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Brexit :"Nous pouvons survivre en dehors de l'UE"

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menon

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 342 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

"David Cameron l'a assuré ce lundi devant des patrons britanniques : le Royaume-Uni pourra tout à fait survivre hors de l'Union européenne (UE). Une déclaration faite à la veille de détailler ses exigences de réformes dans une lettre au président du Conseil européen, Donald Tusk.

David Cameron a l'intention de faire campagne pour que le Royaume-Uni reste dans l'UE, lors du référendum qu'il compte organiser sur la question d'ici fin 2017.Mais à la condition qu'il obtienne les changements qu'il espère.

Il a ainsi réaffirmé ce lundi 9 novembre qu'il n'excluait "rien" si ce n'était pas le cas. "La question n'est pas de savoir si nous pouvons survivre hors de l'Europe. Bien sûr, que nous le pouvons", a affirmé le Premier ministre britannique devant un parterre de patrons.

"Si (l'UE) est suffisamment flexible nous resterons, si elle ne l'est pas, nous devrons nous poser une question très sérieuse. Est-elle pour nous?", a averti David Cameron à l'ouverture de la conférence de la principale organisation patronale britannique, la CBI, dont les membres sont majoritairement inquiets d'une éventuelle sortie de l'UE.

Interrogé sur le détail des réformes qu'il souhaite, le Premier ministre a donné rendez-vous à mardi.

Mais les grands axes sont déjà connus, avec notamment:

- une demande d'égalité de traitement entre la zone euro et le reste de l'UE,

- une remise à plat des règles et régulations européennes pour améliorer la compétitivité,

- l'exemption de la notion d'union toujours plus étroite ainsi que le gel pendant quatre ans de certaines prestations sociales pour les immigrés provenant de pays de l'UE.

"La question est de savoir comment faire du Royaume-Uni un pays plus prospère, qui crée plus d'emplois et qui soit plus sûr", a ajouté le Premier ministre, ajoutant que c'est un "pays incroyable et la cinquième puissance économique mondiale".

David Cameron a aussi répété que certaines des demandes britanniques exigeront un changement des traités européens, ou à tout le moins l'engagement qu'ils le seront.

"Une partie des changements que nous souhaitons implique un changement des traités", a-t-il dit. "Ce dont nous avons besoin c'est d'obtenir l'accord des 27 autres pays de l'UE que c'est ce qui se produira. Nous devons nous assurer que c'est juridiquement contraignant et irréversible", a-t-il ajouté.

Son intervention a été perturbée par les cris de deux étudiants anti-UE qui brandissaient une banderole sur laquelle on pouvait lire "CBI, la voix de Bruxelles".

http://www.boursorama.com/actualites/brexit-nous-pouvons-survivre-en-dehors-de-l-ue-cameron-9ad4a2872d887758622017747fdc441d

Je ne sais pas vous mais je crains qu'on ne se fasse une nouvelle fois avoir !

(comme du temps de Tatcher )

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Mais qu'ils aillent donc tous se faire foutre !

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 214 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

:plus:

Ils nous font suffisamment chier comme ça, les rosbiffs. Z'ont qu'à aller se faire voir chez les grecs ! :D

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Membre, 42ans Posté(e)
Yoannbzh Membre 11 816 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Oui ils peuvent survivre et on peut survivre en sortant de l'UE mais l'Allemagne et la France ne veulent pas entendre cette option !

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Ils ont le Commonwealth, bien sûr qu'ils pourront survivre... la mauvaise gestion française, ne donne pas envie aux autres de rester... qui voudrait payer pour les bras cassés français ?

Nous sommes à découvert à partir d'aujourd'hui, l'état français a dépensé les 390 milliards d'euros qu'il nous avait extorqués, je ne sais pas si les gens se rendent compte qu'il s'agit de dépenser :

VINGT SEPT MILLIONS QUATRE VINGT TROIS MILLE TROIS CENTS TRENTE TROIS années de SMIC.... ça laisse rêveur.

Avec des nuls comme nos politiciens au pouvoir, la haine de l'administration a de beaux jours devant elle.

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Ils ont le Commonwealth, bien sûr qu'ils pourront survivre...

Euh... comment dire...

Le Commonwealth c'est un club très chic mais qui ne joue plus un grand rôle économique.

Quant au petit couplet de "french bashing"... Vous ne seriez pas anglais par hasard ?

Oui ils peuvent survivre et on peut survivre en sortant de l'UE mais l'Allemagne et la France ne veulent pas entendre cette option !

Mais si mais si ...

Qu'ils partent et qu'ils arrêtent de réclamer du pognon sans participer honnêtement.

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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)

Ils ont le Commonwealth, bien sûr qu'ils pourront survivre...

S'ils ont le commonwealth ils sont sauvés, ils peuvent sortir de l'Europe la tête haute laugh.gif

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  • 1 mois après...
Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 831 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.msn.com/f...ocid=spartandhp

"Brexit » : Cameron serait prêt à une concession majeure face à Bruxelles

Le premier ministre britannique, David Cameron, serait prêt à faire une concession majeure sur les prestations sociales dont bénéficient les ressortissants étrangers venant travailler au Royaume-Uni afin de faire progresser les négociations sur un nouveau statut de la Grande-Bretagne au sein de l’Union européenne (UE), rapportent The Telegraph et The Independent dimanche 13 décembre.

Le locataire du 10 Downing Street réclamait, dans le cadre des nouvelles relations entre son pays et l’UE, que les personnes originaires de l’espace communautaire soient soumises à une période de carence de quatre années avant de pouvoir prétendre à une couverture sociale outre-Manche. Cette mesure était destinée à rendre la Grande-Bretagne moins attractive pour les migrants, en particulier ceux des pays d’Europe de l’Est moins fortunés, tentés par l’opportunité de s’y installer.

La question est devenue un sujet essentiel dans le débat actuel au sein de l’opinion publique britannique sur la remise à plat des relations entre Londres et Bruxelles. Elle est aussi un point d’achoppement majeur dans le processus de renégociation. Citant des sources gouvernementales, The Telegraph et The Independent écrivent que M. Cameron aurait informé les dirigeants européens, jeudi, qu’il était prêt à renoncer à ces exigences si un accord était conclu en vue d’une réduction de l’immigration vers son pays.

Incapacité à constituer des alliances

.......

J'ai comme dans l'idée que la renégociation des accords du Touquet n'est pas à l'ordre du Jour de Cameron :(

Modifié par DroitDeRéponse
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  • 1 mois après...
Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 342 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

L'offre de l'UE pour conserver Londres

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a présenté mardi midi ses propositions en réponse aux revendications britanniques pour maintenir Londres dans le giron européen.

Les textes prévoient un frein pour limiter jusqu'à 4 ans les aides sociales aux travailleurs migrants intraeuropéens.

Dans une lettre adressée aux Etats membres mardi, Donald Tusk, se dit "convaincu" que les propositions constituent "une bonne base pour un compromis", escompté lors du Sommet européen des 17 et 18 février prochains.

Il précise toutefois qu'il n'y a d'accord sur rien tant qu'il n'y a pas d'accord sur tout. "C'est un processus difficile et nous avons des négociations périlleuses en vue", a-t-il ajouté.

"Sauvegarde"

Le projet de texte contient en effet un mécanisme de "sauvegarde" pour limiter jusqu'à quatre ans les aides sociales aux travailleurs migrants intraeuropéens en cas de situation exceptionnelle.

Dans une déclaration à part, la Commission européenne reconnaît que le Royaume-Uni est actuellement confronté à une telle situation. Le mécanisme sera limité par la durée de ces circonstances exceptionnelles, a précisé une source européenne.

Souveraineté

La proposition de M. Tusk aborde les trois autres revendications britanniques en matière de souveraineté, de compétitivité et de gouvernance économique.

Sur ce dernier volet, le président du Conseil évoque un mécanisme "pour préserver les droits et les compétences des pays qui ne font pas partie de la zone euro", sans pour autant que cela puisse constituer un droit de veto vis-à-vis des membres de l'eurozone.

Néanmoins, il souligne que cet aspect devra encore être débattu.

"De réels progrès"

Londres a réagi positivement à l'annonce des propositions. David Cameron a estimé que les documents sur la table présentaient "de réels progrès" dans les quatre domaines où son pays exige des réformes, mais qu'il y avait "encore du travail à faire."

Son secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, David Lidington, a pour sa part estimé qu'un "accord était en vue", saluant les avancées sur la question des bénéfices sociaux accordés aux travailleurs étrangers.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2604265/2016/02/02/L-offre-de-l-UE-pour-conserver-Londres.dhtml

http://www.boursorama.com/actualites/l-ue-met-ses-propositions-sur-la-table-pour-eviter-un-brexit-d296e745e45d8dd8af30eab75e27834f

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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De toute façon, dans 20 ans, il n'y aura plus d'Europe. Un peu comme la vieille URSS qui s'effondrait année après année.

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Invité Gilles Scott
Invités, Posté(e)
Invité Gilles Scott
Invité Gilles Scott Invités 0 message
Posté(e)

Si l'Angleterre sort de l'Europe, c'est Lisbeth et son Charles de fils qui vont tirer la gueule :

La reine d'Angleterre, qui possède de nombreuses terres, a perçu un pactole de 769.000 livres (853.000 euros) de la PAC pour 2003 et 2004, tandis que son fils, le prince Charles, en a reçu pour 300.000 livres (333.000 euros).

Article sur les subventions de la PAC :

http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20090430.OBS5216/ue-un-site-montre-les-beneficiaires-des-subventions-agricoles.html

Ceci dit, il n'y a pas qu'eux, un technocrate de Bruxelles, pour une fois pas trop abruti s'est penché sur les subventions versées aux éleveurs de moutons corses .... Résultat du calcul, il y avait plus de moutons en Corse qu'en Australie et Nouvelle Zélande réunies !!!

:smile2:

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  • 3 semaines après...
Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 342 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

Cameron prêt à un accord à condition qu'il "réponde aux besoins" du Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique David Cameron a averti jeudi qu'il n'accepterait pas d'accord "qui ne réponde pas aux besoins" du Royaume-Uni, en arrivant à Bruxelles à un sommet européen crucial consacré à ses demandes de réformes pour éviter un "Brexit".

"Ca va être difficile. Je vais me battre pour la Grande-Bretagne. Si nous pouvons obtenir un bon accord alors j'accepterai. Mais je n'accepterai pas un accord qui ne réponde pas à nos besoins", a-t-il affirmé devant des journalistes, soulignant que les négociations pourraient se prolonger.

"Je pense que c'est beaucoup plus important de s'en assurer (d'un bon accord, ndlr) plutôt que de faire les choses dans la précipitation. Mais avec de la bonne volonté, de la détermination dans le travail, nous pouvons obtenir mieux pour la Grande-Bretagne", a lancé le dirigeant conservateur britannique.

Les Européens veulent éviter toute "contagion" à d'autres Etats membres des concessions accordées à M. Cameron comme la possibilité de restreindre les prestations sociales aux ressortissants européens travaillant en Grande-Bretagne.

Brexit : Cameron veut le butter et l’argent du butter

Le Soir.be

Le Royaume-Uni : un cas de nombrilisme aggravé

Le Royaume-Uni devrait enfin se rendre à l’évidence que l’époque de sa grandeur est révolu et qu’il a besoin de l’Union européenne pour exister, estime ce journaliste britannique.

Le courrier international.com

Modifié par menon
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Membre, #GauloisRéfractaire, Posté(e)
LulzLamo Membre 4 233 messages
#GauloisRéfractaire,
Posté(e)

Le Royaume-Uni regarde pour le Royaume-Uni, et à raison devant les incapables, vendu de Bruxelles, nous devrions en faire de même.

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 342 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

Brexit, un scénario du pire

Il y a trois ans, lorsque David Cameron avait brandi la menace du Brexit, , Herman Van Rompuy, alors président du Conseil européen, avait déclaré que «les portes sont faites autant pour entrer que pour sortir».

Cette phrase piquante n’était pas restée sans conséquence.

En 2014, le premier ministre britannique l'avait fait patienter une heure dans la salle d’attente au 10, Downing Street à Londres. Une humiliation diplomatique pure.

Herman Van Rompuy pensait sans doute que le Royaume-Uni, cette «Nation of shopkeepers» – une expression formulée par le révolutionnaire français Bertrand Barère de Vieuzav en 1794 et reprise plus tard par Napoléon – voulait le beurre et l’argent du beurre.

Au fait, que se passerait-il si le Sommet européen de cette fin de semaine n’arrive pas à un accord sur les revendications anglaises pour rester au sein de l’Union, et si le camp favorable au Brexit l’emporte dans le référendum promis par David Cameron?

Les experts penchent déjà sur les conséquences. Mais dans l’immédiat, quelques-unes apparaissent évidentes.

Un millier de fonctionnaires licenciés

Plus d’un millier de fonctionnaires européens ressortissants du Royaume-Uni et basés à Bruxelles devront faire leurs valises.

L’UE devra rapidement ajuster son budget et faire sans la manne britannique.

Londres est l’un des principaux contributeurs aux fonds européens.

Ce sera aussi le coup d’arrêt pour les projets britanniques financés par l’UE.

Le Royaume-Uni voudra sans doute pouvoir continuer à participer au Marché unique.

Il devra donc négocier des accords bilatéraux avec l’UE.

Si la Suisse devait servir d’exemple, il faut savoir que 120 accords dans divers domaines lient Berne et Bruxelles et que la négociation n’est pas toujours facile. La Suisse et l’UE négocient un accord sur l’électricité depuis huit ans et elles ne sont pas toujours près d’arriver au but.

De la même façon, Londres devra négocier de nombreux accords internationaux en son nom, notamment les accords commerciaux de libre-échange ou sur le climat.

Sécession et éclatement de l’UE?

Le Royaume-Uni pourrait lui-même être confronté à un problème de sécession.

L’Ecosse pourrait remettre la question de son indépendance sur le tapis afin de rester au sein de l’Europe.

A plus long terme, ce sera encore plus compliqué.

Le Brexit confortera ceux qui contestent le rôle centralisateur de Bruxelles et par conséquent, consolidera le front des souverainistes.

Les Vingt-Huit pourraient imploser en petits groupes de pays. De tels groupes partageant des intérêts communs font déjà partie du paysage, à l’instar du Visegrad (Hongrie, République tchèque, Slovaquie et Pologne).

Les pays scandinaves ont leur propre spécificité et se concertent déjà dans de nombreux sujets.

Les six pays fondateurs (Allemagne, France, Italie, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) feraient un autre noyau et pourraient être rejoints par d’autres pays comme l’Espagne et le Portugal.

En revanche, tous les pays seraient réunis sur la question de la sécurité et la défense sous le parapluie de l’Alliance atlantique.

https://www.letemps.ch/opinions/2016/02/18/brexit-un-scenario-pire

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 831 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Les Européens veulent éviter toute "contagion" à d'autres Etats membres des concessions accordées à M. Cameron comme

C'est là que le bât blesse.

==================================================================

http://www.lepoint.fr/monde/brexit-le-soutien-d-angela-merkel-a-david-cameron-17-02-2016-2019133_24.php

"Il ne s'agit pas juste des intérêts particuliers des Britanniques (...) Bien au contraire, de nombreux points sont justifiés et compréhensibles", même sur le contentieux de la limitation des prestations sociales pour les migrants intra-européens, a-t-elle insisté. "Il est évident que chaque pays membre doit pouvoir protéger son système social contre les abus", a estimé la chancelière, reprenant l'argument de David Cameron pour exiger des coupes dans les aides sociales.

L'espoir d'un compromis

Cette exigence a suscité une levée de boucliers en Europe centrale et de l'Est, dont des centaines de milliers de ressortissants sont installés au Royaume-Uni, et bénéficient de ces allocations dès qu'ils ont signé un contrat de travail. Ces pays veulent que la mesure ne soit pas rétroactive. Sous pression des eurosceptiques, David Cameron a promis un référendum sur le maintien ou non de son pays dans l'Union européenne, au risque de provoquer une nouvelle crise majeure au moment où le continent est ébranlé par une crise migratoire sans précédent.

Le dirigeant conservateur espère arracher un compromis lors du sommet des 28 chefs d'État et de gouvernement européens jeudi et vendredi à Bruxelles, ce qui lui permettrait d'organiser cette consultation dès le mois de juin. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a présenté le 2 février une série de propositions pour répondre aux demandes britanniques et éviter un "Brexit" (la sortie de Londres de l'UE), mais de l'immigration à la souveraineté politique, en passant par la gouvernance économique et la zone euro, les pommes de discorde n'ont pas disparu. Depuis, les différents protagonistes, accompagnés d'une armée de juristes, ont multiplié les consultations pour rédiger un accord, qui sera très technique.

===================================================================

Demande inacceptable de Cameron :

==============================

À commencer par les réserves émises par la France quant aux garanties offertes à Londres sur son statut de pays n'ayant pas adopté la monnaie unique. Celles-ci ne doivent "en aucune manière ouvrir la possibilité d'un veto" sur les décisions de la zone euro, a mis en garde mercredi un diplomate français.

===========================================================

A quand un droit de véto français sur la politique monétaire UK ?

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Qu'ils partent. Cela clarifiera une situation bien trop embrouillée et confuse.

L'Ecosse fera sécession dans l'année, et cela permettra en effet de se ressouder autour du vrai "noyau dur historique", plutôt que de diluer sans cesse le projet européen en fonction des desiderata égoïstes des uns et des autres, ce qui bloque pour l'instant toute évolution.

Même dans le cadre des programmes d'échanges internationaux, j'ai toujours été sidéré par le mépris ostensiblement affiché par les universités anglaises pour le reste de l'Europe, alors que leurs homologues américains et japonais nous accueillaient dans le même temps à bras ouverts.

Apparemment, leur idée c'est de ne se focaliser que sur la formation des élites des pays de leur ancien empire. Le reste (c'est à dire entre autres NOUS) "peut aller se faire voir" (citation exacte de l'un des Dean de Cambridge).

Donc qu'on les vire, puisqu'ils pompent notre temps et nos ressources, et ce sans faire la moindre concession.

Seule l'UCL déplorait à juste titre la xénophobie et le complexe de supériorité rampant au sein de leurs confrères, et passait son temps lors de long courriers à s'excuser pour eux.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

n'importe quel état Européen aurait aimé avoir le statut des British ,ils ont le beurre et l'argent du beurre....

s'ils ne veulent plus avoir de beurre ça les regarde ....

que représente la Grande Bretagne dans le budget de l'UE ? à peine un différentiel de quelques milliards moins de 10 en tous les cas ...c'est ridicule en comparaison des portes ouvertes sur le continent qui vont se refermer ...Bye bye GB ....

" Le Royaume-Uni n’est pas dans la zone euro, pas dans l’espace Schengen, mais fait partie du marché intérieur et de toutes les autres catégories qui l’arrange. Ils n’obtiendront pas de meilleures conditions. S’ils décident de sortir de l’UE, tous ces avantages seront supprimés et ils devront trouver une autre voie. Et cela ne sera jamais aussi bénéfique que leur position actuelle, ils perdront un avantage fondamental : ils ne seront plus assis à la table des négociations », a-t-il souligné. "

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Invité soupeaulait
Invités, Posté(e)
Invité soupeaulait
Invité soupeaulait Invités 0 message
Posté(e)

cet espéce de phoque de caméron,n,est qu,un mâitre chanteur,il nous fait le coup des Grecs.il veut plus et encore plus , ah Degaulle savait ce qu,il faisait en refusant les rosbiffs dans l,eu,ils ne veulent que les avantages,mais ces empaffés ne sont engagés nul part.et notre chef de tribu qui est assez con pour les soutenir.

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Membre, Posté(e)
voileux Membre 7 613 messages
Mentor‚
Posté(e)

Cameron s'avère plus fort que tous les clowns pro européen ....C'est un avis quelque peu différent...Mais je suis d'accord avec toi

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 342 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
Posté(e)

Absolument pas

Hier il n'a rien gagné ou quelques broutilles pour ne perdre la face !

Et si le Brexit devenait réalité?

Cauchemar pour les europhiles, libération pour les europhobes, le Brexit, ou sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, représenterait un saut dans l'inconnu, aucun pays n'ayant jusqu'ici fait sécession du club.

L'UE, par la voix du président de la Commission Jean-Claude Juncker a affirmé qu'il n'y avait pas de plan B, et Downing Street n'a rien dans ses cartons: l'heure est donc à l'improvisation.

Certains en ont même fait le thème d'un War Game (jeu de simulation), organisé fin janvier à Londres en présence d'anciens responsables européens.

Première étape obligée: les deux parties négocient cette sortie, comme le prévoit l'article 50 du Traité de Lisbonne.

Les discussions doivent aboutir dans les deux ans, sauf prolongation d'un commun accord.

De ces discussions dépend largement la suite: la Grande-Bretagne resterait-elle dans l'Espace économique européen (EEA) à l'instar de la Norvège ou l'Islande, et donc partie du marché unique, ou en sortirait-elle?

Dans la City, plus importante place financière d'Europe, hostile à un Brexit, les scénarios sont déjà étudiés.

Le président du géant bancaire européen HSBC, Douglas Flint, qui vient de choisir de rester à Londres, a souligné qu'il pourrait facilement délocaliser 1.000 emplois vers Paris.

"Méfions-nous de ceux qui prétendent que quitter l'Europe conduit automatiquement au pays de Cocagne", a plusieurs fois averti le Premier ministre David Cameron.

Selon une étude du think tank Open Europe, un Brexit coûterait environ un point en moins du produit national brut en 2030.

"Quitter le marché unique et l'Union douanière ne serait pas compensé par la conclusion d'un nouvel accord commercial avec l'UE", estime l'étude, selon laquelle le pays "ne prospérera hors de l'UE qu'à travers une libéralisation commerciale et une dérégulation".

Mais ouvrir ses frontières à la concurrence de pays à bas coût de main d’œuvre vient contredire la volonté affichée de limiter drastiquement l'immigration, point névralgique du Brexit.

]Une certitude dans les différents scénarios: le Royaume-Uni reprendrait le contrôle de ses frontières et limiterait l'immigration de tous les pays, y compris d'Europe de l'Est, privant leurs ressortissants de prestations sociales.

Car le Parlement pourrait à sa guise abolir les règles de l'UE incorporées dans la loi britannique.

Question subsidiaire: la police des frontières britannique resterait-elle stationnée en France, ou la France déciderait-elle d'arrêter les contrôles de son côté, laissant partir vers le Kent, via l'eurotunnel, les milliers de migrants bloqués dans l'insoutenable "Jungle" de Calais?

Quant aux conséquences dans la vie quotidienne des citoyens de l'UE résidant au Royaume-Uni, traités comme tous les autres étrangers, ils auraient besoin d'un permis de séjour et d'un permis de travail. Et les pays de l'UE pourraient répliquer en appliquant les mêmes règles aux citoyens du Royaume-Uni.

En matière de sécurité et de défense, on peut raisonnablement parier que tout le monde aurait intérêt à continuer la coopération et l'échange d'informations dans les domaines militaire et de la lutte anti-terroriste.

Mais le rôle du Royaume-Uni sur la scène mondiale ne pourrait qu'en être affaibli: il est de fait un point d'entrée en Europe pour les grandes puissances, États-Unis et Chine. Les présidents américain Barack Obama et chinois Xi Jinping ont ainsi publiquement appelé Londres à rester dans l'UE.

Autre conséquence annoncée: l'Écosse organise un nouveau référendum sur son indépendance, furieuse d'être divorcée de force d'une UE dont elle veut rester membre. Et cette fois, contrairement à 2014, la sécession passe.

Quant à David Cameron, il entre dans l'histoire comme le Premier ministre qui a si mal manœuvré l'euroscepticisme consubstantiel à son pays qu'il l'a sorti de l'UE et en politique fiction,

il est lui-même sorti du pouvoir pour être remplacé par l'eurosceptique Boris Johnson, maire de Londres et candidat à sa succession.

A suivre de très près .

"Le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne se tiendra le 23 juin 2016, a annoncé samedi le Premier ministre David Cameron à l'issue d'un conseil des ministres, le qualifiant de "l'une des plus grandes décisions" d'une génération.

Au lendemain de l'accord arraché à Bruxelles à ses homologues européens, le dirigeant britannique a réitéré que le Royaume-Uni sera "plus fort, plus en sécurité et plus prospère au sein d'une union européenne réformée", lors d'une brève allocution devant le 10 Downing Street. "

http://fr.euronews.com/2016/02/20/le-referendum-sur-l-appartenance-du-royaume-uni-a-l-ue-se-tiendra-le-23-juin/

ce n'est pas ce qu'il gueulait en novembre dernier !

Modifié par menon
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