Envie encore de pleurer , des fois

:) Bonsoir,

Je n'ai pas envie de dire pourquoi, mais j'ai encore envie de pleurer, des fois.

Je sais que ça va finir par passer, et qu'il suffit que je pense à autres choses et que je fasse autre chose, mais encore souvent envie de pleurer.

Puis c'est tout seule que ça me passera.

Bon voilà.

Mais c'est pas grave. II ne faut pas trop s'inquiéter.

Excusez-moi de vous dire ça.

En dépression?

En deuil?

C'est bien triste de lire ça . J'espère que c'est juste un petit coup de cafard et que ce n'est pas grave .

Etrange, c'est le cas de le dire.

Même ton titre "Rien et Silence" l'est déjà.

On te souhaite en tout cas du courage.

quoi que ce soit vaut mieux laisser sortir ces larmes, c'est pas bon d’intérioriser, le temps qui passe peut panser certaines blessures. courage

Ne te force pas à penser à autre chose si tu as envie de pleurer, au contraire :

Pleurer soulage, alors pleures s'il le faut...

Aller, pleure un bon coup et ça ira mieux, crois-moi, je suis assez coutumière du fait!^^

Bon, j'avoue, parfois je pleure un peu trop fort...

Épluche des oignons. Quitte à pleurer, autant avoir une bonne raison, et ce sera plus productif :)

Oui, des coups de cafard encore, ça va passer.

Je ne crois pas que c'est de la dépression, j'en ai fait une vraie vers mes 41 ans, c'est pas du tout ça.

Puis j'ai plein de projets en tête encore.

Des coups de blues.

Merci à vous.:)

Épluche des oignons. Quitte à pleurer, autant avoir une bonne raison, et ce sera plus productif :)

:smile2: :smile2: :smile2:

Épluche des oignons. Quitte à pleurer, autant avoir une bonne raison, et ce sera plus productif :)

Et puis comme ça , elle s'avance pour faire la soupe de demain :D

Faut pas t'excuser,ça devait sortir,c'est tout

Et puis comme ça , elle s'avance pour faire la soupe de demain :D

Soupe à l'oignon !!

Soupe à l'oignon !!

Mëme goût :D

Mëme goût :D

:D

Ce n'est qu'une machine. Pas de drames.

Bah je vais te dire un truc .

Pour ma part ça m'arrive d'avoir envie de pleurer , de plus en plus fréquemment , en regardant un feuilleton débile ou l'histoire nian ni an fini bien ...

ou comme hier en écoutant O Fortuna dirigé par Rieu... ...

Ça me fait remonter plein de sentiments , tous en même temps et je ne peux pas lutter , je craque ...voilà :blush:

Bref autant que je sache si j'en suis la , c'est de n'avoir pas pleuré toutes les fois ou il le fallait ...

Pleure tu pissera moins :D

Pompon, moi ça fait comme toi, des fois y à des périodes ou je vais voir des gens faire une bonne action à la TV ou un truc comme ça, et je vais avoir les larmes aux yeux... Et je me sent très con x)

On ne peut pas rire ou sourire toujours, pleurer exprime une émotion, il faut la vivre, tant qu'elle ne te pourrit pas ta vie justement (l'émotion en question)... tu me suis là Etrange ? pleurer fait aussi du bien des fois, comme pousser un bon coup de gueule quoi :blush:

Il n'y a pas de honte à pleurer, ce n'est pas un signe de faiblesse, c'est signe de ton humanité

Bonjour Etrange,

Les femmes pleurent visiblement plus souvent que les hommes et je me suis posé cette question : Pourquoi ?

Et de m’interroger sur le moment ou le lieu ou j’ai moi-même la larme à l’œil.

C'est au cinéma, lorsqu'un film me plaît, ou je suis en empathie complète avec l'histoire, le contexte, le personnage.

Les larmes procèdent un peu, comme le vase d’expansion des émotions et au final, on pleure de soi, j’ai l’impression?

Comme chacun d’entre nous l’a expérimenté, perdre un proche est un contexte ou l’empathie avec le défunt est à son apogée. Paradoxalement,dans ces moments là, je suis incapable de pleurer mais aussi incapable de parler. Cette attitude procède plus d’un masque, d’un semblant, qui a pour objet de contenir la déferlante des larmes, prêtent à me submerger.

Un autre facteur, qui peut expliquer ces différences de comportement entre homme et femme.

La femme transmet et porte la vie, ce qui lui donne, à mon sens, une capacité plus grande que celle de l’homme, à s’identifier, par tous les pores de sa peau, dans une empathie encore plus intense et plus grande avec l’autre qu’elle-même.

Ceci n’est pas une vérité, ni une théorie, simplement une hypothèse vraisemblable, de mes interrogations sur le sujet.

J’arrive où je suis étranger

Rien n’est précaire comme vivre

Rien comme être n’est passager

C’est un peu fondre comme le givre

Et pour le vent être léger

J’arrive où je suis étranger

Un jour tu passes la frontière

D’où viens-tu mais où vas-tu donc

Demain qu’importe et qu’importe hier

Le coeur change avec le chardon

Tout est sans rime ni pardon

Passe ton doigt là sur ta tempe

Touche l’enfance de tes yeux

Mieux vaut laisser basses les lampes

La nuit plus longtemps nous va mieux

C’est le grand jour qui se fait vieux

Les arbres sont beaux en automne

Mais l’enfant qu’est-il devenu

Je me regarde et je m’étonne

De ce voyageur inconnu

De son visage et ses pieds nus

Peu a peu tu te fais silence

Mais pas assez vite pourtant

Pour ne sentir ta dissemblance

Et sur le toi-même d’antan

Tomber la poussière du temps

C’est long vieillir au bout du compte

Le sable en fuit entre nos doigts

C’est comme une eau froide qui monte

C’est comme une honte qui croît

Un cuir à crier qu’on corroie

C’est long d’être un homme une chose

C’est long de renoncer à tout

Et sens-tu les métamorphoses

Qui se font au-dedans de nous

Lentement plier nos genoux

O mer amère ô mer profonde

Quelle est l’heure de tes marées

Combien faut-il d’années-secondes

A l’homme pour l’homme abjurer

Pourquoi pourquoi ces simagrées

Rien n’est précaire comme vivre

Rien comme être n’est passager

C’est un peu fondre comme le givre

Et pour le vent être léger

J’arrive où je suis étranger

Louis Aragon