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Les dépressifs


Savonarol

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Mon meilleur ami est en dépression depuis environ un an, c'est à dire depuis que son ex a retrouvé un autre homme.

Depuis, sur toute sa vie, le boulot, les femmes, ses hobbies, mon ami tourne en boucle pour ne finir par ressortir que cette sempiternelle et même phrase : "je suis une merde".

Je l'ai poussé à aller voir un psy, et il y a quelques semaines il a rencontré une nouvelle fille avec qui ça semble coller, mais "rien ne semble jamais aller" si bien que je me demande s'il ne se conforte pas dans son état de dépressif.

Il est jeune, en bonne santé, travailleur, intelligent, il a le sens de l'humour, il est plutôt bel homme; et il pourrait réussir tout ce qu'il entreprend mais il ne fait RIEN.

Lorsque j'énumère devant lui ce qu'il pourrait faire; ( changez de boulot, créer sa boite, déménager) , il y pense quelques minutes, se renseigne sur internet, puis retombe dans sa léthargie, à pleurer sur son ex qui l'a déjà oublié et sur sa petite vie dans laquelle il s'ennuie.

Je l'ai poussé à se cultiver en lui achetant des livres (comprendre la vie des autres aide bien souvent à mieux gérer la sienne) , en lui conseillant des trucs qui lui plairaient, mais non; chaque fois le cercle vicieux se referme et c'est " J'y arriverai jamais et de toutes façons je suis une merde.

Ce qui fait que discuter avec lui me donne l'impression de faire du vélo d'appartement. On pédale et rien ne bouge.

Il y a chez lui une volonté de tout voir en noir, quand bien même sa vie lui permet largement de contraster les couleurs.

Est-ce que les antidépresseurs changent quelque chose ? Lui n'en prend pas, sa psy n'est pas habilité à en prescrire.

Souvent, j'ai envie de le secouer et de lui dire "MAIS PUTAIN REPRENDS TOI EN MAIN BORDEL" tellement j'ai toujours l'impression de dérouler la même bobine qui finit par se renrouler.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 314 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

e

La dépression est une vraie maladie: il ne suffit pas de dire "mais reprends toi bordel !" Pour qu'aussitôt les choses se délient d'elles mêmes.

Tout dépend aussi de son taux de sérotonine: si il est excessivement bas comme le mien il y a 5 ans, alors tu perds ton temps à essayer de lui parler: son cerveau a déjà pris le contrôle de sa volonté. Il ne reste plus que le traitement antidépresseur pour faire remonter mécaniquement le taux de sérotonine.

C'est sérieux comme maladie la dépression. La plupart des gens s'imaginent que "tout est affaire de volonté": ce n'est pas si simple.

J'étais comme eux avant que cette maladie ne me frappe. Et pour en avoir subit les ravages sur ma psychologie, je peux t'assurer que ce n'est pas évident du tout à gérer.

Ce dont il a besoin, c'est qu'on lui explique comment fonctionne sa maladie. Mine de rien, ça aide énormément. Il faut aussi qu'il soit en contact avec le bruit des eaux vives (sources, rivières, mer). Ca parle à ton esprit et ça l'aide à se détendre.

Il faut que tu lui expliques que son hémisphère droit a pris le dessus sur son hémisphère gauche. Tu dis qu'il est irrationnel en dépit de facteurs de réussite objectifs ? Quoi de plus normal !!

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Membre+, Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre, 41ans Posté(e)
Noisettes Membre+ 10 576 messages
41ans‚ Un manuscrit dans une main, une boussole dans l'autre,
Posté(e)

Est-ce que les antidépresseurs changent quelque chose ? Lui n'en prend pas, sa psy n'est pas habilité à en prescrire.

Un psychologue n'est pas habilité à prescrire des antidépresseurs, ce qui n'est pas le cas d'un psychiatre qui est, lui médecin.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 314 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Un psychologue n'est pas habilité à prescrire des antidépresseurs, ce qui n'est pas le cas d'un psychiatre qui est, lui médecin.

Exact. Et il n'y a aucune honte à avoir à en consulter un. Comme je le dis, c'est une maladie véritable.

Et le plus difficile, c'est quand la personne que tu aimes te quitte parce que tu as osé lui avouer la vérité. Effet dévastateur garanti.

Mais on peut s'en sortir. L'eau de mer est le meilleur médicament naturel contre ce genre de troubles. Il faut faire aussi beaucoup de sport, vivre à fond une passion pour une activité, un exercice intellectuel etc ..... Moi, ma passion pour l'éveil intellectuel de mes élèves, et leur sens critique m'a beaucoup aidé.

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Membre, 76ans Posté(e)
Rato Membre 555 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

C'est ce qu'on appelle une dépression exogène, alors que les autres sont endogènes: j'explique.

Dans le second cas il n'y a pas de cause réelle, la dépression arrive de "l'intérieur" et c'est celle qui est difficile à soigner

Dans le premier cas, celui de ton ami, c'est une origine sentimentale et quand il aura retrouver une compagne il sera guéri. C'est je l'avoue une explication simplifiée.

On peut évidement lui donner des produits qui bricolent la sérotonine et c'est le confort retrouvé!... mais c'est artificiel et il faudra bien un jour en sortir ce qui n'est pas simple, en somme on redonne une couche de peinture sur un mur en mauvais état, ça ne tient pas... et il faut donc continuellement repeindre

Le syndrome dépressif se retrouve dans ce que tu dis sur sa façon d'être, mais inutile de le bousculer, il a une jambe cassée et ne peut donc pas courir le 100 mètres, il faut donc attendre que la jambe se répare. Tout ça est bien sûr expliqué simplement.

Alors, comment l'aider, et bien en le laissant parler si il le peut, l'écouter et ne pas le contredire parce qu'il est installé dans une logique qui n'est pas celle des gens bien portant. Ce n'est pas facile d'autant qu'en voulant bien faire on peut aggraver les choses, donc prudence. Il ne se voit pas d'avenir, il n'a sans doute plus de projet, rien ne l'intéresse, il se dévalorise, se sous estime etc etc

Je pense qu'il devrait aller dans un CMP,, centre médicopsychologique, il y en a partout, la prise en charge est adaptée à chaque cas, les psychiatres sont bien là pour encadrer, mais il est tout a fait possible de dialoguer avec une infirmière (ier)

Voilà ce que je peux te dire

Cdt. JP

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

e

La dépression est une vraie maladie: il ne suffit pas de dire "mais reprends toi bordel !" Pour qu'aussitôt les choses se délient d'elles mêmes.

Tout dépend aussi de son taux de sérotonine: si il est excessivement bas comme le mien il y a 5 ans, alors tu perds ton temps à essayer de lui parler: son cerveau a déjà pris le contrôle de sa volonté. Il ne reste plus que le traitement antidépresseur pour faire remonter mécaniquement le taux de sérotonine.

C'est sérieux comme maladie la dépression. La plupart des gens s'imaginent que "tout est affaire de volonté": ce n'est pas si simple.

J'étais comme eux avant que cette maladie ne me frappe. Et pour en avoir subit les ravages sur ma psychologie, je peux t'assurer que ce n'est pas évident du tout à gérer.

Ce dont il a besoin, c'est qu'on lui explique comment fonctionne sa maladie. Mine de rien, ça aide énormément. Il faut aussi qu'il soit en contact avec le bruit des eaux vives (sources, rivières, mer). Ca parle à ton esprit et ça l'aide à se détendre.

Il faut que tu lui expliques que son hémisphère droit a pris le dessus sur son hémisphère gauche. Tu dis qu'il est irrationnel en dépit de facteurs de réussite objectifs ? Quoi de plus normal !!

C'est marrant ce que tu dis sur la mer, parce qu'avant il vivait en Normandie et maintenant dans la région de Lyon :/

Il voit une psy pourtant, je sais pas ce qu'elle fout mais il est toujours pas sous antidépresseurs.

Moi, j'essaie de désarticuler les mécanismes de sa dépression un à un en lui démontrant que pratiquement, il n a aucune raison de déprimer, mais rien n'y fait.

Mais je vais lui parler de tout ça ;)

C'est ce qu'on appelle une dépression exogène, alors que les autres sont endogènes: j'explique.

Dans le second cas il n'y a pas de cause réelle, la dépression arrive de "l'intérieur" et c'est celle qui est difficile à soigner

Dans le premier cas, celui de ton ami, c'est une origine sentimentale et quand il aura retrouver une compagne il sera guéri. C'est je l'avoue une explication simplifiée.

On peut évidement lui donner des produits qui bricolent la sérotonine et c'est le confort retrouvé!... mais c'est artificiel et il faudra bien un jour en sortir ce qui n'est pas simple, en somme on redonne une couche de peinture sur un mur en mauvais état, ça ne tient pas... et il faut donc continuellement repeindre

Le syndrome dépressif se retrouve dans ce que tu dis sur sa façon d'être, mais inutile de le bousculer, il a une jambe cassée et ne peut donc pas courir le 100 mètres, il faut donc attendre que la jambe se répare. Tout ça est bien sûr expliqué simplement.

Alors, comment l'aider, et bien en le laissant parler si il le peut, l'écouter et ne pas le contredire parce qu'il est installé dans une logique qui n'est pas celle des gens bien portant. Ce n'est pas facile d'autant qu'en voulant bien faire on peut aggraver les choses, donc prudence. Il ne se voit pas d'avenir, il n'a sans doute plus de projet, rien ne l'intéresse, il se dévalorise, se sous estime etc etc

Je pense qu'il devrait aller dans un CMP,, centre médicopsychologique, il y en a partout, la prise en charge est adaptée à chaque cas, les psychiatres sont bien là pour encadrer, mais il est tout a fait possible de dialoguer avec une infirmière (ier)

Voilà ce que je peux te dire

Cdt. JP

Il voit déjà une psy après que je l'ai poussé à prendre rdv; et c'est pas un CMP ( il raque cher ) .Je vais lui filer le lien de ce topic, elles sont intéressantes vos réponses.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, il peut entamer une thérapie avec un psychiatre, certains le font et ça lui reviendra moins cher que s'il voit une psychologue car remboursé par la sécurité sociale surtout s'il a une mutuelle. Il y a le CMP, mais parfois l'attente peut être très longue (six mois voir plus).

Pourquoi il se sent une merde depuis la rupture avec son ex d'autant qu'il a rencontré une autre femme, il serait seul cela pourrait mieux se comprendre. La prise d'anti dépresseur peut aider mais il faut travailler le problème de fond par une thérapie, je dirais que l'un ne va pas sans l'autre après faire attention qu'on ne lui donne pas non plus un traitement trop fort et pas un médicament dont il peut y avoir une dépendance, le traitement doit surtout l'aider à aller mieux afin de pouvoir se motiver et d'entreprendre de s'en sortir avec l'aide d'une thérapie ou autres. Il y a peut être aussi des activités qui l'intéressent en dehors de son travail et qui pourraient l'aider à vivre mieux.

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Membre, 76ans Posté(e)
Rato Membre 555 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

C'est marrant ce que tu dis sur la mer, parce qu'avant il vivait en Normandie et maintenant dans la région de Lyon :/

Il voit une psy pourtant, je sais pas ce qu'elle fout mais il est toujours pas sous antidépresseurs.

Moi, j'essaie de désarticuler les mécanismes de sa dépression un à un en lui démontrant que pratiquement, il n a aucune raison de déprimer, mais rien n'y fait.

Mais je vais lui parler de tout ça ;)

Comme je te l'ai écrit plus haut, les antidépresseurs sont un piège, mais ce que me gène c'est le "aucune raison de déprimer" tu n'as rien compris à cet état particulier de la dépression. Il voit la vie d'une autre façon que toi et ce n'est pas en lui disant qu'il est à coté de ses pompes que tu le sortira de son malêtre. Il ne faut pas essayer de le raisonner, il est dans une autre logique, si tu persiste dans cette attitude, tu risque de le faire dégringoler plus bas encore. Il faut l'écouter si il veut bien parler

Je suis lyonnais et c'est vrai que le bruit des vagues n'arrive pas jusqu'ici...

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Membre, aventurière petit format, 47ans Posté(e)
arwena Membre 9 575 messages
47ans‚ aventurière petit format,
Posté(e)

C'est marrant ce que tu dis sur la mer, parce qu'avant il vivait en Normandie et maintenant dans la région de Lyon :/

Il voit une psy pourtant, je sais pas ce qu'elle fout mais il est toujours pas sous antidépresseurs.

Moi, j'essaie de désarticuler les mécanismes de sa dépression un à un en lui démontrant que pratiquement, il n a aucune raison de déprimer, mais rien n'y fait.

Mais je vais lui parler de tout ça ;)

Il voit déjà une psy après que je l'ai poussé à prendre rdv; et c'est pas un CMP ( il raque cher ) .Je vais lui filer le lien de ce topic, elles sont intéressantes vos réponses.

Si c'est un psychologue ou psychothérapeute, normal qu'il raque et qu'en plus il ne soit pas sous AD ils ne sont pas abilités à le faire. Il serait mieux que ton ami se tourne vers un psychiatre qui en plus d'entamer avec lui une thérapie pourra si besoin lui administrer un traitement et de plus ça sera remboursé.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 314 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Comme je te l'ai écrit plus haut, les antidépresseurs sont un piège, mais ce que me gène c'est le "aucune raison de déprimer" tu n'as rien compris à cet état particulier de la dépression. Il voit la vie d'une autre façon que toi et ce n'est pas en lui disant qu'il est à coté de ses pompes que tu le sortira de son malêtre. Il ne faut pas essayer de le raisonner, il est dans une autre logique, si tu persiste dans cette attitude, tu risque de le faire dégringoler plus bas encore. Il faut l'écouter si il veut bien parler

Je suis lyonnais et c'est vrai que le bruit des vagues n'arrive pas jusqu'ici...

Il faut l'écouter attentivement et surtout lui dire qu'il n'est pas seul, qu'il a ses amis pour l'entourer et l'épauler. Par contre, même si avec l'aide du psychiatre il n'arrive pas à remonter la pente, il va devoir être placé sous traitement chimique.

Personnellement, j'ai d'abord été traité au Lysenxia et cela n'a pas suffi. Mes troubles se sont aggravés. J'ai donc du suivre un traitement au Deroxat, un AD puissant adapté au traitement de la dépression avec somatisation sévère. J'ai failli finir à l'hôpital psychiatrique après avoir totalement perdu le contrôle de mon système nerveux: perte de contrôle des glandes salivaires, des sphincters, brûlures sous les pieds et dans les poignets, ultra-sécheresse de la bouche et surtout des yeux, et the last but not least, des syncopes qui pouvaient durer 1 à deux minutes: l'expérience la plus traumatisante de toute ma vie. Je ne la souhaite pas à mon pire ennemi.

Mais bon, je ne penses pas que cela soit le cas de ton ami, je pense qu'il faut surtout qu'il accepte de faire le deuil de son amour perdu, surtout si la personne a refait sa vie ! Pour cela, il doit accepter de sortir, de voir d'autres personnes, avec lesquelles il aura certainement de nouvelles affinités. Et puis surtout, s'épanouir dans ce qu'il fait !

Comme je te l'ai écrit plus haut, les antidépresseurs sont un piège, mais ce que me gène c'est le "aucune raison de déprimer" tu n'as rien compris à cet état particulier de la dépression. Il voit la vie d'une autre façon que toi et ce n'est pas en lui disant qu'il est à coté de ses pompes que tu le sortira de son malêtre. Il ne faut pas essayer de le raisonner, il est dans une autre logique, si tu persiste dans cette attitude, tu risque de le faire dégringoler plus bas encore. Il faut l'écouter si il veut bien parler

Je suis lyonnais et c'est vrai que le bruit des vagues n'arrive pas jusqu'ici...

Il faut l'écouter attentivement et surtout lui dire qu'il n'est pas seul, qu'il a ses amis pour l'entourer et l'épauler. Par contre, même si avec l'aide du psychiatre il n'arrive pas à remonter la pente, il va devoir être placé sous traitement chimique.

Personnellement, j'ai d'abord été traité au Lysenxia et cela n'a pas suffi. Mes troubles se sont aggravés. J'ai donc du suivre un traitement au Deroxat, un AD puissant adapté au traitement de la dépression avec somatisation sévère. J'ai failli finir à l'hôpital psychiatrique après avoir totalement perdu le contrôle de mon système nerveux: perte de contrôle des glandes salivaires, des sphincters, brûlures sous les pieds et dans les poignets, ultra-sécheresse de la bouche et surtout des yeux, et the last but not least, des syncopes qui pouvaient durer 1 à deux minutes: l'expérience la plus traumatisante de toute ma vie. Je ne la souhaite pas à mon pire ennemi.

Mais bon, je ne penses pas que cela soit le cas de son ami, je pense qu'il faut surtout qu'il accepte de faire le deuil de son amour perdu, surtout si la personne a refait sa vie ! Pour cela, il doit accepter de sortir, de voir d'autres personnes, avec lesquelles il aura certainement de nouvelles affinités. Et puis surtout, s'épanouir dans ce qu'il fait !

Pour ce qui est du piège des AD, il n'y a rien de plus vrai, j'ai fais le malheur de vouloir me sevrer brutalement du Deroxat, très mal m'en a pris !

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Je l'ai poussé à aller voir un psy, et il y a quelques semaines il a rencontré une nouvelle fille avec qui ça semble coller, mais "rien ne semble jamais aller" si bien que je me demande s'il ne se conforte pas dans son état de dépressif.

Tu l'as poussé à aller voir un psy et il en a tenu compte donc on ne peut pas dire qu'il se conforte dans son état dépressif mais au contraire qu'il essaye de s'en sortir et quelques semaines, c'est un peu juste pour y voir des changements alors que cela fait un an qu'il va mal.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)

Comme je te l'ai écrit plus haut, les antidépresseurs sont un piège, mais ce que me gène c'est le "aucune raison de déprimer" tu n'as rien compris à cet état particulier de la dépression. Il voit la vie d'une autre façon que toi et ce n'est pas en lui disant qu'il est à coté de ses pompes que tu le sortira de son malêtre. Il ne faut pas essayer de le raisonner, il est dans une autre logique, si tu persiste dans cette attitude, tu risque de le faire dégringoler plus bas encore. Il faut l'écouter si il veut bien parler

Je suis lyonnais et c'est vrai que le bruit des vagues n'arrive pas jusqu'ici...

Je l'écoute justement en lui rappelant : qu'il a plaqué sa copine , que c'était une connasse (et c'est pourquoi il l'a plaqué) , qu'il l'a trompé à de multiples reprises , qu'il ne s'est jamais entendu avec (elle était perverse et ils n'avaient rien en commun) , et que son seul intérêt pour elle repose dans le fait que son statut professionnel est "smart", et que toute sa névrose réside dans le fait qu'elle l'a remplacé par un mec avec une situation plus intéressante que la sienne.

Je la comprends très bien, sa logique, je le connais comme si je l'avais fait. C'était la première fille qu'il arrivait à lever tout seul et qu'il gardait longtemps, et son ego en a pris un coup de se faire remplacer si vite. C'est tout.

Je tente de l'orienter dans le bon sens pour qu'il fasse son deuil une fois pour toute mais il est bouffé par la rancune et l'envie dissociée ( et selon les périodes) de :

- retourner avec elle, la récupérer

- la voir crever

Personnellement, j'ai d'abord été traité au Lysenxia et cela n'a pas suffi. Mes troubles se sont aggravés. J'ai donc du suivre un traitement au Deroxat, un AD puissant adapté au traitement de la dépression avec somatisation sévère. J'ai failli finir à l'hôpital psychiatrique après avoir totalement perdu le contrôle de mon système nerveux: perte de contrôle des glandes salivaires, des sphincters, brûlures sous les pieds et dans les poignets, ultra-sécheresse de la bouche et surtout des yeux, et the last but not least, des syncopes qui pouvaient durer 1 à deux minutes: l'expérience la plus traumatisante de toute ma vie. Je ne la souhaite pas à mon pire ennemi.

Les réactions que tu décris sont dûes au deroxat ou à la dépression ?

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 205 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Tu parles donc ;)

Parler est un besoin. Ecouter est un art. (Goethe)

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

C'est marrant ce que tu dis sur la mer, parce qu'avant il vivait en Normandie et maintenant dans la région de Lyon :/

Il voit une psy pourtant, je sais pas ce qu'elle fout mais il est toujours pas sous antidépresseurs.

Moi, j'essaie de désarticuler les mécanismes de sa dépression un à un en lui démontrant que pratiquement, il n a aucune raison de déprimer, mais rien n'y fait.

Mais je vais lui parler de tout ça ;)

Il voit déjà une psy après que je l'ai poussé à prendre rdv; et c'est pas un CMP ( il raque cher ) .Je vais lui filer le lien de ce topic, elles sont intéressantes vos réponses.

Attends tu as psys et psys tu as le psychologue qui lui fera pas grand chose, le psychanalyste qui fera encore moins bien que le premier et le psychiatre qui lui fera au mieux rien au pire le détériorer. Ce dernier a dans son arsenal les médocs, c'est le seul qui a le droit d'en prescrire. La en gros il a deux familles, ( classé comme antidépresseur dans le public ) les neuroleptiques qui sont des dépresseur du système vago sympathique, puis les antidépresseur , genre famille IMAO ( Inhibiteur de monoamine oxydase ) ces derniers étaient souvent prescrit chez les maniaco dépressif, alors que les neuroleptiques étaient donné dans les neurasthénies, mélancolie schizophrénie.

Bien faut te dire aucun ne soigne vraiment , c'est une illusion, un emplâtre sur une jambe de bois. A mon avis font plus de mal que de bien. D'ailleurs un ouvrage du docteur Baruch bien vite retiré de la circulation par le labos en expliquait toute les nocivités.

C'est la chimie du cerveau qu'il faut d'abord rétablir il y a des tas de cas possible, problème hormonaux, problème sur les médiateurs chimique, problème inversion phosphore potassium sur les neurone, une fois ceci rétabli, bien on voit bien mieux ce qu'il faut poursuivre. Le conseil de d'être au contact de la nature et de prendre de l'eau de mer ( Sérum de Quinton ) me semble des plus judicieux, manger aussi du poisson ( c'est vrai avec tout les polluants qu'ils portent cela devient hard ). La dépression est une maladie sérieuse particulièrement invalidante, dont on peu se sortir.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Je l'écoute justement en lui rappelant : qu'il a plaqué sa copine , que c'était une connasse (et c'est pourquoi il l'a plaqué) , qu'il l'a trompé à de multiples reprises , qu'il ne s'est jamais entendu avec (elle était perverse et ils n'avaient rien en commun) , et que son seul intérêt pour elle repose dans le fait que son statut professionnel est "smart", et que toute sa névrose réside dans le fait qu'elle l'a remplacé par un mec avec une situation plus intéressante que la sienne.

Je la comprends très bien, sa logique, je le connais comme si je l'avais fait. C'était la première fille qu'il arrivait à lever tout seul et qu'il gardait longtemps, et son ego en a pris un coup de se faire remplacer si vite. C'est tout.

Je tente de l'orienter dans le bon sens pour qu'il fasse son deuil une fois pour toute mais il est bouffé par la rancune et l'envie dissociée ( et selon les périodes) de :

- retourner avec elle, la récupérer

- la voir crever

Les réactions que tu décris sont dûes au deroxat ou à la dépression ?

La dépression ne donne pas ces symptômes ce serait plutôt lié au médicament.

Faut de plus savoir que la majeur partie des neuroleptique donne des syndromes de Parkinson ( on voit la maladie de Parkinson ) chez ceux qui en prennent, mais peut après l'arrêt les symptômes disparaissent, le blème quand on commence on peut plus arrêter comme ça, faut souvent des mois.

Pour cela que l'on donne des anti-parkinsoniens de synthèses, manque de bol sont hallucinogène.

J'en ai eu une de dépression il y a quelques années a cause d'une fille, c'était aussi la chimie du cerveau qui en avait pris un coup, j'ai eu un ami ( morphologie schizoïde ) qui lui a vécu la même chose que ton pote, bien lui je l'ai soigné avec des glycérophosphates, et un bon discours philosophique dans lequel je le faisais rire.

Pour mon ami quand il a été voir un psychiatre celui ci voulu l'interner immédiatement, heureusement que je me suis porté garant pour lui, aujourd'hui il vit très heureux a une grande famille.

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Membre, 41ans Posté(e)
Mehdi33 Membre 568 messages
Baby Forumeur‚ 41ans‚
Posté(e)

Attends tu as psys et psys tu as le psychologue qui lui fera pas grand chose, le psychanalyste qui fera encore moins bien que le premier et le psychiatre qui lui fera au mieux rien au pire le détériorer. Ce dernier a dans son arsenal les médocs, c'est le seul qui a le droit d'en prescrire.

...

Bon c'était peut-être un cas à part, mais quand j'étais pas bien à une époque de ma vie où je n'avais plus goût à rien je suis tombé sur un psychiatre qui ne m'a prescrit aucun médicament. Je l'ai seulement vu pendant une année régulièrement et ça m'a beaucoup aidé et fait beaucoup de bien même si ça n'a pas toujours été facile.

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bon c'était peut-être un cas à part, mais quand j'étais pas bien à une époque de ma vie où je n'avais plus goût à rien je suis tombé sur un psychiatre qui ne m'a prescrit aucun médicament. Je l'ai seulement vu pendant une année régulièrement et ça m'a beaucoup aidé et fait beaucoup de bien même si ça n'a pas toujours été facile.

Non il y a différents états dépressifs d'ailleurs un bon psychiatre ne donne pas des médicaments de suite, il préfère attendre de mieux connaître son patient afin de savoir ce qui lui convient mieux sauf peut être dans les cas d'urgence ou de trop grand mal être. Le médicament n'est pas toujours nécessaire avec un bon médecin avec qui on a confiance, le fait de parler peut suffire mais si ce n'est pas le cas pour certains, un traitement peut être utile et pas forcément un anti dépresseur, tout dépend de l'état de la personne.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 314 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Je l'écoute justement en lui rappelant : qu'il a plaqué sa copine , que c'était une connasse (et c'est pourquoi il l'a plaqué) , qu'il l'a trompé à de multiples reprises , qu'il ne s'est jamais entendu avec (elle était perverse et ils n'avaient rien en commun) , et que son seul intérêt pour elle repose dans le fait que son statut professionnel est "smart", et que toute sa névrose réside dans le fait qu'elle l'a remplacé par un mec avec une situation plus intéressante que la sienne.

Je la comprends très bien, sa logique, je le connais comme si je l'avais fait. C'était la première fille qu'il arrivait à lever tout seul et qu'il gardait longtemps, et son ego en a pris un coup de se faire remplacer si vite. C'est tout.

Je tente de l'orienter dans le bon sens pour qu'il fasse son deuil une fois pour toute mais il est bouffé par la rancune et l'envie dissociée ( et selon les périodes) de :

- retourner avec elle, la récupérer

- la voir crever

Les réactions que tu décris sont dûes au deroxat ou à la dépression ?

La dépression avec somatisation. Très sévère dans mon cas. Le Deroxat a permis de stabiliser la situation.

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Membre, Posté(e)
aquoivite Membre 4 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Non il y a différents états dépressifs d'ailleurs un bon psychiatre ne donne pas des médicaments de suite, il préfère attendre de mieux connaître son patient afin de savoir ce qui lui convient mieux sauf peut être dans les cas d'urgence ou de trop grand mal être. Le médicament n'est pas toujours nécessaire avec un bon médecin avec qui on a confiance, le fait de parler peut suffire mais si ce n'est pas le cas pour certains, un traitement peut être utile et pas forcément un anti dépresseur, tout dépend de l'état de la personne.

je trouve ton approche intéressante mais avant passage aux actes il est préférable d'être préventif ,un bon psy voit au premier entretien les signes avant coureurs et un traitement adapté qui se dose à la longue pour un maintien dans une vie normale est plus adéquat , non ?

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je trouve ton approche intéressante mais avant passage aux actes il est préférable d'être préventif ,un bon psy voit au premier entretien les signes avant coureurs et un traitement adapté qui se dose à la longue pour un maintien dans une vie normale est plus adéquat , non ?

Quand tu dis passage aux actes, tu veux dire une personne qui veut se suicider ? Je pense que si c'est le cas, cela peut être dangereux de donner un traitement de suite, la personne peut avaler tous les comprimés et d'ailleurs, il y a certains anti dépresseurs qui peuvent inciter au suicide en aggravant l'état du patient dans la première semaine. S'il y a urgence, la personne peut être hospitalisée.

Un psy peut dès le premier entretien voir des signes avant coureurs mais il ne peut pas tout voir non plus après ça dépend s'il voit que son patient est très mal parce qu'il a une maladie et que tel médicament va le soulager de suite et qu'il sait que seul tel traitement peut être adapter à cette personne, là c'est différent. Quand on prend rendez-vous avec un psychiatre, si urgence, c'est à l'hôpital que l'on s'adresse, un psychiatre, tu peux attendre quinze jours à un mois, voir plus tout dépend de sa disponibilité sauf pour ses patients habituels où il peut recevoir en urgence.

Mais comme je l'ai dit, il peut y avoir des traitements si urgence ou état de mal être très important si cela peut aider le patient et pas forcément un anti dépresseur. Et il y a sûrement des psychiatres qui donnent des médicaments dès le premier entretien, à part si cela est vraiment nécessaire, je me méfie un peu de celui qui donne un traitement trop facilement car ce sont des médicaments qui ne sont pas à prendre à la légère.

J'ai connu une fille qui avait un traitement très lourd et elle était complètement ensuqué, il a fallu qu'elle change de médecin qui lui a donné un traitement plus léger et après oui, elle allait mieux donc oui, il faut savoir voir le bon médecin. D'ailleurs, de façon générale, je suis plutôt contre ces traitements, je pense que si une personne peut s'en passer, c'est mieux, le traitement doit y être que si cela est nécessaire comme complément à son état dépressif pour l'aider à aller mieux dans un premier temps en sachant que certains vont devoir être obligé de prendre un traitement anti dépresseur pour une période qui peut s'avérer très longue.

Après ce n'est que mon avis, je ne suis pas médecin pour t'y répondre de façon très juste.

Sans être hospitalisé, il y a aussi des centres de thérapie pour les cas d'urgence dans certaines régions (psychologues, psychiatres, infirmières...) Je pense à cela par rapport à la personne dont le sujet est abordé et qui habite d'après ce que j'ai compris sur Lyon, ce sont des soins intensifs, groupes de thérapie collectif et individuel, activités (écriture, peinture, musique...)qui ne dépassent pas les six mois et qui apportent vraiment un soutien et un mieux être assez rapidement après il faut que la personne soit acceptée après l'entretien avec l'infirmière et si besoin le médecin suivant l'urgence...

Elle peut voir cela avec un médecin psychiatre car il faut une ordonnance d'un médecin pour prendre rendez-vous. j'y suis allée moi-même pour une dépression suite à harcèlement au travail et rapidement ça allait de suite mieux alors qu'un psychiatre ou psychologue, j'ai trouvé que cela était plus long parce qu'il y a des activités, c'est en groupe donc on se sent plus vite compris car avec des personnes qui ont vécu la même chose et concernant la personne du sujet, cela ne fait qu'un an qu'elle est en dépression donc fort possible que son état n'est pas grave d'où possibilité de guérir plus vite, je pense que ce genre de soins serait bien pour elle.

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