose, qu'elle ne soit que souffrance en est une autre.

Que nous soyons condamnés à mort dès le premier jour, n'est pas contestable, mais de là à cristalliser notre esprit sur les différentes étapes de notre vie prévisibles, est avant tout un mode de pensée, qui est évitable, comme de ne penser qu'à rencontrer l'amour de sa vie, avoir un enfant, se marier, partir à l'autre bout du monde, faire telle ou telle chose, les buts que nous nous sommes assignés ou les évènements qui s'imposent à nous, ne doivent pas devenir le centre permanent de notre attention, l'esprit finit dans ce cas par tourner en rond, en boucle sur lui-même, à buger, l'erreur est de vouloir résoudre la difficulté, alors qu'on ne le peut pas, de ce fait on ne fait que confirmer davantage ce que l'on cherche à évincer, je ne dis pas qu'il ne faut jamais y penser, je dis qu'il ne faut pas le faire au-delà du strict nécessaire, sinon cela devient obsessionnel, ce qui n'est jamais très bon, quelque soit ce sur quoi porte notre idée fixe, une personne, un lieu, une activité, un objet, un but, etc...

Je ne proposais pas de penser en permanence à notre mort, mais comme le dit Swam que cela nous permette de relativiser ce qui est une longue agonie, dont généralement on ne ressent les effets que tardivement. Effectivement nous vivons généralement l'instant présent(qui inclut bien sûr le futur voisin) mais se projeter dans notre fin inéluctable permet d'atténuer les effets dévastateurs du temps. Tant qu'on n'est pas confronté à la dépendance qu'engendre ces effets dévastateurs, on ne peut les considérer que comme une abstraction. Mais cette confrontation modifie le point de vue.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 525 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Cela amusait beaucoup Socrate le fait que les hommes courent,il trouvait dérisoires leurs buts dans la vie mais il disait cependant;"et pourtant ils courent!"

Que faire d'autre?Nous ne sommes pas de purs esprits et l'organisme a besoin de bouger.Cependant Pascal remarque avec une certaine justesse que" tout le malheur des hommes provient de ne savoir pas rester en repos dans une chambre".Oui mais le bonheur aussi...

Modifié par querida13
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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
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Non non, je te parle d'une vie ou d'un moment de vie sans espoir.

Serre-moi fort

Méfie-toi, je peux devenir étouffante... paraît-il.

Mhm... Souhaiterais-tu évoquer la lucidité ? Ou me faire dire que lorsque noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir, il ne reste que la mort ? Que sans espoir, la vie n'est pas la vie, qu'il y a manque à être, aucun désir, et patati et patata... :x

Si tout ce que nous pensons ou disons ou faisons s'articule sur l'espoir alors, nous ne sommes jamais spontanés ni jamais naïfs. Or nous le sommes, de façon primaire, parfois... il est vrai.

Ce matin j'ai sorti de ma cheminée un oisillon qui piaillait à la mort quand je l'ai empoigné pour le sauver en le libérant devant une fenêtre ouverte..

N’appelait-il pas plutôt la vie pour qu'elle l'emporte loin de ta menaçante emprise ? (Qu'en savait-il que tu souhaitais le libérer ?)

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Ne redirais-tu pas de la sorte, différemment ( et certainement mieux ), ce que j'ai également dit au-début ? ( Souvenirs et faculté d'anticipation ) ;)

Je t'ai relu et je pense que nous ne parlons pas de la même chose, Deja-utilise.

Tu estimes que nous employons sciemment ou intuitivement ou même instinctivement cette faculté d'anticipation quand je soutien qu'elle est un stratagème, une sorte de message chimérique envoyé à nos cellules nerveuses par cette vie qui vit indépendamment de notre conscience dans notre corps.

Pour résumer, cela ne vient pas de nous. Nous n'y sommes pour rien.

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Les pessimistes ont le plus souvent raison, mais bon sang que c'est plus confortable d'être optimiste...

La vie est un miracle, et malheureusement nous perdons à longueur de temps la conscience de sa valeur. Une vie ne vaut rien, rien ne vaut une vie. Il m'est avis que celui qui pense plus volontiers que rien ne vaut une vie, et qui de ce fait respectera autant que possible toute vie, aura plus de chance de vivre en paix dans ce monde ressenti cruel par d'autres. Ce n'est pas la mort qui est effrayante, c'est plutôt la non-vie en attendant la mort, et la sécheresse des coeurs.

Je partage ton avis, Ping... Vivre en respectant toute vie génère certaines émotions qui ressemblent à une paire de lunettes roses ! :wub: Mais pour autant, elles ne filtrent pas la vue effrayante du "non-vivant" et ne retirent pas la crainte d'une possible contamination. Alors, comment vivre en paix avec la non-vie ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 943 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je t'ai relu et je pense que nous ne parlons pas de la même chose, Deja-utilise.

Tu estimes que nous employons sciemment ou intuitivement ou même instinctivement cette faculté d'anticipation quand je soutien qu'elle est un stratagème, une sorte de message chimérique envoyé à nos cellules nerveuses par cette vie qui vit indépendamment de notre conscience dans notre corps.

Pour résumer, cela ne vient pas de nous. Nous n'y sommes pour rien.

Chère Anna, je me suis relu également avant de te répondre une ânerie : )

Tu me croiras ou pas, il n'y a pas continuité entre mes références aux stoïciens et le dernier paragraphe, de ma première intervention, ( t'as vu c'est hyper précis ) mais plutôt rupture, opposition, approche dialectique, merci Zénon, nous disons bien la même chose à partir de ce deuxième passage ( faculté d'anticipation, dans le cas présent ne rime pas avec réalisation, mais bien projection réaliste ou pas, car c'est notre propension à faire des constructions mentales que je mets en avant, le terme anticipation n'étant pas assez général pour décrire à la fois des projets, notre imagination et des fantasmes, je te le concède, mais c'est en ce sens qu'il fallait l'entendre ), et sauf si cela se présente comme un caillou qui se positionne entre ta semelle et ton dessous de pied, nous sommes d'accord, ce qui me sied bien :cool:

Ceci n'est pas un stratagème pour avoir le fin mot de l'histoire...

Biz

Modifié par deja-utilise
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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Je partage ton avis, Ping... Vivre en respectant toute vie génère certaines émotions qui ressemblent à une paire de lunettes roses ! :wub: Mais pour autant, elles ne filtrent pas la vue effrayante du "non-vivant" et ne retirent pas la crainte d'une possible contamination. Alors, comment vivre en paix avec la non-vie ?

La vie est une succession de deuils qui se termine par le Deuil des deuils. La dérisoire protection que nous avons plus ou moins tous tendance à mettre en place consiste à eviter soigneusement d'eprouver le trou noir obligé qu'est ce que l'on appelle faire le deuil. C'est à dire que même lorsque l'on joue consciemment les fatalistes qui acceptent leur sort, il y a quelque chose en soi qui refuse de lâcher prise, et qui se sent menacé d'aneantissement par ce saut dans cette profonde et douloureuse tristesse. Il en resulte des deuils "non-faits", toujours repoussés à plus tard, avec le redoutable inconvenient d'être en plein processus de deuil en permanence sans en avoir conscience, et sans jamais veritablement le faire. Pourtant, la peur de la souffrance etant pire que la souffrance elle-même, nous aurions interêt à oeuvrer consciemment à créer les conditions qui facilitent ce processus de deuil, plutôt que d'amplifier la resistance en agissant comme le dit le chanson comme si " on etait partis pour rester"...

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Membre, 63ans Posté(e)
PapesseJeanne Membre 2 167 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
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Puisque la mort est inéluctable, nous avons donc deux choix : mettre fin à cette vie dès maintenant, ou la vivre intensément en tirant le meilleur et en supportant le pire ...

Notre mort n'est rien pour nous, c' est pour les autres qu' elle est insupportable et souvent injuste.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Si la vie n'etait que cruauté nous serions en enfer ( certains le pensent d'ailleurs ).

Mais est ce qu'en enfer on pense a l'amour ?

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 47 525 messages
forumeuse acharnée,
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OUI!Reprenons l'exemple du Titanic: si chacun avait renoncé à ses rêves alors jamais Rose n'aurait rencontré et aimé le peintre,jamais la mère espérant marier sa fille n'aurait embarqué sur le vaisseau et jamais les pauvres n'auraient tenté le rêve américain. La vie est donc un rêve pouvant à tout moment virer au cauchemar dont le moteur est le rêve ,(certains diront l'espoir_) de jours meilleurs.

C'est très bien explicité dans la chanson de Goldman,puisque tu pars:

garde cette chance

Que nous t'envions en silence

Cette forc de penser

Que le plus beau reste à venir...

Mais cette illusion est vite détruite par la perte,le deuil et sa propre mort.La vie nous apprend sans cesse à perdre ce que nous avons gagné et à courir vers l'horizon en l'espoir de jours meilleurs.En attendant l'usure inéluctable du corps.Nous sommes créés à l'image de l'univers.Une expansion qui court à son effondrement.Ou à sa réorganisation qui sait?

Le suicide est -il une solution pour échapper à la cruauté de l'existence,si l'âme est immortelle?

Modifié par querida13
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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Le suicide est la plus trompeuse des solutions. Ca revient à saborder le Titanic dans les eaux temperées par peur des icebergs qu'on pourrait rencontrer un jour. En fait très simplement, notre moi produit de l'imaginaire, et nous fait anticiper un futur qui n'existe pas. Si l'on sait de façon sûre qu'un jour nous finirons par mourir, ne nous empêchons pas d'être ( ici et maintenant) dans l'action la plus juste possible afin au moins de ne pas finir avec trop de regrets.

Puisque la mort est inéluctable, nous avons donc deux choix : mettre fin à cette vie dès maintenant, ou la vivre intensément en tirant le meilleur et en supportant le pire ...

Notre mort n'est rien pour nous, c' est pour les autres qu' elle est insupportable et souvent injuste.

Etre mort c'est comme être con. On ne s'en rend pas compte, c'est pour les autres que c'est pénible, :smile2:

Modifié par ping
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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Chère Anna, je me suis relu également avant de te répondre une ânerie : )

Tu me croiras ou pas, il n'y a pas continuité entre mes références aux stoïciens et le dernier paragraphe, de ma première intervention, ( t'as vu c'est hyper précis ) mais plutôt rupture, opposition, approche dialectique, merci Zénon, nous disons bien la même chose à partir de ce deuxième passage ( faculté d'anticipation, dans le cas présent ne rime pas avec réalisation, mais bien projection réaliste ou pas, car c'est notre propension à faire des constructions mentales que je mets en avant, le terme anticipation n'étant pas assez général pour décrire à la fois des projets, notre imagination et des fantasmes, je te le concède, mais c'est en ce sens qu'il fallait l'entendre ), et sauf si cela se présente comme un caillou qui se positionne entre ta semelle et ton dessous de pied, nous sommes d'accord, ce qui me sied bien :cool:

Ceci n'est pas un stratagème pour avoir le fin mot de l'histoire...

Biz

Si nous disons la même chose mais que je ne comprends pas ce que tu dis, soit tu devrais simplifier ton expression, soit je devrais commander un traducteur pour participer à ce topic ! :happy:

Soyons d'accord, ça me va bien aussi.

Biz bizzz de mouche du coche.

La vie est une succession de deuils qui se termine par le Deuil des deuils. La dérisoire protection que nous avons plus ou moins tous tendance à mettre en place consiste à eviter soigneusement d'eprouver le trou noir obligé qu'est ce que l'on appelle faire le deuil. C'est à dire que même lorsque l'on joue consciemment les fatalistes qui acceptent leur sort, il y a quelque chose en soi qui refuse de lâcher prise, et qui se sent menacé d'aneantissement par ce saut dans cette profonde et douloureuse tristesse. Il en resulte des deuils "non-faits", toujours repoussés à plus tard, avec le redoutable inconvenient d'être en plein processus de deuil en permanence sans en avoir conscience, et sans jamais veritablement le faire. Pourtant, la peur de la souffrance etant pire que la souffrance elle-même, nous aurions interêt à oeuvrer consciemment à créer les conditions qui facilitent ce processus de deuil, plutôt que d'amplifier la resistance en agissant comme le dit le chanson comme si " on etait partis pour rester"...

Donc, nos jolies lunettes roses resteront toujours teintées d'un reflet noir, c'est inexorable.

Que vivent longuement les paradis artificiels !

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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Ben oui, sachant toutes les nuances de gris qu'il peut y avoir entre la teinte de lunettes de soudeurs et des lunettes de soleil sans protection UV. :)

Les paradis artificiels hélas...

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

Justement ! Sans protection UV... Regarder vers la lumière jusqu'à l'aveuglement ne obligerait-il pas à retourner vers le noir profond, celui que nous connaissons parfaitement sous nos paupières ? Fermer les yeux pour ne plus regarder mais voir ou plutôt percevoir que la coloration de notre existence est illusoire.

Je peux souffrir d'être "trop" consciente même si je ne le serai jamais assez.

Je peux vouloir m'extraire de cette dualité en surfant sur les nuances mais, soit je suis vivante, soit je suis morte. Peu importe de quelle manière je le suis.

Blanc. Noir.

Mélanger les deux est une erreur.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

"Si le ciel a un enfer

La vie n'a rien de tendre" dit la chanson...

Quelle torture que la vie:différer jusqu'au delà du supportable le moment de sa mort,survivre alors que ceux qui nous sont parfois les plus chers succombent,garder espoir alors qu'on sait pertinemment que la vie est une maladie sexuellement transmissible et mortelle à 100% comme disait Woody Allen qui a cependant pris le parti d'en rire.

Nous sommes aussi porteurs de cette cruauté-là, puisque nous sommes de la vie aussi. Seulement, la vie collective nous a poussés à reléguer à l'arrière-fond de notre vie intérieure cette facette de nous-mêmes. Puis, nous avons développé toutes sortes de moyens de contenir cet arrière-fond. Notamment, la morale. Il s'agit de se faire un théâtre collectif, une enclave où nous nous entraînons à vivre de cette façon. À un moment donné, c'est devenu une maladie: nous nous sommes rendus compte que pour aimer la vie, il nous fallait trouver une manière de tout de même frayer avec la violence du monde - ou du moins avec ce petit bout que nous portons en nous. Nous avons alors assoupli la morale et notre théâtre collectif est devenu plus sombre, ou plus orgiaque. Mais c'est pas encore tout à fait au point, nous sommes encore assez maladroits dans l'art de rejoindre les deux bouts de notre nature. C'est une alchimie complexe à maîtriser.

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