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La physique penche-t-elle ....


Invité Lorrain27

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Invité Lorrain27
Invités, Posté(e)
Invité Lorrain27
Invité Lorrain27 Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour,

Avant de vous quitter, je voudrais vous proposer un sujet qui me semble intéressant.

Question : La physique moderne penche-t-elle ou non pour le libre arbitre ?

A vous maintenant de jouer. (Si vous le voulez bien !)

Amicalement.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)

Tant que vous ne savez pas ce qu'est la conscience, personne ne peut répondre à cette question.

Et, généralement, les Occidentaux, sont dans un brouillard complet à ce sujet. Brouillard, ici, est un euphémisme.

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Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 23 999 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Il a été physiquement prouvé que les mains-attachées un arbitre gérait beaucoup moins bien un match de foot.

Donc, irrémédiablement, la science est pour le libre-arbitre.

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 23 470 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Un phénomène qui n'aurait pas de cause est un phénomène dont nous ignorons la cause. Ce qui penche choit un jour. Choir fait chant (participe présent), et méchant signifie "mal tombant". "Chance" est manière de tomber.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 16 248 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonsoir Lorrain27,

La physique est l'objet des physiciens.

La physique penche du côté de ceux qui l'utilise, c'est à dire du côté ou les physiciens veulent bien la faire pencher.

Pour tout dire,j'avoue ne pas bien comprendre la question?bave.png

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord éliminer toute définition du « libre arbitre » telle que la conçoivent les philosophes ou les théologiens. Une fois purifié le débat, ne reste que l’aspect scientifique. Je doute que tous les intervenants à ce post acceptent de bonne grâce à se plier à cette condition, mais, qui sait, on peut essayer.

Alors en Science (en physique par exemple), je pense que l’on peut affirmer qu’un libre arbitre existe si l’ état d’un système à un instant T déterminé, ne peut pas être déduit de l’état qu’il avait à l’instant T-1 et cela quelle que soit l’application (la fonction) utilisée. Ce « libre arbitre » n’a rien à voir avec le hasard, ni avec la volonté du physicien qui cherche à mesurer les états successifs T-1 et T. Rien à voir non plus avec les problèmes liés aux mesures ou à la précision des appareils qui la permette et rien à voir encore avec le flou qui pourrait entourer l’état T-1. Entendons nous bien, il s’agit de prêter à la Physique une existence réelle, c’est à dire de la considérer comme étant quelque chose qui serait doté de volonté et qui serait guidé par « une marche à suivre » pour arriver à un but qu’elle aurait. Et tout cela sans vouloir donner à cette volonté un quelconque pouvoir, dont beaucoup ici voudrait la gratifier pour l’appeler autrement que Physique. Mon entité Physique, n’est pas Dieu et rien ne permet d’affirmer que sa marche sera toujours couronnée de succès.

Il est évident que tant que l’on reste dans le monde de la Physique macroscopique les notions de causalité, de déterminisme sont à peu près la règle. Sauf peut-être quand on aborde la thermodynamique. Et non moins évident le fait que toute la science actuelle s’est construite sur ces deux grands principes avec les succès que l’on voit de nos jours.

La Physique, personne morale ainsi définie, dispose-t-elle de son libre arbitre. J’attends l’orientation du post pour donner mon avis, en précisant bien entendu que cet avis n’a rien de bien tranché.

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 092 messages
scientifique,
Posté(e)

J'aimerais savoir ce que Lorrain appelle par "libre arbitre".

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Probablement ce que j'ai tenté de définir à mon paragraphe 2 ci-dessus. Ou en tout cas, quelque chose de très proche. Car pour qu'une physique ait "un libre arbitre", il faut et il suffit qu'existe au moins une possibilité pour que rien ne puisse permettre d'affirmer qu'un état donné est la conséquence de l'état qui l'a précédé, ou encore d'être incapable de prévoir l'état à venir en fonction de l'état présent. Cette physique là, n'est pas déterministe. Et rien ne permet d'affirmer que notre incapacité à déterminer soit due à une absence de nos connaissances.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)

La Physique, personne morale ainsi définie, dispose-t-elle de son libre arbitre. J’attends l’orientation du post pour donner mon avis, en précisant bien entendu que cet avis n’a rien de bien tranché.

C'est toujours la même chose: on fait tabula rasa puis on reprend le mouvement, la conscience, le but, la personne, la

morale et même l'âme.

C'est un archétype: les bouddhistes rejetèrent les structures sociales et morales de leur époque, avec la religion et

les dieux, puis après ils refont la même-chose, ils imitent, mais disent que cela n'a rien à voir avec l'original.

On tue Dieu puis on en instale un nouveau, la Science, la Suprême Personne morale.

On fait comme si la Science était un Tout et qu'elle n'a besoin de rien d'autre pour Être, pour fonctionner.

C'est dépassé comme croyance : la science implique nécessairement tous les autres arts et disciplines, elle en est liée.

Et cela pour la simple raison que la science est un concept, elle est complètement tributaire des hommes.

Et votre idée, ici, c'est de vous débarasser des "parasites" pour que des individus entrent ici dans un état pur et discutent

de la physique, sans état âme. C'est ainsi que l'on autorise aujourd'hui la manipulation génétique sur les humains. Comme dirait l'autre,

la science avance sans regarder en arrière. Sans mémoire.

300px-Quebec_License_Plate.jpg

La devise du Québec :snif:

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

C'est bien le genre de réaction que je craignais. Lorrain a posé une question, dont il espère une réponse qui soit débarrassée des encombrantes discussions théologiques ou philosophiques. C'est difficile, mais il faut bien dès le début accepter de répondre à son espérance en se cantonnant uniquement dans le cadre de la physique, et de ne pas en sortir. Ou alors il faut aller poser la question en philo. Je sais très bien d'ailleurs que tu as raison, il n'y a pas que la science pour expliquer le monde, mais l'avantage de la science est qu'elle utilise des mots dont le sens est bien défini et qui ne permettent pratiquement pas la confusion. La philo aussi d'ailleurs, mais en cette matière, seul un vrai philosophe avec des années d'étude derrière lui, peut discuter intelligemment avec un autre philosophe pourvu qu'il soit de son acabit. Et n'est pas philosophe qui veut. En cette matière, les diplômes ne sont pas suffisants pour que ceux qui les possèdent soient considérés comme philosophes. On ne le devient qu'en étant reconnu comme tel, par ses pairs. Donc je partage ton point de vue, inutile de revenir la dessus. Mais si tu veux bien accepter de laisser les Bouddhistes dans leurs temples, et les religieux dans leurs maisons de prières et Dieu ... je ne sais où, alors on pourra dire que tu as compris le sens de la question. Parce que sinon, tu vas apporter de l'eau au moulin de Lorrain, ( ou plutôt des munitions dans ses chargeurs) et pour le coup juger encore plus mal ceux qui aiment la science.

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
et pour le coup juger encore plus mal ceux qui aiment la science.

Confusion. Tu veux dire la physique. Car naturellement il y a des nuances, conflictuelles, entre ceux qui aiment la science

et ceux qui aiment la physique. Et même parmi ceux qui aiment la physique il y a de graves conflits.

Même les fous aiment la science. Mais, bon... Je vous laisse discuter entre physiciens amoureux des sciences, entre purs et durs.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 20 976 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Le libre-arbitre est un sujet ouvert 4 ou 5 fois dans 'philosophie', 1 ou deux fois dans 'religions' 1 ou deux fois dans 'actualités'...

On peut le voir avec beaucoup d'intérêt du seul point de vue de la physique et c'est même un sujet passionnant avec lequel j'aurai beaucoup de plaisir à échanger si nous valorisons (pour une fois) l'échange bienveillant

Cela nécessite déjà de ne pas partir parce qu'ouvrir un sujet sans y participer le clôturera nécessairement faute d'animation

Je vous propose déjà cette vidéo :

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

La physique ne traitant pas le vivant, et malgré l'effort de Azad, j'ai du mal à comprendre comment on peut faire intervenir le libre arbitre. La seule interprétation que je trouve à cette notion est le concept de subjectivité.

La question reviendrait don à se demander si la physique est subjective. La réponse est alors formelle : non. En tout cas, dans sa méthode, elle recherche avant tout l'objectivité.

Bien comprendre par ailleurs que le caractère objectif de la physique n'implique nullement son omnipotence. Tout objectif qu'il soit, un raisonnement peut être faux. Et on en voudra jamais à un physicien d’énoncer un raisonnement faux tant que celui ci est objectif.

Bien comprendre également que l'objectivité n'implique pas non plus l'interdiction d'interpréter. En effet, une idée physique nait souvent d'un concept, une expérience de pensée elle même reposant souvent sur une observation. Ceci est subjectif, mais ce concept, cette expérience de pensée, n'entre réellement dans le domaine de la physique que lorsque qu'elle s'est développée selon une méthode rigoureuse et objective. L’idée peut ensuite est formalisée (suivant un formalisme mathématique) pour être exposée sous la forme d'une théorie (complète ou incomplète).

Je ne comprends donc pas bien dans quel sens le "libre arbitre" peut avoir un lien avec la physique.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 20 976 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

C'est normal en tant que physicien 'pur' Loopy ta prise de position.

C'est la vision d'Einstein, de Klein, d'Hawking...

Le 'libre arbitre' n'existe pas et un peu comme le marquis de Laplace pour qui seul le manque de connaissance du passé limite nos prévisions du futur, le déterminisme des lois physique imposerait nos comportements selon un schéma connu a priori.

D'autres comme Wigner prix Nobel physique 63 soutiennent la thèse de l'interaction de la conscience dans le phénomène de décohérence (cessation de la superposition d'états) amenant à des conclusions du genre 'la lune n'existe que parce que des observateurs l'observent...'

Le débat est cleavant et à la frontière de la physique et de la ... métaphysique. Qu'est ce que la conscience ? Qu'est le libre arbitre ? Peut on parler de 'libre arbitre' des particules dans notre espace temps par leur caractère probabiliste ?

Voici un passage de B Green dans la magie du cosmos qui, comme de nombreux physiciens est de la première école.

"Le libre arbitre est une question subtile, même sans les complications inhérentes au voyage dans le temps. Les lois de la physique sont déterministes. Comme nous l'avons vu plus haut, si nous pouvions connaître avec précision l'état actuel des choses (la position et la vitesse de la moindre des particules de l'univers), les lois de la physique nous indiqueraient exactement quel était l'état des choses dans le passé ou ce qu'il sera, à tout moment choisi. Les équations sont indifférentes à la liberté supposée de la volonté humaine. Certains ont été jusqu'à dire que, dans un univers classique, la liberté ne serait qu'une illusion. Nous sommes composés d'un agencement de particules, et, si les lois de la physique classique peuvent déterminer tout ce qui les concerne à n'importe qul moment - où elles sont, comment elles se déplacent et ainsi de suite -, notre aptitude à déterminer nos propres actions, à laquelle nous tenons tant, semble plutôt compromise. Ce raisonnement me convainc, mais ceux qui pensent que l'être humain est plus qu'une simple collection de particules ne seraient pas d'accord"

Quoi qu'il en soit, ces remarques ont leurs limites, puisque notre univers est quantique et non pas classique. En physique quantique (la physique du monde réel), il y a quelques similitudes avec ce point de vue classique, mais il y a également des différences qui peuvent être déterminantes. Comme nous l'avons vu au chapitre 7, si nous connaissons la fonction d'onde quantique de toutes les particules de l'univers à l'instant présent, l'équation de Shrödinger nous indique comment était la fonction d'onde ou comment elle sera à tout instant choisi. C'est un aspect complètement déterministe de la physique quantique, comme en physique classique. Toutefois, le fait d'effectuer des observations complique notablement l'histoire quantique et, comme nous l'avons vu, le débat sur le problème de la mesure quantique fait rage encore aujourd'hui. Si les physiciens concluent un jour que l'équation de Shrödinger renferme toute la mécanique quantique, alors la physique quantique, dans son ensemble, serait en tous points aussi déterministe que la physique classique. Comme c'était le cas pour le déterminisme classique, d'aucuns diraient que cela implique que le libre arbitre n'est qu'une illusion, tandis que d'autres verraient les choses autrement. Mais s'il s'avère que nous passons aujourd'hui à coté de tout un pan de la physique quantique - sil le passage des probabilités aux issues bien définies requiert plus que le cadre quantique conventionnel -, alors il est possible que le libre arbitre trouve une incarnation concrète au sein des lois physiques. Nous pourrions trouver un jour, comme l'ont proposé certains physiciens, que le fait d'effectuer des observations en toute conscience est partie intégrante de la mécanique quantique, représentant le catalyseur qui sélectionne, parmi toutes les issues possible du remous quantique, celle qui se réalisera. Personnellement, je trouve cela très peu probable, mais je ne connais aucun moyen de l'exclure.

En fin de compte, le statut du libre arbitre et son rôle au sein des lois de la physique ne sont pas résolus.

C'est un peu une frontière physique / neuroscience et aussi une 'bataille' entre deux conceptions de la relation 'de l'homme' dans 'le réel' voire de la conscience dans l'univers

Trinh Xuan Thuan pense que l'univers porte en lui les germes de la conscience laquelle conscience donne son sens à l'univers en 'contemplant' ce qui resterait un champs stérile sans la présence d'un 'esprit libre' pour le contempler

A titre personnel, je m'interroge sur le sens du réel. Pourrais je être Zenalpha sans la matière et ce déterminisme qui me composent où cette matière qui ne fait que transiter dans mon corps n'est elle que le support sur base de molécules de carbone qui pourrait être substitué par une autre forme de structuration de l'information qui serait davantage mon vrai moi ?

Je m'interroge notamment sur le principe émergent. Est on prisonnier de ce qui nous compose de manière déterministe et matérialiste ou ce qui nous compose n'est il qu'une 'illusion' reconstruite par quelque chose de plus fondamental.

Pour les Bogdanoff scientifiques s'il en est (lol) l'information est plus fondamental que la matière et l'énergie. Si je suis un personnage d'un programme informatique dans un ordinateur quantique, est ce que je verrai les atomes autour de moi sur base de silicium qui seraient le hardware dont je ferai partie ou est ce que je percevrai le programme qui me fait évoluer en tant que personnage ?

Peut être sommes nous dans tous les cas prisonniers.... pour certains l'univers serait un hologramme alors la matière existe t'elle ? Ou la récréons nous ce qui expliquerait qu'elle soit régie par l'information pure et les équations de mes amis physicien.

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

C’était inévitable et pressenti. La physique et ses découvertes ont petit à petit investi et unifié toutes nos connaissances, chimie, biologie, neurosciences… on en est à oser créer une physique de l’esprit. Et cette ambition ne me semble même pas outrancière. Mais pour ma part, je baisse les bras. Comment utiliser les mots du vivant, les ressentis de la conscience, les aspirations souvent primitives de tout organisme animé quel qu’il soit, oui comment utiliser ces mots avec leur lacunes, leur manque de précision, comment les utiliser quand on sait très bien que chacun d’eux déclenche chez celui qui les entends une foule d’images et de pensées qui lui sont propres et qu’il ne peut pas traduire en un langage qui serait universel et qui reste à inventer ?

Le post de zenalpha et ses citations sont très représentatifs de l’état des lieux. Impossible de ne pas y trouver le noyau spirituel autour duquel gravite le super idéalisme du solipsisme. Et le pire est bien que cet idéalisme en devient non seulement supportable mais en plus satisfaisant et rassurant. Ah ma pauvre Madame Michu, où va-t-on ? Où vais-je ?

Reste à attendre un recadrage de Lorrain, qui va peut-être préciser un peu le fond de sa pensée et qui sans doute rendra la discussion moins passionnante en la cloisonnant dans un domaine d’où le rêve sera exclu. Ce sera dommage, plus froid sans doute, on n’y trouvera certainement pas l’équation magique qui comme une bouée pourrait nous sauver de la noyade mais au moins on pourra s’accrocher à quelque chose qui pour un temps saura nous contenter. Tout en nous rendant tristes.

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Et s'il n'intervenait pas, le traître ? S'il nous lâchait tout simplement autour de cette table aux mets empoisonnés qu'il aurait dressée dans le seul but de nous voir nous déchirer et voleter comme des moucherons autour d'une lampe trop chaude et qui chanteraient l'air du "reviens, veux-tu, ton absence a brisé ma vie".

Hé oui, on ne peut pas se refaire, n'est-ce pas ? santa2.gif

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 39ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
39ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

C'est normal en tant que physicien 'pur' Loopy ta prise de position.

C'est la vision d'Einstein, de Klein, d'Hawking...

Le 'libre arbitre' n'existe pas et un peu comme le marquis de Laplace pour qui seul le manque de connaissance du passé limite nos prévisions du futur, le déterminisme des lois physique imposerait nos comportements selon un schéma connu a priori.

D'autres comme Wigner prix Nobel physique 63 soutiennent la thèse de l'interaction de la conscience dans le phénomène de décohérence (cessation de la superposition d'états) amenant à des conclusions du genre 'la lune n'existe que parce que des observateurs l'observent...'

Le débat est cleavant et à la frontière de la physique et de la ... métaphysique. Qu'est ce que la conscience ? Qu'est le libre arbitre ? Peut on parler de 'libre arbitre' des particules dans notre espace temps par leur caractère probabiliste ?

Voici un passage de B Green dans la magie du cosmos qui, comme de nombreux physiciens est de la première école.

"Le libre arbitre est une question subtile, même sans les complications inhérentes au voyage dans le temps. Les lois de la physique sont déterministes. Comme nous l'avons vu plus haut, si nous pouvions connaître avec précision l'état actuel des choses (la position et la vitesse de la moindre des particules de l'univers), les lois de la physique nous indiqueraient exactement quel était l'état des choses dans le passé ou ce qu'il sera, à tout moment choisi. Les équations sont indifférentes à la liberté supposée de la volonté humaine. Certains ont été jusqu'à dire que, dans un univers classique, la liberté ne serait qu'une illusion. Nous sommes composés d'un agencement de particules, et, si les lois de la physique classique peuvent déterminer tout ce qui les concerne à n'importe qul moment - où elles sont, comment elles se déplacent et ainsi de suite -, notre aptitude à déterminer nos propres actions, à laquelle nous tenons tant, semble plutôt compromise. Ce raisonnement me convainc, mais ceux qui pensent que l'être humain est plus qu'une simple collection de particules ne seraient pas d'accord"

Quoi qu'il en soit, ces remarques ont leurs limites, puisque notre univers est quantique et non pas classique. En physique quantique (la physique du monde réel), il y a quelques similitudes avec ce point de vue classique, mais il y a également des différences qui peuvent être déterminantes. Comme nous l'avons vu au chapitre 7, si nous connaissons la fonction d'onde quantique de toutes les particules de l'univers à l'instant présent, l'équation de Shrödinger nous indique comment était la fonction d'onde ou comment elle sera à tout instant choisi. C'est un aspect complètement déterministe de la physique quantique, comme en physique classique. Toutefois, le fait d'effectuer des observations complique notablement l'histoire quantique et, comme nous l'avons vu, le débat sur le problème de la mesure quantique fait rage encore aujourd'hui. Si les physiciens concluent un jour que l'équation de Shrödinger renferme toute la mécanique quantique, alors la physique quantique, dans son ensemble, serait en tous points aussi déterministe que la physique classique. Comme c'était le cas pour le déterminisme classique, d'aucuns diraient que cela implique que le libre arbitre n'est qu'une illusion, tandis que d'autres verraient les choses autrement. Mais s'il s'avère que nous passons aujourd'hui à coté de tout un pan de la physique quantique - sil le passage des probabilités aux issues bien définies requiert plus que le cadre quantique conventionnel -, alors il est possible que le libre arbitre trouve une incarnation concrète au sein des lois physiques. Nous pourrions trouver un jour, comme l'ont proposé certains physiciens, que le fait d'effectuer des observations en toute conscience est partie intégrante de la mécanique quantique, représentant le catalyseur qui sélectionne, parmi toutes les issues possible du remous quantique, celle qui se réalisera. Personnellement, je trouve cela très peu probable, mais je ne connais aucun moyen de l'exclure.

En fin de compte, le statut du libre arbitre et son rôle au sein des lois de la physique ne sont pas résolus.

C'est un peu une frontière physique / neuroscience et aussi une 'bataille' entre deux conceptions de la relation 'de l'homme' dans 'le réel' voire de la conscience dans l'univers

Trinh Xuan Thuan pense que l'univers porte en lui les germes de la conscience laquelle conscience donne son sens à l'univers en 'contemplant' ce qui resterait un champs stérile sans la présence d'un 'esprit libre' pour le contempler

A titre personnel, je m'interroge sur le sens du réel. Pourrais je être Zenalpha sans la matière et ce déterminisme qui me composent où cette matière qui ne fait que transiter dans mon corps n'est elle que le support sur base de molécules de carbone qui pourrait être substitué par une autre forme de structuration de l'information qui serait davantage mon vrai moi ?

Je m'interroge notamment sur le principe émergent. Est on prisonnier de ce qui nous compose de manière déterministe et matérialiste ou ce qui nous compose n'est il qu'une 'illusion' reconstruite par quelque chose de plus fondamental.

Pour les Bogdanoff scientifiques s'il en est (lol) l'information est plus fondamental que la matière et l'énergie. Si je suis un personnage d'un programme informatique dans un ordinateur quantique, est ce que je verrai les atomes autour de moi sur base de silicium qui seraient le hardware dont je ferai partie ou est ce que je percevrai le programme qui me fait évoluer en tant que personnage ?

Peut être sommes nous dans tous les cas prisonniers.... pour certains l'univers serait un hologramme alors la matière existe t'elle ? Ou la récréons nous ce qui expliquerait qu'elle soit régie par l'information pure et les équations de mes amis physicien.

Merci zen pour ce recentrage. Effectivement, je comprends d'un coup beaucoup mieux la question vue sous cet angle. Je n'ai sincèrement pas tranché cette question sur le plan personnel. Je comprends parfaitement la conception de Wigner, d'autant que je pense que l'Humain n'est rien d'autre qu'un outil de mesure sur pattes et qu'il est donc assujetti aux même lois de la physique que n'importe quel outil de mesure. Il influe donc, dans le monde quantique et à travers sa perception, sur le résultat de la mesure et donc sur l'interprétation que son cerveau en fait. Ce qui mène logiquement à la conclusion que la lune existe que parce que nous l'observation.

D'un autre côté, j'ai le sentiment que notre libre arbitre est lui même une superposition d'état, une densité de probabilité attribuables à chaque futur proche, à chaque décision "libre". Si je me place dans une situation de choix, je vais prendre ma décision en fonction de l'analyse des paramètres environnementaux, et tant que la décision n'est pas prise, tous les choix sont possibles, et probables. L'état se fixe à partir du moment où le choix a une conséquence significative, c'est à dire observable par un observateur (y compris soi même). Le libre arbitre fonctionnerait donc comme une sorte d'état quantique, et cet état serait fixé à partir du moment où la mesure intervient. On pourrait donner l'image d'un sentier qui se dépare en deux. Arrivé à l'intersection, je devrait faire un choix, mais tant que rien ne permet de mesurer le choix, je me comporte comme ayant fait les deux choix et aucun à la fois, il sont à priori equiprobables. Ce qui va déclencher le choix est un ensemble de paramètres environnementaux parfaitement déterministes, car issues de la perception que j'ai de mon environnement (donc une mesure). Ces paramètres modifient la densité de probabilité de chaque choix. Si un grand nombre d'humain prennent le même chemin je vais observer que certains iront dans une direction et d'autres iront dans d'autres directions. Cela n'enlève en rien la possibilité de faire des choix non cohérent : la densité de probabilité pour un choix donné ne sera jamais nulle.

Donc, le libre arbitre c'est la possibilité de fixer "à sa guise" l'état du choix que nous avons à faire. "A sa guise" signifie en corrélation avec des paramètres environnementaux tenant compte également des paramètres "Humaine" : le choix "je vais partir à gauche, même si je sais qu'il faut aller à droite, simplement pour emmerder le destin" est un choix parfaitement probable.

Donc au final, le libre arbitre ne me parait pas du tout être en contradiction ni avec l'aspect déterministe de la physique ni avec son aspect probabiliste... Après, je joue peut être un peu au équilibriste sur un fil que je connais mal... J'avoue que cette question ne m'occupe pas souvent l'esprit, ce qui n'enlève rien à son intérêt.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 20 976 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Le libre arbitre est dans la capacité de s'abstraire d'une chaîne de causes et de conséquences.

Se pose clairement derrière le problème du déterminisme, de la nature de la causalité, de l'essence du temps.

En mécanique classique, la théorie du chaos et des systèmes dissipatifs laisse entrevoir l'indéterminisme macroscopique

En mécanique quantique, l'expérience d'Aspect a concrétisé l'indéterminisme quantique

Donc ce lien entre libre arbitre du sujet pensant et indéterminisme des objets constituants ouvrirait une 'faille logique' sur une chaîne de causalité qui serait totale.

A titre personnel, même si le déterminisme était total, je pense que l'objet est davantage que les propriétés de ses constituants et que, le libre arbitre, s'il ne se manifestait pas dans les lois de la physique par l'indétermination ou par l'indéterminisme, ne barrerait pas la route du libre arbitre des principes émergents qui s'en dégagent...

Mais passons...on pourrait débattre de cela à part.

Il est clair que la physique laisse par ses démonstrations de plus en plus l'évidence que la nature de la réalité n'est pas immédiatement intuitive, l'intuition de base étant troublée tant par nos sens que par notre 'caverne' de bon sens qui voudrait un temps indépendant de l'espace ainsi qu'une causalité absolue...

Ce qui m'épate, c'est cette clairvoyance de Platon définissant le monde matériel des formes distinct du monde des idées.

Et comme son allégorie de sa caverne, il n'est pas totalement exclu que le temps comme l'espace puissent être de simples illusions produites par la conscience donc un déterminisme structuré dans une réalité fondamentalement différente, c'est la thèse de certains

Comme il n'est pas exclu que cet indéterminisme dans notre univers soit le reflet de phénomènes déterministes dans un cadre extérieur 'transcendant' duquel il serait issu à l'instar des conséquences du théorème d'incomplétude de Gödel, c'est la thèse du modèle KLM et les théories d'un univers 'père' d'informations et dématérialisé à la Platon

Ou encore qu'il soit simplement émergent c'est à dire que bien qu'étant absent des éléments plus petits constituant, il émerge comme un 'effet thermodynamique' comme par exemple la chaleur ne nécessite pas de connaître le détail pour chaque atome ou encore par exemple pour la couleur.

On voit que la nature du temps, donc de la causalité, donc de la capacité à s' extraire de ses conséquences mécaniques par le libre arbitre nécessiterait d'appréhender la réalité physique première.

On ne sait même pas ce qu'est le temps....

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Membre, 57ans Posté(e)
noureddine2 Membre 4 011 messages
Forumeur activiste‚ 57ans‚
Posté(e)

c'est mieux de parler du physicien ; le physicien est obligé de respecter le résultat de l’expérience et n'est plus libre ;

par contre dans les nouveaux projets le physicien garde un peu de liberté et libre arbitre , et peut faire des essais et des spéculations pour découvrir d'autres nouveautés .

donc la physique garde un peu de libre arbitre dans les nouveautés .

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Membre, 56ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Le libre-arbitre sert à decider, lorsque l'on ouvre la boîte, si le chat de Schrödinger est mort ou vivant...Non?

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