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Lineole

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous aspirons tous à voir les coûts de production continuer de baisser pour que les produits soient moins cher ?

Pour cela pas de magie : productivité = produire plus avec autant de main d'oeuvre, voire moins.

Mais nous aspirons tous à faire plein d'enfants (ou à accueillir des "chance pour la France"), pour soutenir les retraites...

Donc :

- moins de main d'oeuvre, d'emploi

Mais

- plus d'emploi, de main d'oeuvre...

Sommes nous mentalement déficient ?

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Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Pour que les produits soient moins chers, on peut aussi baisser la TVA, les charges sociales, l'Impôt sur le bénéfice des sociétés ! Et pour cela, il faut recycler un million et demi de fonctionnaires et assimilés largement sous employés (dodo !).

On peut aussi virer les sénateurs qui ne sont pas essentiels. Transformer les dépenses inutiles en dépenses utiles.

Il y a plein de choses à faire.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

Pour le fonctionnaire certainement , mais il y a plus de oisifs qui touchent pensions diverses et caisse d'allocs que de gens qui travaillent et réduire ou supprimer tout cela rapporterait nettement plus

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Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 889 messages
78ans‚ Talon 1,
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Oui, c'est plus facile de pleurer la bouche pleine. Mais avoir des idées pour créer de nouveaux produits, c'est moins aisé. La numérisation va chambouler notre petit train-train égoïste.

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour que les produits soient moins chers, on peut aussi baisser la TVA, les charges sociales, l'Impôt sur le bénéfice des sociétés ! Et pour cela, il faut recycler un million et demi de fonctionnaires et assimilés largement sous employés (dodo !).

On peut aussi virer les sénateurs qui ne sont pas essentiels. Transformer les dépenses inutiles en dépenses utiles.

Il y a plein de choses à faire.

Je pense qu'on peut recycler 2 millions de sous-emplois dans la FP et plus de 3 dans le privé. Et on en fait quoi à part des chômeurs supplémentaires ?

L'emploi va arriver demain ? C'est vrai ? Alleluia ! Noël ! Deo gratias !

Oui, c'est plus facile de pleurer la bouche pleine. Mais avoir des idées pour créer de nouveaux produits, c'est moins aisé. La numérisation va chambouler notre petit train-train égoïste.

Tu as des idées toi ? des vraies, concrètes ? Pourquoi tu les caches si bien ?

La numérisation ? Celle qui n'est pas là, c'est ça ? Celle qui va venir... Un jour, proche, euh, enfin demain, euh surement... A noël peut-être (tu as écris une lettre à papa noël, déjà ?)

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Nous aspirons tous à voir les coûts de production continuer de baisser pour que les produits soient moins cher ?

Pour cela pas de magie : productivité = produire plus avec autant de main d'oeuvre, voire moins.

Mais nous aspirons tous à faire plein d'enfants (ou à accueillir des "chance pour la France"), pour soutenir les retraites...

Donc :

- moins de main d'oeuvre, d'emploi

Mais

- plus d'emploi, de main d'oeuvre...

Sommes nous mentalement déficient ?

Salut, j'ai plusieurs remarques à faire sur cette analyse très résumée (ce qui est tout à l'honneur de son auteur, car elle a le mérite d'être très clair) mais que je trouve un peu simpliste.

Tout d'abord, concernant le coût de production. Il serait intéressant pour illustrer le propos d'ajouter un petit exemple numérique. Quel est selon vous le cout de production d'un produit commun, disons, un téléphone portable ? Les smartphone les plus vendus (prix de vente entre 700 et 1000€ grosso modo) coutent dans les 200€ max à la fabrication.

http://www.androidpit.fr/cout-de-fabrication-smartphone

http://www.phonandroid.com/samsung-vs-apple-les-couts-reels-de-fabrication-des-galaxy-et-des-iphone.html

Ces information provenant de l'IEEE on peut estimer qu'elles restent relativement fiables et sérieuses.

D'où ma première remarque : la baisse du cout de production ferait elle baisser le coût consommateur ? Ma réponse est oui, mais faiblement. En effet, le principe de notre économie veut que la baisse du cout de production n'aie pas pour vocation de faire baisser les prix de vente, mais bien d'accentuer la marge sur la vente. Le prix de vente est quant à lui fixer en premier lieu par la demande. Plus la demande est forte, plus le cout est élevé. En gros, pour maximiser une marge, on réduira au maximum le cout de production et on augmentera au maximum admissible le prix de vente. Le maximum du prix de vente correspond à un compromis entre la force de la demande et le pouvoir d'achat de cette demande (donnant n'importe quel chiffre pour illustré, cela ressemblerait à : si je vend mon smartphone 600€, 60% des consommateurs seront prêt à l'acheter à ce prix, si je le vend 1600€, 10% des consommateurs sont prêt à l'acheter. Donc je gagne 1000€ par consommateur, mais perd 50% de part de marché, qu'est ce qui est le plus intéressant ? un juste milieu). Notons à ce titre un phénomène particulièrement illustratif : comment tirer le prix de vente au plus haut ? Il faut créer chez le consommateur le besoin et déclencher l'achat même si c'est très cher. Pour cela, on fait du marketting. Or le marketting, qui intrinsèquement n'apporte aucune valeur ajoutée au produit, participe au cout de production.

Second point : on souhaite que les produits soient moins cher. Oui et non. En réalité, ce qu'on souhaite, c'est augmenter notre pouvoir d'achat pour à nos besoins plus ou moins essentiels, plus ou moins légitimes, plus ou moins artificiels. En effet, on souhaite augmenter son pouvoir d'achat pour par exemple vivre dans un endroit plus décent, ce qui est légitime, mais on souhaite également augmenter notre pouvoir d'achat pour s'acheter le fameux smartphone à 1600€ dont on rêve, ce qui est un besoin bien moins essentiel. Donc au final, comme l'a dit Coluche, on ne demande pas de l'emploi, de l'argent nous suffirait... Or l'argent qu'est ce ? C'est de la richesse. Donc ce qui nous intéresse n'est pas tant le coût de production, mais la production de la richesse ainsi que sa répartition. Je n'ai pas vraiment réussi à mettre la main sur des documents concernant la production annuelle de richesse supplémentaire (c'est à dire au delà de la richesse déjà existante), mais je la suppose relativement élevée et, ce n'est un secret pour personne, extrêmement mal répartie sur le plan humain :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20101010trib000557447/la-richesse-mondiale-atteint-195.000-milliards-de-dollars.html

Donc voila ma seconde remarque : puisque la production de richesses augmente, le pouvoir d'achat augmente également, ce qui devrait rendre tout le monde content. Or, ce n'est pas le cas, mais pas à cause d'un problème de production insuffisante, mais un problème de répartition de cette production de richesse. C'est un peu comme si je produisait je produisais ce soir 7 milliard de paquet de bombons. Tout le monde serait content d'en avoir 1, et pourrait s'en contenter. Cependant, sur les 7 milliard produit, il y en a 6.9 millard qui iront uniquement aux habitants du 13ème arrondissement de paris, et le 0.1milliard restant devra être partagé entre les autres. Le partage sera fait en fonction de la capacité à acheter le paquet de bonbon, valeur défini donc par le rapport entre l'offre et la demande, rapport très défavorable à l'achteur dans ce cas. Donc le 0.1 milliard de paquet de bombon coutera une fortune, même si son cout de production est très faible. Par ailleurs, tout le monde ne pourra pas en avoir 1. Et donc tout le monde voudra qu'on baisse le prix du paquet de bonbon... etc... etc...

Vous remarquerez que je ne dis rien sur la notion de productivité. En effet, je suis tout à fait d'accord pour dire que la productivité est un moyen de réduire le cout de fabrication. Cependant mon propos n'est pas là, il est dans plutôt dans la contestation du fait que la baisse du cout de production est lié à une baisse des prix de vente.

Ce qui permet de en réalité de baisser le prix de vente est le rapport entre l'offre et la demande. C'est mécanique. Une entreprise n'est plus viable à partir du moment où le rapport offre/demande lui est défavorable au point que le prix de vente est inférieur au cout de production. Cela se résume en disant qu'une entreprise n'est plus viable lorsqu'elle n'apporte pas de valeur ajoutée au produit. Ceci est un des mécanismes (un des seuls) que je trouve vertueux dans le système capitaliste. Du moins ça pourrait l'être si la demande était représentative du besoin réel, ce qui n'est pas le cas puisque cette demande est perturbée fortement par les aspects marketing.

Troisième point, concernant la démographie.

le problème serait que la génération actuelle paye la retraite de la précédente. Je conteste ce point. En effet, un individu produit au cours de sa vie a priori largement assez de richesse pour

- Subvenir à ses besoins durant son activité,

- subvenir à ses besoins après son arrêt d'activité

- participer à la croissance de la production des richesse avec ce qui reste.

En effet, si on s'en réfère à ceci

Pour George Lewis, responsable du département Gestion de patrimoine et Assurance chez RBC « La forte hausse des marchés boursiers et la reprise de l’économie ont contribué à une croissance à deux chiffres à la fois du nombre de fortunés et de la richesse. Près de 40% de la richesse actuelle des fortunés a été créée durant les cinq dernières années seulement ».

Non seulement on se rend compte qu'on est sorti de la crise depuis... 2009 (mais ce n'est pas le propos), mais en plus en se rend compte que ces 40% représente plusieurs dizaines de millier de milliard de dollars... Si la population active représente 70% de la population mondiale, soit environ 5 milliard d'être humain, ces 5 milliard d'être humains ont produit dans les 100 000 milliard de dollard ce qui fait 20 000 dollars par tête de pipe. Ce 20 000 dollard est à ajouté à ce qu'ils ont coûté (et qui donc n'entre pas en compte dans le calcul), et ne représente donc que le surplus par rapport au salaire et aux cotisations diverses déjà prises en compte. Ce qui signifient qu'en moyenne, nous devrions développer sur une carrière entière environ 120 000 dollard de surplus, d"économie pure, par personne. Ajoutons à cela que compte tenu de la durée moyenne de la retraite, et du taux de mortalité passé un certain âge, le chiffre est encore plus parlant.

Or augmenter la population active (en nombre ou en pourcentage) accentue encore plus la production de richesse. En effet, plus la population est importante, plus elle a de besoin. Plus elle a de besoin, plus elle a besoin de produire, plus elle a besoin de produire, plus elle a besoin de main d'oeuvre, ou de productivité.

Les entreprises misent sur la productivité. Pourquoi ? Parce que si la demande augmente, et afin de conserver un rapport offre/demande très favorable on peut se permettre d'augmenter la production. Si on augmente la production on augmente la marge brut. Si on n'augmente pas la main d'oeuvre, cette augmentation se transforme automatiquement en net.

Or moi je pense qu'il faut augmenter la main d'oeuvre, quitte à rogner un peu sur les marges.

Donc si nous ne sommes pas mentalement déficient, nous n'avons tout simplement pas compris les enjeux de notre monde et de sa préservation. Si nous ne les comprenons pas, c'est qu'il nous est simplement impossible de concevoir que notre civilisation est plus riche qu'elle ne l'a jamais été parce que cette richesse est si mal répartie que le sentiment global est celui d'un appauvrissement. Nous disposons déjà de toutes les ressources et de toutes les richesses nécessaires à payer les retraites et les salaires des fonctionnaires fénéants... largement... Mais ces ressources et ces richesses dorment tranquillement dans le capital des actionnaires qui ont compris que mécaniquement, la richesse elle même produit de la richesse, sans qu'on ait besoin de travailler (mais à condition toutefois que les autres travaillent, et pour pas grand chose de préférence, autant optimiser la chose).

Mon raisonnement quoique plus développé reste, j'en suis certain, lui même très simpliste. Cependant, je suis au fond de moi convaincu de son bon sens.

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Or augmenter la population active (en nombre ou en pourcentage) accentue encore plus la production de richesse. En effet, plus la population est importante, plus elle a de besoin. Plus elle a de besoin, plus elle a besoin de produire, plus elle a besoin de produire, plus elle a besoin de main d'oeuvre, ou de productivité.

Augmenter la population active est une chose, augmenter la population en est une autre. L'augmentation de population ne créé mécaniquement que peu d'emploi, du fait de la productivité déjà atteinte par les deux premiers secteurs. Et le seul secteur ouvert, apparaissant sans limite ce qui est une illusion, le tertiaire, est a accès hautement compétitif et à coût de formation élevé donc restreint.

Donc plus la population augmente sans employer ses nouveaux arrivants, plus elle accentue le coût de la richesse créée, la charge que représentent ceux qui ne pourront pas être employé.

De plus dire que plus la population augmente plus elle a de besoins est faux, puisque tu as montré que le besoin était créé, non pas par l'augmentation de population mais par le marketing.

Enfin avoir besoin de main d'oeuvre est une chose, avoir besoin de productivité, puisque tu la relègue à l'augmentation des marges bénéficiaires est une autre chose. On ne peut pas dire "ou".

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il ne faut pas passer trop vite sur le post précédent, mais je poursuis toutefois le raisonnement et les conclusions.

La prise de valeur ajoutée et la baisse du prix à la consommation sont des faits qui se conjuguent plus ou moins, plus ou moins vite, marginal l'un à l'autre en fonction de la demande mais aussi de la concurrence, voire de la compétition horizontale.

De fait la quête de pouvoir d'achat dont je parlais au début passe bien par cette baisse du coût dont je parlais. Même si la création de richesse mal, voire non répartie (captée par le capital au dépend du travail), se fait également.

Le résultat pour l'emploi étant le même : une baisse structurel des emplois par la mécanisation ou l'optimisation des process du travail.

Rien ne change donc pour la population arrivante sur le marché du travail qui pour ces deux motivations se réduit "structurellement".

Qu'il faille un nouveau boulanger, un nouveau boucher, etc. 100 nouveaux emplois ouvert pour 1000 nouveaux arrivants au monde, oui... Mais 100, pas 1000... Quid des 900 qui sont en surplus sur le marché de l'emploi pour répondre à leur propres besoins.

Peu importe la mauvaise répartition des richesses, je parle de place à occuper.

A moins que le chômage soit un poste reconnu comme équivalente à un emploi productif, parce qu'il est un travail de recherche d'emploi, parfois à presque plein temps, et en tout cas aussi actif que de nombreux emplois rémunérés.

Ton analyse, courante et juste, sur la richesse, conduit-elle à évoquer un revenu d'existence ?

Sinon, le problème reste entier, quelle justification sociale, quelle place, quelle utilité à être pour celles et ceux que l'activité professionnelle ne peut employer ?

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Augmenter la population active est une chose, augmenter la population en est une autre. L'augmentation de population ne créé mécaniquement que peu d'emploi, du fait de la productivité déjà atteinte par les deux premiers secteurs. Et le seul secteur ouvert, apparaissant sans limite ce qui est une illusion, le tertiaire, est a accès hautement compétitif et à coût de formation élevé donc restreint. Donc plus la population augmente sans employer ses nouveaux arrivants, plus elle accentue le coût de la richesse créée, la charge que représentent ceux qui ne pourront pas être employé.

Nous sommes d'accord là dessus, on ne peut pas défendre qu'une augmentation constante de la population soit un modèle pérenne à terme, ne serait ce que dans la mesure où nous vivons dans un monde aux ressources limitées. Cependant, mon raisonnement profond va plus loin que ce que j'ai exposé et qui me paraissait relativement courant (comme tu le souligne un peu plus loin). En réalité, je me pose sérieusement deux questions :

- Qu'est ce que la richesse, et quelle est fondamentalement son utilité ? Ce qui revient à se demander si on ne peut on pas remettre en cause ce principe selon lequel la richesse est nécessaire (si elle l'est, en quoi ?) ?

- Qu'est ce qui produit la richesse ? Est ce réellement le travail ?

De plus dire que plus la population augmente plus elle a de besoins est faux, puisque tu as montré que le besoin était créé, non pas par l'augmentation de population mais par le marketing.

J'aurais du dire "la demande augmente" et non "le besoin augmente", autant pour moi. J'aurais également par ailleurs dû mieux distinguer, tu as raison, deux formes de besoins : les besoins réels (qui ne se limitent pas nécessairement au strict minimum, on peut considérer le confort comme un besoin de même qu'on peut considérer le progrès comme un besoin collectif) et le besoin artificiel, particulièrement destructeur, et qu'on pourrait je pense assez bien résumer par "consommation outrancière". Les besoins

Enfin avoir besoin de main d'oeuvre est une chose, avoir besoin de productivité, puisque tu la relègue à l'augmentation des marges bénéficiaires est une autre chose. On ne peut pas dire "ou".

Augmenter la main d'oeuvre et augmenter la productivité sont deux leviers (très différents) pour augmenter la production. La différence d'action entre ces deux leviers ne se situe pas au niveau de la production de biens (ce qui répond au besoin), mais au niveau de la production de richesse (ce qui répond au but économique). Le premier, augmenter la main d'oeuvre, n'augmente pas la richesse produite, mais permet de mieux la répartir. Le second, répartie très mal la richesse, mais permet de la produire mieux. Aujourd'hui le levier que le système économique tend logiquement à actionner est celui de la productivité. Pour ma part, je pense qu'il faut sacrifier l'augmentation de la production de richesse au profit de sa répartition. Je pense qu'un système économique doit au démarrage produire beaucoup de richesse rapidement, mais qu'arrivé à un certain point, il doit ralentir la production de richesse (car il en génère suffisamment) au profit d'actions de répartition. Si le système ne le fait pas, les inégalités vont devenir si fortes que la société le forcera à le faire. Je pense qu'il y a un point de rupture. Je pense que nous ne l'avons pas atteint et qu'il est plus sage de ne pas le faire.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Pas toi puisque tu comprends que c' est impossible, eux oui!

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Nous sommes d'accord là dessus, on ne peut pas défendre qu'une augmentation constante de la population soit un modèle pérenne à terme, ne serait ce que dans la mesure où nous vivons dans un monde aux ressources limitées. Cependant, mon raisonnement profond va plus loin que ce que j'ai exposé et qui me paraissait relativement courant (comme tu le souligne un peu plus loin). En réalité, je me pose sérieusement deux questions :

- Qu'est ce que la richesse, et quelle est fondamentalement son utilité ? Ce qui revient à se demander si on ne peut on pas remettre en cause ce principe selon lequel la richesse est nécessaire (si elle l'est, en quoi ?) ?

- Qu'est ce qui produit la richesse ? Est ce réellement le travail ?

Ce qui rejoint la décroissance mesurée et la sobriété écologique...

Augmenter la main d'oeuvre et augmenter la productivité sont deux leviers (très différents) pour augmenter la production. La différence d'action entre ces deux leviers ne se situe pas au niveau de la production de biens (ce qui répond au besoin), mais au niveau de la production de richesse (ce qui répond au but économique). Le premier, augmenter la main d'oeuvre, n'augmente pas la richesse produite, mais permet de mieux la répartir. Le second, répartie très mal la richesse, mais permet de la produire mieux. Aujourd'hui le levier que le système économique tend logiquement à actionner est celui de la productivité. Pour ma part, je pense qu'il faut sacrifier l'augmentation de la production de richesse au profit de sa répartition. Je pense qu'un système économique doit au démarrage produire beaucoup de richesse rapidement, mais qu'arrivé à un certain point, il doit ralentir la production de richesse (car il en génère suffisamment) au profit d'actions de répartition. Si le système ne le fait pas, les inégalités vont devenir si fortes que la société le forcera à le faire. Je pense qu'il y a un point de rupture. Je pense que nous ne l'avons pas atteint et qu'il est plus sage de ne pas le faire.

Nous sommes d'accord sur la répartition mais...

Pourquoi ne pas plutôt continuer d'activer le levier productivité, mais en en répartissant les fruits, la création de richesse par une redistribution en aval (revenu d'existence) ?

Réduire la population par la voie naturel de sa décroissance, qui de toute façon arrivera, en supprimant les aides natalistes et en taxant les enfants au-delà du premier dans les pays du sud pour financer des retraites.

L'humanité a besoin d'être humain en qualité par en quantité.

Seul le marché a besoin de quantité...

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Ce qui rejoint la décroissance mesurée et la sobriété écologique...

L'adjonction de "mesurée" à décroissance fait que je ne te contredirais pas de manière tranchée. J'apporterai simplement nuance : je ne parle pas de décroissance, mais me questionne sur la nécessité réelle de croissance. Mon questionnement m'amène à penser que ce besoin de croissance est intimement lié à un système économique et que ce système économique pouvant être changé, la nécessité de croissance n'est probablement pas une réalité absolue.

Nous sommes d'accord sur la répartition mais... Pourquoi ne pas plutôt continuer d'activer le levier productivité, mais en en répartissant les fruits, la création de richesse par une redistribution en aval (revenu d'existence) ?

Oui, pourquoi pas, en effet. Mais pourquoi introduire une répartition par un système artificiel (législatif) greffé sur un système économique qui n'est pas adaptée à la répartition ? Pourquoi ne pas faire plutôt le choix d'une répartition mécanique, systémique, de la richesse par un système directement adapté ?

Réduire la population par la voie naturel de sa décroissance, qui de toute façon arrivera, en supprimant les aides natalistes et en taxant les enfants au-delà du premier dans les pays du sud pour financer des retraites.

L'humanité a besoin d'être humain en qualité par en quantité.

Seul le marché a besoin de quantité...

Je pense qu'il ne faut pas traiter les problématiques démographiques selon les règles que dictent l'économie, je pense au contraire que c'est l'économie qui doit être traitée pour s'adapter aux réalités démographiques.

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Oui, pourquoi pas, en effet. Mais pourquoi introduire une répartition par un système artificiel (législatif) greffé sur un système économique qui n'est pas adaptée à la répartition ? Pourquoi ne pas faire plutôt le choix d'une répartition mécanique, systémique, de la richesse par un système directement adapté ?

Probablement à mon sens parce que changer de système de production ne se décrète pas, du fait de la structure de la propriété, de la transmission patrimoniale, et de l'organisation de la formation.

Mais je t'écoute (enfin te lis) ... Lequel ?!

Je pense qu'il ne faut pas traiter les problématiques démographiques selon les règles que dictent l'économie, je pense au contraire que c'est l'économie qui doit être traitée pour s'adapter aux réalités démographiques.

Ce ne me semble pas réaliste puisque s'il n'y a pas d'action sur la démographie elle pourra monter presque indéfiniment, si on répartis les richesses et que donc chacun peut faire autant d'enfants qu'il le souhaite...

La démographie est une variable économique.

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Membre, Poisson rouge très très méchant, 38ans Posté(e)
Loopy Membre 3 109 messages
38ans‚ Poisson rouge très très méchant,
Posté(e)

Probablement à mon sens parce que changer de système de production ne se décrète pas, du fait de la structure de la propriété, de la transmission patrimoniale, et de l'organisation de la formation.

En effet, c'est une révolution industrielle ou économique qui fera ce changement. Accessoirement, l'augmentation de la productivité ne se décrète pas non plus. Les paramètres agissant sur la productivité sont complexes. Par exemple, contrairement à une idée rependue (35h, congés payés, etc...) les Français sont parmi les plus productifs...

Mais je t'écoute (enfin te lis) ... Lequel ?!

Je ne sais pas et ma connaissance limitée l'économie ne m'autorisent pas la prétention de dire que j'ai forcément raison.

Ce ne me semble pas réaliste puisque s'il n'y a pas d'action sur la démographie elle pourra monter presque indéfiniment, si on répartis les richesses et que donc chacun peut faire autant d'enfants qu'il le souhaite... La démographie est une variable économique.

La démographie n'est pas qu'une variable économique. On est d'accord pour dire que la démographie ne peut pas croître indéfiniment, cependant, penser que qu'une économie faible ralenti la démographie est une erreur. Les pays où la natalité est la plus forte ne sont pas les pays les plus riches ou les pays où la richesse est le mieux répartie, au contraire.

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Les pompiers/policiers ont besoin de catastrophes comme les incendies ou les accidents de voiture pour faire leur travail. Ils veulent donc plus de catastrophes pour avoir du travail. Pourtant ils sont payés pour éviter les catastrophes et assurer la sécurité.

Les pompiers/policiers sont-ils mentalement déficients?

Sinon la hausse des coûts fixes comme les salaires n'implique aucunement une baisse de la marge de l'entreprise : quand on embauche quelqu'un on suppose qu'il sera rentable!

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

Les pompiers/policiers ont besoin de catastrophes comme les incendies ou les accidents de voiture pour faire leur travail. Ils veulent donc plus de catastrophes pour avoir du travail. Pourtant ils sont payés pour éviter les catastrophes et assurer la sécurité.

Les pompiers/policiers sont-ils mentalement déficients?

Sinon la hausse des coûts fixes comme les salaires n'implique aucunement une baisse de la marge de l'entreprise : quand on embauche quelqu'un on suppose qu'il sera rentable!

Ton raisonnement est trop intelligent pour être perçu par un politisé...

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ton raisonnement est trop intelligent pour être perçu par un politisé...

Tu peux aussi relire le fil, voir qu'il y a déjà toutes les réponses à ce qui est évoqué par Quasi-modo. Et qu'un syllogisme banal et une "supposition" ne mérite donc même pas de réponse...

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Membre, 79ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 826 messages
Mentor‚ 79ans‚
Posté(e)

- Qu'est ce que la richesse, et quelle est fondamentalement son utilité ? Ce qui revient à se demander si on ne peut on pas remettre en cause ce principe selon lequel la richesse est nécessaire (si elle l'est, en quoi ?) ?

La richesse c'est ce qui est utile pour l'homme.

Ce qui rejoint aussi la décroissance et la sobriété écologique...

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

Tu peux aussi relire le fil, voir qu'il y a déjà toutes les réponses à ce qui est évoqué par Quasi-modo. Et qu'un syllogisme banal et une "supposition" ne mérite donc même pas de réponse...

J'ai néanmoins apprécié son raisonnement sur ce fora , pour ma part , pour réduire le chômage, il faut plusieurs conditions de réunies....

La première la volonté , l'honnêteté , deux paramètres totalement absents dans les différents gouvernements , seuls les intéressent la place (exemple Placé) quand à l’honnêteté (6500 élus inculpés ou mis en examen en 7 ans) Il faut aussi empêcher tous les lobbyings de nuire et pour cela virer manu militari tous les clowns sous influence...Dans le même temps faire des économies en divisant par 3 les députés et les sénateurs...Impératif aussi que ce soit le peuple qui élise le conseil constitutionnel, supprimer toutes les commissions Théodule....

L'Europe : exiger une gestion et une comptabilité transparente, comme d'ailleurs pour la gestion française...Le meilleur exemple les scandinaves ,chacun peut exiger des comptes (via internet ou courrier) Il est vrai que l'élu coupable chez eux va directement en taule , chez nous ils ont voté pour qu'un truand puisse continuer (exemple Juppé)

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Membre, Posté(e)
Lineole Membre 715 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

A regarder dans les détails les différents pays présentés de ci de là comme exemple, on s'aperçoit vite qu'il ne s'agit que d'arguments tronqués qui oublie ce qui ne va pas et qui est au reste. L'Europe du nord n'est pas un Paradis, sinon leur population se serait multiplié par 10 depuis le temps qu'on les vante.

Le chômage n'est pas réellement réductible, sauf artificiellement : à partager le travail par exemple, mais aussi, en partie, les revenus.

La volonté ne suffit pas à tout. On peut avoir la volonté de soulever une montagne avec une main, concrètement ça ne se fera pas.

La diminution de personnel dans les institutions de gouvernement est une nécessité, mais pour un meilleur fonctionnement de celle-ci, pas pour les économies dérisoires qu'elle offrirait.

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