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Elfière

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Réputation sur la communauté

  1. Elfière

    Embruns et clapotis.

    Quand je reviens par ici, je me demande s'il faut me réjouir ou désespérer... Y a pas grand-chose de bon (pardon, ce n'est que mon avis de romantique indécrottable...) et puis, voilà, je te lis... J'aime ta mise en scène et ta photographie, ta mise en rêve... Je me dis que peut-être, ailleurs, dans un autre temps, j'ai été actrice dans une semblable bulle onirique, hors des autres. Merci pour ça. C'est pour le bonheur instantané de lire et de m'imprégner. La désespérance, c'est ce gâchis de talent au profit de la médiocrité "populaire"!
  2. Elfière

    J'aime bien cette pluie

    C'est drôle, ce matin Sur les traces de mon chien Prêtant, comme lui Mon nez à la pluie J'ai aspiré Le vent mouillé. Comme lui Sans mélancolie. Juste l'envie De vie Fraiche et jolie... Euphorie!
  3. Les souvenirs sont le fruit de réalités épluchées.
  4. Elfière

    Malle à portraits

    Epilogue d'une fin de vacances, ailleurs, en enfance, en innocence... - Si je meurs sans le faire exprès, tu m'en voudras pas? - T'es bête! - Non, faut que tu répondes, il peut arriver des choses sans qu'on le veuille : qu'on se perde au coeur d'une forêt, qu'on tombe d'un arbre, qu'on se noie à la rivière... Sans faire exprès. - Si tu meurs, je meurs, ça va? - Non! Tu ne mourras pas. Tu seras très triste et tu vas pleurer. Il n'y aura pas de garçon plus triste au monde. Longtemps. Tu iras courir la campagne en m'appelant en silence. On te donnera beaucoup d'amour pour que tu ne sois plus malheureux. Et tu n'en voudras pas, au début. Tu regarderas les autres mais jamais, tu ne trouveras personne comme moi. Tu chercheras mes boucles. Tu chercheras mes yeux. Tu chercheras ma voix. Tu leur souriras mais tu ne les aimeras pas. Mais tu seras gentil quand même. Pour qu'ils n'aient pas de peine... - Tu ne vas pas mourir. Même pas sans le faire exprès. Je vais te tenir la main très fort. Je t'en empêcherai. Je te protègerai. - Mais si tu t'endors? Parce que tu es fatigué, trop fatigué? Mais si je meurs en dormant? Parce que je ne pourrais pas sortir de mon rêve, ou que je voudrais y rester parce que je crois que c'est la réalité, tu ne pourras rien faire? Et je ne le saurais pas, je serai trop loin, tu ne me verrais plus, tu ne m'entendrais plus. Je ne l'aurais pas fait exprès. Il ne faudra pas m'en vouloir. - Dis? Tu veux me faire pleurer? C'est notre dernier jour de vacances. Notre dernier jour dans le pré... Tu veux me faire pleurer? Parce que je suis un garçon et que tu veux être la plus forte? Tu veux me faire pleurer? Dis? Tu pars demain. Et tu veux mourir sans faire exprès, en plus? - Oh non! Ne pleure pas. Sinon je pleure aussi. Et moi, je pleure jamais! Ne pleure pas. On est grands, maintenant. C'est juste qu'il faut que je sois sûre que tu ne m'en voudras pas si je meurs sans faire exprès. Ce ne sera pas de ta faute. Tu ne m'auras pas abandonnée. Peut-être que ça me fera même pas mal. En dormant, ça peut pas faire mal. Et peut-être que je rêverais de nous, des alevins et de l'aubépine,et de nos prénoms au charbon... Tu vois? Ce serait pas de ma faute si je reste là-bas... Je croirais que c'est vrai, pour toujours... - Mais?... Je n'y serai pas! En vrai? Je n'y serais pas? Tu serais seule? Et moi aussi? Si tu meurs, sans faire exprès dans ce là-bas, en rêve? - Oui. Mais ça ferait pas mal.. Alors? Tu me réponds? Et, après... on va voler des abricots dans la maison abandonnée là-bas, derrière le grand mur! Tu m'en ramèneras plein! On verra si t'es cap! - Je t'en voudrais!!! Je t'en voudrais à mourir!!! - Oh? Pourquoi? - Si je disais le contraire, tu serais capable de mourir exprès... pour que je sois triste et que je n'aime plus jamais, jamais personne. Pour que j'aie toujours l'impression d'avoir perdu un bout de moi, par ma faute, quand je verrai le pré, que je te cherche partout, toujours, toujours, tout le temps... - Alors tant pis! On peut jamais rien te demander... D'accord! Je ferai attention de ne pas mourir. - C'est sûr? Tu reviendras pour d'autres vacances? Dis? - Viens! Allez! On va piquer les abricots et cracher les noyaux dans le puits... Il me répondra, lui au moins, le puits... Et tu auras peur... Et tu trembleras... - Non, c'est les filles qui tremblent de peur et qui disent : j'ai froid! Même quand il fait chaud! Mais je serai là et je te donnerai ma veste... Je serai là, toujours...
  5. Elfière

    Paroles de chanson

    SAG WARUM Nachts geh ich dahin, ich bin allein, Und frag : Warum? Die Tage gehen mir nicht aus dem Sinn Und ich frag mich : Warum? Du gingst fort, wohin? Ich rief dich oft, Doch du bliebst stumm. Du fühlst es nicht, wie einsam ich bin Und ich frag mich : Warum? Sag warum? Ich wollt’ glücklich sein Doch du ließt mich allein. Wann kommst du zurück, sag, Wann scheint uns das Glück? Oh ja, das wäre schön, bei dir zu sein, Mit dir zu gehen. Doch, ich bin einsam, bin immer einsam Und ich frag mich : Warum? Sag warum?
  6. Elfière

    Malle à portraits

    LA NYMPHE AUX ENFERS ... ou Mythe au Logis! Au fronton de l'abîme où sa raison chancelle L'équilibre dansait une offrande cruelle Et sa bouche rêvant d'une eau qui désaltère Se frôlait au baiser de fièvres séculaires La lave s’épanchait doucement péremptoire Embrasant en grondant des flocons dérisoires Elle sentait grésiller sans vaine résistance Leurs gouttelettes d’or serties dans l'indolence L'arrogance pliée, sous la brûlure intense D'une vague enflammée déroulant sa puissance Elle ne vit qu'un instant, dispersées au hasard Les cendres immolées de son ancien savoir Elle aurait du mourir, outragée de détresse Drapant d'indignité sa coupable faiblesse Elle gémit simplement en vœu expiatoire L'aveu de sa défaite dans une aura de gloire.
  7. Pèrnoèl, Si se srè qun efè de ta bonté, je veu que tu me rendrè ma mamie. Je sè que sait toi qui la volé. Ma mamie qui fè des chocola cho avec des vrè bares en lèssan des morso pa fondu, qui tricote des bonnè et des cachcol qui pique en racontan des histoir de toi en riant, qui a des jou toutdouce et de la nège en boucle sur sa tète de lutin. Ren moi là, siteplait. Trouve une autre mamie pour te fère des gato, cèle de Kévin est pas mal, mè cèlela è ta moi, cé ma mamicalinoutoudou. Je pleur pa que tu me la pris, je peu comprende, mè je te prévien que si tu la garde pour toi, je mè mes botes et mon bonnè qui pique et je vien la sercher. Cé pa grave si tu te vesque et que tu me mè pa de cado. je préfèr ma mamie. Lou
  8. Elfière

    Début de livre

    J'aime bien comme ça. C'est un peu "brut" dans l'expression mais tout est parfaitement compréhensible et ........... intéressant. Ce qui est le principal. Il te faut quelqu'un pour "corriger" ton texte. Il n'y a pas trop de travail. Un peu de redressement de grammaire et de conjugaison pour la "forme". Pour le "fond", le filon est bon, à mon avis. Ça m'a fait penser à Philip José Farmer et son cycle "Le fleuve de l'éternité". J'aimerais bien que tu continues.
  9. Elfière

    Haiku

    Vertige de blanc Rêverie de cerises Au pied du Fuji
  10. Elfière

    Le tour des chutes.

    Les hommes font le tour de France depuis 1903. Depuis, ils ont appris à en faire un métier. A rouler fort et longtemps. En solitaire mais le plus souvent au sein de groupes plus ou moins importants et désormais, de plus en plus jeunes, formés dans des clubs spécialisés. Dès qu'ils ont un "talent", ils sont récupérés par des écoles et "instillés" dans les compétions pour acquérir un professionnalisme propre à développer leurs aptitudes pour en faire des athlètes performants. Et.... ils sont rémunérés, n'ont pas le souci d'avoir à assurer leur environnement financier et souvent parallèlement leur parcours scolaire avant et post-bac. Le dernier des participants masculin au Tour de France est un vrai professionnel qui a déjà roulé des centaines de kilomètres dans des compétitions diverses et donc ne "découvre" pas l'extrême danger de rouler en peloton à des vitesses impressionnantes et de devoir y faire sa place, en jouant des coudes et en "frottant" pour ne pas céder de terrain. Et même ceux-là, ben, il leur arrive de se ramasser la tronche par terre. Il leur arrive de se blesser sévèrement. Il leur arrive de voler dans les fossés et les ravins et malheureusement, il leur arrive aussi d'y mourir. Nos filles sont enfin accueillies dans l'espace du cyclisme de haut niveau national et international. On leur accorde petit à petit des formations et un salaire minimum pour s'y consacrer pleinement. Mais les 6 coureuses de chaque équipe du Tour actuel ne possèdent pas la même expérience de la route en collectivité à haut niveau. Alors oui, on sent quelquefois une fébrilité qui peut aboutir à des contacts malheureux, les néophytes entrainant même les plus expérimentées dans leur chute. C'est le premier Tour de France féminin depuis longtemps (un essai vite abandonné dans les années 80/90), aussi doivent-elles faire leurs preuves pour qu'encore une fois, on ne les laisse pas "tomber". Pour en arriver là et qu'on leur offre l'opportunité de convaincre, elles se sont battues. Et battues bien plus que leurs homologues masculins. Alors, on peut se moquer (c'est souvent le fait de sportifs "canapé" d'ailleurs) mais, pour ma part, je les trouve admirables et dignes du plus grand respect. Qu'on leur laisse du temps et qu'on leur donne les moyens d'acquérir une partie du "métier" que les hommes pratiquent depuis plus d'un siècle. Avec leur fragilité et leur force sans attendre d'elles qu'elles égalent d'un coup les performances masculines. Allez les filles!
  11. Elfière

    Vivre de la poésie.

    Je pense que l'on ne "devient" pas poète. Si le gène n'est pas inscrit dans son ADN à la naissance, aucune chance de créer quoi que ce soit de probant dans ce fabuleux domaine. Et encore existe-t-il mille façons de réagir à cette sensibilité particulière. Comme une sorte de différence entre catégories de poètes. Il y a (à mon modeste avis) les poètes "passifs" et les poètes "actifs". Les premiers sont ceux qui "ressentent" pleinement la poésie et tous ses impacts sur la sensibilité du receveur. Ils respirent tous les effluves qui s'en dégagent mais ne seront malheureusement jamais capables de la créer. Les seconds sont les "bénis", ceux qui sont capables de la dégager dans une musique, mélodie, harmonie de mots sans que cela paraisse être consciemment "travaillé". Et même chez ceux là, bah, il y a bien plus de moyens que de bons, tout simplement parce que l'art de la poésie est un "don" et que si tu ne l'as pas au plus haut degré, tu resteras un poète moyen sans l'étincelle de génie qui t'élèvera au dessus de la masse des scribouilleurs qui ne se démarqueront jamais de cette catégorie malgré toute leur bonne volonté et un travail acharné. En plus, je pense aussi que la technique, la métrique imposée sont les pires prédateurs de la poésie. Elles se coulent en douceur et voluptueusement chez le génie et condamnent définitivement le pauvre ouvrier du vers trop lourdement discipliné. Voilà, la poésie ne s'apprend pas. Quand on est capable de l'apprécier dans toutes ses manifestations, il faut se considérer chanceux de goûter les voyages offerts par les génies. Car en général, cette chance incline à l'apprécier dans tous les arts et même en dehors de l'humain et de ses créations. J'ai beaucoup parlé et ce n'est pas forcément ni explicite, ni intéressant. En bref, il semble évident que si beaucoup se sentent "appelés" il n'y a qu'une poignée d'élus et que les places ont déjà été squattées mémorablement dans les siècles avant les nôtres. Mais, n'empêche, fais-toi plaisir si tu en ressens l'envie. C'est déjà la première récompense de l'amateur des harmonies célestes. Mais reste lucide et sois ton premier critique sans complaisance. Ça aussi, c'est loin d'être simple...
  12. J'aime bien ton histoire, Manu. En lisant, ça m'a rappelé une foule de souvenirs aussi. Mon grand frère, il en avait plein de ces coureurs cyclistes en métal et il faisait des parcours dans un tas de sable mouillé avec des tunnels, des rochers à contourner, des passerelles pour franchir des crevasses. Il les faisait avancer selon le bond d'une bille associée à chacun d'entre eux qu'il "pichenetait' (on s'en fout si d'aucuns tordent le nez sur le vocabulaire inventé...) d'un coup d'index propulsé à partir du pouce arrondi. Je te dis pas quand elle tombait dans une crevasse... Parce que chacun devait repartir de l'endroit où la bille atterrissait (il ne transigeait pas, grand Frère!!!). Moi, petiote, j'étais chargée de me débrouiller pour que le dos du premier soit jaune. Evidemment! Et, j'étais déjà pleine de ressources : pétale de rose, craie d'écolier, crayon de couleur (ça marchait moyen bien), bout de tissu volé dans la "travailleuse" de Maman..... Bref! Fallait que je sois à la hauteur parce que le premier d'un coup de bille pouvait fort bien se trouver dans la dèche au malheureux coup suivant. Tu me connais... j'avais mes chouchous et pendant que grand Frère ne regardait pas, je m'arrangeais pour que mon idole reparte au mieux quand son coup de bille arrivait... Désolée, je te mange ta place, mais bon, ça m'a fait plaisir, parce que moi aussi, j'aimerais bien recommencer à jouer au TOUR de Grand Frère! Et, au fait? C'était quoi les titons de Nanan, tu ne parles que des tiens...!
  13. Elfière

    Malle à portraits

    EPICHATTE A ma douce Ninette, Je sais que je pleure sur moi Je m'apinoie Mais je suis tellement triste Tellement T'es partie, ma Ninette Dans la douleur, ce vendredi. Vétérinaire. Anti-douleur. Anesthésie. Et quand-même, t'es partie En deux heures, tout était dit. Je pleure, je pleure. Ma boule de velours Contre mon ventre Les nuits de stress Les nuits d'hiver Ton chant rassurant. Ta patte de satin Contre ma joue Pour me rappeler Que tu existais Et que je pourrais Me le rappeler S'il te plait! Ma Douce Ma pelote d'amour. Je t'ai mise sous les fleurs Sous le lilas Près de ton frère Mais je pleure Parce que j'ai un creux Contre mon ventre Quand je veux dormir En paix Ma Douce. Cours après les papillons, Là où tu es Désormais. Joue, saute et cabriole Avec mes autres chéris Partis. Je pleure encore un peu Si tu veux Parce que je ne peux Rien faire de mieux. Tu es partie. Lee, Lilie, Ninette, à 1 mois et demi quand je l'ai recueillie. Je souhaite à chacun une rencontre aussi particulière.
  14. Elfière

    Malle à portraits

    L'ALPINISTE Accrochée Pour survivre A la paroi de l’espoir, Les doigts dans la fissure Glissés Au creux du givre Pour continuer à croire, Ignorer les morsures. Un pied Qui s équilibre En fragile à valoir D’un répit qu’on murmure. Goûter En but qui délivre L’éphémère dérisoire D’une prise plus sûre. Monter. Un pied. L’autre pied. Grimper. Une main au rocher, Et l’autre pour chercher. Se hisser, Encore s’élever En appuis répétés En effort obstiné. Ne jamais Jamais Renoncer… Repérer le piton Fixer le mousqueton S'assurer... Respirer... Jeter la tête en arrière Pour oublier la terre... Ne plus voir que le ciel Qui délave son bleu Aux neiges éternelles En un lavis d'adieu. C'est loin, Incertain, Difficile, Inaccessible? Fléchir? Choisir? Le doux soulagement De la renonciation, Ou les âpres tourments De la confrontation... Fermer les yeux Sur toutes les absences. Au rocher de l’aveu En même temps que sa chance, Et dans le même jeu, Accrocher sa conscience. Le front contre la pierre Prendre l’inspiration En manière De prière Aux Dieux de l’irraison. Goûter la solitude Le calme revenu. Ancrer sa certitude Aux prises de l’absolu. Les mains qui s'accrochent Au désir d’ascension. Les pieds qui trouvent Sans une hésitation. Monter Encore Se hisser Sans plus d’efforts. Juste un instant de paix Un répit dans l’Immense Où un corps se repaît Au retour du silence.
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