Les grecs appelés à choisir leur avenir

Les grecs sont à plaindre, tapez plutôt "la vie quotidienne en Grèce en 2015" dans Google, après vous vous tairez.

Ah bon ?

Notons que ces mesures tant demandées ont davantage enfoncées l'économie grecque. Comme promettent de le faire les réformes demandées encore.

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Faire payer l'impôt foncier au clergé grec qui dispose d'énormes surfaces serait appauvrir les grecs et enfoncer l'économie grecque ?

Faut pas déconner.

En période de crise tout le monde doit participer. pourquoi le clergé grec serait exempté ? ainsi que les armateurs ?

En Grèce il suffit de laisser dépasser deux fers à béton d'une maison pour déclarer qu'elle n'est pas achevée et d'être ainsi exempté d'impôt foncier.

Allez en Grèce, toutes les maisons individuelles ont un pilier de béton qui dépasse avec ses ferrailles.

En revanche le propriétaire demande la route, l'eau, l'électricité, le téléphone jusqu'à sa maison et le plus vite possible.

Avec quoi payer ces travaux ? sinon avec les emprunts !

Ce procédé n'est pas la seule cause des ennuis de la Grèce mais il y contribue gravement.

Le dire ici face aux "pleureuses" me fait passer pour un horrible tortionnaire des grecs !

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Les grecs sont à plaindre, tapez plutôt "la vie quotidienne en Grèce en 2015" dans Google, après vous vous tairez.

Réaction des hommes politiques de droite :

http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/29/crise-grecque-en-grece-sarkozy-merkel-juncker-droite-europenne-acte-echec-accuse-tsipras_n_7687726.html?utm_hp_ref=france

Avec en prime une nouvelle contradiction de notre Nicolas national :

Il déplore aussi la volonté du Grec de convoquer un référendum, un dispositif dont il est pourtant un nouvel amateur. "Quel cynisme, quelle démagogie, quelle irresponsabilité", a-t-il lancé.

Alors que lors de son retour à la vie politique, l'année dernière :

M. Sarkozy a surtout précisé ses projets de référendum. S'il était élu en 2017, le candidat à la présidence de l'UMP a expliqué qu'il consulterait les Français avant les législatives sur trois sujets : la fusion des conseils régionaux et généraux, la mise en place de contreparties obligatoires aux prestations sociales et la baisse du nombre de parlementaires. « Une assemblée pléthorique est une assemblée inaudible », a-t-il expliqué.

source

Micro-onde, ils, c'est qui ? Pas tout le monde, pas les gens comme vous et moi.

Que la Grèce sorte de l'Europe, et ce sera un échec considérable de cette dernière.

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C'est surtout qu'on paye une crise (la crise des subprimes) depuis 2008 une dette qui n'est pas la notre et qu'on aurait dû refuser de payer depuis le début au lieu de comme aujourd'hui se bouffer les uns les autres pour savoir quel pays en premier fera faillite

Paraît que le 'décideur' de cette crise (qui a été pour 'sauver' sa boite) aurait dit :"On ne fait rien de mal, c'est juste de l'argent." Au fond, comment se fait-il que les systèmes financiers ne suivent-ils pas les évolutions des sociétés? Comment se fait-il que nous en soyons toujours à un système de dette 5000 ans après son établissement?

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Paraît que le 'décideur' de cette crise (qui a été pour 'sauver' sa boite) aurait dit :"On ne fait rien de mal, c'est juste de l'argent." Au fond, comment se fait-il que les systèmes financiers ne suivent-ils pas les évolutions des sociétés? Comment se fait-il que nous en soyons toujours à un système de dette 5000 ans après son établissement?

ah ben si le canadien de service dit qu'on est tous des gros connards

Eh le cuistot cesse de tout prendre perso!! Ya pas que ton nombril sur ce Forum. Le second degré tu connais???

Ma boutade se voulait un clin d’œil à Tsiripas: un quêteux.

Con testeur.

Désolé, mais l'humour malsain des gens comme toi ne me fait pas rire

"De quel côté penchera la majorité des Grecs? Des indications existent. Deux sondages, menés sur les propositions européennes en fin de semaine dernière, c'est-à-dire avant l'annonce surprise du référendum, publiés dans la presse grecque, donnent 60 % de oui. Les créanciers comptent sur la peur du Grexit, la sortie de l'euro, pour pousser les électeurs à désavouer leur premier ministre."

l'arme de TSIPRAS ,(le référendum) n'est destinée qu'aux Grecs ...le oui sera donc pour le chef de gouvernement une façon de se dédouaner,lorsqu'il se pliera aux exigences de l'Europe ,en rappelant que ce sont eux ,les votants,qui ont voulu l'austérité ....

http://www.humanite.fr/tsipras-un-discours-historique-pour-la-souverainete-du-peuple-grec-578127

"Mais nous n’avons pas un seul instant envisagé de céder.

De trahir ― autrement dit ― votre confiance.

Après cinq mois de dures négociations, nos partenaires ont malheureusement abouti, lors de l’Eurogroupe d’avant-hier, à une proposition en forme d’ultimatum, un ultimatum adressé à la démocratie grecque et au peuple hellénique."

http://www.humanite.fr/tsipras-un-discours-historique-pour-la-souverainete-du-peuple-grec-578127

Si les grecs votent "Non", il sera très difficile de reprendre les discussions car L’Eurogroupe a clairement considéré que les propositions des trois institutions étaient allées à la limite de ce qui était acceptable. A ce moment là, la sortie de la Grèce de la zone Euro deviendrai une possibilité très forte. D'ailleurs les Tsipras and cie le savent car ils envisagent d'aller devant la cour de justice de l'UE pour éviter le Grexit, c'est dire s'ils sont confiants...

En tout cas à partir d'aujourd'hui la Grèce est en cessation de paiement avec tout ce que ça implique.

la Grèce est perdue, fin de l'histoire

non, l'UE n'a jamais existé, un ramassis de technocrates de droite, aveugles qui ne voient pas les migrants en Europe et que la gauche dérange.

Frédéric Lordon, économiste :

«Comment s'étonner qu'une construction aussi congénitalement libérale se soit donné des institutions qui suintent à ce point la haine de tout ce qui est progressiste ?

Le Prix «Nobel» d'économie américain Joseph Stiglitz :

«Ce que l'on voit aujourd'hui, 16 ans après que l'eurozone a institutionnalisé les relations entre ses membres, est l'antithèse de la démocratie : de nombreux leaders européens veulent voir la fin du gouvernement de gauche menée par Aléxis Tsípras».

Ne tombez pas dans le panneau des eurocrates, c'est un jeu de cartes.

Les grecs me font penser aux inconscients de chez nous qui achètent tout à crédit, surtout le superflu et qui ensuite, incapables d'honorer les traites, viennent pleurnicher devant la commission de surendettement.

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Oui c'est tout à fait ça.

De même en Espagne avec la bulle immobilière : avant la crise , pour acheter un logement qui coûtait 100 on te prêtais 110 sans hésiter.

Quand la crise est arrivée, les chômeurs n'ont pu payer leurs échéances. les appartements ont été saisis et les banques se retrouvent avec un parc immense de logements que personne ne peut plus acheter. les prêts de l'europe ont permis aux banques de ne pas faire faillite ce qui aurait plongé l'espagne dans un plus grand marasme encore.

Bilan : avoir le moins de crédits possible tant pour les particuliers que pour les Etats !

non, l'UE n'a jamais existé, un ramassis de technocrates de droite, aveugles qui ne voient pas les migrants en Europe et que la gauche dérange.

C'est l'UE n'existe pas et n'a rien apporté:

- La stabilité monétaire

- La libre circulation des hommes, des marchandises et capitaux.

- La règlementation de la concurrence (fin des monopoles)

- La possibilité pour les jeunes d'étudier dans les pays de l'UE

- Le droit de vote des ressortissants de l'UE aux élections locales

- Les lois d'hygiène et de fabrication des produits alimentaires

Tout ça n'est que pure fiction bien sur...

Au fait si nous avions encore le Franc est-ce qu'on pourrait encore vivre avec les déficit budgétaire abyssaux qui sont les nôtres? Certainement pas! Il y a longtemps qu'il aurait fallu engager un sérieux plan de rigueur.

Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres :

– l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective

– l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles

– l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants

– l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu)

– que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).

– la limitation immédiate des pré-retraites

– l’abolition progressive de la retraite complémentaire.

– l’application complète de la loi de mémorandum 3863/2010 sur la sécurité sociale

– l’application de la clause de déficit zéro et que le financement des caisses complémentaires soit réalisé uniquement par des fonds particuliers

– l’abolition de toutes les participations en faveur de tiers qui financent les caisses de sécurité sociale, qui a pour conséquence une baisse de leurs recettes de plus de 700 millions €

– l’augmentation des prélèvements pour soins de santé sur les pensions de 4% à 6%

– le gel des retraites jusqu’en 2021

– une législation sur les licenciements collectifs et la non-réintroduction des conventions collectives, si les institutions ne le permettent pas

- la diminution à 1500€ du montant des dépôts non saisissable

– l’augmentation du taux en vigueur pour le règlement des dettes

– la réduction des salaires dans le secteur public

– la mise en oeuvre complète des boîtes à outils de l’OCDE (lait, pain, pâtisseries, dimanches, ...)

– (des coupes écrasantes dans les pharmacies grecques) Un coup important contre les médicaments grecs

– la poursuite de la privatisation du secteur de l’éléctricité.

- la vente des actions de l’OTE(Compagnie du téléphone) détenues par l’État

– la non-application d’une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices supérieurs de 500.000 pour l’exercice 2014

– le non-retour des cotisations sociales patronales au niveau de l’année 2014

c'est ça l'ultimatum imposé à la Grèce !

Non mais en même temps faut qu'ils payent même si c'est jusqu'à la 3ème génération

surtout faut que ce soit les victimes de la crise qu paient, non mais sans blague ! Salauds de pauvres !

oui, sur le papier, c'est facile mais les salaires sont tronqués, ceux des enseignants de 40%, on ne se soigne plus et les retraites sont à 750€.

Témoignages de 2012 :

Gérant d'une PME à Athènes :

Je n'arrive pas à faire la liste des augmentations récentes, tellement j'ai peur d'en oublier. TVA, carburants, taxe "exceptionnelle" sur les impôts de 2010 et 2011, taxes sur les logements, sur le gaz, le fioul domestique, la restauration… Sans oublier l'augmentation des impôts sur le revenu et la baisse du seuil d'imposition.

Un Enseignant :

Notre foyer (deux adultes-deux enfants) vivait avec 3 000 euros par mois en 2006. Aujourd'hui, nous ne disposons que de 1 500 euros en moyenne.

Un ingénieur femme :

Agée de 45 ans, je suis mariée et j’ai une jeune fille de 12 ans. Ingénieur diplômée, je travaille depuis 1992. En 2009, mon salaire était de 1 900 euros. Depuis le 1er novembre 2011, mon salaire a chuté à 980 euros.

Un enseignant :

J'ai 32 ans et je suis enseignant de langue grecque dans une école publique. Jusqu'en septembre, je gagnais 1 200 euros par mois. Je parle six langues, j'ai un doctorat en philologie, soit douze ans d'études, et je dois désormais survivre avec 750 euros par mois.

Une famille au chômage :

l'indemnité chômage versée, qui était de 450 euros, va être réduite à 360 euros.

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/14/vie-quotidienne-en-grece-toutes-les-classes-sociales-sont-rattrapees-par-la-crise_1643046_1581613.html