Une maman discute avec un handicapé

Récemment, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec un très bon ami handicapé. Il me faisait part de ses difficultés quotidiens aussi bien dans ses déplacements que dans ses relations avec les autres. Il n'a pas cessé de se plaindre, disant que la société était injuste, beaucoup trop fermée pour accepter les gens dans leur différence. :calimero:

Je lui ai dit que je comprenais sa situation, même si je ne la vivais pas, mais que le statut de maman était autrement plus difficile. Certes, nous avons nos jambes, mais nous n'avons pas 4 bras (alors que c'est ce qu'il nous faudrait pour assurer notre rôle de maman). De plus, pendant que monsieur l'handicapé dort tranquillement la nuit, après avoir eu une journée difficile physiquement, nous maman devons parfois nous lever pour rassurer un enfant qui cauchermade, changer une couche qui déborde, allaiter un bébé qui a faim...Quant au déplacement, ils sont aussi réellement pertubés avec nos poussettes XXL et nos sacs de course, donc face aux marches, on est à égalité. Lui bénéficie en plus de cela, de places de parking proches des entrées, alors que nous, pauvres mamans devons nous débrouiller pour trouver une place large (donc loin) afin d'éviter que mini-moi ne raye la voiture d'à côté en ouvrant la portière. Enfin, je lui ai dit qu'il avait la chance de jouir de la condescendance des gens valides (ce qu'il appelle de la pitié), contrairement à nous qui ne bénéficions même pas d'une once d'empathie sous pretexte qu'avoir des enfants est un choix.

Je ne cherche pas à faire de la surenchère de la souffrance, ni même à minimiser la douleur des handicapés. Je cherche simplement à mettre le doigt sur le statut de maman trop souvent minimisé et encourager les handicapés à aller de l'avant, même si c'est sur un engin à roulettes.

Je trouve assez étrange de mettre ces deux "statuts" en comparaison.

Il y a aussi le fait qu'être handicapé est généralement "à vie" alors que parent, aussi, soit, mais on se retrouve déchargée de tout ça assez rapidement.

Bonjour Erneste,

Dans l'absolu, on peut tout comparer. Une base de comparaison: la fatigue à journée "équivalente".

Le problème des poussettes, de bébé qui ne fait pas ses nuits, d'avoir à porter l'enfant pour monter des marches etc.... ça ne dure que quelques mois, voir quelques année, handicapé tu l'es à vie. Une sacré différence selon moi.

Quelle "drôle" de comparaison que tu nous fais là.

Merci.

des comparaisons,des généralités......

je me levais la nuit pour les 2 enfants que nous avons eu avec ma femme,

leur donnais le biberon,changeais leur couche pleine de caca,et oui,incroyable non ?

non.

j'ai une fille qui a longtemps fait des cauchemards,c'est moi qui l'entendais car ma femme a le sommeil lourd....

donc du coup c'est elle qui est handicapée là...

encore un sujet lancé autour d'une provocation ...qui ressemble à (quasiment ) tout ceux que tu balances ici....

Y a surtout un point qui fait la différence Parent on la choisit Si je vais courir un marathon je vais pas me plaindre parceque je suis fatigué et que jais mal au jambes

Attends l´autre eh , il se plaint mais allô quoi !! Il a voulu être handicapé non ? Bon bah voilà il assume quoi ... pfff .

Alors que tˋas pas le choix d'être mère , c'est le sort quoi ,la dure loi de la vie ....

Non c'est vrai y peut pas comparer le mec quoi ... pfff ...

Sorti de l abjection voulue que je viens d'écrire je vous jure qu'il y a des trucs comme ça des le matin qui mettent vraiment .....

Mais alors vraiment ... en forme quoi ...

Bref ...

Le problème des poussettes, de bébé qui ne fait pas ses nuits, d'avoir à porter l'enfant pour monter des marches etc.... ça ne dure que quelques mois, voir quelques année, handicapé tu l'es à vie. Une sacré différence selon moi.

Quelle "drôle" de comparaison que tu nous fais là.

Merci.

Parce que tu ne regardes que d'un point de vue physique. Il y a des souffrances morales et affectives qui sont bien pires tu sais. Le déchirement d'une mère qui voit partir son enfant, qui assiste, impuissante à la déchéance de la progéniture...Quoi de plus douloureux?

Tu sais, les handicapés vivent bien mieux que tu le penses. Mon ami est indépendant, il conduit, il fait du sport, il a déjà été en couple, il a un travail...

De la gnognotte tout ça, j'vous signale qu'il y a des mamans handicapées

(oui oui par ici la sortie)

De la gnognotte tout ça, j'vous signale qu'il y a des mamans handicapées

(oui oui par ici la sortie)

oui et des bébé dans les congélos ... -------------------------> moi aussi j'y vais

Trop de provoc, tue la provoc.

Vilaine, tu deviens tristement prévisible.

Sois vigilante, l'ennui pointe le bout de son nez à la lecture de tes post et paraît s'y installer durablement.

L'air frais quand il n'est pas souvent et brillamment renouvelé devient rapidement vicié...

Et la maman handicapée?

Un barème pour le cumul?

des comparaisons,des généralités......

je me levais la nuit pour les 2 enfants que nous avons eu avec ma femme,

leur donnais le biberon,changeais leur couche pleine de caca,et oui,incroyable non ?

non.

j'ai une fille qui a longtemps fait des cauchemards,c'est moi qui l'entendais car ma femme a le sommeil lourd....

donc du coup c'est elle qui est handicapée là...

encore un sujet lancé autour d'une provocation ...qui ressemble à (quasiment ) tout ceux que tu balances ici....

Mon histoire s'est vraiment passée, et heureusement que mon ami a suffisamment de recul pour pouvoir librement parler de son handicap sans s'offusquer.

Je constate jusque qu'à un moment donné, quand l'handicapé guérit de ses blessures psychologiques et arrive à dompter son corps, et quand la maman appréhende son nouveau rôle de mère avec tout ce qui incombe, cette dernière vit une vie plus fatigante que celle des handicapés, surtout quand celle-ci n'est pas entourée. J'ai l'opportunité de comparer ces deux modes de vie et je peux le certifier.

Parce que tu ne regardes que d'un point de vue physique. Il y a des souffrances morales et affectives qui sont bien pires tu sais. Le déchirement d'une mère qui voit partir son enfant, qui assiste, impuissante à la déchéance de la progéniture...Quoi de plus douloureux?

Tu sais, les handicapés vivent bien mieux que tu le penses. Mon ami est indépendant, il conduit, il fait du sport, il a déjà été en couple, il a un travail...

Et donc ? Ton ami représente tous les handicapés de France ?

Y'a pas d'handicapés qui ont subis des souffrances morales ou affectives ? C'est inhérent aux non-handicapés ?

Y'a des mères handicapées aussi...étonnant non ?

J'adore le "tu sais"..."tu sais je connais la vie mon coco, j'ai connu toutes les souffrances" ...Sinon a quand l’échelle de "Vilaine" qui classe les souffrances selon....? Bah selon rien en fait.

Si seulement t'avais des arguments, ne serait-ce qu'un minimum réfléchis...le rêve quoi...

ah si : "Moi je, moi je, moi je" c'est ça ??? Ça vole très haut effectivement...

De la gnognotte tout ça, j'vous signale qu'il y a des mamans handicapées

(oui oui par ici la sortie)

Oui, on peut faire l'échelle du "pire".

Quid de la maman handicapée noire, lesbienne qui vote FN?

Mon histoire s'est vraiment passée, et heureusement que mon ami a suffisamment de recul pour pouvoir librement parler de son handicap sans s'offusquer.

Je constate jusque qu'à un moment donné, quand l'handicapé guérit de ses blessures psychologiques et arrive à dompter son corps, et quand la maman appréhende son nouveau rôle de mère avec tout ce qui incombe, cette dernière vit une vie plus fatigante que celle des handicapés, surtout quand celle-ci n'est pas entourée. J'ai l'opportunité de comparer ces deux modes de vie et je peux le certifier.

T'en sais quoi exactement ?

Trop de provoc, tue la provoc.

Vilaine, tu deviens tristement prévisible.

Sois vigilante, l'ennui pointe le bout de son nez à la lecture de tes post et paraît s'y installer durablement.

L'air frais quand il n'est pas souvent et brillamment renouvelé devient rapidement vicié...

Oui mais en même temps, on s'en tape non?

En attendant, j'ai hâte de lire ton intervention sur le sujet qui je l'espère, sera constructive.

Indécence !

Est-ce assez constructif ?

Et donc ? Ton ami représente tous les handicapés de France ?

Y'a pas d'handicapés qui ont subis des souffrances morales ou affectives ? C'est inhérent aux non-handicapés ?

Y'a des mères handicapées aussi...étonnant non ?

J'adore le "tu sais"..."tu sais je connais la vie mon coco, j'ai connu toutes les souffrances" ...Sinon a quand l’échelle de "Vilaine" qui classe les souffrances selon....? Bah selon rien en fait.

Si seulement t'avais des arguments, ne serait-ce qu'un minimum réfléchis...le rêve quoi...

ah si : "Moi je, moi je, moi je" c'est ça ??? Ça vole très haut effectivement...

Il s'agissait d'une conversation entre une mère et un handicapé. Je ne fais pas de généralités, alors ne va pas te lancer dans des extrapolations sans fondements.

Je peux sans prétention affirmer que MON cas est pire que celui de mon ami, qui lui pour le coup, s'en sort plutôt bien.

T'en sais quoi exactement ?

Et bien, déjà, il suffit de compter son nombre d'heures de sommeil pour s'en rendre compte. Puis le fait qu'il n'ait pas d'enfants l'épargne d'une souffrance psychologique certaine et préserve sa santé mentale.

L'on ne fait pas le choix d'être "handicapé" mais par contre , l'on fait le choix d'avoir des enfants.

Ceci dit , si je croise une mère de 3 , 4 , 5 enfants ou un handicapé , je leur dit sur le champ : "cessez vos jérémiades , vos vies de cons ne m'intéressent pas." :cool:

Et si j'ai encore le temps , je rajouterai ceci :

L'homme , la femme , passent la moitié de leurs vies à se forger des chaînes et l'autre moitié à se plaindre d'avoir à les porter.